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politique - Page 144

  • WEEK-END POLITIQUE A VANVES : DES CHIFFRES ET DES LETTRES

    Vanves a entamé un week-end très politique même s’il n’y parait pas ! D’autant plus que le débat sur le Mariage Pour Tous occupe les esprits avec ce débat à l’assemblée Nationale qui prend des proportions grotesques en ces temps de crise et de chômage. Il devrait en être beaucoup question ce matin à 10H30 au Relais de Vanvres où la section UMP de Vanves organise son second café politique avec Marie Laure Godin, vice président du Conseil Général sur le théme de la famille. Enfin, l’UDI a sortit son tract aprés les petits journaux du PS et de l’UMP, distribué par ses militants dans les boîtes à lettre avec un éditorial de Bernard Gauducheau – « Mon devoir est aussi de penser à l’avenir, à votre avenir ! Chaque jour je me bats notamment pour que Vanves modernise ses espaces et équipements publics attire de nouvelles entreprises et donc de l'emploi ! Avec le soutien de notre CA GPSO. Je souhaite que Vanves compte dans la Région capitale » - une liste des actions menées en faveur du quotidien et de l’avenir des vanvéens

     

    Mais l’information la plus intéressante de cette fin de semaine, était les chiffres donnés par le magazine « Capital » sur « combien gagne les élus de votre région ». Ainsi les vanvéens peuvent apprendre que Bernard Gauducheau gagne 8 231 € par mois grâce à son indemnité de maire (3421 €), de conseiller régional (2661 €), de Vice président de GPSO (2756 €) et de SIGIEF, syndicat intercomunal (711 €), dépassant le plafond réservé à un élu (fixé justement à 8 231 €). Isabelle Debré n’est pas écrété car elle ne dépasse pas le plafond de 9857 € pour un parlementaire avec 8 354 € par mois grâce à ses indemnités de sénatrice (7100 €) et de maire adjoint (1254 €). A noter cette semaine qu'elle a été nommée à la Commission des Investitures de l'UMP, ce qui n'est pas négligeable en ces prochains temps d'élections européennes, mais surtout municipales et cantonales.  Enfin, André Santini qui a renoncé à des indemnités de maire et de vice  président de GPSO, touche 8522 € par mois grâce à ses indemnités de député (7100 €) et de président du SEDIF (1422 €).     

  • LA SENATEUR DE VANVES, ISABELLE DEBRE, FAIT PRESQUE L’UNANIMITE SAUF CHEZ LES COMMUNISTES AU SENAT

    La proposition de loi d’Isabelle Debré, Sénateur UMP des Hauts-de-Seine, Vice-présidente de la commission des affaires sociales du Sénat, membre du Conseil d’Orientation des Retraites, destinée à lutter contre la pauvreté d’un grand nombre de personnes retraitées, a été débattue et votée en moins d‘une heure jeudi matin entre 9H et 10H. Mais il a fallu s’y reprendre à deux fois parce que les groupes politiques ne peuvent le faire que dans le cadre de la niche parlementaire et ils ne disposent que d’un temps limité qui ne peut pas être dépassé. Ainsi le 12 Décembre 2012, Isabelle Debré a eu juste le temps de présener sa proposition de loi, et le gouvernement de répondre par la voix de Michéle Delaunnay, ministre délégué aux personnes âgées et à l’autonomie,  et le débat avec le vote a été reportée au mois suivant, c'est-à-dire le 31 Janvier 2013 « En application de la décision de la conférence des présidents, je dois interrompre la discussion de cette proposition de loi, qui sera reportée à une date ultérieure » avait déclaré le président de séance ». Du coup Isabelle Debré n’avait pu s’émpêcher de réagir : « Ce sont de mauvaises conditions de travail ! »

     

    Rappelons que ce texte a pour objet d’autoriser les titulaires du minimum vieillesse à cumuler, dans la limite d’1,2 smic pour les personnes seules et de 1,8 smic pour les couples, l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) ou l’allocation supplémentaire vieillesse (ASV) avec des revenus générés par la reprise d’activités, ce que ne permet pas la législation actuelle. « . C'est une injustice, une aberration juridique même comme l’a qualifié un syndicat,  quand les autres retraités bénéficient du cumul emploi-retraite depuis 2003 et sous une forme libéralisée depuis 2009 » indiquait elle en dressant un constat : « Si le nombre de bénéficiaires du minimum vieillesse a décru de 2,5 millions en 1960 à 576 000 en 2010, il assure un rôle essentiel dans la couverture vieillesse des personnes pauvres, d'après la Cour des comptes. Surtout, le nombre de titulaires pourrait augmenter avec l'arrivée à la retraite de générations où les carrières incomplètes sont monnaie courante. La majorité des bénéficiaires vivent en dessous du seuil de pauvreté, soit 964 € par mois en 2010 ».

