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personnalités vanvéennes - Page 7

  • UN ETE 2015 A VANVES : 2 - LA DISPARITION D’UN PARFURMEUR PRESQU’ENFANT DE VANVES

    Cet été a été marqué par la disparition de personnalités – Bernard Marionnaud, le parfurmeur, François Kosciusko Morizet maire de Sévres – et de vanvéens. Notamment Thomas Boreau à 36 ans, l’un des fils de Pascal Boreau boucher rue J.Jaurés et au marché

    Bernard Marionnaud célèbre parfurmeur, enfant de Clamart et de Vanves est décédé à l’âge de 81 ans. Beaucoup de vanvéens l’avaient côtoyé lors de leurs années tendres lorsqu’il faisait le marché de Vanves avec ses parents qui tenaient un stand de « droguerie », mais aussi ceux d’Issy les Moulineaux, de Malakoff. Ils lui ont permis de découvrir le métier de forain dés l’âge de 6  ans qu’il a tout de suite aimé et où il a développé son sens du commerce en vendant savonnettes et eaux de toilettes grâce à des étalages extraordinaires. Ce qui lui a  permis beaucoup plus tard, comme il le raconte dans sa biographie « un homme au parfum » (Edt Cherche Midi), de devenir le premier esthéticien diplomé et surtout le premier discounter dans la parfumerie. Beaucoup de Vanvéens l’ont cotoyés et bien connu lorsqu’il était jeune sur le marché de Vanves  et s’est engagé dans la politique en partageant des combats communs dans les rangs des gaullistes. Quelques uns étaient présents à la cérémonie religieuse le 27 Juillet dernier à Clamart  - où il a été applaudi (comme en Italie) lorsque son cercueil est sorti de l’église - comme Christiane Murry : «Lorsque je l’ai connu, il était jeune et faisait, avec ses parents, le marché. Ils tenaient une droguerie ou un bazar, à l’extérieur prés de l’entrée de l’ancien marché (à l’emplacement du centre administratif) où  Bernard a commence à vendre des produits de maquillages, savonnettes. Il était très avenant, sympathique avec  toujours un mot gentil pour chacun » se souvient elle en l’ayant revu de nombreuses fois jusqu’à ces derniers temps. « Il prenait souvent des nouvelles de ma mère qu’il a bien connu ».

    Même s’il a installé sa première boutique à Clamart en 1972 qui a été le siège de sa société, l’ouverture de l’hôtel Mercure à Vanves, en 1983 lui a permis d’y ouvrir sa 3éme boutique (après Versailles) qui a très bien fonctionné tant qu’il a été à la tête de son entreprise notamment grâce à une vanvéenne, Denise Demonte qui avait fait partie de la liste UMP conduite aux Municipales de 1995 par Didier Morin.  « C’est grâce à la rencontre avec le président du groupe Accor qui ouvrait alors des hôtels Mercure en France et souhaitait avoir des parfumeries dans leur hall de réception. Pour l’hôtel Mercure Vanves, cela s’est décidé en 15 jours avant son inauguration. Il m’a  fallu 18 jours pour concevoir les meubles adaptés au lieu » racontait il alors  en ajoutant : « Ce magasin de 30 m2, ce qui est petit pour une parfumerie qui est mangeuse en linéaire,  est celui qui a le mieux marché et a été le  plus rentable de tous. Son succès reposait principalement sur la situation géographique exceptionnelle de l’hôtel où séjournaient de nombreux exposants des divers salons qui se tenaient ! 265 jours de salons par an à l’époque ! Malgré un approvisionnement composite, mais non moins succint, nous parvenions à satisfaire la clientèle en livrant leurs commandes dans des délais records, le jour même ou pour le lendemain matin. Entre Clamart et Versailles, nous avions de quoi ravitailler ». Beaucoup de vanvéennes avaient pris l’habitude de fréquenter cette boutique tout proche. Mais il a fermé lorsqu’il a revendu en 1996 son réseau de 15 points de ventes à Marcel Frydmann. Enfin, il avait beaucoup  soutenu le journal local « la Tribune Régional » qui couvrait Clamart-Issy les Moulineaux-Vanves  dans les années 80/90

    A SUIVRE...

