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conseil de surveillance

  • 2éme CONSEIL MUNICIPAL DE LA NOUVELLE MANDATURE A VANVES : UN EXERCICE OBLIGE

    Ce second conseil municipal de la nouvelle mandature qui s’est tenu mardi soir à l’hôtel de ville, est généralement très formel. Il permet de désigner les représentants de l’assemblée municipale dans un certain nombre d’instances. Le troisième devrait entrer dans le vif des débats avec les premières délibérations fonctionnelles comme l’a expliqué Bernard Gauducheau, qui se voulait très pédagogique avec les nouveaux élus, et avait du mal à retrouver les anciens parce qu’ils avaient changés de place et de côté dans cette table en « U ». C’était le premier conseil municipal pour Gabriel Attal (PS) puisque Antonio Dos Santos a démissionné, qui faisait parler de lui dans le parisien du jour : Un dossier était  consacré aux jeunes élus qui vont siéger dans les conseils municipaux.

    Ce conseil municipal qui a été très court, permettant aux passionnés de foot de ne pas rater le déplorable match Chelsea-PSG, avait démarré par une séance photos de tous les maires adjoints et conseillers municipaux sur l’escalier d’honneur intérieur puis extérieur côté square François Mitterrand. Grâce à des listes bloquées constituées en accord avec l’opposition (qi avait désigné ses candidats) lorsqu’elle était représentée, l’ensemble des élus ont voté à main levée, évitant une longue répétition de vote à bulletin secret. Le groupe socialiste a regretté de ne pas avoir de représentants dans l’un des 4 établissements secondaires de la ville. Le maire a expliqué qu’il en serait  ainsi tant que Jean Paul Huchon et la majorité régionale n’accepteront pas que des élus de l’opposition siégent dans les conseils d’administration des lycées franciliens. Le Conseil municipal a ainsi créé ses 3 commissions permanentes où se répartissent les 34 élus, élu ses représentants à la proportionnelle  aux CCAS et Comité de Jumelage, et uniquement ceux  de la majorité dans différents syndicats intercommunaux (SEDIF, SIPPREC, SIFUREP, SIGIEF…) conseil de surveillance de la SGP ou de Paris Métropole où il n’y a que le maire, conseil d’administration de l’EHPAD Larmeroux, dont le directeur M.Jonchery a pris sa retraite, d’association comme le  biblio club…. Bernard Roche faisant souvent tandem avec Xavier Lemaire lorsqu’il y a un délégué et un suppléant.

    Il s’est terminé tout d’abord par une communication du maire annonçant la création de 4 groupes politiques : UDI avec 15 élus, UMP avec 14, Socialiste avec 4 élus présidé par Anne Laure Mondon,  et EELV/Front de Gauche avec 2 élus, Lucile Schmid et Boris Amoroz quelques peu obligés non pas par « culture commune » comme l’a exprimé Lucile Schmid mais parce que cela leur permettra de s’exprimer à travers une tribune dans Vanves Infos, même si la signature ne sera pas commune.Ensuite par la première question orale de Gabriel Attal (PS) sur le record d’abstention lors de ces élections municipales « parce que tout était joué d’avance », « par défiance envers les élus »…Il a proposé de diffuser sur vidéo les séances du conseil municipal comme beaucoup de villes le font, notamment à Boulogne, afin de susciter l’intérêt des vanvéens, « en ouvrant les fenêtres et pas seulement les portes de l’hôtel de ville ». Bernard Gauducheau a répondu par une fin de non recevoir à cette proposition portée par « le nouveau souffle à Vanves » : « C’est une fausse bonne idée favorisant la politique spectacle. Nous préférons à Vanves les réunions publiques, et les instances de concertation. Le probléme de l’abstention a son origine dans la défiance des français vis-à-vis de la politique menée actuellement ». Ainsi le maire ne partage pas du tout cet avis sur le désintérêt des français à la politique, et surtout des vanvéens puisqu’ils ont été 61,5% à se déplacer lors du scrutin, soit 3,5 points de plus qu’au niveau national. « Ce n’est pas l’indifférence qui a freiné les électeurs mais une volonté de sanctionner une vision idéologique, des projets comme les rythmes scolaires, la MGP…Ils ont exprimé le désaveu d’une politique auquel ils n’ont plus confiance ».

    En tous les cas, pour ce qui est du public qui vient assister au conseil municipal, il pourrait être mieux traité. Il est parqué sur quelques sièges sous la fresque d’Henri Darien, généralement du côté le plus glacial en hiver – Claudine Charfe, Anne Laure Mondon et Jean Cyril Le Goff peuvent en témoigner –parce que les portes doivent rester ouverte, et dans la pénombre, ce qui est pratique lorsque l’on veut prendre des notes. Et tous cela à cause d’un immense écran disgracieux, bancale qui menace ce tomber sur le public. Illisible pour les élus côté fenêtres ou qui entourent le maire, et un ex-maire adjoint peut en témoigner, il ne sert à rien, avec un vidéoprojecteur qui fonctionne à la petite semaine. Il est très rare de pouvoir suivre ou avoir le temps de lire les documents présentés car il défile toujours en retard « d’un métro »  ou à contretemps par rapport au sujet abordé. Pourquoi ne pas trouver un systéme permettant au public de faire face à la table en « U » des élus  (comme autrefois ou lors du conseil municipal d’installation) et de  remplacer cet écran, inutile par ailleurs dans sa disposition actuelle, par des écrans (comme lors des soirées électorales) plus lisibles. A moins de s'inspirer de l'installation à la mairie de Boulogne - où se déroule le conseil communautaire de GPSO - où l'écran est placé sur le mur face aux élus  et dessus de la tribune présidentielle avec une image lisible et visible même en plein soleil grâce à un véritable et puissant vidéoprojecteur.

