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SOCIAL - Page 6

  • L’EQUIPE SAINT VINCENT DE PAUL DE VANVES ARRETE SES ACTIVITES FAUTE DE COMBATTANTS

    L’une des asssociations caritatives  des paroisses de Vanves vient de se mettre en sommeil,   faute de relève, dans l’indifférence générale : la  société Saint Vincent de Paul très présente à Saint François… Beaucoup connaissent cette association septuagénaire sous le nom de « conférence Saint Vincent de Paul » et se sont demandés pourquoi elle portait ce vocable de « conférence » : Tout simplement parce que cette association caritative  a été créée en 1833  sur le plan national, par de jeunes universitaires qui souhaitaient réagir contre l’anticléricalisme ambiant de l’époque et du quartier latin à Paris, et développer une certaine forme de solidarité. Et c’était un terme à la mode pour désigner une telle association par des étudiants.

    Elle avait choisi pour siège une église et un quartier qui ne ressemblaient à rien  à ce qu’ils sont devenus aujourd’hui : Un ensemble de pavillons, sans caractère, hérissé de quelques immeubles de 3 ou 5 étages, manquant de tout confort, habité par des émigrés des faubourgs du XVéme, des réfugiés des inondations de 1910, de bretons et vendéens voulant rester à proximité de la gare Montparnasse, et une petite colonie russe. En 1941, c’était la guerre et le pére Renaud, alors curé de la paroisse Saint François, décidait de réagir pour aider les familles qui se débattaient au milieu de nombreuses difficultés. Il avait convoqué quelques paroissiens le 13 février 1941  dont Maurice Jardin, qui en fit son premier président, et leur avait proposé de créer un groupe de  charité qui fut agréé ensuite par la société Saint Vincent de Paul le 28 Janvier 1942, apportant ainsi à ce petit groupe local l’appartenance à un grand mouvement de chrétiens laïcs fondé par un jeune homme de 22 ans, Frédéric Ozanam, vers 1833. Cette petite équipe a suivie l’exemple de ces femmes qui, à l’époque de Saint Vincent de Paul, ont créée dans la paroisse Saint Remy, une association semblable, « les dames de la charité », pour venir en aide aux nécessiteux de l’époque. 58 vanvéennes avaient ainsi entre 1461 et 1672/75 sous la houlette de l’abbé Oudin alors prieur-curé de Vanves œuvré dans cette confrérie qui avait son statut et son réglement.

    « Durant la guerre et l’immédiat après-guerre, ce petit groupe a réalisé de véritables prouesses pour apporter une aide matérielle, un réconfort, une amitié à des familles qui se débattaient tout comme eux dans de nombreuses difficultés. Ils fournissaient là, un surplus de nourriture, un meilleur chauffage, l’un d’entre eux n’hésitant pas à aller jusqu’à Monthléry pour aller chercher  du ravitaillement chez des maraîchers. Ils faisaient ici la queue chez des commerçants à la place des impotants, récupérer tout ce qui pouvait l’être pour le redistribuer à des familles dans le besoin, multipliant les démarches pour toucher des allocations ou des tickets supplémentaires, suivre les jeunes en partance au sanatorium car la tuberculose faisait des ravages, soutenant les familles endeuillées… »  racontait l’un de ces premiers vincentien vanvéen.

