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aides financières

  • LOGEMENT, METROPOLE, REGION, LE MAIRE DE VANVES ET SES COLLEGUES EN PLEINE CONFUSION

    A l’occasion des questions orales qui ouvrent chaque séance du conseil régional, comme ce fut le cas, jeudi dernier, Bernard Gauducheau est intervenu au nom du groupe UDI pour faire part de l’inquiétude des maires de la petite couronne. Tout simplement parce qu’à la suite du transfert de compétences au profit de la Métropole du Grand Paris (MGP) prévu par la loi NOTRe, la Région, dépossédée de ses prérogatives en matière de logement social, a  mis un terme à la mobilisation des financements régionaux en faveur du logement familial. Comme l’avait si bien exprimé Brigitte Marsigny (LR) maire de Noisy Le Sec qui a pour dircab, unex-collaborateur du maire de Vanves, lors du dernier conseil métropolitain : « On est dans la confusion la plus totale. La Région nous dit que ced n’est plus de sa compétence, et la MGP nous dit d’attendre. Alors à qui doit s’adresser ? A L’Etat ? Cela mérite de dénouer cet enchevêtrement ! ». Patrick Olier, président de la MGP avait alors répondu qu’il souhaitait que « Valérie Pécresse se rende compte, avec ses services, qu’il faut régler cette question »  

    Du coup, Bernard Gauducheau a interpellé la présidente de Région : «Si le transfert de compétences est bien effectif depuis le 1er janvier 2017, la loi Egalité et Citoyenneté indique que la MGP ne prendra la plénitude de la compétence logement, dont le financement du logement social, qu’à la date de l’adoption du Plan métropolitain de l’habitat et de l’hébergement (PMHH) à savoir au plus tard au 31 décembre 2018. Dès lors, nous nous retrouvons dans une situation inextricable : la MGP n’est pas en situation de pouvoir prendre le relais de la Région qui, conformément à la loi, a dû arrêter son financement, laissant supposer que la compensation provienne de l’Etat. En conséquence, de nombreux organismes se retrouvent actuellement en difficultés financières du fait de la remise en cause d’opérations déjà largement engagées. En 2017, le logement social a perdu 30 M€ de financement » a-t-il expliqué. « Rappelons que l’enjeu est d’autant plus important que 55% des agréments 2016 concernent le territoire de la MGP, dont une partie devrait donner lieu à des demandes de subventions auprès du Conseil régional en 2017 » a-t-il conclu en demandant de connaître les solutions existantes pour assurer la continuité de l’intervention publique en matière de logement social pendant cette période de transition 

    Et tant Patrick Ollier que Bernard Gaducheau se sont fait renvoyé sur les roses : Comme elle l’a expliquée à plusieurs occasions, depuis le début de l’année, Valérie Pécresse a indiqué « que la Région a décidé de réorienter son action sur la Grande Couronne, car elle n’a pas à jouer les doublons de la MGP, ni à se substituer à elle si elle tarde à adpter son PMHH. C’est un choix assumé au regard du millefeuille » a répondu la présidente de Région. « Durant cette période transitoire, la Région examinera au cas par cas. Elle continuera à financer le logement des jeunes et des étudiants » a-t-elle précisé en indiquant que la Région venait de voter 4 M€ pour financer ce type de logements dans les départements Seine Saint Denis et Val de Marne. En attendant, les maires de la métropole sont bien embêtés, car ls ne savent pluscomment faire concernant les aides financières pour le logement social, les aides à a rénovation et à la réhabilitation, etc… Une nouvelle preuve que cette métropole complexifie plus qu’elle ne simplifie la vie de nos édiles

  • LES POLES SOLIDARITE ET SENIOR DE VANVES DE PLUS EN PLUS SOLLICITES

    Le budget du CCAS qui est à part du budget municipal se monte à 831 893 € en fonctionnement dont 660 000 € de subventions par la ville,  et 28 832 en investissements. Les frais de fonctionnement représentent 529 700 € dont 395 500 € pour le pôle Senior (75%), 81 500 € pour le pôle solidarité (15%), 30 000 € pour les actions en faveur des handicapés (6%). Des postes qui ont évolué avec des augmentation (15 450 € au total) dont 2000 €  pour le transports à la demande (+ 5% des dépenses du pôle Senior),  700 € pour la télé-alarme (7%), 2000 € pour  l’animation ( 3%), 4000 € pour le foyer Danton ( 29%), 250 €  pour le Libre Service Social ( 19% des dépenses du secteur solidarité dont 74% sont consacrés aux aides et secours)

