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SOCIAL - Page 8

  • LES POLES SOLIDARITE ET SENIOR DE VANVES DE PLUS EN PLUS SOLLICITES

    Le budget du CCAS qui est à part du budget municipal se monte à 831 893 € en fonctionnement dont 660 000 € de subventions par la ville,  et 28 832 en investissements. Les frais de fonctionnement représentent 529 700 € dont 395 500 € pour le pôle Senior (75%), 81 500 € pour le pôle solidarité (15%), 30 000 € pour les actions en faveur des handicapés (6%). Des postes qui ont évolué avec des augmentation (15 450 € au total) dont 2000 €  pour le transports à la demande (+ 5% des dépenses du pôle Senior),  700 € pour la télé-alarme (7%), 2000 € pour  l’animation ( 3%), 4000 € pour le foyer Danton ( 29%), 250 €  pour le Libre Service Social ( 19% des dépenses du secteur solidarité dont 74% sont consacrés aux aides et secours)

    En 2014, le CCAS a  prévu l’élaboration d’une charte du public accueilli, une initiation à l’accueil des sourds, la mise en oeuvre d’ateliers collectifs pour lutter contre la précarité énergétique en partenariat avec l’agence locale, une réflexion autour des missions d’animation avec redéfinition d’un projet global d’animation, une redéfinition des missions du pôle Senior autour de l’accueil, de l’information et de l’orientation des seniors pour favoriser le « bien-vieillir chez soi ». Le Blog s’est attaché à ses deux grandes missions principales sachant que le CCAS est aussi le relais local de la Maison Départemental des Personnes Handicapés (MDHP) pour la gestion des demandes de cartes, d’allocation et  de prestation ainsi que le versement d’aides (114 adultes en situation d’handicap et 18 enfants).

    POLE SOLIDARITE : AUGMENTATION DES SECOURS

    La commissions d’aides financières aident 1097 familles vanvéennes. Elle a examiné 188  demandes nouvelles établies par une assistante sociale (EDAS, CAF ou CPAM) déposées par 113 familles distinctes lors de 26 commissions. 6 demandes n’ont pas reçu de suite favorable. Ses familles sont constituées de 41 femmes seules (46%), 20 hommes seuls (18%), 18 couples avec enfants (16%), 29 familles monoparentales (26%), 5 couples sans enfants (4%).

    70 familles ont bénéficié de 95 accès au LSS (Libre Service Sociale) dont les 8,4 tonnes récoltés lors de la collecte de denrées alimentaires, permettent de constituer une partie de ce stock  et une autre partie d’être  distribué par le Secours Catholique  lors de ces permanences du mardi. Le CCAS  attribue une aide aux démunies pour les vacances  - 38 dossiers examinés, 30 familles bénéficiaires  d’une aide de 200 à 750 € (soit 16 073 €) en 2013 -  des chèques cadeaux pour la Rentrée des classes (40 € pour un enfants scolarisé en élémentaire, 50 € en collège, 60 € au lycée)  -  55 familles, 47 enfants en primaire, 42 au collège et 23 au lycée (5360 €) en ont bénéficié – et des chèques cadeaux (50 €) pour les enfants démunis (81 enfants, 44 familles)  à l’occasion des fêtes de Noël.

    POLE SENIOR : DE PLUS EN PLUS DE SITUATIONS COMPLEXES

    Ses responsables ont constaté  que le nombre de personnes sollicitant le pôle Senior est en nette évolution. « Les situations sont de plus en plus complexe, leur suivi nécessitant des interventions multiples. On observe à travers ces situations complexes, un isolement réel des personnes âgées associés à une  perte d’autonomie auxquels s’ajoutent des problématiques financières ou de santé au titre desquelles les maladies neuro-dégénératives sont les plus fréquentes ». En raison de la désertion territoriale (départ de l’EDAS à Issy, de la CRAMIF et de la CPAM) et de la restriction de leurs missions respectives, le pôle senior est ainsi amené à gérer de plus en plus de situations individuelles complexes pour lesquelles il en est l’acteur principal