     

    Cette initiative était saluée par le gouvernement représenté par Michéle Delaunnay qui s’en remettait à la sagesse du gouvernement, et par l’ensemble des groupes qui ont soutenu cette proposition sauf les communistes. Tout d’abord ceux qui l’ont voté :  « Les allocataires du minimum vieillesse sont dans une situation d'iniquité dans la mesure où d'autres retraités peuvent bénéficier du cumul emploi-retraite depuis 2003, un cumul complètement libéralisé depuis la loi de financement de la sécurité sociale pour 2009. Un demi-million de retraités profite de cette possibilité. Selon le Conseil d'orientation des retraites (COR), le droit à la retraite ne doit pas priver du droit fondamental au travail » déclarait Catherine Deroche, porte parole du groupe UMP,  en soutenant cette proposition « qui répare une injustice en donnant aux personnes âgées titulaires de l'Aspa qui le souhaitent et le peuvent,  la possibilité de compléter leurs ressources ». Hervé Marseille, sénateur Maire de Meudon pour le groupe UDI a reconnu « qu’il est des mesures dont on peut s'étonner qu'elles n'aient pas été prises plus tôt, et qui met fin à un archaïsme Ce texte est juridiquement inattaquable. Nous en partageons la philosophie. Autoriser des personnes âgées à travailler n'est pas neutre. Pour beaucoup d'entre elles, travailler est vital car cela leur permet de maintenir un lien avec la société ; et pour la société, l'expérience de ces personnes est un apport - les défenseurs du contrat de génération ne peuvent qu'en convenir ».

     

    Le groupe éclogique qui joue les trublions au Sénat a voté cette proposition, en donnant ces exemples par la voix de Jean Dessesard, qui illustrent tout à fait la réalité : « Celui d'un cadre de 60 à 70 ans qui a eu une carrière continue et a liquidé tous ses trimestres ; sa pension est de 1 955 €. Ensuite, celui d'une femme de plus de 65 ans qui est arrivée à l'âge de la retraite sans tous ses trimestres parce qu'elle s'est arrêtée de travailler pour ses enfants et a eu des périodes à temps partiel ; elle touche l'Aspa, soit 777 € par mois, Le premier a choisi de continuer à travailler, il a encore des contacts dans l'entreprise, il cumule ses revenus d'activité avec sa retraite. La seconde donne un coup de main à son fils dans l'exploitation agricole qu'il a reprise sans pouvoir profiter d'un surcroît de revenus alors que sa pension est beaucoup plus faible. On me dit qu'il faut attendre des lendemains meilleurs, je ne le crois pas même si la question est plus large. L'Igas elle-même recommande pareil mécanisme d'intéressement ».

     

    Le groupe PS a préféré l’abstention comme l’a expliqué René Teulade  : « Cette solution unique est séduisante, d'autant que nombre de ces personnes cumulent de fait en travaillant au noir » en constatant que « la majorité ont plus de 75 ans, et qu’un tiers seulement ont, entre 60 et 75 ans. L'objectif de la proposition de loi est louable. Cela dit, le Gouvernement agit : il a rétabli l'allocation équivalent retraite (AER) par décret, et présenté un plan de lutte contre l'exclusion et la pauvreté qui mobilisera entre 2 et 2,5 milliards par an - dont une majoration de 10 % du RSA-socle, la création de contrats d'insertion et l'extension du bénéfice de la CMU à 750 000 personnes supplémentaires. Le groupe socialiste qui  ne s'opposera pas à l'ouverture d'un droit,  estime que la seule solution viable est de revaloriser les minima sociaux ». Tout comme le groupe des radicaux de gauche (RDSE) : «  Mme Debré entend arrondir les fins de mois des titulaires de l'Aspa et lutter contre le travail au noir. L'objectif est juste, comment ne pas y adhére »… « ce texte doit engager à une vraie réflexion. Que vont dire les jeunes qui paient les retraites de leurs aînés et voient les personnes âgées travailler alors qu'elles bénéficient d'une allocation ? » a déclaré Jean Pierre Placarde en pronant une abstention positive   

     

