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politique - Page 145

  • UNE GALETTE DES ROIS POUR TOUS A VANVES : A L’UMP, AU PS, MAIS PAS A L’UDI

    Les sections UMP et PS de Vanves ont organisée hier soir leurs galettes des rois, mais séparemment, à l’école Larmeroux pour la première avec Laurent Wauquiez ex-ministre de Nicolas Sarkozy, à l’école Max Fourestier pour la seconde mais sans Bruno Le Roux, président du groupe PS à l’Assemblée Nationale. Il était prévu que des deux personnalités profitent de la suspension de séance pour venir parler du projet loi Mariage Pour Tous puisque les débats avaient commencé l’aprés midi. Le premier a passé une heure avec  élus, militants, sympathisants UMP qui avaient payé 5 € pour la galette. Le second n’est pas venu, appelé à l’Elysée pour faire le point avec François Hollande, relevé au pied levé par le jeune député de Seine et Marne Olivier Faure, qui n’a pas eu le temps de partager la galette gratuitement offerte aux militants socialistes. Il ne manquait plus que l’UDI, mais Bernard Gauducheau son président local participait à l’inauguration du 15éme festival Art Danthé ce soir là.  

     

    « Les gens sont content qu’au niveau local les dissensions à l’UMP n’ont pas eu de prises. Comme ils ont pu le constater avec le dernier numéro de notre journal « Au contact » constatait Isabelle Debré, entouré par Maxime Gagliardi, Françoise Saimpert,  Laurent Lacomére, Daniel Barrois,  en se félicitant que la Droite Sociale de Laurent Wauquiez soit arrivée en  seconde place, juste au moment où il arrivait de l’Assemblée Nationale. « Ce qu’a proposé Isabelle, est exactement ce que l’on veut faire avec la Droite sociale » a-t-il tenu à dire à propos de sa proposition de loi permettant aux retraités touchant le revenu minimum veillesse, de reprendre  s’ils le souhaitent, une activité rémunérée tout en conservant leur allocation, ce qui n’était pas possible jusqu’à présent -  Une proposition de loi qui a toute les chances d’être votée jeudi matin au Sénat – « surtout que nous avons affaire à une majorité sectaire, intolérante ! » a-t-il constaté. « Laissez-faire, c’est fini ! Tout au long de 2013, on va s’investir pour que la voix de l’UMP soit entendue. On a commencé avec mon débat avec Arnaud Montebourg à sur France 2 Jeudi dernier, la loi MTP (Mariage Pour Tous)...  Je souhaite que l’on lance des Etats Généraux de la famille pour lister ce que l’on refuse, le travail de destruction du PS, et les propositions constructives que l’on veut mettre sur la table. Montrer ce que l’on peut faire avec des propositions crédibles » a indiqué Laurent Wauquiez qui constatait que « les socialistes s’apprêtent à remettre en cause la politique familiale ».

     

    Il a rassuré ses militants UMP Vanvéens à propos du débat sur le MPT : « Je vais y mettre toute mon énergie, ma détermination. Manifester le 13 Janvier n’était pas évident, comme nous n’y sommes pas habitué. Mais il y a des moments où on ne peut pas accepter l’inacceptable. C’était une manifestation sans traces d’intolérances, mais de respect, d’écoute. Ils nous traité de ringards, d’intolérants. Mais nous allons nous battre pour obtenir un référendum, qu’ils refusent. Ils ont peur de ce que leur diront les français, la majorité silencieuse. Et s’il faut de nouveau manifester dans la rue, on le fera » a-t-il prévenu avant d’expliquer pourquoi il va se battre à l’Assemblée Nationale : « Je n’accepte pas qu’au nom du droit d’une minorité, on demande à une majorité de changer sa conception sur la famille, d’adoption. L’enfant n’est pas un bien de consommation. C’est aller vers la MPA qui ouvre la porte à la GPA, c'est-à-dire acheter le ventre d’une femme pour avour un enfant. C’est une remise en cause totale de la dignité de la femme ».

