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politique - Page 142

  • ELECTIONS A L’UMP : VANVES ET ISSY SE PRONONCENT POUR FILLON à 57,76%

    489 militants et adhérents de l’UMP sur 989 inscrits sur la liste électorale de l’UMP dans la 10éme circonscription se sont déplacés à l'école Larmeroux entre 9H et 18H aujourd’hui pour voter à 57,76% (281 voix) pour François Fillon et  à 42,54% (208 voix) pour Jean François. Un résultat beaucoup moins serré que ne laisse présager les premiers résultats au niveau national donnés par les médias aux journaux TV de 20H.

     

    Les militants et adhérents qui devaient voter sur 6 motions, se prononcés en grande majorité pour La Droite Sociale (avec  L.Wauquiez) à 40, 85% (194 voix) soutenu par I.Debré, puis à 22,95% (109 voix) pour la droite forte (des Hortefeux’Boys Peltier et Didier), à 14,74% (70 voix) pour France Moderne et Humaniste (de JP Raffarin) soutenue par M.Gagliardi, La Boîte à Idées à 7,58%, Le Gaullisme voie d’Avenir pour la France à 6,95%, et la droite populaire à 4,54%.

     

    Preuve que l’électorat, même à droite, sur ces terres vanvéennes et isséennes est très social-démocrate ou chrétien. En tous les cas, Isabelle Debré, sénateur et délégué UMP pour la 10éme circonscription (Vanves-Issy) était très satisfaire de ces résultats, en parlant de mission remplie, car c’est sa stratégie qui a été confirmée par les militants et adhérents de cete circonscription. Et l’huisssier qui était présent, reconnaissait que le déroulement de cette élection, dans ce bureau de vote, l’avait réconciliée avec la politique.    

  • AU CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : LE MARIAGE POUR TOUS S’INVITE AU DEBAT

    Le Blog de Vanves au Quotidien continue de faire connaître les positions de nos élus sur le projet de loi Mariage Pour Tous qui provoque un véritable débat de société et a suscité quelques manifestations notamment hier aprés midi à Paris, auxquels ont participé quelques élus vanvéens, à droite bien sûr.

     

    D’ailleurs il a été abordé lors du Conseil Municipal de Mercredi soir au travers d’une question de Jean Cyril Le Goff (PS) sur le projet de loi d’ouverture du mariage aux personnes de même sexe : « Le 7 novembre dernier, conformément à la promesse de campagne de François Hollande, la Garde des sceaux Christiane Taubira a présenté en Conseil des Ministres le projet de loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe. Le débat à l'Assemblée Nationale et au Sénat est prévu pour début 2013. Plusieurs personnalités de votre sensibilité politique se sont prononcées contre le mariage homosexuel: certains appelant à manifester, d'autres déclarant refuser de le célébrer une fois la loi adoptée par notre représentation nationale.  Monsieur le Maire quelle est votre position et celle de votre majorité politique sur cette question du mariage gay ? Si la loi est adoptée en 2013, pouvez vous nous assurer que vous même et  l'ensemble de vos adjoints accepteront de marier des couples homosexuels dans notre Hotel de Ville de Vanves ? Nos administrés sont en droit de connaitre votre position et celle de votre majorité politique…sur cette question sociétale du mariage homosexuel » a-t-il conclu en demandant « une réponse précise et claire »

     

     