    Enfin, le groupe PC (CRC au Sénat) qui a voté contre, en  considérant que « ce texte est l'exemple même d'une mauvaise réponse à une bonne question. La proposition de loi part du postulat que la seule façon pour un titulaire de l'Aspa d'améliorer son pouvoir d'achat est de reprendre une activité. On voit mal comment un retraité déclaré inapte au travail souvent à cause de son activité antérieure, pourrait le faire... Cette proposition de loi est donc une réponse simple, voire simpliste.  Il y aura d'un côté les travailleurs détruits par le travail qui devraient survivre avec l'Aspa et de l'autre ceux, en meilleure santé, qui pourront continuer à s'user au travail... La reprise d'une activité serait un moyen de survie plus qu'un choix. Ce texte est inspiré par une philosophie profondément libérale qui ne met jamais en cause la responsabilité sociale des entreprises et s'appuie sur une analyse erronée du marché du travail. Les employeurs se défont de plus en plus des personnes âgées de plus de 55 ans, jugées peu productives et trop chères. De plus, 23 % des ruptures conventionnelles concernent des personnes de plus de 58 ans.... »  a expliqué Dominique Watrin qui a ajouté : « Le Gouvernement doit répondre à l'urgence sociale que ce texte a le mérite de soulever. Serait-ce pour lui un défi trop ambitieux de revaloriser les minima sociaux, quand il a trouvé 20 millions pour accorder un crédit d'impôt aux entreprises ? ». Ce qui lui a valu cette réplique cinglante d’Isabelle Debré : « J'ai un principe : je crois qu'on ne perd jamais à donner plus de liberté. En revanche, il faut que ces libertés soient encadrées et les abus sanctionnés. Mesure libérale, dites-vous ? Je l'assume ! ».

     

    « Ce texte pose donc une bonne question. En revanche, la réponse n'est peut-être pas aussi simple, comme en témoignent les inquiétudes et les interrogations qui se sont exprimées dans ce débat. Le Gouvernement répondra « sagesse »a déclaré Michèle Delaunnay, ministre délégué. Isabelle Debré espére maintenant que « l’Assemblée nationale s’approprie très rapidement cette proposition de loi », ajoutant « qu’une première étape a été franchie et qu’il faut sans tarder aller de l’avant et agir pour faire reculer la pauvreté des personnes retraitées ».

  • UNE GALETTE DES ROIS POUR TOUS A VANVES : A L’UMP, AU PS, MAIS PAS A L’UDI

    Les sections UMP et PS de Vanves ont organisée hier soir leurs galettes des rois, mais séparemment, à l’école Larmeroux pour la première avec Laurent Wauquiez ex-ministre de Nicolas Sarkozy, à l’école Max Fourestier pour la seconde mais sans Bruno Le Roux, président du groupe PS à l’Assemblée Nationale. Il était prévu que des deux personnalités profitent de la suspension de séance pour venir parler du projet loi Mariage Pour Tous puisque les débats avaient commencé l’aprés midi. Le premier a passé une heure avec  élus, militants, sympathisants UMP qui avaient payé 5 € pour la galette. Le second n’est pas venu, appelé à l’Elysée pour faire le point avec François Hollande, relevé au pied levé par le jeune député de Seine et Marne Olivier Faure, qui n’a pas eu le temps de partager la galette gratuitement offerte aux militants socialistes. Il ne manquait plus que l’UDI, mais Bernard Gauducheau son président local participait à l’inauguration du 15éme festival Art Danthé ce soir là.  

     

    « Les gens sont content qu’au niveau local les dissensions à l’UMP n’ont pas eu de prises. Comme ils ont pu le constater avec le dernier numéro de notre journal « Au contact » constatait Isabelle Debré, entouré par Maxime Gagliardi, Françoise Saimpert,  Laurent Lacomére, Daniel Barrois,  en se félicitant que la Droite Sociale de Laurent Wauquiez soit arrivée en  seconde place, juste au moment où il arrivait de l’Assemblée Nationale. « Ce qu’a proposé Isabelle, est exactement ce que l’on veut faire avec la Droite sociale » a-t-il tenu à dire à propos de sa proposition de loi permettant aux retraités touchant le revenu minimum veillesse, de reprendre  s’ils le souhaitent, une activité rémunérée tout en conservant leur allocation, ce qui n’était pas possible jusqu’à présent -  Une proposition de loi qui a toute les chances d’être votée jeudi matin au Sénat – « surtout que nous avons affaire à une majorité sectaire, intolérante ! » a-t-il constaté. « Laissez-faire, c’est fini ! Tout au long de 2013, on va s’investir pour que la voix de l’UMP soit entendue. On a commencé avec mon débat avec Arnaud Montebourg à sur France 2 Jeudi dernier, la loi MTP (Mariage Pour Tous)...  Je souhaite que l’on lance des Etats Généraux de la famille pour lister ce que l’on refuse, le travail de destruction du PS, et les propositions constructives que l’on veut mettre sur la table. Montrer ce que l’on peut faire avec des propositions crédibles » a indiqué Laurent Wauquiez qui constatait que « les socialistes s’apprêtent à remettre en cause la politique familiale ».