    L’activité de ce pôle Senior croît avec l’augmentation du nombre de seniors et de 4éme âge : 5341 vanvéens ont plus de 60 ans (19,78%) soit 1/5 de la population totale (27002), pourcentage inférieur à la population des plus de 60 ans en France (22,6%). Prés de la moitié ont entre 60 et 69 ans, et plus d’un quart a 80 ans soit +15,8%. La part des plus de 80 ans est en nette augmentation (10,7% de + de 75 ans). « Cette caractéristique vanvéenne a une incidence directe sur la charge de travail du pôle senior qui gère le maintien à domicile notamment et doit faire face de plus en plus fréquemment à des situations de maintien à domicile complexe liées à des problème de santé mentale croissant dans cette tranche d’âge. Ces situations nécessitent un temps de travail dans l’accompagnement direct des personnes mais aussi dans la concertation entre partenaires. Il ressort une certaine saturation de certains agents dont la charge de travail croit et pour lesquels une situation d’inconfort se créé »

    Ce constat se traduit plus ou moins dans l’activité chiffrée par ce pôle pour l’année 2013 : Dans le cadre de la coordination gérontologique, le service a accompagné 125 situations complexes de personnes âgées souvent isolées ayant abouti à des placements en maison de retraites, à 3 demandes de protection juridique, à une hospitalisation d’office, et deux demandes de suivi par la gestion de cas MZIA. Le service a instruit 92 dossiers d’APA (Allocation Personnalisée pour l’autonomie), 14 dossiers ASPA, 26 dossiers d’obligations alimentaires. 33 nouveaux seniors se sont dotés de la téléalarme (224 abonnés en 2013)

  • LA VIE SOCIALE A VANVES PRIVILEGIE L’INTER GENERATIONNEL

    Le Blog continue de vous présenter le budget municipal 2014  avec la « Vie sociale » qui  est l’un des secteurs les plus important du budget municipal parce qu’il permet à la ville d’agir dans plusieurs directions qui couvrent l’ensemble des générations  sachant que l’un des objectifs de l’équipe municipale comme des services, est l’inter générationnel :  

    - L’action sociale avec  831 893 en fonctionnement  (+13,83%) et 28 832 en Investissement  (+28760,88%) en permettant au CCAS de poursuivre ses actions en direction des personnes âgées, en situation d’handicap et précaires. Une analyse des besoins sociaux permettra de définir de nouvelles orientations pour la période 2014/20. Elle sera notamment ciblée sur les besoins spécifiques des personnes âgées pour d’évaluer les dispositifs existants et répondre aux besoins  spécifiques de cette population.

    - La Petite Enfance  dont le service gère les 244 places en accueil collectif réparties dans 6 établissements et 30 places en accueil familial. Son budget fonctionnement se monte à  207 150 € en fonctionnement  (+7,78%), l’augmentation s’expliquant par la création de Pain d’Epices qui a ouvert ses portes à la Rentrée 2013. L’alimentation est le plus gros poste budgétaire (2,47€ par jour et par enfant), avec le petit matériel pédagogique et les  jouets  (1,37 € par jour).

    - La Prévention Santé  dont le service intervient tout au long de l’année par des actions ciblées vers tous les publics. Il dispose de  25 200 € en fonctionnement (-23,23%) pour la mise en place des différentes manifestations de prévention et d’éducation à la santé. De nouvelles actions seront entreprises en 2014 : Prévention alimentaire avec les enfants de CM2, Ateliers bien être/sommeil auprès des séniors, en partenariat avec le pôle Seniors du CCAS, les 1éres journées nationales contre la Leucémie qui se sont déroulées le dernier week-end de Mars,  l’espace d’échange paroles de parents , JPJ journée prévention jeunesse.  2000 € ont été inscrit en investissement  qui permettra notamment d’acheter un appareil de détection auditif pour l’infirmière scolaire qui réalise chaque année un dépistage auprés des élèves de maternelles et d’élèmentaires du Parc, Cabourg et Lemel

    - Le service « Enfance et Education » qui suit plus particulièrement  les écoles (avec 861 éléves dans les 6 maternelles et 1292 dans les 6 élémentaires), la restauration scolaires, les classes de découverte (14 qui touchent 384 enfants), les centres de vacances (14 qui concernent 359 enfants), les accueils loisirs maternelles et élémentaires qui accueillent 660 enfants en moyenne par journées, et le dispositif Jeune Citoyen (327 enfants inscrits à ses ateliers). Il doit gérer un  budget Education dont le fonctionnement se monte à  583 580 €  (+7,70%) afin de maintenir l’ensemble des prestations,  avec la création des Temps d’Activités Périscolaires  suite à la mise en place de la réforme des rythmes scolaires, la  création d’accueil pré et post scolaires en élémentaire. L’investissement se monte  à 18 989 €  (-15,56%). Le budget Restauration se monte à 1 575 391 € (+1,02%) et prend en compte l’augmentation des effectifs des enfants suite à la réforme des rythmes scolaires.  Son budget Entretien est stable avec 290 460 € (+ 0,03%) en fonctionnement et 11 000 € en investissement ( + 8,55%)