    « Je tiens, en premier lieu, à rappeler que le maire a le pouvoir et la mission de célébrer les mariages en sa qualité d’officier d’état civil, exercée au nom de l’Etat, en vertu de l’article L165 du code civil. Il exerce ces fonctions sous le contrôle du ministère de la Justice. Par conséquent, il ne dispose en la matière d’aucun pouvoir d’appréciation et est dans l’obligation de faire respecter la loi. Dans le cas où un maire s’opposerait à l’application d’une loi votée par le Parlement, il encourrait notamment la sanction prévue par l’article L.2122-16 du code général des collectivités territoriales, c’est-à-dire la suspension par arrêté ministériel motivé pour une durée qui n’excède pas un mois, voire la révocation par décret motivé pris en conseil des ministres, pour avoir refusé, dans sa qualité d’officier d’état civil d’appliquer la loi. Le maire pourrait aussi être déclaré démissionnaire d’office, en vertu de l’article L2121-5 du Code Général des Collectivités Territoriales, pour avoir refusé de remplir une mission qui lui est dévolue par la loi. Je suis le Maire, j’applique la loi. La réponse est claire ! » a répondu Bernard Gauducheau

     

    Isabelle Debré, Sénateur et 1ére Maire adjointe de Vanves :

    « Le « mariage pour tous » que s’apprête à imposer la gauche au nom d’une conception erronée de l’égalité des droits fait courir le risque d’un bouleversement majeur de notre société.

    Car il s’agit en effet d’un changement capital : notre civilisation, comme toutes nos religions, a fondé sa conception de la famille, et le droit qui en découle, sur l’union d’un homme et d’une femme.

    Il me semble donc  très dangereux d’introduire dans la précipitation, sans vrai débat et sans consultation des Français, une telle novation dans le principe même de la structure familiale que nous connaissons depuis des siècles.

    Toutefois, afin de satisfaire le désir de reconnaissance par la société des couples homosexuels, une union civile, en mairie, pourrait être célébrée et enregistrée par un officier d’état civil. Les droits en découlant dans un certain nombre de domaines, tels le droit des successions, la fiscalité, les droits à la retraite etc., pourraient alors être calqués sur les droits des couples hétérosexuels.

    Mais ne nous trompons pas : du « mariage pour tous » (formule impropre puisque le mariage consanguin ou la polygamie resteront heureusement interdits), découleront logiquement le droit à l’adoption pour les couples de même sexe et peut-être bientôt, la gestation pour autrui, c'est-à-dire les mères porteuses pour les couples masculins, et la procréation médicalement assistée pour les couples de lesbiennes.

    Rappelons-nous les propos d’Elisabeth Guigou lors de la création du Pacs, refusant fermement et clairement, au nom du gouvernement socialiste de l’époque,  le principe du mariage entre homosexuels.

    Cette évolution prévisible est également dangereuse puisqu’il n’est plus question ici d’intérêt supérieur de l’enfant à grandir dans une famille composée d’un père et d’une mère, mais de satisfaire le désir d’enfant des couples homosexuels. Le « droit à l’enfant » l’emporterait ainsi sur les « droits de l’enfant » qui me semblent pourtant d’une légitimité supérieure. En outre, les débats entre psychiatres, pédopsychiatres et médecins sur la construction mentale de l’enfant prouvent que nous devons aborder ces questions avec prudence et humilité.

    Enfin, comment admettre que les termes de « père » et de « mère » mentionnés dans le code civil soient effacés d’un trait de plume pour être remplacés par celui de « parent1 et parent2».

    C’est pour refuser cette révolution que veut nous imposer la gauche que je me suis engagée aux côtés de l’Entente parlementaire sur la famille et que je demande non seulement un vrai débat mais aussi l’organisation d’un referendum afin que les Français puissent décider eux-mêmes de l’avenir de la société dans laquelle ils veulent vivre.

     

     

    Lucile Schmid conseillère municipale EELV :

    « Je suis en faveur du mariage entre personnes du même sexe. Comme élue je le célèbrerai lorsque la loi aura été adoptée.

