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CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : LA SEQUENCE GRAND PARIS REPORTEE

Le conseil municipal de Jeudi soir devait être consacré, pour une bonne partie, à des questions qui concerne le Grand Paris et l’Ile de France puisqu’il devait donner son  avis sur le CDT (Contrat de Développement Territorial) de GPSO, (Grand Paris Seine Ouest),  le PDU (Plan de Déplacement Urbain), le PPA (plan de protection de l’atmosphére) et le schéma régional Climat-Air-Energie (SRCAE) en Ile de France. Ils ont été reportés à la réunion du 14 Novembre prochain car « ses documents qui font chacun, plus d’une centaine de pages, méritent d’être approfondis » a indiqué Bernard Gauducheau. Ce dont s’est réjoui Pierre Toulouse (EELV), même si Claire Papy (EELV) et Anne Laure Mondo (PS) qui  avaient consacré beaucoup de temps à préparer leurs interventions, jusqu’à point d’heure la nuit,  notamment sur le PDU, étaient déçu par ce report. 

Cette séquence « Grand Paris » au Conseil Municipal a été reporté à un moment capital pour la métropole-capitale. Elle intervient alors que le milliard d'euros de dotation en capital de la Société du Grand Paris (SGP) ne figurera pas dans la loi de programmation pluriannuelle des finances publiques 2013-2016. Ce qui suscite beaucoup de réactions de la part d’élus franciliens qui s’inquiétent d’un report du Grand Paris Express qui doit passer par Vanves.  Elle intervient alors que Paris Métropole qui réunit 202 collectivités locales franciliennes dont Vanves lance un  débat public sur la gouvernance du Grand Paris. D’ailleurs une exposition très intéressante a été ouverte mardi soir au Pavillon de l’Arsenal  sur « Paris Possible » qui présente justement tous les projets d’aménagement du Grand Paris avec de superbes maquettes sur Paris et le quartier de la Défense. Et une surprise : Sur l’un des multiples panneaux défilent sur un écran des photos des différentes peintures sur les paysages franciliens d’antan dont une concerne la fresque de la salle des fêtes de la Mairie de Vanves réalisée par Darien : « Paris vu de Vanves »

 

LE GRAND DEBAT PUBLIC DE PARIS METROPOLE

Paris Métropole a décidé de recueillir l’avis des conseils municipaux et généraux avec celui du Conseil Régional, et surtout de tous ceux qui habitent, travaillent, se déplacent dans le Grand Paris, en les invitant à exprimer leurs attentes, leurs ambitions, leurs priorités, leurs propositions individuelles ou collectives sur la gouvernance, l’organisation de la métropole-capitale, avant l’enquête publique. Plus de 650 pré-enquêtes et 83 entretiens ont été mené auprès de franciliens où deux constats ont été fortement exprimés : « La métropole, l’agglomération, le grand Paris, quel que soit le nom qu’on donne est une réalité partagé, cependant, son organisation n’est pas adaptée aux défis de notre époque ». Les franciliens pourront participer à plus de quinze réunions entre le 10 Octobre et le 20 Novembre dont la plus proche de Vanves est prévue le 23 Octobre à  Malakoff ou s’exprimer via Internet grâce à une plateforme numérique (fabrique.parismetropole.fr).

 

LE CDT DE GPSO

Le CDT (contrat de développement territorial) de GPSO ( Grand Paris Seine Ouest) ambitionne de développer des projets économiques plus particulièrement liés à l’innovation numérique en  s’articulant  autour de trois grandes thématiques : La ville numérique avec des expérimentations originales menées in situ - le projet IssyGrid visant à optimiser la gestion des ressources énergétiques, le projet City + permettant de numériser et modéliser un territoire – et  la création d’une agence numérique communautaire. La ville créative avec la mise  en œuvre des actions communes de qualité, concourant au rayonnement culturel du Grand Paris. Enfin, la ville durable avec la  préservation et la valorisation du patrimoine naturel, la promotion d’un aménagement durable du territoire, l’encouragement de l’économie des ressources énergétiques,  une politique volontariste de réduction de la place de la voiture en ville, avec la promotion des modes alternatifs, tant auprès des habitants que des acteurs économiques, avec la construction de 2 000 logements neufs par an, et la mise en service d’un transport en commun en site propre pour améliorer la desserte interne de GPSO.