    D’autres services interviennent vers un public plus spécifique : Le premier est rattaché à ESCAL qui dispose en 2014 d’un budget fonctionnement de  38 514 € (-39,26%) et d’investissement de 4000 € (-16,37%) pour le remplacement de mobilier et l’aménagement du jardin J.Monnet. Il s’agit du Club 6/11 ans (219 adhérents ) et du club  11/17 ans (391 )  qui disposent de  103 300 €  (+66,94%)  en fonctionnement pour assurer l’offre de différents services (ateliers, séjours, stages, sorties, suivi scolaire, aide à la parentalité…) et 2500 € (+141,08%) en investissement pour finir d’équiper la salle « parentalité » et parfaire l’équipement des centres A.Gazier et J.Monnet en matériel son et lumière. Les  activités 17/25 ans disposent d’un budget de  61 644 € (+26,09%) en fonctionnement qui sont répartis entre le Jiu Jitsu Brésilien, le football en salle, les activités Fitness et Musculation, la bourse aux permis de conduire, la formation au BAPSA, les Journées Européennes, les aides aux projets…) et 3000 € en investissement (-29,06)

    Enfin, le Pôle inter-génération  dispose de  22 500 € en fonctionnement (- 5,41%) et 3000 € en investissement (+44,66%)  pour mener des actions spécifiques en 2014 : Les ateliers « Jeu mémoire » mise en place par le pôle inter générationnel dans les structures de la ville (CITL de Vanves, Association Hémlisph’Erik, Club Murillo, Foyer Danton et les Maisons de retraites) permettent aux participants de retrouver des événements de leur propre histoire humaine et sociale. Ils sont consacrés à l’année du centenaire de la guerre 1914-18. Une exposition itinérante « Les poètes soldats tombés »  permettra de rappeler que Guillaume Apollinaire, Louis Aragon, Alain Fornier, Charles Péguy, ses grands noms de la littérature français sont allés sur le front, dans les tranchées. Des tableaux retraçant l’itinéraire de ces jeunes militaires qui se sont battus et ont trouvés la mort, pour certains,  dans les champs de batailles seront réalisés. « L’objectif est de permettre aux jeunes générations de découvrir le parcours et l’engagement de ces soldats poètes durant cette guerre » 

  • UN CAFE DES AIDANTS A VANVES MENSUEL AU BRISTOL : UN TEMPS D’ECHANGE ET DE REPIT

    Le cinquième café des aidants de Vanves se tient aujourd’hui entre 15H et 17H30 au café Le Bristol (rue J.Bleuzen) sur le thème « organiser des vacances ». Son  but est  de permettre à une personne qui aide au quotidien, un proche atteint d’une maladie, d’un handicap, d’une perte d’autonomie, d’avoir un petit temps de répit. Et d’en profiter pour rencontrer et échanger avec d’autres aidants, ce qui  leur permet de se sentir moins seul, de discuter avec les autres, de s’épauler. Il est justement le résultat, là aussi d’une rencontre, entre d’un côté, la plateforme d’accompagnement et de répit des aidants Lannelongue  qui a ouvert en Avril 2013, adossé à l’accueil de jour de la fondation Lannelongue, et de l’autre, le Rosier Rouge qui accueille et accompagne des familles d’hospitalisés qui ont un proche malade. Ils avaient, chacun de leur côté, pris contact avec l’association française des aidants (AFA) qui les a mis en relation pour créer ce café des aidants de Vanves, comme il en existe d’autres en France. Il est animé par Christel Caron, psychologue de la plateforme, un travailleur social ( assistante sociale de la CRAMIF ou de l’AP-HP), et  Aurélie Benoit-Grange chef de service au Rosier Rouge comme animatrice

