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politique - Page 145

  • A VANVES , LUCILE SCHMID NE PERD PAS ESPOIR DE FAIRE CHUTER ANDRE SANTINI

    4 mois après les élections législatives, rencontre avec Lucile Schmid (EELV) pour faire le point. Elle reste très déçue de ne pas avoir été la femme qui a fait chûter André Santini qui n’en menait pas large au début de la campagne des élections législatives. Mais on ne refait pas l’histoire. Comme cette occasion manquée de se présenter dans la 13éme circonscription contre Patrick Devedjian qui lui a été faîte et de battre le président du Conseil Général des Hauts de Seine comme en est persuadé son ami le sénateur EELV des hauts de Seine, André Gattolin. Mais elle ne lâche pas prêt à repartir contre André Santini. En attendant, elle planche sur la constitution d’une fondation politique EELV, comme l’ont tous les grands partis, en montant le dossier administratif et financier, avec Jean Paul Besset, député Européen qui travaille sur le programme d’activité et le budget. « Une telle fondation sert d’archivage et de mémoire du parti (comme à la Fondation J.Jaurés au PS).  L’histoire des Verts est à raconter. Des débats sont à organiser autour de l’histoire de l’écologie politique en France, sur la question du lien entre les sciences et la décision politiquen, entre l’innovation et la décision politique…..  montrer que l’écologie politique, c’est de vrais choix et pas une pensée sectorielle. Et faire passer l’idée que l’écologie transforme l’économie et la société durablement et globalement » explique t-elle.

     

     

    Vanves au Quotidien - Quel regard portez-vous sur ces législatives 4 mois après ?

    Lucile Schmid : « Il a bien fallu 3 mois pour me remettre de ma déception. Je croyais vraiment à la possibilité de victoire, même si André Santini est dans le paysage politique français depuis très longtemps. C’est un homme puissant. Je tiens à dire que je n’ai toujours pas perdu l’espoir de le battre

     

    VAQ - Rendez-vous en 2017 ?

    L.S. : « Quand il y aura une élection ! Mais c’est une déception qui a été profonde et  continue à être présente. Dans l’action politique, il faut toujours rebondir. Evidement, j’ai réfléchi à ce bilan de campagne. Aux éléments positifs et négatifs. Parce que, lorsqu’on n’a été jamais aussi prés de la victoire, il faut réfléchir aux éléments positifs : J’ai adoré le fait que l’on fasse campagne ensemble, écologistes et socialistes. Cela été quelque chose de fort. Des jeunes ont été très présents dans la campagne, qui n’appartenaient à aucun parti politique. Il y avait une capacité d’élan par rapport à l’idée que la politique nous concerne tous. Enfin, j’ai été en tête partout dans la 10éme circonscriptiojn sauf à Issy les Moulineaux, et notamment à Vanves où j’habite.

     

    VAQ - Et les éléments négatifs ?

    L.S. : « La division, avec la présence d’une dissidence socialiste, a été un élément qui nous a affablit collectivement. Les réseaux municipaux ont joué un rôle très important à Issy les Moulineaux où André Santini a été très largement en tête. Cela signifie que cette élection est vraiment mixte, à la fois nationale et municipale. Le fait que l’on ai eu aucune mairie a été déterminant. J’ai été frappée de voir dans la  campagne comment André Santini avait re-municipalisé l’élection. Il passait son temps à dire aux isséens qui représentent 60% de l’électorat de la circonscription : « Je suis votre maire ! Regardez tout ce que je fais de bien. J’ai baissé les impôts locaux, j’ai ouvert des classes ». Il se servait du cumul des mandats pour assurer un résultat aux législatives. Et je tiens à ré-affirmer  que je suis contre le cumul des mandats.

     

    VAQ - Que se passe t-il actuellement chez les Verts,  notamment avec le traité européen ? Etes-vous dans ou hors de la Majorité ?

    L.S. : « Tout d’abord, le parti EELV a un parlement, comme dans tous les partis politiques, qui a voté à 70% contre ce traité. J’ai fait parti de ceux qui étaient contre ce traité, mais plutôt pour l’abstention. Parce que je pense que le traité, dans son contenu, est très contestable. En même temps, être dans le gouvernement, fait que l’on a aussi des responsabilités par rapport à des directives majoritaire. Le désaccord entre socialistes et écologistes s’est fait sur un texte qui avait été négocié par Nicolas Sarkozy, donc qui n’est pas de gauche.