    Les années ont passées et les situations ont changé en s’améliorant bien sûr : « dans les années 50, cette équipe a lancée les aides ménagères à domicile qui furent reprises quelques années plus tard par la mairie. Un de ses membres donnait des cours de français à des ouvriers algériens dans la salle de la paroisse, faisant de l’alphabétisation avant l’heure ». Plus tard, elle s’est mise à distribuer des aides ponctuelles pour épauler une famille dans une mauvaise passe en attendant l’intervention des services sociaux de la mairie avec lesquels elle entretienait d’excellent rapport. Ses derniers temps, elle participait à la Banque alimentaire, à l’épicerie sociale intercommunale d’Issy/Vanves dont elle était membre fondateur avec le Secours Catholique et la Croix Rouge. Elle a apportée surtout, par des visites, pierre angulaire de son action, une présence suivie auprès des aînés bien souvent seuls, et notamment ceux du Foyer Danton et des maisons de retraites. Elle a longtemps organisé un réveillon le soir même de Noël avec les Petits Fréres des Pauvres, qu’elle a remplacé par une distribution de colis,  continue 2 à 3 fois par an d’organiser ses goûters-spectacles avec notamment Pierre Meige et sa petite équipe, et une excursion par an. Mais depuis la disparition de Geneviéve Poupardin cet automne, qui en était l’âme, tout s’est délité jusqu’à cette décison prise voilà quelques jours de la mette en sommeil…en atendant peut être que des paroissiens plus jeunes prennent la relève

  • DEFI REMPLI POUR LE TELETHON A VANVES AVEC PLUS DE DONS ET UNE FORTE MOBILISATON DES JEUNES

    L’une des principales manifestations du Téléthon 2014 à Vanves a été ce « défi 24H sur piste » à l’initiative du Stade de Vanves avec sa section athlétisme et d’Expograph vanves : 2 622 km ont été par 517 participants de 18H Vendredi à 18 samedi dont deux d’entre eux ont l’un couru 3 marathons pratiquement en parcourant 126,8  km en courant (Emmanuel Clerin) et l’autre a marché 312 tours à 62 ans(Claude Barthe). Le plus dure fut la nuit, car il a bruiné et même neigée selon le témoignage de Jean Royer, et surtout entre 5H et 7H où 3 coureurs ont assurés ces 24 H dont Bruno Chauvet président du stade qui a assuré 70 tours, avec Jean Royer et Emmanuel Clérin. Le départ avait été donné par Patricia Loison, présentatrice du soir 3, venue en voisine parrainer cette  manifestation, avec le maire, de nombreux élus et stadistes qui ont effectué le premier tour dans la bonne humeur et la froidure. La plupart étaient présent pour le dernier tour et le vin chaud pour dresser le bilan d’une opération d’une opération qui paraît en bonne voie d’être renouvelée, en élargissant la participation grâce à une meilleure information et mobilisation. « En tous les cas, toute l’équipe est prête à recommencer ! » indiquaient Antoinette Girondo et Danièle Wantiez co-responsable pour l’AFM (Association Française des myopathes). 

    Cette nouvelle édition du Téléthon a pris une plus ampleur avec 26 animations (au lieu de 22 en 2013), et de nouvelles participations, en dehors du « défi 24H sur piste ». La vente de produits téléthon a été un beau succés à Danton Jeudi dernier à l’occasion du déjeuner et du loto de Noêl « car les résidents sont très content que l’on vienne jusqu’à eux »  indiquent elles. Optic 2000 a innové en demandant à chacun de ses clients de donner quelque chose pour le Téléthon depuis le mois du commerce. Il devrait être suivi par Kris. Le garage Renault a donné 10 € à l’AFM pour chaque vidange. Le Caddiethon aurait mieux marché que l’année dernière. L’ESCAL a renforcé sa présence avec un week-end théâtre grâce à ses ateliers, les Muses et la compagnie l’Echaugette, avec la soirée dansante des ados et son spectacle « impro ». « Beaucoup plus de jeunes se sont impliqués cette année à travers les animations sportives, l’ESCAL, le Conservatoire, le spectacle des Jeunes talents » ont remarqué Antoinette Girondo et Daniéle Wantier qui espèrent faire mieux que l’année dernière où les vanvéens avaient fait 10 200 € de dons (+2% par rapport à 2012).   