    Le premier Café des Aidants s’est tenu en Décembre 2013 au Bristol, c’est à dire dans un endroit convivial et pas une institution. ll ne s’agit aucunement d’un groupe de parole, fermé, les aidants étant libre de venir ou non, s’ils ont envie, sans obligation d’asuidité, ni d’inscription. « Ils viennent surtout pour régler des questions pratiques au niveau de leur quotidien. Et ils sont demandeurs de conseils, de savoir comment cela se passe chez les autres, comment faire lorsqu’ils ont un problème, avoir quelques petites recettes pour telle ou telle situation » expliquent Christel  Caron et Aurélie Benoît Grange. Ils étaient 17 au premier café des aidants, 5 au second, 14 en Mars qui avait pour théme « prendre du temps pour soi », car ses personnes qui aident un proche, atteint d’alzheimer ou  du cancer,  handicapé ou hospitalisé, ont du mal à prendre du temps pour eux. Ils culpabilisent : «  Prendre du temps pour soi, c’est culpabilisant car c’est du temps que l’on ne donne pas à la personne aidée, mais cela demande aussi de l’organisation pour eux. Tout devient compliqué : Est-ce que cela va bien se passer ?  Beaucoup nous disent que l’entourage est parti, que leurs relations ont changé, ayant perdu beaucoup d’amis, et pour ceux qui travaillent, le soir ils sont tellement avec l’aidé qu’ils oublient de s’accorder du temps, d’avoir une vie sociale. Et puis c’est fatigant car ils ne savent pas comment l’aidé va réagir, comment la journée va se passer » indiquent elles  en reconnaissant que « la problématique abordée chaque mois, permet à chacun de trouver son compte.  Même si cela ne intéresse pas, ils viennent tout de même parce que cela leur fait du bien de venir. On l’entend souvent »

    « Le fait d’échanger leur permet de se sentir moins seul, de discuter avec les autres. On s’aperçoit que l’on a depuis décembre quelques habitués. Certains restent ensemble lorsque le café des aidants a pris fin. Un réseau est en train de se constituer, et c’est l’objectif de ce café : Que les gens puissent échanger entre eux, avoir des contacts pour s’épauler, se stimuler, ne pas se sentir seul. Il a permis de créer des liens qui se prolongent car ils restent là. Certains ont échangés leur numéro de téléphone, deux aidants sont partis en vacances ensemble avec leurs aidés à la campagne, et ils ont pu faire ainsi un relais. Ils nous ont même demandé de faire une petite fête avant les vacances, ce qui montre leur intérêt »  indiquent Christel et Aurélie qui se sont répartis les  rôles avec le  travailleur social qui permet de répondre sur le fonctionnement des aides financières. « Beaucoup ont envie de parler et  il faut savoir réguler la parole, car ils ont tellement de chose à dire, à déverser. Si nous n’étions pas là pour organiser le temps, on serait tout de suite débordé et on n’arriverait pas à s’écouter. On  est d’ailleurs avec les aidants, pas l’une à côté de l’autre ».  

    Ainsi cette initiative répond à un véritable besoin grâce à ses deux organismes, le Rosier Rouge qui accompagne les familles d’hospitalisés venant de province, et la plateforme d’accompagnement et de répit des aidants Lannelongue  qui remplit l’objectif n°1  du plan Alzheimer 2012 : reccueillir  les besoins et les attentes des aidants afin de leur proposer tout un panel d’offres de répit qui existent sur le territoire couvert  par cet organisme (Vanves-Issy-Malakoff-Montrouge-Clamart-Bagneux-Meudon). Christel Caron grâce à sa formation de géronto-psychologue  permet de cîbler précisement leurs besoins et de faire des propositions, afin de leur proposer quelque chose d’adapté et de les accompagner : soutien psychologique ponctuel, individuel, en groupe, activités de relaxation, aider à mettre en place un  accueil de jour etc … « Et il y a des attentes qui ne sont pas satisfait sur notre territoire. Le but est de les aider à montrer des projets, proposer des activités, ce qui est le cas avec le café des aidants. D’ailleurs nous souhaitons  toucher les  aidants qui ne le savent pas ou qui ne sont pas encore dans la démarche d’aller chercher de l’aide auprès des services adaptés.  Nous avons mis des flyers chez les médecins, dans les pharmacies et surtout  dans des commerces comme les boulangers,  et dans nos réseaux respectifs… » explique t-elle