    Ce qui ne fera pas venir plus de public sauf lorsque des dossiers brûlants sont étudiés, mais ce sera plus agréable pour les élus et les rares vanvéens présents. Mais ce n'est pas une raison pour ne pas réfléchir à la retransmission des conseils municipaux en direct  sur le câble comme à Issy les Moulineaux l'a fait – mais le CSA l’a empêché pendant les campagnes électorales – ou sur Internet comme c’est le cas pour les séances publiques du Conseil Régional et du Conseil Général…ainsi que du Conseil de Paris… où les effets de manche de nos élus sont vite oubliés au bout d’un certain moment. Elles ont lieu plutôt lorsqu’une équipe TV est présente, ce qui très rarement le cas à Vanves. D’où l’intérêt de la question posée par Gabriel Attal !

  • VANVES ET LE GRAND PARIS EXPRESS : LES VANVEENS BIENTOT CONSULTES SUR LEUR GARE ET LE TRONCON

    Le  Conseil de surveillance de la SGP (Société du Grand Paris) qui est toujours présidé par André Santini pour l’instant -   - il  a été informé par JV Placé sénateur EELV lors d’un déjeuner de l’intention de la ministre Cécile Duflot de le remplacer à la tête de cet organisme en contrepartie d’une mission que lui confiera le gouvernement – a donné un coup de pouce à la liaison Pont-de-Sévres - Noisy Champ sur laquelle se trouve la gare de Vanves-Clos Montholon-Fort d’Issy

     

    Ce premier tronçon soumis à enquête publique s’étend sur 33 km, comprend 16 gares, un site  de maintenance de l’infrastructure (SMI) à Vitry et un site de maintenance de matériels roulants (SMR) à Champigny. Il dessert 22 communes situées dans 4 départements (92-94-93-77). La SGP vient de lancer les études de marchés de maîtrise d’œuvre. L’emplacement de toutes les gares devait être déterminé comme prévu pour le 10 Juillet 2012, à l’issue des réunions de comités de pilotage « gare » (Copil 3). Le dossier de finalisation pourra être envoyé au préfet de Région d’ici fin Juillet. Il lui appartiendra alors de saisir l’autorité environnementale qui a 3 mois pour donner son avis. L’enquête publique sera précédée d’une nouvelle étape de dialogue avec les habitants : Ainsi de la mi-Septembre à la mi-Novembre 2012, la SGP organisera une vingtaine de réunion publiques dans les différentes communes concernées dont Vanves bien sûr,  de façon à recueillir les observations et à répondre aux questions relatives au projet et à sa mise en œuvre.

     

    Cette nouvelle phase de concertation se déroulera sous l’égide d’un garant nommé par la CNDP (Commission Nationale du Débat Public), Henri Watissée qui veillera à ce que la concertation favorise toutes les expressions du public et la pluralité des avis. « Nous restons fidèle à notre principe de concertation en revenant vers les habitants, les associations et les élus. Pour réussir un projet aussi ambitieux, il est important d’associer tous les acteurs, d’expliquer ce que nous faisons, d’écouter les besoins et les interrogations. Nous avons à cœur de faire converger les points de vue et qu’ensemble nous mettions en œuvre un métro du Grand Paris utile à tous » a indiqué Etienne Guyot, président du Directoire.

    Cécile Duflot,  ministre en charge du Grand Paris, a envoyé un message, invitant le Conseil de surveillance à engager des enquêtes publiques sur toutes les lignes du réseau et à lancer, dés cet  été, celle du tronçon Pont-de-Sévres-Noisy-Champs. Elle dessine ainsi « la première étape de la priorisation du projet par l’engagement solidaire et efficace du prolongement de la ligne 14 du métro par la RATP, du commencement de la ligne rouge sous la maîtrise d’ouvrage de la SGP, de la perspective de la ligne Orange sous la responsabilité du STIF et d’une action urgente, sélective et performante d’amélioration des réseaux existants de RER relevant de la RATP comme de RFF et de la SNCF ». 

     

    Mais tout n’est pas aussi limpide que cela, car Patrick Devedjian, président du Conseil Général des Hauts de Seine, s’est inquiété du devenir de  la liaison directe La Défense-Roissy sur son blog le 7 Juillet dernier : «  Le STIF (Syndicat des Transports en Ile de France)  vient de modifier substantiellement le projet du Grand Paris en ouvrant la possibilité de réduire considérablement le périmètre du projet : ainsi la gauche, majoritaire au STIF, menace d'annuler la liaison directe La Défense-Roissy. La SGP s'est fondée sur un projet consensuel et unanime qui faisait de la « ligne rouge » une priorité cohérente. Une « ligne orange », intérieure au circuit de la ligne rouge, en était l'accessoire. Le STIF vient d'imposer à la SGP de donner une priorité à la réalisation de la ligne orange au détriment de toute la partie Est de la ligne rouge.  C'est ainsi que la liaison directe entre La Défense et l'aéroport de Roissy est pratiquement abandonnée, alors que ce sont les deux premiers pôles d'emploi de la Région Ile-de-France. C'est ainsi que le Val d'Oise, les Yvelines et la Seine-et-Marne se trouvent marginalisées. C'est ainsi que la continuité sans rupture de charge entre l'ouest de la ligne rouge et la ligne orange est annoncée. On ne parle plus de la ligne bleue, prolongement de la ligne 14 vers Orly, ni de la ligne verte qui relie les Yvelines d'une part à La Défense, d'autre part à Orly. Le consensus était unanime avant l'élection présidentielle, il vole en éclat dès qu'elle est acquise »