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VANVES ET LE GRAND PARIS - Page 38

  • VANVES AU FIL DE L’ETE : LES VANVEENS BIENTOT CONSULTES SUR LEUR GARE DU GRAND PARIS EXPRESS

    Le dossier d’enquête publique relatif au premier tronçon Pont de Sévres-Noisy Le Champ du Grand Paris Express, élaboré par la SGE (Société du Grand Paris) a été transmis par le ministre en charge du Grand Paris (Cécile Duflot) à l’Autorité Environnementale qui a trois mois pour rendre son  avis. Un volumineux dossier de 4000 pages a été constitué après 107 comités techniques et 47 réunions en comité de pilotages organisés localement sur cette ligne longues de 33 km, comprenant 16 gares et traversant 4 départements. La SGP devrait  intensifier la concertation entre le 6 Septembre et le 15 Novembre 2012 auprès des habitants, élus, acteurs socio-économiques : 22 réunions publiques sont ainsi prévues dans toutes les communes traversées par cette nouvelle ligne de métro, dont une à Vanves bien sûr qu’il ne faudra pas rater : Lundi 15 octobre 2012 à 20h à la Palestre ( 36, rue Antoine Fratacci à Vanves). A leur issue, l’enquête publique pourra démarrer à la fin de l’année

     

     

    Vanves disposera d’une gare sur cette ligne Pont de Sévres-Moisy Le Champ  longue de 33 km qui en disposera de 16 : La gare du Clos Montholon/Vanves/Issy. Le lancement des travaux est prévu en 2014, car d’ici là, plusieurs étapes d’études de faissabilité, technique, de procédures administratives avec l’enquête publique ... sont nécessaires. Cette gare se situerait en sous sol entre -15 et -30 m, et occupera entre 1500 et 2000 m2,  entre finalement la rue du clos Montholon et la place de la gare de Clamart au niveau du passage souterrain piétonnier et de l’ancien passage à niveau, dont les émergences restent à déterminer. Des forages sont effectués actuellement pour déterminer la nature des sols.  Ce sera une gare dite de proximité, l’un des 5 niveaux de gares déterminées par les architectes.

    « Il faudra prévoir des équipements raisonnables qui répondent aux besoins dans le temps. La SGP va acquérir des parcelles pour ses gares et leurs émergences, en vérifiant l’équilibre financier et économique de l’opération. Elle ne va pas acquérir tous les terrains dans un rayon de 450 à 500 m2. D’autant que nous sommes obligés d’agir dans un contexte éconmique difficile ! » indiquait Etienne Guyot  Ainsi 5500 parcelles devront être acquises sur l’ensemble des tracés pour les gares, dont 1800 sont concernés par le tréfond, soit l’entre sous sol.

     

    Plusieurs directions ont été données par l’équipe d’architects qui travaille avec la SGP  sur ces gares :  Elles devront être des lieux organisés de façon claire, permettant à tous, un accès facile au service de transports, dans des conditions irréprochables de sécurité et d’informations, offrant un environnement lisible et apaisant. Elles devront permettre des correspondances avec les autres réseaux (métro-RER-tram-bus-Transilien) afin de répondre aux enjeux de maillage et de désaturation recherchés, en garantissant la chaîne de mobilité.  A la différence du métro parisien, cette gare sera un ouvrage compact, avec des accès concentrés en un point d’émergence unique, évitant ainsi la multiplication des couloirs souterrains et de petits accès dispersés. Mais il ne s’agit aucunement de répéter à 57 ou 72 exemplaires les mêmes gares, de faire la même « boite », mais des lieux très proche de ce que veulent les élus, d’autant plus constrastées qu’elles seront en milieu dense, ou entourées de friches, haut perché, aux portes de la Métropole. Les réunions publiques devraient être très importantes, car comme pour la consultation sur Grand Paris Express menée voilà deux ans, les équipes de la SGP comptent beaucoup sur les remontées pour mieux définir les aménagements de chaque gare, car beaucoup de choses ne sont pas arrêtés définitivement

  • VANVES ET LE GRAND PARIS EXPRESS : LES VANVEENS BIENTOT CONSULTES SUR LEUR GARE ET LE TRONCON

    Le  Conseil de surveillance de la SGP (Société du Grand Paris) qui est toujours présidé par André Santini pour l’instant -   - il  a été informé par JV Placé sénateur EELV lors d’un déjeuner de l’intention de la ministre Cécile Duflot de le remplacer à la tête de cet organisme en contrepartie d’une mission que lui confiera le gouvernement – a donné un coup de pouce à la liaison Pont-de-Sévres - Noisy Champ sur laquelle se trouve la gare de Vanves-Clos Montholon-Fort d’Issy

