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SOCIAL - Page 8

  • UN CAFE DES AIDANTS A VANVES MENSUEL AU BRISTOL : UN TEMPS D’ECHANGE ET DE REPIT

    Le cinquième café des aidants de Vanves se tient aujourd’hui entre 15H et 17H30 au café Le Bristol (rue J.Bleuzen) sur le thème « organiser des vacances ». Son  but est  de permettre à une personne qui aide au quotidien, un proche atteint d’une maladie, d’un handicap, d’une perte d’autonomie, d’avoir un petit temps de répit. Et d’en profiter pour rencontrer et échanger avec d’autres aidants, ce qui  leur permet de se sentir moins seul, de discuter avec les autres, de s’épauler. Il est justement le résultat, là aussi d’une rencontre, entre d’un côté, la plateforme d’accompagnement et de répit des aidants Lannelongue  qui a ouvert en Avril 2013, adossé à l’accueil de jour de la fondation Lannelongue, et de l’autre, le Rosier Rouge qui accueille et accompagne des familles d’hospitalisés qui ont un proche malade. Ils avaient, chacun de leur côté, pris contact avec l’association française des aidants (AFA) qui les a mis en relation pour créer ce café des aidants de Vanves, comme il en existe d’autres en France. Il est animé par Christel Caron, psychologue de la plateforme, un travailleur social ( assistante sociale de la CRAMIF ou de l’AP-HP), et  Aurélie Benoit-Grange chef de service au Rosier Rouge comme animatrice

    Le premier Café des Aidants s’est tenu en Décembre 2013 au Bristol, c’est à dire dans un endroit convivial et pas une institution. ll ne s’agit aucunement d’un groupe de parole, fermé, les aidants étant libre de venir ou non, s’ils ont envie, sans obligation d’asuidité, ni d’inscription. « Ils viennent surtout pour régler des questions pratiques au niveau de leur quotidien. Et ils sont demandeurs de conseils, de savoir comment cela se passe chez les autres, comment faire lorsqu’ils ont un problème, avoir quelques petites recettes pour telle ou telle situation » expliquent Christel  Caron et Aurélie Benoît Grange. Ils étaient 17 au premier café des aidants, 5 au second, 14 en Mars qui avait pour théme « prendre du temps pour soi », car ses personnes qui aident un proche, atteint d’alzheimer ou  du cancer,  handicapé ou hospitalisé, ont du mal à prendre du temps pour eux. Ils culpabilisent : «  Prendre du temps pour soi, c’est culpabilisant car c’est du temps que l’on ne donne pas à la personne aidée, mais cela demande aussi de l’organisation pour eux. Tout devient compliqué : Est-ce que cela va bien se passer ?  Beaucoup nous disent que l’entourage est parti, que leurs relations ont changé, ayant perdu beaucoup d’amis, et pour ceux qui travaillent, le soir ils sont tellement avec l’aidé qu’ils oublient de s’accorder du temps, d’avoir une vie sociale. Et puis c’est fatigant car ils ne savent pas comment l’aidé va réagir, comment la journée va se passer » indiquent elles  en reconnaissant que « la problématique abordée chaque mois, permet à chacun de trouver son compte.  Même si cela ne intéresse pas, ils viennent tout de même parce que cela leur fait du bien de venir. On l’entend souvent »

    « Le fait d’échanger leur permet de se sentir moins seul, de discuter avec les autres. On s’aperçoit que l’on a depuis décembre quelques habitués. Certains restent ensemble lorsque le café des aidants a pris fin. Un réseau est en train de se constituer, et c’est l’objectif de ce café : Que les gens puissent échanger entre eux, avoir des contacts pour s’épauler, se stimuler, ne pas se sentir seul. Il a permis de créer des liens qui se prolongent car ils restent là. Certains ont échangés leur numéro de téléphone, deux aidants sont partis en vacances ensemble avec leurs aidés à la campagne, et ils ont pu faire ainsi un relais. Ils nous ont même demandé de faire une petite fête avant les vacances, ce qui montre leur intérêt »  indiquent Christel et Aurélie qui se sont répartis les  rôles avec le  travailleur social qui permet de répondre sur le fonctionnement des aides financières. « Beaucoup ont envie de parler et  il faut savoir réguler la parole, car ils ont tellement de chose à dire, à déverser. Si nous n’étions pas là pour organiser le temps, on serait tout de suite débordé et on n’arriverait pas à s’écouter. On  est d’ailleurs avec les aidants, pas l’une à côté de l’autre ».  