  • LA FEMME ET L’HOMME DE L’ANNEE A VANVES : CLAUDINE CHARGE ET GUILLAUME BENHAMOU

     

    Le Blog de Vanves Au Quotidien a recherché, pour cette trêve de Noël et du Nouvel An, quels vanvéens pourraient être les personnalités de l’année, si l’on prend une femme et un homme. Deux vanvéens ressortent, inévitablement : Claudine Charfe, conseillère Municipale Front de Gaucher/PC qui a pris et célébré sa retraite, un Vendredi 13 …  décembre 2013 dans ce fameux amphithéâtre N de  l’université de Tolbiac où elle côtoyée de très nombreux étudiants dont certains aujourd’hui sont au gouvernement. Et Guillaume Benhamou tout simplement parce qu’il est le vivant témoignage de cette intégration réussie de l’association Simon de Cyréne avec  tous ces résidents dans la communauté de Vanves : Conseiller de quartier (Saint Remy), président de l’antenne vanvéenne de la JCE (Jeune Chambre Economique) de GPSO (ex-JECE de Vanves-Issy les Moulineaux),  il mobilise Vanves notamment pour son projet de tour du monde « En direction du Monde » organisé par HandDirection Monde

    CLAUDINE CHARFE : LA MUSE DE TOLBIAC...ET DU PLATEAU

    Pas besoin de présenter Claudine Charfe, conseillère municipale Front de Gauche/Parti communiste qui prône l’alliance avec les socialistes dans la prochaine élection municipale, alors que ses collègues du Front de Gauche/Parti de Gauche ne sont pas du même avis. Elle adore titiller le maire sur les affaires du personnel communal, la culture et notamment le théâtre, les associations culturelles dans lesquelles elle s’est engagé, et le Plateau qui sont ses sujets de prédilection, comme elle l’a fait au dernier conseil municipal où elle était particulièrement en forme. Mais elle n’a pas eu le temps de préparer une question sur le devenir du Plateau après les déclarations de Bernard Gauducheau lors d’une réunion de quartier (à Marceau) où il a expliqué que « sa rénovation sera un chantier pour l’avenir ». Mais à l’occasion d’un article paru en 2012 dans  le journal de l'université Paris 1 « Le fil de Par1s », qu’elle a distribué à tout le monde, les vanvéens ont découvert qu’elle a travaillé à Tolbiac au service des bourses, participé à la  mise en place d’un service pour les étudiants étrangers, puis du service de la vie étudiante, au Centre Mendés France, qu’elle y a développée des activités culturelles, comme un forum des théâtres, une billetterie de l’université, des ateliers de théâtre, d’écriture, participé et aidé au lancement de projets d’étudiants etc…

    Mais elle était restée très discrète sur les étudiants qu’elle a côtoyée tout au long de ses années jusqu’à la parution d’un livre consacré à « Manuel Valls, les secrets d’un destrin » où elle est citée dans le chapitre « Les séducteurs de Tolbiac » : « Valls était un étudiant engagé qui a toujours suivi ses cours. Ce n’était pas un rigolo. Au conseil d’administration, il était élu en tant que représentant de l’UNEF-ID. Nous n’avons jamais eu de relations particulières, il ne me parlait pas beaucoup » raconte t-elle en parlant « d’un jeune homme en costume avec son journal sous le bras ». Elle a ainsi côtoyé à cette époque là Jean Marie Le Guen, Patrick Cohen, Stéphane Rozés, Harlem Désir, Didier François, Marc Rozenblat … Et même le jeune Arnaud Bouvier qui photographie Vanves et les Vanvéens sous tous les angles. Ils n’étaient pas là pour sa retraite le 13 Décembre dernier, mais elle a reçu surtout d’autres  témoignages  comme celui de Christophe Rameaux : « Merci pour ton engagement contre l'injustice, l'égoïsme, que tu portes au quotidien, naturellement, comme une seconde peau. Pour ton exigence aussi, ta façon en particulier de ne pas t'en laisser conter y compris (surtout!) par ces enseignants qui croient avoir la science infuse. Tu es la muse des luttes sociales à Tolbiac... Et ça fait chaud au cœur de pouvoir compter sur des valeurs sûres comme toi » ou de Phlippe Boutry, président de Paris I : «  Vous m'êtes apparue souvent comme « la femme qui dit non », parfois à raison, parfois (à mon humble avis) à tort. Vous m'avez fait souvent me ressouvenir de ce que j'ai appris en histoire du mouvement ouvrier sur l'/anarcho-syndicalisme/, dans la tradition d'un Pelloutier ou d'un Griffuelhes : mais peut-être me direz-vous encore que non ! » écrit il en se souvenant surtout de  « votre souci constant de nos étudiants avec lesquels vous avez entretenu un lien de proximité direct, exigeant et très exceptionnel ainsi que de vos années de travail au service de l'amélioration de la vie étudiante et, très particulièrement, de la situation des étudiants handicapés »