    Ensuite, parlons de Daniel Cohn Bendit qui m’a beaucoup soutenu dans ma campagne et s’est beaucoup impliqué dans les Hauts de Seine puisque notre sénateur André Gattolin est l’un de ses très proches et de mes supporters. Dany qui sait dépasser les idées partisanes et croit toujours en l’Europe, parce que c’est son espace politique, nous a expliqué qu’il fallait, à tout prix, voter pour ce traité même s’il est mauvais – et c’est tout le paradoxe – parce qu’il permettra, malgré tout, de recréer un élan qui manque à l’Europe. Il nous a incité à faire un pari même si on se pose des questions sur sa possiblité de relancer l’Europe.

    Enfin, Dany a été très blessé que le parlement de notre parti ait vôté contre ce traité. Il l’a beaucoup dit de l’extérieur. Et du coup, le sentiment que chez les verts, rien n’est simple, a pris un coup de neuf. Je le regrette car je pense que le mieux serait que l’on s’explique entre nous, sans forcément y associer la société française.

     

    VAQ - Comment se présente cette Rentrée pour EELV à Vanves et ailleurs ?

    L.S. : « Ce qui nous interpelle actuellement est un constat : un certain nombre de dossiers municipaux donnent raison à l’engagement à la fois Vert et associatif. Nous voyons bien que l’écologie progresse, quelque part, au nivreau municipal et dans les enjeux locaux, auprès des citoyens. Tout en étant conscient que dans le même temps, son image politique reste à éclaircir. C’est un défi auquel nous devons faire face. Surtout que nous avons deux échéances importantes en 2014, locale très importante avec les municipales où les écologistes sont assez bon, et européenne qui a marquée  en 2008, une nouvelle entrée des verts dans le paysage politique français autour de EELV. La capacité que l’on aura à faire le lien entre cette échéance locale et européenne, m’interesse beaucoup,  car elle reste à démontrer. Et je suis optimiste là dessus, à la condition de refaure l’unité  les éléments européens et nationaux. Sachat que sur les éléments municipaux, nous sommes en pârfaite harmonie. Après tout le sujet, est de transformer une ville en profondeur. Et un projet municipal de transformation peut exister, même dans une ville comme Vanves où il y a de fortes contraintes. Sachant qu’on ne peut pas se contenter de repeindre les murs de la ville en vert.

  • LA DEMOCRATIE LOCALE DU COTE DES PARTIS A VANVES (suite et fin) : AU PS PROLONGER L’ESPRIT DES PRIMAIRES D’IL Y A UN AN AU CONGRES

    Si la guerre des chefs fait rage au sein de l’UMP au niveau national,  ce n’est pas mieux du  côté du PS où dans les Hauts de Seine, c’est la guerre de sécession et de succession pour le poste de Premier Secrétaire Fédéral,  entre les sudistes et les nordistes altoséquanais, entre les Aubrystes et les Hollandais, que devraient partager les militants avec le vote d’hier soir sur les motions et de Jeudi prochain sur le premier secrétaire national (qui st déjà choisi ?). En attendant à Vanves, la majorité s’est prononcé à 76,9% hier soir pour la motion 1 « Mobiliser les français pour réussir le changement » présentée par Harlem Désir et initié par JM Ayrault et Martine Aubry

     

    « C’est dans la boucle Nord que le PS a commencé à reconquérir les Hauts de Seine et que c’est aux socialistes qui ont conquis villes et cantons que revient maintenant  le soin de diriger la fédération PS 92 » expliquent les nordistes. De surcroît ils ne veulent plus de Pascal Buchet à cause de ses casseroles, ni de Philippe Kaltenbach qui a pris la grosse tête depuis qu’il siége au Sénat et manoeuvre pour obtenir la tête de la fédération.  Les hollandais historiques du département revendiquent la fédération, car c’est eux qui ont menée et dirigé la campagne victorieuse de François Hollande dans le département. Philippe Sarre maire de Colombes s’est déclaré dés Juin. Jean André Lasserre, conseiller général de Courbevoie et ex-directeur de campagne de F .Hollande dans les Hauts Seine l’a fait ses derniers jours en l’inscrivant dans la motion nationale portée par Harlem Désir. « Les Hollandais ont une légitimité pour préparer le changement et le renouvellement d’équipe dans le 92 » expliquent ses supporters.