    Ainsi cette initiative répond à un véritable besoin grâce à ses deux organismes, le Rosier Rouge qui accompagne les familles d’hospitalisés venant de province, et la plateforme d’accompagnement et de répit des aidants Lannelongue  qui remplit l’objectif n°1  du plan Alzheimer 2012 : reccueillir  les besoins et les attentes des aidants afin de leur proposer tout un panel d’offres de répit qui existent sur le territoire couvert  par cet organisme (Vanves-Issy-Malakoff-Montrouge-Clamart-Bagneux-Meudon). Christel Caron grâce à sa formation de géronto-psychologue  permet de cîbler précisement leurs besoins et de faire des propositions, afin de leur proposer quelque chose d’adapté et de les accompagner : soutien psychologique ponctuel, individuel, en groupe, activités de relaxation, aider à mettre en place un  accueil de jour etc … « Et il y a des attentes qui ne sont pas satisfait sur notre territoire. Le but est de les aider à montrer des projets, proposer des activités, ce qui est le cas avec le café des aidants. D’ailleurs nous souhaitons  toucher les  aidants qui ne le savent pas ou qui ne sont pas encore dans la démarche d’aller chercher de l’aide auprès des services adaptés.  Nous avons mis des flyers chez les médecins, dans les pharmacies et surtout  dans des commerces comme les boulangers,  et dans nos réseaux respectifs… » explique t-elle

  • BILAN D’UN MANDAT SUR LES SENIORS A VANVES : LA VILLE MISE SUR L’INTER GENERATIONNEL POUR LE « MIEUX VIVRE ENSEMBLE »

    A l’occasion du lancement de la semaine bleue, Vanves au Quotidien poursuit sa série d’articles sur le bilan avant les Municipales de 2014 qui vont permettre de voir quel est le bilan de l’équipe municipale en place, à partir de son programme municipal pour 2008-14,  axé autour de 3 grands objectifs : Vanves Agréable, Vanves Vivante et Vanves Solidaire. Dans le cadre de Vanves Solidaire, l’un des objectifs de la ville était de développer une solidarité au cœur de toutes les étapes de la vie, et de s’impliquer notamment vis-à-vis des seniors. Qu’en est il six ans après (en gras les objectifs, en clair pour ce qui a été fait ou pas fait). Il apparait très clairement que la ville a mis l’accent sur les relations entre générations avec la création d’un pôle inter générationnel au sein des services de  la Mairie en 2009 dont la mission est de favoriser les échanges, avec de multiples initiatives grâce à un animateur hors pair, Pierre Meige, artiste, compositeur, chanteur, et une ccordinatrice Faroudja Khirat, qui ne sont pas assez mis en avant par la ville contrairement à d’autres. Ils ont ainsi crée des ateliers « mémoire et poésie », qui a permis de réaliser notamment un CD « Nos chansons préférées » grâce à un travail regroupant des adultes handicapés et des seniors, « Eveil Musical » qui a donné lieu à un spectacler sur le théme du « jardin extraordinaire »  ou monté de  nombreuses animations musicales réguliéres dans les maisons de retraites… sur le théme, comme c’est le cas actuellement  de Charles Trenet, et d’Edith PiaF. La môme a même fait l’objet d’une exposition montée en ateliers avec les seniors, restée cachée par des rubans bleus dans le hall de la Mairie, à l'occasion de cette semaine bleue. On se demande bien pourquoi ? Il parait que les panneaux étaient destinés à la chapelle Larmeroux pour une exposition dans ce lieu cultuel et culturel. Mais il parait que ce n’était pas possible « à cause de sa vie dissolue ? »  (dixit un commissaire religieux) ! Véridique! .  « Les actions de proximité que nous menons, ont pour vocation d’offrir à chacun, dans le respect des différences, la possibilité de sépanouir et de mieux vivre son âge ou son handicap, tout en favorisant le mieux vivre-ensemble » expliquent ils….courageusement. Pas facile le « vivre ensemble ! » 

     

    Multiplier les initiatives autour de la « retraite active » en partenariat avec le Conseil des Seniors

    Le conseil des Seniors a lancé de nombreuses initiatives comme la bibliothéque à domicile, le parrainage des personnes âgées, une commission des rues et parcs de Vanves pour faire un document « rues et parcs »  sur les facettes méconnues et les trésors cachés de la ville, deux soirées consacrées à « Vanves d’hier et d’aujourd’hui » qui ont permis de faire revivre le charme de l’ancien village de Vanves… Mais aussi une initiative très intéressante en Juin 2010 avec cette rencontte entre des futurs éléves de classes préparatoires au lycée Michelet à la recherche d’un logement et des seniors pouvant les héberger en échanges de menus services.