     

    GUILLAUME BENHAMOU : LE FUTUR GLOBE TROTTER DE SIMON DE CYRENE

    Qui ne connait pas Guillaume Benhamou, surtout dans le quartier du Centre Ancien- Saint Remy ?  Un jeune de 28 ans à la personnalité attachante, habitant dans la résidence de Simon de Cyréne, victime à 7 mois d’une anoxie cérébrale : « Toutes les cellules motrices ont manqué d’oxygène, ce qui fait que je suis en fauteuil. Je ne le vois pas comme une contrainte, ni une obligation, mais comme un mode de déplacement » expliquait il dans ce Blog. Et son handicap n’est pas un barrage, loin de là, même s’il donne quelques frayeurs à ses proches et ses amis lorsqu’il se déplace, n’hésitant pas à traverser un carrefour par le chemin le plus court, au risque de se faire renverser,  ou carrément de circuler par la voie la plus pentue de Vanves (Victor Hugo au niveau de la « côte de l’enfer » ainsi surnommée par les cyclistes). Il s’est lancé voilà un an dans l’idée de faire le tour du monde : « Ce projet est né d’une idée folle avec mon amie qui est une professionnelle de l’handicap. Nous avons constaté que  si l’handicap est connu en France, ce n’est pas le cas à l’international et qu’il y a sûrement des choses à aller apprendre ailleurs, y compris dans des pays en voie de développement. Le but est vraiment  d’aller le voir le handicap ailleurs avec des personnes handicapés et valides, pour échanger au maximum. Nous partirons en trinôme, handicapé et valide  » expliquait il dans cette interview.  « Les étapes sont encours de construction, en fonction des relais associatif que nous avons sur place, dans les pays. Ce tour du monde devrait durer 9 mois, avec 9 étapes d’un mois dans chaque pays : Canada, Argentine, peut être Chili, un pays d’Asie non encore déterminé, l’Afrique au Sénégal. On pourra nous suivre sur le site internet Handirectiondumonde.com . Le départ est prévu dans six mois, en Juin 2014.

    Mais ce n’est pas tout, car il s’est engagé dans la vie municipale et associative vanvéenne : Tout d’abord le quartier Centre Ancien Saint Remy pour lequel il est conseiller de quartier depuis un an : « J’ai eu cette chance  de grandir grâce au milieu associatif, président d’une association « Starting Bloc » qui fait de la sensibilisation à la citoyenneté, à la solidarité au niveau local et international. Lorsque je suis arrivé à Vanves, j’ai eu envie de continuer cet engagement, mais sur le terrain local, pour accompagner le quotidien des vanvéens. Les handicapés ont tendance à râler beaucoup. Au lieu de râler, j’ai décidé d’avoir une position constructive et de m’investir au Conseil de Quartier ». Ensuite, la Jeune Chambre Economique (JCE) de GPSO pour laquelle il est depuis peu le président de l’antenne de Vanves. Il a été intéressé par  « le dynamisme de ses membres, leur capacité à travailler ensemble autour d’événements solidaires ou utiles à la société (dépistage du diabète, conférence sur le handicap), sa dimension internationale, et sa capacité à fédérer des jeunes actifs ». Enfin, comme l’ensemble des résidents de Simon de Cyréne, il reste éternellement reconnaissant à Laurent de Cherisey de cette initiative : « C’est une très belle réussite, car ce projet a été construit sur le principe des co-locations entre jeunes valides et personnes en situation d’handicap, avec des salariés et des jeunes en service civique initié par Martin Hirsch, en  quête de nouveau sens à leur vie, qui s’investissent pendant un an auprès de personnes handicapés. Cela donne à Simon de Cyréne, une atmosphére particulière et un dynamisme particulier. Il y a une capacité d’échanges extraordinaire » expliquait il à Vanves au Quotidien en confiant qu’il a beaucoup d’échanges très enrichissants  avec ses jeunes bénévoles.   