     

    A quelques centaines de métres plus loin, un  peu plus tard, Olivier Faure (PS), député de Seine et Marne, constatait, devant la section PS de Vanves  que « la droite est resté offensive, n’a pas dételée, cherche à contester notre légitimité. Une droite qui a une forme étonnante, malgré Copé et Fillon, qui porte le combat contre la majorité ». Il remplaçait Bruno Le Roux  qui avait été convoqué à l’Elysée pendant la suspension de séance pour faire le point avec François Hollande sur les premières heures du débat sur le projet de loi MPT. Il était entouré par  les élus PS Jean Cyril Le Goff, Guy Janvier avec lequel il avait travaillé au cabinet de la ministre Aubry (sous le gouvernement Jospin), Valérie Mathey, Anne Laure Mondon, ainsi que Antonio Dos Santos secrétaire de section qui a rappelé que « c’est Olivier Faure qui a anoncé sa victoire à François Hollande le 6 Mai dernier » - « Mais il s’en doutait un peu ! Il n’y avait pas cette surprise qui avait marqué les esprits en Mai 1981 lors de la victoire de François Mitterrand » confiait ce jeune député qui a expliqué de qu’il ressent depuis 8 mois : « On est arrivé pour le changement. Et on a trouvé une situation un peu plus compliquée qu’on espérait (chômage, plans socaux. Voilà une gauche confrontée à une réalité qui l’a amené à agir à contre emploi…Mais on est sur le front : contrat d’avenir, contrat de génération, MPT qui est un combat à mener dans l’opinion… Sachant qu’il y a des combats extrêmement important que l’on a mené depuis longtemps comme le vote des étrangers aux élections locales ».

     

    Pour lui, « nous n’avons aucun doute sur la détermination du président de la République, du premier ministre. Lorsque l’on montre le cap et que l’on ne lâche rien, on est sûr d’aboutir. Pas une minute n’a été et ne doit être perdue pour porter le changement » a-t-il conclu en reconnaissant que « cette fédération (PS92) longtemps considérée comme une terre de mission, a été déchiffré ». Philippe Sarre Maire de Colombes et 1er fédéral PS 92 lui a répondu en expliquant que « l’une de ses missions est de faire en sorte que ce département continue à être une terre de conquête. Elle est à notre portée, grâce à des changements sociologiques qui ne sont pas en  notre défaveur. On peut engranger des victoires à  Villeneuve la Garenne, à Suresnes, avec  un maire usé, à Antony, à Bourg la Reine,  Vanves qui a déjà un conseiller général.. Et qui sont à notre portée dés 2014 ». Antonio Dos Santos avait d’ailleurs fait un vœu pour  Vanves : « Que 2013 nous conduise tout droit aux élections munuicipales de 2014. Lesx militants s’y préparent….L’heure du changement est venu. Nous nous y attelons avec tous ceux qui veulent retrouver une gestion saine et plus de justice sociale »

  • UNE DISPARITION A VANVES : Raymond Deniau, l’opposant de l’intérieur

    Raymond Deniau est décédé à l’âge de 73 ans. Un hommage sera rendu à l’hôpital Européen Georges Pompidou ce matin entre 9H et 10H par sa famille, ses proches, ses amis. l'inhumation aura lieu ensuite dans le caveau familial à Montreuil-sur-Brêche

     

    Qui ne se souvient pas de ce militant socialiste infatigable qui sillonnait en soirée ou nuit de préférence les rues de Vanves, avec son petit caddie pour l’affichage sauvage – toléré à l’époque - souvent tout seul à ses risques et périls. Des militants RPR en 1980 qui collaient comme lui en soirée, lors d’une campagne municipale partielle, se sont fait encercler par des militants FN venus de l'extérieur,  à la gare de Vanves-Malakoff. Ils recherchaient un type qui décollait leur affiche pensant que c’étaient eux. Heureusement, Raymond Deniau était rentré chez lui, entretemps. Et du secrétaire de la section PS : Guy Janvier conseiller général (PS), dans son livre, raconte les réunions de la section PS qu’il a présidé entre 1979 et  1994 : « Le rite était immuable : présentation d’un sujet d’actualité ou de fond par le secrétaire, debout devant ses ouailles – on se serait cru au catéchisme -  puis liste des travaux militants à effectuer ». Ainsi que du candidat PS qui avait qualifié « d’Hibernatus »  Roger Aveneau, conseiller général UDF  lorsqu’il s’était présenté contre lui  aux cantonales de 1994. Ou de ce trublion du PS qui avait failli faire  capoter une liste d'union de la gauche PS-PC en 1989 et même l'accord PS-PC au niveau du département. C'était remonté jusqu'à "Solférino" et au "Colonel Fabien". Il était profondément anti-communiste.  