     

    « Je constate que la première bagarre est entre les hollandais eux-même, entre des courants différents. Je les laisse s’expliquer là-dessus. Mais les choses sont plus compliquées qu’on ne veuille bien le laisser paraître. Pour ce qui concerne les Aubrystes dont je fais parti, ils ont toujours respecté les uns et les autres. Et il n’y a pas, pour nous, de bagarre contre les amis de F .Hollande. Ce qui n’a pas de sens. Martine Aubry a montré, à la tête du parti,  sa volonté, sa capacité de rassemblement et à privilégier l’intérêt général à son intérêt particulier » explique Benoît Marquaille, l’adjoint de Pascal Buchet, 1er secrétaire fédéral qui est le premier des Aubrystes, et  le mandataire dépatrtemental de la motion N°1 qui devrait se présenter. « Il n’a pas d’autres volontés que de rassembler l’ensemble de la fédération PS, que de lui permettre de préparer l’avenir. Nous aurons des échéances importantes dans les années qui viennent, et notamment les élections municipales. Comme il l’a fait dans le passé, il n’aura de cesse, que de favoriser l’ensemble des camarades qui seront candidat aux différentes échéances à venir et donc de rassembler toute la fédération. Il n’y a pas de volonté d’éradication, cela n’aurait aucun sens dans la période actuelle, mais une volonté de travailler tous ensemble ».

     

    En tous les cas, Jean André Lasserre est le candidat que soutiennent la grande majorité des responsables et militants PS Hollandais de Vanves : « J’ai pensé que mon expérience politique à la fois être dans une logique de conquête et dans l’opposition après avoir été un secrétaire de section dans une ville qui était considéré comme perdu pour l’éternité pour la gauche, me permettrait d’être un candidat à l’interface de deux réalités au niveau du département - Des villes, des circonscriptions qui sont en train de passer à gauche, et même temps d’autres qui sont largement ancrés à droite – avec lesquelles il faudra travailler. Enfin, je viens d’une ville qui se situe au centre du département et qui permet de travailler sur la quête d’une cohérence, d’une cohésion géographique. Et j’ai été directeur de campagne de François Hollande pendant les présidentielles dans les Hauts de Seine et que cela m’a permis de voir quelles étaient les pistes de progrés, les potentiels sur lesquels travailler, et expérimenter des méthodes et des outils qui ont bien fonctionnés. C’est sur la base de cette expérience que l’on peut construire un projet » expliquait il récemment rassuré sur le fait qu’il y aura un vote des militants. « Nous sommes passé par les primaires, militants et sympathisants ont goûté à ces primaires, les ont aimé, et il sera désormais difficile  de procéder à des modes de désignations qui donneraient le sentiment de revenir en arrière ». Et ce sont sûremment ces primaires qui se sont déroulées voilà un an qui ont tout changé ».

     

    Beaucoup de militants socialistes vanvéens n’ont pas du tout apprécié de n’avoir eu droit au chapitre lors de la désignation d’Harlem Désir par Martine Aubry : « Elle s’est moqué de la gueule du monde en n’allant pas jusqu’au bout de son mandat » expliquait un militant hier soir à la permanence PS de Vanves. « Il n’est pas sûr que cela soit ficelé pour Harlem Désir » ajoutait un autre. Et cela se comprend, car la plupart parlent beaucoup de  rénovation car « ils l’ont voté ». Cela veut dire tout simplement qu’il y a des correctifs à apporter : Nous pensons qu’il faut réduire le nombre de responsables au sein de l’exécutif (bureau fédéral), un meilleur suivi des actions réalisées, une meilleure orgasisation des secrétaires de section, une meilleure implication des militants et des sympathisants en créant une université permanente en charge de la formation, un label Forum PS 92 pour tout ce qui est dialogue avec la société civile, un renforcement de toute la fonction de veille éthique et de résolution des conflits, un travail sur la qualité de la circulation de l’information, de la communication, un renforcement des moyens » propose Jean Andé Lasserre, le collégue de Guy Janvier au Conseil Général.  

     