    La majorité des débats sur ce sujet me semblent  trop caricaturaux et souvent contradictoires. On y décrit le mariage entre personnes de sexe différent soit comme une manière d'organiser la procréation (ce qu'il n'est pas ou plus comme en témoigne le nombre d'enfants nés hors du mariage), soit comme l'expression d'une fidélité amoureuse qui serait en quelque sorte réservée aux hétérosexuels. Pour moi, il est clair que l'orientation sexuelle n'a rien à voir avec la fidélité, il est clair également que la question du mariage entre personnes du même sexe renvoie inévitablement à celle du souhait d'être  parent et au désir de transmission. Avoir des enfants dans le cadre du mariage, fonder une famille est un désir partagé par des personnes quelle que soit leur orientation sexuelle. 

    Enfin une petite remarque plus personnelle. Il faut cesser de parler du mariage de manière aussi théorique ou simpliste. Le mariage répond à des aspirations individuelles et sociales complexes, différentes selon l'histoire de chaque personne. Pourquoi se marier, ne pas se marier, divorcer, se remarier? Le mariage est autant une histoire intime que publique.

    C'est d'ailleurs là que la politique apparaît souvent déphasée. Sur des sujets profonds comme celui-ci les responsables politiques ont du mal à ne pas être décalés car leur actualité est d'abord guidée par les contraintes économiques, la crise. Comme si les questions sociétales n'étaient qu'une concession indispensable.  C'est l'indice qu'il faut que la politique renoue avec la profondeur et les valeurs éthiques ».

  • ELECTION PRESIDENTIELLE A L’UMP : VANVES SOUTIENT EN GRANDE MAJORITE FRANCOIS FILLON

    C’est l’événement dominical à Vanves comme en France, après le coup de tonnerre survenu en terre socialiste jeudi soir alors que tout le monde fêtait le beaujolais nouveau : Philippe Sarre maire de Colombes a été élu 1er Secrétaire Fédéral du PS 92 avec 49,43% des voix (46,2% àVanves) contre Jean André Lasserrre avec 33,3% (44,4% à Vanves)  qui s’est retiré pour éviter l’organisation d’un second tour vendredi soir, et surtout faciliter le rassemblement des socialistes altoséquanais. Rappelons qu’une voix séparait ces deux candidats à Vanves

     

    Faut il s’atendre à un coup de tonnerre Dimanche soir avec l’UMP. Comme nous l’expliquions déjà, cette élection présidentielle à l’UMP a rebattu les cartes et provoqué des ralliements étonnants notamment dans les Hauts de Seine. Roger Karoutchi, sénateur qui est vient très souvent à Vanves lors des campagnes électorales,  très proche de François Fillon dont il a été le ministre et qui a été, comme lui,  un fidéle de Philippe Seguin, soutient Jean François Copé. Alors que Valérie Pécresse  ex-ministre du budget et présidente du groupe UMP au Conseil régional, soutient François Fillon alors qu’elle faisait de la bande des 4 mousquetaires avec les Lemaire,  Baroin, Jacob Copé  promis à un  bel avenir lors du mandat de Nicolas Sarkozy à l’Elysée.  De surcroît, la fédération UMP 92 a la particularité d’avoir son secrétaire départemental (Roger Karoutchi) qui a fait campagne pour JF Copé et son Président (Jean Jacques Guillet)  pour F.Fillon. Comme à Vanves avec Isabelle Devré et Maxime Gagliardi qui se sont répartis les soutiens

     

    Isabelle Debré sénateur et 1ére adjointe de Vanves  soutient François Fillon : « Gaulliste sociale, j’approuve pleinement le projet proposé par François Fillon aux militants du Mouvement : détermination et courage dans la mise en œuvre des réformes, construction d’une Europe forte, rassemblement des Français, opposition déterminée à la politique menée par l’actuel gouvernement. A ses côtés, j’entend prôner un large rassemblement autour des valeurs de la droite sociale : responsabilité, pragmatisme, encouragement à l’esprit d’entreprise et solidarité envers les plus démunis » expliquait elle en se plaçant dans le droit fil du gaullisme social prôné par Philippe Seguin, le mentor de Roger Karoutchi, et bien sûr Michéle Alliot Marie (MAM) qui avait connue une situation identique, en étant élu face à Paul Delevoye, président du CESE, François Fillon et Patrick Devedjian….en 1999 dans une ambiance plus sereine.