     

    En 1995, il menait une liste Divers gauche  qui fusionnait avec celle de Guy Janvier entre les deux tours pour gagner la mairie  (de 2 voix) où il se retrouvait maire adjoint chargé des bâtiments, de la voirie, des travaux. Ce qui ne  l’empêchait pas de se présenter  aux législatives de 1997 et aux cantonales de 1998  comme candidat de la Gauche Alternative  alors que le PS avait désigné Guy Janvier (PS) pour la première et François Bordes (PS) pour la seconde. Il avait toujours marqué sa différence et menée la vie dure à l’équipe municipale, votant contre l’acquisition du terrain du garage Citroen rue de Solférino, se prononçant pour un espace vert plutôt qu’un Macdo drive et une opération immobilière à la pointe de rue J BLeuzen, s’était prononcé contre le réaménagement de la place du Président Kennedy, de la rue Jean Jaurés et le projet de marché.  Il racontait qu’il s’était battu pour obtenir une voiture électrique pour les services municipaux,  lancé la collecte sélective, mené campagne contre les bornes des trottoirs avec cette formule « très rocardienne » lors d’un conseil municipal : « la somme des optimums locaux ne fait pas l’optimum général ». Et lancé le projet de réaménagement de la place de l’Insurrection  avec des essais qui s’étaient révélé désastreux.  Il s’était battu pour obtenir des circulations douces dans la ville, devenu un adepte du vélo, mais sans succés. Il s’était représenté aux municipales de Mars 2001 en  revendiquant rassembler les vrais éclogistes de Vanves, ce que lui contestait Marc Lipinski (Verts) qui reprochait à cet exlu du PS de chasser sur les terres écologistes avec sa liste gauche alternative et éologistes. Battu au 1er tour, il refusait de soutenir de G.Janvier et se retirait finalement de la vie politique vanvéenne à ce moment là.    

  • ISABELLE DEBRE SENATEUR DE VANVES ET LE NOUVEAU PROJET DE SCRUTIN CANTONAL : UNE USINE A GAZ !

    Le Blog Vanves Au Quotidien a recontré Isabelle Debré sénateur des Hauts de Seine et 1ére maire adjoint de Vanves sur le projet de loi instituant un scrutin binominal paritaire pour l’élection cantonale qui a été rejeté par le Sénat par 164 voix (UMP et UDI-UC) contre 143, les groupes CRC et EELV s’étant abstenus. Il s’est heurtée finalement à trois objections. Tout d’abord la parité, avec ce binôme homme-femme : « Faciliter la mixité, ce n'est pas passer de 13% à 100% d'un coup ! Ce sera très difficile à faire »…  « beaucoup de femmes risquent de se retrouver dans le rôle de potiches : les hommes s'occuperont des dossiers nobles et les femmes des affaires sociales » a-t-on entendu. Ensuite parce qu’il implique une division par deux du nombre de cantons et donc un découpage. Ils ont alors dénoncer un système « baroque », « loufoque », « invivable ». Enfin, ils ont jugé qu'il défavorise les territoires ruraux : « Ce scrutin exotique et incompréhensible » aura pour effet de « supprimer cette spécificité des assemblées départementales qu’est la représentation des territoires ruraux ». Avec un échange sur la parité qui a fait le « buzz » sur Internet

     

    Vanves Au Quotidien - Pourquoi la question « Qui c’est cette nana ? » a-t-elle déclenché cet échange dont tout le monde a parlé alors que si son auteur avait dit « qui c’est ce mec ? » à propos d’un collègue, on n’en aurait rien su ?