    « Il y a ceux qui en parlent et ceux qui la font ! » réplique l’Aubryste Benoît Marquaille en prenant l’exemple du cumul des mandats : « Cette proposition de non-cumul  a été votée par les militants en Juin 2010, et indiquait qu’en Septembre 2012, les parlementaires qui s’y sont engagés, devraient démissionner des différents exécutifs locaux. Nous y sommes : Alexis Bachelay et Julie Sommaruga, les deux nouveaux députés PS (Gennevilliers et Bagneux)  m’ont indiqué iommédiatement qu’ils avaient démissionné de leur mandat ou étaient en train de le faire. Philippe Kaltenbach Sénateur maire de Clamart et Sébastien Pietrasanta député Maire d’Asnières, pour des raisons un peu différentes, m’ont tous les deux, indiqué qu’ils souhaitaient rester aux manettes dans leur ville jusqu’en 2014, et attendre donc que la loi soit votée et applicable » indique le secrétaire départemental adjoint chargé de la rénovation. « Durant cette période de congrés, je vois bien qu’il faut toujours dire que l’on va refonder et rénover – il est toujours bon d’imaginer que le parti fonctionnera le mieux demain – mais je me dis qu’en, terme de rénovation, la première serait que nos responsables et nos élus respectent le vote des miluitants. A Asnières, 82% des militants avaient voté pour cette rénovation, et même à Clamart où nous savions que le maire était contre, les miluirants l’ont voté à 52% Peut être faut il demander à chacun des candidats si pour lui, la rénovation, n’est pas tout simplement l’application du respect du vote des militants » 

     

    Justement, un an après les primaires socialistes, tous les militants de France et des Hauts de Seine dont Vanves, se sont retrouvés pour voter sur l’une des cinq motions qui seront présentés au Congrés à la fin du mois d’Octobre…. « Mobiliser les Français pour réussir le changement » (1) avec pour premier signataire  Harlem Désir qyui a reçu 76,9% des suffrages vanvéens ;  « Question de principes » (2)avec pour première signataire, Juliette Méadel  avec 1,97% ; « Maintenant la Gauche » (3) avec pour premier signataire Emmanuel Maurel, vice président de la Région Ile de France avec 7,6% ; « Oser. Plus loin, plus vite » (4) avec poir premier signataire  Stéphane Hessel 12,8% ; « Toulouse, mon congrès » (5) avec pour première signataire  Constance Blanchard 0%. Ils devraient se retrouver Jeudi prochain pour élire leur 1er secrétaire natonal dans les mêmes conditions.

  • LA DEMOCRATIE LOCALE DU COTE DES PARTIS A VANVES (1ére partie ) : A L’UMP LA GUERRE DES CHEFS PROVOQUE DES SOUTIENS ETONNANTS

    A Vanves, contrairement au plan national, tout est feutré au niveau du combat des chefs tant au PS qu’à l’UMP. Rien n’apparait au premier plan dans cette exercice de démocratie locale, citoyenne, partisane.  Et pourtant, la bataille fait rage, entre pro-Copé et pro-fillon à l’UMP pour la présidence du Mouvement, tout comme entre Hollandais et Aubrystes au PS pour prendre la tête de la fédération des Hauts de Seine. Cette semaine a été marquée par deux événements. Tout d’abord la fête de l’UMP 92 dimanche dernier où quelques élus et militants UMP se sont retrouvés, tant fillonistes que copéistes dans une entente cordiale. Ensuite le vote des socialistes vanvéens comme partout dans les Hauts de Seine et en France Jeudi soir sur les 5 motions qui ont été présentées et défendues au plan altoséquanais lundi soir à Boulogne et au plan vanvéen, mardi soir à l’école du Parc. Commençons par l’UMP aujourd’hui, et nous poursuivrons demain avec le PS et les résultats du vote vanvéen sur les 5 motions qui a lieu ce soir entre 17H et 22H au 82 Sadi Carnot, la permanence du PS Vanvéen.

     

    Cette élection présidentielle à l’UMP a rebattu les cartes et provoqué des ralliements étonnants notamment dans les Hauts de Seine. Roger Karoutchi, sénateur qui est vient très souvent à Vanves lors des campagnes électorales,  très proche de François Fillon dont il a été le ministre et qui a été, comme lui,  un fidéle de Philippe Seguin, soutient Jean François Copé. Pourtant, ce dernier ne lui a pas fait de cadeau lors des élections régionales en soutenant Valérie Pécresse en 2010 et en lui chipant la tête de liste en 2004.  Alors que Valérie Pécresse  ex-ministre du budget et présidente du groupe UMP au Conseil régional, soutient François Fillon tout comme François Baroin qui pourtant faisait partie de la bande des 4 mousquetaires avec les Lemaire,  Jacob et Copé  promis à un  bel avenir lors du mandat de Nicolas Sarkozy à l’Elysée. De surcroît, la fédération UMP 92 a la particularité d’avoir son secrétaire départemental (Roger Karoutchi) qui fait campagne pour JF Copé et son Président (JJ Guillet)  pour F.Fillon. Les élus pencheraient à égalité pour l’un ou pour l’autre : Manuel Aeschlimann, ex-député d’Asnières, Patrick Balkany maire de Levallois, Philippe Juvin (La Garenne Colombes), Jacques Kossowski (Courbevoie) soutiennent Copé  avec Charles Pasqua qui était présent au Café Politique organisé le 4 Septembre par Jean Sarkozy à Neuilly avec JF Copé.  De leur côté, Isabelle Debré,  Patrick Ollier, JJ Guillet pour les parlementaires,  avec plus de 9  maires PC Baguet, J.Gautier, G.siffredi, C. Berdoati, JP Schosteck, P. Pemezec,  C.Dupuy, Y.Revillon, et des conseillers généraux comme P.Subrini, soutiennent F.Fillon