     

    Maxime Gagliardi, maire adjoint chargé des sports,  qui est plutôt un libéral, sorti des rangs de Démocratie Libérale (ex RI), soutient Jean François Copé qui tient actuellement un discours plutôt très « droite populaire ». Et pourtant, le maire adjoint chargé des sports expliquait récemment : «  Qui mieux que Jean François Copé saura mobiliser les énérgies ? N’oublions pas qu’il n’a jamais reculé devant les difficultés. Il est un élu de banlieue au coeur d’un département rural, un élu local qui n’a jamais renoncé même après une défaite lors d’une triangulaire, il n’a pas déserté  et a su regagner sa circonscription ». Et puis, « c’est la garantie pour l’UMP d’un débat d’idées permanent au sein de notre Mouvement. Il s’est engagé à faire vivre les différents « Clubs » de notre parti, ceux-ci doivent devenir de véritable laboratoires d’idées, des incubateurs de la rénovation de notre matrice intellectuelle » expliquait il

     

    Chacun a pris position aussi sur l’une des six motions qui sont présentées aux militants qui auront à se prononcer. Elles correspondent aux différentes sensibilités existant au sein de l’UMP : Les Humanistes (Jean-Pierre Raffarin/ Luc Chatel),La Droite sociale (Laurent Wauquiez), Le Gaullisme, une voie d’avenir pour la France (Michèle Alliot-Marie/ Roger Karoutchi/ Henri Guaino), La Droite populaire (Thierry Mariani), La Droite forte (Guillaume Peltier/ Geoffroy Didier) et la Boîte à Idées (Maël de Calan/ Enguerrand Delannoy/ Matthieu Schlesinger/ Pierre-Emmanuel Thiard). Isabelle Debré a choisi d’apporter son soutien, comme 55 de ses collègues parlementaires, à la motion de Laurent Wauquiez (La Droite sociale), rassemble, propose et responsabilise. Maxime Gagliardi avait annoncé à la Rentrée qu’il soutiendra la motion menée par Jean-Pierre Raffarin et Luc Chatel « Pour un Humanisme social, libéral et européen».

     

    Beaucoup craignent au sein, comme au dehors de l’UMP, à son éclattement au lendemain de cette élection : «  L’UMP est appelé à disparaître, que ce soit l’un ou l’autre. Parce que dans l’un ou l’autre cas, ils ont été tellement loin dans la campagne, qu’ils n’accepteront pas leur défaite. F. Fillon reprochera à JF Copé d’avoir utilisé les moyens du parti – et c’est particulier d’avoir continué à être secrétaire général  pendant cette élection interne alors que Martine Aubry a démissionné et s’est mis en retrait du Secrétariat national au PS – et JF  Copé créera un autre parti qui sera plus à droite en essayant de refaire une sorte de CNI-RPR » explique un fin connaisseur du monde gaulliste.

    « L’UMP tel qu’il est construit aujourd’hui, n’est plus viable, car il y a trop de clivages. Comment fait on pour rassembler un ultra droitier comme le député Lucas et quelqu’un beaucoup plus humaniste comme F Fillon. Nous n’avons plus de leader à l’UMP. A moins que N.Sarkozy revienne. Mais dans 3 à 4 ans. L’UMP est bonapartiste dans sa construction. Il lui faut un tolier, et il n’y en a pas. C’est le problème que le PS a eu pendant 10 ans après le départ de F.Mitterrand. Et l’UDI s’est donné un patron, reconnu par tous, Jean Louis Borloo. Malgré son erreur de ne pas s’être présenté aux présidentielles, pour autant les élus et militants UDI l’ont choisit comme patron. Et naturellement, il a ce rôle » ajoute cet observateur averti.