    Ouverture d’une université de tous les savoirs, animée par des conférenciers et des intervenants reconnus

    Cette université n’a pas vu le jour. Par contre, le Pôle Senior du CCAS a surtout organisé des conférences et des journées  sur le théme de la prévention lors d’événements comme la semaine bleue mais aussi Giga Seniors avec le Conseil Général et l’Institut des Hauts de seine tous les deux ans, l’opération tranquillité Seniors à l’initiative du commissariat de Vanves et de la Préfecture de police. Il s’est investit dans des rendez-vous conviviaux (après-midi guingette, thés dansants, visites de musées, sorties au cinéma, découvertes touristiques), des ateliers (danse, tango) et même à des participations à des créations théâtrales notamment dans le cadre d’Attdanthé (avec la pièce platonov

    Création d’un numéro vert « Ecoute et Assistance aux personnes âgées »

    Un numéro « canicule » a été créé pour les périodes de canicule

    Renforcement des services d’autonomie et d’aides à domiciles

    Le pôle Senior du CCAS accompagne les personnes agées en perte d’autonomie en lien avec  des partenaires sociaux-médicaux et en réseau avec les professionnels de gérontologie pour coordonner leurs interventions. Cete coordination bénéficie depuis 2 ans d’une subvention du Conseil Général

    Plusieurs services ont été développés ou mis en place : maintien à domicile (portage de repas à domicile, surveillance par téléalarme grâce à un contrat avec le société Europ assistance , aide financière pour les dépenses d’aides à domicile et de portage de repas à domicile), allocation Vanves Seniors,  aide à la démarche administrative, transport à la demande mis en place en 2011,  plan canicule mis en place depuis l’été 2004 …

  • PARENTHESE AU ROSIER ROUGE A VANVES POUR LES MALADES DU CANCER ET LEURS AIDANTS : « Une démarche du cœur »

    « Il y a la vie pendant et après le traitement. Tout ce qui peut accompagner le patient est essentiel car il se trouve marginalisé dans son travail, et dans sa famille. Il va ainsi retrouver l’estime de soi même ! » a expliqué le professeur Rougier lors du lancement de  l’association Parenthèse, au Rosier Rouge Mercredi dernier en fin d’après-midi. « On a mis 2 à 3 à ans pour murir, monter et créer cette association » a ajouté l’une de ses instigatrices bénévoles. Ainsi Parenthése  assure l’accompagnement, l’information, l’orientation, le soutien des malades d’un cancer et surtout de leurs aidants, famille et proches. « On s’aperçoit avec bonheur que cerrtains aidants viennent pour y trouver un réconfort » ajoutait elle

     

    Elle est une suite logique à l’action entrepris par le Rosier Rouge avec Pierre Nicolas, directeur régional des Cités du Secours Catholique,  lorsqu’il en était le directeur, alors qu’en dehors des familles de malades hospitalisés en  Ile de France, ce foyer avait commencé à accueillir des résidents malades (jusqu’à  25%) en long traitement et s’était inscrit dans la loi Hôpital-Patient-Santé-Territoire (HPST) en répondant à l’appel à projet lancé par l’IMCA pour proposer de domicilier des malades atteints du cancer en 2011. Il  avait  fait l’objet d’une convention pour un an et lui a ainsi  permit d’en accueillir prés d’une trentaine. Dans son projet d’extension, il avait prévu un bâtiment à l’emplacement du parking à l’angle Chevalier de la Barre/Général de Gaulle, pour un service d’hospitalisation à domicile, justement de ces malades du cancer, qui a été abandonné. Il montrait en tous les cas, que dans sa réflexion sur son projet associatif,  « l’enjeu pour  le Rosier Rouge qui n’est pas une structure orthodoxe, se trouvant à la confluence de l’hôpital, du logement, du social, de la solidarité,  s’inscrit dans les soins, la bientraitance, la bienveillance, la protection, l’accompagnement, la gestion de l’hébergement…qui dépasse notre structure »  expliquait alors  Pierre Nicolas qui posait carrément la question de passer « d’un foyer d’acceuil à un   relais hospitalier  dans le parcours des soins des malades, notamment du cancer » et qui avait fait l’objet d’une table ronde avec le professeur Grunfeld

     

    Parenthése est né finalement de toutes ces réflexions et avancées, grâce à des acteurs comme le professeur Rougier, son président d’honneur,  Anne Meurice, sa présidente, Isabelle Pugno, sa directrice,  Christine Salaun, sa  marraine de cœur…. Cette association  a ouvert ses portes en Juin dernier pour un « galop d’essai » qui a permis à l’équipe d’intervenants de prendre ses marques, et était présente au Forum des Associations le 8 Septembre dernier. Elle regroupe 20 à 25 professionnels bénévoles, en grande majorité des femmes,  qui offrent une journée ou une demi journée dans des domaines très variés allant de la sophrologie au Tai Chi Chuan, en passant par les groupes de paroles. Elle propose de multiples ateliers et activités diverses autour de différents pôle (activités artistiques, nutrition, bien être, convivialité, psychologie) qui se déroulent dans les locaux du Rosier Rouge… « C’est une démarche intelligente, complétant la démarche du Rosier Roughe » reconnaisssait Bernard Gauducheau venu avec Françoise Saimpert, Valérie Vignaud, maires adjoints, et Françoise Djian conseillère municipale déléguée à la Santé, afin de resserer les liens entre la ville et cette association qui profitera des services offerts par le PHARE mais aussi le service culturel…. « C’est une démarche du cœur de prendre en charge la souffrance. C’est une façon de contribuer à redonner de la force, du courage, à ses malades, à leurs aidants, de redonner un sens à la vie » a-t-il déclaré.