     

    Et tant les élus que les militants sont partagés comme l’a montré la fête de l’UMP 92 dimanche dernier à Rueil, où étaient présents Isabelle Debré (pro-Fillon), Maxime Gagliardi (pro-Copé) avec Françoise Saimpert, Daniel Barois très pro-Fillon. Une réunion plutôt soft sans affiches, sans calicot, sans slogan, ni badge pour l’un ou l’autre des candidats. « Quel que soit le résultat de cette élection présidentielle de l’UMP, il faudra se retrouver…pour mener le combat contre ceux qui détruisent la politique menée par Nicolas Sarkozy » expliquait un très consensuel député maire de Rueil, Patrick Ollier. « Le combat que l’on à mener ne fait que commencer. Notre mouvement s’organise. On doit aller plus loin » ajoutait le président de l’UMP 92 Jean Jacques Guillet, député maire deChaville.  « Pourquoi un  séguiniste se retrouve à soutenir JF Copé. Parce que nous voulons un président capable de mobiliser les militants, capable de nous faire gagner en 2014, capable de nous faire rependre des villes, des cantons, des circonscriptions dans les Hauts de Seine ! Nous avons besoin de reconquête, d’un chef de guerre qui nous conduise au combat ! Et dans le département, tous les militants et adhérents espérent que Nicolas Sarkozy reviendra…pour parachever ce qui a déjà été engagé » expliquait Roger Karoutchi

     

    Enfin, les observateurs avertis auront noté des soutiens tout aussi étonnant chez nos édiles UMP vanvéens : Isabelle Debré sénateur et 1ére adjointe soutient François Fillon, ne suivant en rien Roger Karoutchi son collégue sénateur avec lequel elle a conduite la liste UMP aux régionales de 2004. « Gaulliste sociale, j’approuve pleinement le projet proposé par François Fillon aux militants du Mouvement : détermination et courage dans la mise en œuvre des réformes, construction d’une Europe forte, rassemblement des Français, opposition déterminée à la politique menée par l’actuel gouvernement. A ses côtés, j’entend prôner un large rassemblement autour des valeurs de la droite sociale : responsabilité, pragmatisme, encouragement à l’esprit d’entreprise et solidarité envers les plus démunis » explique t-elle en se plaçant dans le droit fil du gaullisme social prôné par Philippe Seguin, le mentor de Roger Karoutchi, et bien sûr Michéle Alliot Marie (MAM) qui avait connue une situation identique, en étant élu face à Paul Delevoye, président du CESE, François Fillon et Patrick Devedjian….en 1999 dans une ambiance plus sereine.

     

    Maxime Gagliardi qui est plutôt un libéral, sorti des rangs de Démocratie Libérale (ex RI), soutient Jean François Copé qui tient actuellement un discours plutôt très « droite populaire ». Et pourtant, le maire adjoint chargé des sports expliquait récemment : «  Qui mieux que Jean François Copé saura mobiliser les énérgies ? N’oublions pas qu’il n’a jamais reculé devant les difficultés. Il est un élu de banlieue au coeur d’un département rural, un élu local qui n’a jamais renoncé même après une défaite lors d’une triangulaire, il n’a pas déserté  et a su regagner sa circonscription ». Et puis, « c’est la garantie pour l’UMP d’un débat d’idées permanent au sein de notre Mouvement. Il s’est engagé à faire vivre les différents « Clubs » de notre parti, ceux-ci doivent devenir de véritable laboratoires d’idées, des incubateurs de la rénovation de notre matrice intellectuelle » explique t-il en annonçant qu’il soutiendra la motion menée par Jean-Pierre Raffarin et Luc Chatel « Pour un Humanisme social, libéral et européen».

     

    Finalement, les Primaires Socialistes qui se sont déroulés voilà un an, ont fait beaucoup bien à nos partis politiques

     

    A SUIVRE