  • VANVES ET LA JOURNEE INTERNATIONALE DE LA FEMME : DES VANVEENNES ILLUSTRES ET MECONNUES

    A la veille de la Journée Internationale de la femme, Vanves Au Quotidien a recherché les femmes qui ont marqué notre ville, à différents titres, à travers son histoire contemporaine et ancienne. A noter qu’aucune femme n’a été maire de Vanves, ni deéputée pour l’instant, par contre deux ont été suppléantes d’André Santini, Françoise Saimpert et Isabelle Debré qui est de surcroit, la première vanvéenne, sénateur des Hauts de Seine.  Par contre, Vanves a depuis un certain nombre d’années des femmes à la tête de son commissariat de police comme c’était encore le cas début Mars

     

    Parmi les contemporaines qui vivent encore dans notre ville ou l’ont quittée : Yvette Farnoux, déportée-résistante, présidente fondatrice de l’association Mémoire des Déportées et des résistants de l’Europe qui est l’une des rares femmes à avoir reçue la grand’croix de la Légion d’Honneur. Véronique Genest qui fait parler d’elle puisqu’elle est suppléante d’un candidat à l’élection législative partielle pour une des circonscriptions des français del’étranger : Elle n’est pas vanvéenne mais elle a été la vedette d’une série TV « Julie Lescaut » qui avait choisie Vanves comme décor pendant 12 ans, entre 1994 et 2006, puisque le (faux) commissariat de cette commissaire set trouvait à l’emplacement du magasin Bio C Bon. Daniéle Darrieux, grande dame du Cinéma français, a vécue quelques années, avenue du Parc. Tout comme Marie Josée Perec, championne Olympique lorsqu’elle avait comencée à remporter ses premièes médailles aux championnats du monde d’athlétisme edt des J.O. Elle avait sollicitée certains acteurs vanvéens pour le sponsoriser dont la ville de Vanves qui avait refusée, ne devinant pas le destin de cette championne.

     

    D’autres qui restent méconnues, ont marqué l’actualité comme Astrid Pichegrain, rare jeune femme à avoir participé au Dakaer en moto (en 2003) et découvert ce sport à l’Enduro du Touquet. Daniéle Martin, spécialiste des marathons de l’impossible sur la muraille de Chine, dans le desert, ou encore Claire Lesegrain, journaliste à La Vie et à La Croix, auteur d’une passionnante enquête sur les « grands ordres religieux », Danièle Meyrieux qui avait la passion du théâtre, et l’a fait partagée avec l’association « Le Toucan », tout comme Racha Arodaky, jeune pianiste plein d’espoir, professeur au Conservatoire voilà une vongtaine d’année, Corsi artiste peintre qui partage sa vie entre son atelier du 13 rue de Châtillon et la Bretagne  avec Jacques Brachet son époux, auquel la ville a rendu hommage à l’automne dernier avec une exposition à l’hôtel de ville…    

     

    Certaines reposent à Vanves, mais pas toujours au cimetière : Alice Sapritch s’est fait incinéré et son urne a été installée dans le jardin d’un petit pavillon prés de l’église Saint François d’Assise qui appartenait alors à son neveu par alliance. Les plus anciens se souviennent l’avoir vu en Rolls (blanche) avec Thierry Le Luron, faire ses courses dans le Centre Ancien et la rue Louis Blanc. Une autre actrice, Colette Bianco (1906-1998) dont le nom de scéne est Colette Darfeuil, repose au cimétioère de Vanves. Notre commune a vu séjourner, bien sûr, Marina Tsetaïeva (1892-1941) grande poétesse russe, auteur de poésies lyriques, de poémes, de tragédies, d’essais qui ont connu un grand succés après sa mort. La ville lui a rendu hommage lors des journées du patrimoine de Septembre 2010 en apposant une plaque sur la façade de l’immeuble de la rue JB Potin où elle a vécue lorsqu’elle s’était exilée après la révolution russe. Beaucoup plus loin dans le temps, Louise de Bourbon (1754-1824) dénommée  « Mademoisrlle » préceptrice du duc d’Enghein, a passée tous ces étés au château de Vanves (Pavillon Mansart du lycée Michelet) où elle a jouée au paysanne à l’image de Marie-Antoinette dans son hameau vee Versailles. Enfin, une seule a donnée son nom à une rue de Vanves : Gabrielle d’Estrée, l’une des maîtresses renommées d’Henri IV, ou Juliette de Wills à une voie privée dite « Vila » qui rappelle généralement le souvenir d’une propriétaire à Vanves