     

    Ce premier tronçon soumis à enquête publique s’étend sur 33 km, comprend 16 gares, un site  de maintenance de l’infrastructure (SMI) à Vitry et un site de maintenance de matériels roulants (SMR) à Champigny. Il dessert 22 communes situées dans 4 départements (92-94-93-77). La SGP vient de lancer les études de marchés de maîtrise d’œuvre. L’emplacement de toutes les gares devait être déterminé comme prévu pour le 10 Juillet 2012, à l’issue des réunions de comités de pilotage « gare » (Copil 3). Le dossier de finalisation pourra être envoyé au préfet de Région d’ici fin Juillet. Il lui appartiendra alors de saisir l’autorité environnementale qui a 3 mois pour donner son avis. L’enquête publique sera précédée d’une nouvelle étape de dialogue avec les habitants : Ainsi de la mi-Septembre à la mi-Novembre 2012, la SGP organisera une vingtaine de réunion publiques dans les différentes communes concernées dont Vanves bien sûr,  de façon à recueillir les observations et à répondre aux questions relatives au projet et à sa mise en œuvre.

     

    Cette nouvelle phase de concertation se déroulera sous l’égide d’un garant nommé par la CNDP (Commission Nationale du Débat Public), Henri Watissée qui veillera à ce que la concertation favorise toutes les expressions du public et la pluralité des avis. « Nous restons fidèle à notre principe de concertation en revenant vers les habitants, les associations et les élus. Pour réussir un projet aussi ambitieux, il est important d’associer tous les acteurs, d’expliquer ce que nous faisons, d’écouter les besoins et les interrogations. Nous avons à cœur de faire converger les points de vue et qu’ensemble nous mettions en œuvre un métro du Grand Paris utile à tous » a indiqué Etienne Guyot, président du Directoire.

    Cécile Duflot,  ministre en charge du Grand Paris, a envoyé un message, invitant le Conseil de surveillance à engager des enquêtes publiques sur toutes les lignes du réseau et à lancer, dés cet  été, celle du tronçon Pont-de-Sévres-Noisy-Champs. Elle dessine ainsi « la première étape de la priorisation du projet par l’engagement solidaire et efficace du prolongement de la ligne 14 du métro par la RATP, du commencement de la ligne rouge sous la maîtrise d’ouvrage de la SGP, de la perspective de la ligne Orange sous la responsabilité du STIF et d’une action urgente, sélective et performante d’amélioration des réseaux existants de RER relevant de la RATP comme de RFF et de la SNCF ». 

     

    Mais tout n’est pas aussi limpide que cela, car Patrick Devedjian, président du Conseil Général des Hauts de Seine, s’est inquiété du devenir de  la liaison directe La Défense-Roissy sur son blog le 7 Juillet dernier : «  Le STIF (Syndicat des Transports en Ile de France)  vient de modifier substantiellement le projet du Grand Paris en ouvrant la possibilité de réduire considérablement le périmètre du projet : ainsi la gauche, majoritaire au STIF, menace d'annuler la liaison directe La Défense-Roissy. La SGP s'est fondée sur un projet consensuel et unanime qui faisait de la « ligne rouge » une priorité cohérente. Une « ligne orange », intérieure au circuit de la ligne rouge, en était l'accessoire. Le STIF vient d'imposer à la SGP de donner une priorité à la réalisation de la ligne orange au détriment de toute la partie Est de la ligne rouge.  C'est ainsi que la liaison directe entre La Défense et l'aéroport de Roissy est pratiquement abandonnée, alors que ce sont les deux premiers pôles d'emploi de la Région Ile-de-France. C'est ainsi que le Val d'Oise, les Yvelines et la Seine-et-Marne se trouvent marginalisées. C'est ainsi que la continuité sans rupture de charge entre l'ouest de la ligne rouge et la ligne orange est annoncée. On ne parle plus de la ligne bleue, prolongement de la ligne 14 vers Orly, ni de la ligne verte qui relie les Yvelines d'une part à La Défense, d'autre part à Orly. Le consensus était unanime avant l'élection présidentielle, il vole en éclat dès qu'elle est acquise »

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : LES MEFAITS D’UNE BONNE IDEE APPLIQUEE AVEC PLEIN DE MAUVAISES ARRIERES PENSEES

    Avec cette idée d’une autorité organisatrice  du logement (AOL) qui  fait son chemin paisiblement  et sûrement  au sein des différentes instances du Grand Paris, les maires franciliens craignent un quasi déssaisissement de leur pouvoir d’attribution du permis de construire. Alors qu’ils consultent actuellement leurs conseils municipaux sur une augmentation de 30% des droits à construire que la plupart rejettent, même à droite comme à Sceaux.