    En 2014, le CCAS a  prévu l’élaboration d’une charte du public accueilli, une initiation à l’accueil des sourds, la mise en oeuvre d’ateliers collectifs pour lutter contre la précarité énergétique en partenariat avec l’agence locale, une réflexion autour des missions d’animation avec redéfinition d’un projet global d’animation, une redéfinition des missions du pôle Senior autour de l’accueil, de l’information et de l’orientation des seniors pour favoriser le « bien-vieillir chez soi ». Le Blog s’est attaché à ses deux grandes missions principales sachant que le CCAS est aussi le relais local de la Maison Départemental des Personnes Handicapés (MDHP) pour la gestion des demandes de cartes, d’allocation et  de prestation ainsi que le versement d’aides (114 adultes en situation d’handicap et 18 enfants).

    POLE SOLIDARITE : AUGMENTATION DES SECOURS

    La commissions d’aides financières aident 1097 familles vanvéennes. Elle a examiné 188  demandes nouvelles établies par une assistante sociale (EDAS, CAF ou CPAM) déposées par 113 familles distinctes lors de 26 commissions. 6 demandes n’ont pas reçu de suite favorable. Ses familles sont constituées de 41 femmes seules (46%), 20 hommes seuls (18%), 18 couples avec enfants (16%), 29 familles monoparentales (26%), 5 couples sans enfants (4%).

    70 familles ont bénéficié de 95 accès au LSS (Libre Service Sociale) dont les 8,4 tonnes récoltés lors de la collecte de denrées alimentaires, permettent de constituer une partie de ce stock  et une autre partie d’être  distribué par le Secours Catholique  lors de ces permanences du mardi. Le CCAS  attribue une aide aux démunies pour les vacances  - 38 dossiers examinés, 30 familles bénéficiaires  d’une aide de 200 à 750 € (soit 16 073 €) en 2013 -  des chèques cadeaux pour la Rentrée des classes (40 € pour un enfants scolarisé en élémentaire, 50 € en collège, 60 € au lycée)  -  55 familles, 47 enfants en primaire, 42 au collège et 23 au lycée (5360 €) en ont bénéficié – et des chèques cadeaux (50 €) pour les enfants démunis (81 enfants, 44 familles)  à l’occasion des fêtes de Noël.

    POLE SENIOR : DE PLUS EN PLUS DE SITUATIONS COMPLEXES

    Ses responsables ont constaté  que le nombre de personnes sollicitant le pôle Senior est en nette évolution. « Les situations sont de plus en plus complexe, leur suivi nécessitant des interventions multiples. On observe à travers ces situations complexes, un isolement réel des personnes âgées associés à une  perte d’autonomie auxquels s’ajoutent des problématiques financières ou de santé au titre desquelles les maladies neuro-dégénératives sont les plus fréquentes ». En raison de la désertion territoriale (départ de l’EDAS à Issy, de la CRAMIF et de la CPAM) et de la restriction de leurs missions respectives, le pôle senior est ainsi amené à gérer de plus en plus de situations individuelles complexes pour lesquelles il en est l’acteur principal

    L’activité de ce pôle Senior croît avec l’augmentation du nombre de seniors et de 4éme âge : 5341 vanvéens ont plus de 60 ans (19,78%) soit 1/5 de la population totale (27002), pourcentage inférieur à la population des plus de 60 ans en France (22,6%). Prés de la moitié ont entre 60 et 69 ans, et plus d’un quart a 80 ans soit +15,8%. La part des plus de 80 ans est en nette augmentation (10,7% de + de 75 ans). « Cette caractéristique vanvéenne a une incidence directe sur la charge de travail du pôle senior qui gère le maintien à domicile notamment et doit faire face de plus en plus fréquemment à des situations de maintien à domicile complexe liées à des problème de santé mentale croissant dans cette tranche d’âge. Ces situations nécessitent un temps de travail dans l’accompagnement direct des personnes mais aussi dans la concertation entre partenaires. Il ressort une certaine saturation de certains agents dont la charge de travail croit et pour lesquels une situation d’inconfort se créé »

    Ce constat se traduit plus ou moins dans l’activité chiffrée par ce pôle pour l’année 2013 : Dans le cadre de la coordination gérontologique, le service a accompagné 125 situations complexes de personnes âgées souvent isolées ayant abouti à des placements en maison de retraites, à 3 demandes de protection juridique, à une hospitalisation d’office, et deux demandes de suivi par la gestion de cas MZIA. Le service a instruit 92 dossiers d’APA (Allocation Personnalisée pour l’autonomie), 14 dossiers ASPA, 26 dossiers d’obligations alimentaires. 33 nouveaux seniors se sont dotés de la téléalarme (224 abonnés en 2013)