 

LE PDU : UNE STRATEGIE DECLINEE EN 9 DEFIS ET 34 ACTIONS

Le Plan de Déplacement  Urbain d’Ile de France est au cœur de la planification des politiques d’aménagement et de ttransport en Ile de France. Il détermine les principes régissant l’organisation des transports de personnes et de marchandises, la circulation et le stationnement. Il est souvent décliné en plans locaux de déplacements (PLD) comme ce fut le cas dans le Val de Seine. Le premier PDU ayant été arrêté en 2000, la Région a souhaité entamée sa révision en  2007, « parce que seulement près de la moitié des actions inscrites dans le plan ont été initiées. Et même si l’usage des transports en commun s’est considérablement développé, celui de la voiture particulière a poursuivi sa progression. Ce bilan mitigé a aussi mis en lumière les difficultés rencontrées par les différents acteurs pour mettre en œuvre des mesures auxquelles ils n’ont pas été suffisamment associés en amont » explique t-on à la Région. Cette longue révision  a tout d’abord  débouché en 2009 sur 9 défis : Construire une ville plus favorable à l’usage des transports collectifs, de la marche et du vélo, rendre les transports collectifs plus attractifs, redonner à la marche de l’importance dans la chaîne de déplacement, donner un souffle nouveau à la pratique du vélo, agir sur les conditions d’usage des modes individuels motorisés, rendre accessible l’ensemble de la chaîne de déplacement, rationaliser l’offre des flux de marchandises et favoriser le transport ferroviaire et fluviale etc…. et ensuite permis l’émergence de 34 actions qui entrent beaucoup plus dans le détail de ces défis.

 

PPA : REGLEMENTER ET INCITER

Un premier PPA  (Plan de protection de l’Atmosphére) avait été adopté en 2006 pour la période 2005-10 pour réduire l’impact de la pollution atmosphérique sur la santé en IDF. Il visait à baisser les concentrations dans l’air ambiant en oxyde d’azote, en composés organiques volatils (précurseurs d’ozone) et en particulier en suspension dans l’air. Il s’assignait deux objexctifs forts : améliorer la qualité moyenne de l’air et diminuer le nombre de jours de pics de pollution. Dans le cadre de sa révision, 27 actions (mesures réglementaires et actions incitatives)  ont été étudiées pour réduire efficacement les émissions de polluants atmpsphériques dont 11 mesures réglementaires et 16 actions incitatives. Parmi ses actions : Obliger les principaux pôles générateurs de trafic à réaliser un plan de déplacement, imposer des valeurs limites d’émissions pour toutes les installations fixes de chaufferies collectives, et d’émissions de particules dues aux équipements individuels de combustion de bois, ainsi qu’aux groupes életrogénes, définir les attendus relatifs à la qualité de l’air à retrouver dans les documents d’urbanisme, les études d’impacts, diminuer les émissions en cas de pointe de polllution, mais aussi  restreindre la circulation des véhicules les plus polluants dans le cœur dense de l’agglomération parisienne, promouvoir une politique de développement des véhicules propres, sensibiliser les automobilistes francliens  à l’éco-conduite, les franciliens à la qualité de l’air…

 

SRCAE : LE DEVELOPPEMENT DURABLE CHANGE DE BRAQUET

Réduction de 28% des émissions de gaz à effets de serre, accroissement de 20% de l’efficacité énergétique finale dont réduction de 5% de la consommation d’électricité, faire passer la part des énergies renouvelables de 5 à 11,5% de la consommation finale…. Telle est la feuille de route en matière de développement durable pour l'horizon 2020 voire 2050 de la Région avec le Schéma régional climat air énergie (SRCAE), rendu obligatoire par les lois Grenelle. Il fait actuellement l'objet de consultations avec les collectivités locales avant son adoption définitive « Si l'Ile de France représente 20% de la population sur moins de 3% du territoire national, notre objectif est qu'elle relève les défis en divisant par quatre ses émissions de gaz à effet de serre avant 2050, que son taux d'indépendance énergétique passe de 5% à 45% et bien sûr sans recourir aux huiles de schiste de son sous-sol » explique Hélène Gassin (EELV) vice présidente (Environnement).

Ce document donne à la fois des objectifs globaux et des recommandations adaptées à chaque acteur et secteur d'activité, des bâtiments avec accélération des rénovations énergétiques, et recours à des énergies renouvelables (réseaux de chaleur, solaire thermique) jusqu’à l’éolien dont un schéma directeur régional a été arrêté par le dernier conseil régional.

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