      

    Le débat au conseil régional la semaine dernière a été pourtant apaisé et convergent.  « Les convergences relevées - qui ne veulent pas dire consensus - portent sur le périmètre géographique régional que devrait avoir cette autorité et sur le fait que toute la chaîne du logement doit être concernée et pas seulement le logement social » notait un observateur averti. « Les points de friction identifiés étaient la place quantitative du logement social et très social, et le financement par d'éventuelles nouvelles taxes de cette autorité ». L'UMP a émis un avis réservé au regard de ces deux points  et a fait part, après le débat  de ses craintes de voir « la mise en oeuvre d'une bureaucratie soviétoïde totalement inefficace » et le « sacrifice des logements intermédiaires à destination des classes moyennes ». Il a dénoncé « l’incapacité de JP Huchon à mener une politique ambitieuse et équilibrée du logement s’adressant à l’ensemble des Franciliens. Au mépris de la mixité sociale, la Région encourage ainsi la construction de logements sociaux et très sociaux là où ils sont déjà les plus nombreux et sacrifie le logement des classes moyennes : seuls 184 logements sociaux dits « intermédiaires » financés en 2011 et des crédits en baisse de 20% entre 2010 et 2012. Les victimes d’une telle politique si elle devait être mise en œuvre sont connues d’avance : les Franciliens qui auront toujours autant de mal à se loger et les maires qui se verraient dessaisis d’une compétence historique ».

     

    Il était intéressant de noter que le groupe PS dans un rappel de ses exigence en la matiére, a insisté sur le fait que «  L’action de l’AOL  devrait s’appuyer sur une meilleure application de la Loi SRU – qui impose 20% de logements sociaux dans les ciommunes -  renforcée (à 25 et même 30%)  et s’articuler avec l’aide régionale aux maires bâtisseurs (aides supplémentaires à la construction  d’équipements publics pour les maires qui construisent du logement social) ». D’autant plus que la majorité régionale (PS, FdeG/PC, EELC, MRC, PRG) a adopté une réforme de sa politique contractuelle en direction des communes et EPIC ( UMP et NC votant contre, FdeG/A s’abstenant) qui met en œuvre le « pacte avec les maires bâtisseurs ». Elle instaure un système de bonification de la subvention pour les collectivités qui réalisent les objectifs fixés par la loi SRU en matière de logement sociaux et qui s’inscrivent dans le SDRIF. Le nouveau système permettra également de renforcer l’aide de la Région aux communes les plus pauvres, et de valoriser les projets qui respectent les critères environnementaux. Au total, les projets portés par les communes et les intercommunalités pourront désormais être financés jusqu’à 50 %  par la Région. Un effort particulier est prévu en direction des collectivités qui font preuve de volontarisme en matière de logements sociaux. « La majorité régionale s’est en effet engagée depuis 2010 à soutenir les communes construisant des logements sociaux dans la réalisation des nombreux équipements qui accompagnent nécessairement l’arrivée de nouveaux habitants (écoles, salles polyvalentes, aménagements de voiries…) » a indiqué l’Exécutif.

     

    Christian Dupuy, président de l’OPH 92 est totalement opposé à une telle perspective. « Vous pouvez interroger la plupart de mes collègues maires ! Je n’en connais pas un seul de droite ou de gauche ou du centre qui adhére à un tel projet. Nous avons énormément de mal à satisfaire les besoins des populations qui résident déjà sur le territoire de nos communes ou qui y travaillent. Si demain la compétence est confiée à l’échelon régional, nous n’aurons pas la possibilité de maîtriser correctement les affectations de crédits pour la construction de nouveaux logements et le pire du pire serait que nous n’ayons plus le moindre contrôle sur le plan des attributions de logement. Dans ces conditions, je crains fort qu’un certain nombre de maires s’interrogent sur l’opportunité de maintenir le conventionnement de la totalité de leur parc ancien conventionné depuis longtemps. Et je parle de ceux qui dépassent les plafonds de la loi SRU et qui pourraient être tenté de revenir au niveau de ce du plafond SRU même s’il évolue à la hausse pour ne plus être menacé de se voir importer des populations venues des villes ou des départements qu’ils ne remplissent pas les conditions de la loi SRU » expliquait t-il récemment dans une feuille politique départemental en rappelant que sa ville de Suresnes, compte 38% de logements sociaux avec la cité Jardin.