    Isabelle Debré : « Nous étions dans un débat sur le scrutin paritaire dans les départements. Je m’explique : le Gouvernement propose, au nom de la parité, que pour les prochaines élections, après redécoupage des cantons, nos concitoyens élisent un couple, un homme et une femme, qui auront chacun un suppléant du même sexe. Certaines et certains de mes collègues se sont emportés avec, je le reconnais, des termes peu appropriés. Pour autant, s’il y avait de l’excitation voire des maladresses, je n’ai ressenti aucune violence excessive. Et avec un peu d’ironie, je trouve paradoxal que la Gauche nous impose un couple homme/femme dans ces élections en même temps qu’elle supprime la différenciation du sexe dans les couples mariés !

     

    VAQ - Est-ce que ce projet n’a pas été victime de son obsession de la parité ?

    I.D. : « Si tout à fait. Je me suis d’ailleurs exprimée à ce sujet. En rendant hommage à Jacques Chirac qui a fait en sorte d’inscrire un objectif de parité (et non pas une obligation) dans la Constitution, je ne souhaite pas que l’on prenne la parité comme alibi pour nous imposer un scrutin « abracadabrantesque ».

     

    VAQ - Ce projet ne créerait-il pas une usine à gaz avec ce binôme et ce redécoupage de la carte cantonale ?

    I.D. : « C’est ce que je pense. Une fois élus, les deux membres du conseil départemental exerceront leur mandat indépendamment l’un de l’autre. Comment se répartiront-ils les dossiers du canton ? Sauront-ils s’entendre s’ils sont de sensibilités politiques différentes ? Et que penser du redécoupage qui s’annonce, dont l’objectif n’est sans doute pas si désintéressé que cela à l’heure où la popularité du Président de la République et de son gouvernement baisse chaque jour ? Il est, de plus, prévu que pour accéder au second tour de l’élection cantonale, un candidat devra avoir recueilli 10 % des suffrages des électeurs inscrits au lieu des 12,5 % comme cela est le cas actuellement. Cette mesure est sans aucun doute possible destinée à provoquer des triangulaires défavorables à la droite qui  feront indiscutablement le jeu du Front National. Nous retrouvons là une constante du mitterrandisme des années 80 !

     

    VAQ - En quoi défavoriserait-il les territoires ruraux et avantagerait-il les territoires urbains ?

    I.D. : « Clairement, le redécoupage fait courir le risque d’une perte de proximité entre les futurs élus départementaux et les habitants du canton. Dans les Hauts-de-Seine, le redécoupage impliquera la réduction du nombre de cantons de moitié (mais pas du nombre des conseillers départementaux !...) et l’augmentation de la population moyenne de 35 000 habitants à plus de 68 000 ! Mais cela n’aura pas de conséquences aussi graves que dans les départementaux ruraux dans la mesure où notre département est peu étendu et présente une densité de population élevée.

     

    VAQ - En avez-vous profité pour étudier ce qu’il donnerait comme résultat en Ile-de-France et dans les Hauts-de-Seine ? Avec quel canton a ville de Vanves serait-elle regroupé : Issy Est ou Malakoff ?

    I.D. : « Les ordinateurs du ministère de l’intérieur et du Parti socialiste doivent tourner à plein régime et seul Manuel Valls doit connaître avec précision les résultats de cette manœuvre qui relève quelque peu de la manipulation électorale.

     

    VAQ - Le Sénat n’est-il pas devenu un lieu de contestation de la gauche par sa gauche ?

    I.D. : « En partie oui, puisque les socialistes n’y détiennent pas la majorité absolue et sont dépendants d’alliés peu disciplinés, en particulier les communistes qui ont des exigences, notamment sur le plan économique et social, tout à fait excessives. Je vous signale d’ailleurs que ce projet de loi sur le scrutin paritaire a été rejeté par le Sénat, ce qui démontre le manque d’unité de la Gauche sur ce sujet !