     

    Il a rassuré ses militants UMP Vanvéens à propos du débat sur le MPT : « Je vais y mettre toute mon énergie, ma détermination. Manifester le 13 Janvier n’était pas évident, comme nous n’y sommes pas habitué. Mais il y a des moments où on ne peut pas accepter l’inacceptable. C’était une manifestation sans traces d’intolérances, mais de respect, d’écoute. Ils nous traité de ringards, d’intolérants. Mais nous allons nous battre pour obtenir un référendum, qu’ils refusent. Ils ont peur de ce que leur diront les français, la majorité silencieuse. Et s’il faut de nouveau manifester dans la rue, on le fera » a-t-il prévenu avant d’expliquer pourquoi il va se battre à l’Assemblée Nationale : « Je n’accepte pas qu’au nom du droit d’une minorité, on demande à une majorité de changer sa conception sur la famille, d’adoption. L’enfant n’est pas un bien de consommation. C’est aller vers la MPA qui ouvre la porte à la GPA, c'est-à-dire acheter le ventre d’une femme pour avour un enfant. C’est une remise en cause totale de la dignité de la femme ».

     

    A quelques centaines de métres plus loin, un  peu plus tard, Olivier Faure (PS), député de Seine et Marne, constatait, devant la section PS de Vanves  que « la droite est resté offensive, n’a pas dételée, cherche à contester notre légitimité. Une droite qui a une forme étonnante, malgré Copé et Fillon, qui porte le combat contre la majorité ». Il remplaçait Bruno Le Roux  qui avait été convoqué à l’Elysée pendant la suspension de séance pour faire le point avec François Hollande sur les premières heures du débat sur le projet de loi MPT. Il était entouré par  les élus PS Jean Cyril Le Goff, Guy Janvier avec lequel il avait travaillé au cabinet de la ministre Aubry (sous le gouvernement Jospin), Valérie Mathey, Anne Laure Mondon, ainsi que Antonio Dos Santos secrétaire de section qui a rappelé que « c’est Olivier Faure qui a anoncé sa victoire à François Hollande le 6 Mai dernier » - « Mais il s’en doutait un peu ! Il n’y avait pas cette surprise qui avait marqué les esprits en Mai 1981 lors de la victoire de François Mitterrand » confiait ce jeune député qui a expliqué de qu’il ressent depuis 8 mois : « On est arrivé pour le changement. Et on a trouvé une situation un peu plus compliquée qu’on espérait (chômage, plans socaux. Voilà une gauche confrontée à une réalité qui l’a amené à agir à contre emploi…Mais on est sur le front : contrat d’avenir, contrat de génération, MPT qui est un combat à mener dans l’opinion… Sachant qu’il y a des combats extrêmement important que l’on a mené depuis longtemps comme le vote des étrangers aux élections locales ».

     

    Pour lui, « nous n’avons aucun doute sur la détermination du président de la République, du premier ministre. Lorsque l’on montre le cap et que l’on ne lâche rien, on est sûr d’aboutir. Pas une minute n’a été et ne doit être perdue pour porter le changement » a-t-il conclu en reconnaissant que « cette fédération (PS92) longtemps considérée comme une terre de mission, a été déchiffré ». Philippe Sarre Maire de Colombes et 1er fédéral PS 92 lui a répondu en expliquant que « l’une de ses missions est de faire en sorte que ce département continue à être une terre de conquête. Elle est à notre portée, grâce à des changements sociologiques qui ne sont pas en  notre défaveur. On peut engranger des victoires à  Villeneuve la Garenne, à Suresnes, avec  un maire usé, à Antony, à Bourg la Reine,  Vanves qui a déjà un conseiller général.. Et qui sont à notre portée dés 2014 ». Antonio Dos Santos avait d’ailleurs fait un vœu pour  Vanves : « Que 2013 nous conduise tout droit aux élections munuicipales de 2014. Lesx militants s’y préparent….L’heure du changement est venu. Nous nous y attelons avec tous ceux qui veulent retrouver une gestion saine et plus de justice sociale »