  • 7,3 TONNES COLLECTES A VANVES POUR LA BANQUE ALIMENTAIRE : LE SECOURS CATHOLIQUE FACE A UNE FORTE SOLLICATION DE PERSONNES SANS RESSOURCES ET DE TRRAVAILEURS PAUVRES

    La collecte pour la banque alimentaire organisée ce week-end, a permis de récolter 7,300 tonnes de vivres devant Carrefour Super Market et Intermarché contre 9 tonnes en 2013. Selon les responsables de cette collecte à Vanves, cette baisse s’explique aisément car les vanvéens comme les français ont été très sollicités ses dernières semaines notamment avec les Restos du cœur. Sans parler des effets de la crise qui n’épargne plus personne, comme le montre le rapport du Secours Catholique, très présent à Vanves, pour l’année passée (2013). Ses bénévoles constatent tous les jours, au  niveau des accueils une demande croissante de l’aide d’urgence. Certains habitants altoséquanais sont durablement installés dans la grande pauvreté, les problématiques de  logement et d’emplois sont pour certains de plus en plus complexes et pressantes. 10,6% des ménages vivent avec moins de 60% du revenu médian  et 165 000 personnes vivent avec un niveau de vie média de 765 € par mois.  17,4% des enfants du département vivent dans la pauvreté.

    Ses équipes tant à Vanves que dans les Hauts de seine (1500 bénévoles dans 41 équipes) ont rencontré 13 300 personnes en 2013 dont 60% de migrants. Ils  ont affaire à une forte proportion tout d’abord de  personnes originaires d’Afrique subsaharienne (29% soit  points de plus que la valeur nationale), ensuite  de personnes âgées de 25 ans à 39 ans (70%, soit 3 points de plus qu’au niveau national) enfin de ménages résidant dans un logement précaire (8,5 points de plus qu’au niveau national). 31 % des ménages rencontrés étaient déjà connus, mais 69 % étaient de nouveaux contacts (66 % en 2012) avec  plus de personnes sans ressources et de travailleurs pauvres.  « Il se confirme que le fait de travailler protège de moins en moins de la précarité » indiquent ses responsables qui ajoutent : « Être en lien, pouvoir dialoguer et échanger, être écouté. Aujourd’hui, c’est le premier besoin exprimé (57 %) par les personnes rencontrées. La deuxième demande la plus formulée derrière le besoin d’écoute porte sur l’aide alimentaire : 55 % des ménages sont concernés ».

    Les familles monoparentales restent les ménages les plus rencontrés par le Secours Catholique en Ile de France  (15% des allocataires de la CAF dans le 92) : 180 000 familles  en 2013,  soit + 2 % par rapport à 2012 (+ 30 000 familles par rapport au début des années 2000). Leur part au sein des accueils du Secours Catholique est beaucoup plus forte que dans la population générale : 30 % contre 9 % en 2010. Ainsi que les chômeurs : Si pour l’ensemble de la population résidant en France métropolitaine, ce taux s’élève à 9,8 %, au sein des accueils du Secours Catholique, ce taux est de 67,1 % en 2013 en IDF. « Cette part continue de progresser légèrement surtout du fait de l’augmentation de la part de chômeurs non indemnisés, principalement les mères seules » indiquent ils. Ainsi dans  les Hauts de Seine, 73% des 33 700 allocataires du RSA le sont depuis plus d’un an.

    En 2013, dans plus du tiers des ménages accueillis par le Secours Catholique, la personne de référence est étrangère (34 %). Cette proportion est en constante augmentation depuis le début des années 2000 : Elle était de 20 % en 2002, de 30 % en 2011 et de 33 % en 2012. « La fragilité pour l’ensemble des étrangers est forte : ils représentent 37 % des personnes accueillies au Secours Catholique pour 6 % seulement dans la population générale. Parmi eux, la proportion de personnes sans papiers ou en attente de statut augmente et passe de 10 % à 15 % des étrangers hors UE » précisent ils. Près du quart des personnes accueillies vivent en logement précaire, notamment les jeunes. « Nous entendons par logement précaire (voire absence de logement) : les centres d’hébergement, les pensions, les caravanes, les mobile homes, l’hébergement par des proches (familles ou amis), le squat, l’abri de fortune, l’hôtel ou la rue. En 2013, la part de personnes accueillies vivant dans de tels logements a progressé, passant de 22 % en 2010 à 24,6 % ».