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personnalités vanvéennes - Page 9

  • PORTRAITS PRESQUE CROISES DE DEUX PERSONNALITES DE VANVES ET DE PARIS 1 : CLAUDINE CHARFE ET ARNAUD BOUVIER

    Deux vanvéens sont les vedettes du journal de l'université Paris 1 « Le fil de Par1s » éditée par son service communication, destiné aux étudiants, aux personnels administratifs, aux enseignants-chercheurs ainsi qu'aux partenaires de l'Université : Claudine Charfe et Arnaud Bouvier. Chaque mois des rubriques mettent à l'honneur le parcours d'un ancien étudiant de Paris 1, la carrière d'un personnel administratif, la parole d'un expert ou encore une formation spécifique. Pour le numéro de Décembre/Janvier, il s’agit de deux personnalités vanvéennes.

     

    « Même dans un cadre institutionnel, je veux créer de belles photos » explique Arnaud Bouvier, photographe professionnel qui travaille pour la ville de Vanves. A travers cet article – « Photographe : créateur de produits ou d’œuvres d’arts » -  les lecteurs apprennent qu’il a été étudiant en arts plastiques et sciences de l’art (URF104) à Paris I et se destinait à être professeur d’université. Il est devenu photographe et vidéaste, en étant titulaire d’une licence d’arts plastiques. Grâce à un pére, photographe professionnel, qui l’a initié dés l’âge de 7 ans. « Alors qu’il est étudiant, il travaille dans les centres de loisirs pour la ville de Vanves. Un jour, le maire (Bernard Gauducheau) rencontre le jeune homme à l’occasion d’une cérémonie. Il est mécontent du photographe de la ville et voit en cet étudiant l’opportrunité d’en changer. On lui confie un premier reportage en Janvier 2004. Il commence par une ou deux piges par mois, puis devient photographe de la ville. Cela fait 9 ans que dure cette collaboration » raconte Cécile Lecan, en rappelant qu’il a travaillé 4 ans dans une agence évenementielle,  qu’il a fait des photographies en studio, surtout pour du Pack  Shop (catalogue de produits), des « books d’artistes ». Mais il est très attiré par le travail artistique à partir de la photo et de la vidéo que ce soit sur le chantier d’une école qu’il a suivi de bout en bout (Cabourg) que le festival de danse ArtDanthé. Et pourtant il ne fait pas encore d’expositions, même si son travail a été remarqué par des magazines et même Libération qui ont publiés ses photos. Il parait qu’il a de nombreux projets de voyages tout en souhaitant continuer sa pratique de photoreporter. On le comprend

     

    Avec Claudine Charfe, c’est le membre du personnel, et non l'élue municipale, qui est mis à l’honneur dans ce magazine par Cécile Lacan : « Claudine Charfe, entre la Sorbonne et « Tolbiac ». Il parait que la Sorbonne est sa maison, car « elle y a vécut dés sa naissance, dans l’appartemet de service de ses parents, situé sous les toîts. Son pére était bibliothécaire à l’institut de l’histoire de l’art tandis que son oncle était maître d’hôtel du recteir (de Paris)…Elle se souvient qu’à l’époque, des spectacles étaient donnés tous les dimanches dans les amphithéâtres de la Sorbonne ». Et elle n’a plus quittée l’université, puisqu’elle a travaillé à l’université de Médecine dés 1978 avant de rejoindre Paris I où elle a travaillé au service des bourses, participé à la  mise en place d’un service pour les étudiants étrangers, puis du service de la vie étudiante, au Centre Mendés France. Par contre, elle n’a jamais voulu travailler à la Sorbonne où elle avait vécu 22 ans. « C’est le centre Pierre Mendés France « Tolbiac » que Claudine Charfe affectionne tout particulièrement. L’atmosphére est chaleureuse, solidaire. Beaucoup d’étudiants sont de jeunes bacheliers qui découvrent un nouvel univers et sont porteurs de projets innovants. Ils trouvent toujours au sercice de la vie étudiante une aide précieuse ». Elle y a développée des activités culturelles, comme un forum des théâtres, une billeterie de l’univerrsité, des ateliers de théâtre, d’écriture, participé et aidé au lancement de projets d’étudiants : club d’échec, ciné club, club de photographie, création d’associations. « Ce qui lui plait particulièrement, c’est la  variété des activités : « les étudiants changent, les projets aussi ». 

     

    Mais cette revue que l’on peut obtenir sur le web (http://www.univ-paris1.fr/Flipbooks/LefildePar1s/n25/) ne dit pas si ces deux vanvéens se sont rencontrés à Paris 1 en dehors de Vanves, d’autant plus qu’Arnaud Bouvier a été membre du jury du concours de photo de Paris 1. Une bonne question à leur poser.

  • DALIDA A VANVES : SOUVENIRS DE FANS AVEC UN CERTAIN FLEURISTE, JEAN CLAUDE, PLACE DE L’INSURRECTION

    Qui se souvient à Vanves d’un fleuriste hors du commun, installé dans cette boutique toujours face à Intermarché, qui était un fan, un admirateur sans bornes de Dalida, au point de l’avoir entièrement dédié à cette chanteuse dont les médias rappellent le souvenir 25 ans après sa disparition, avec une émission sur France 3 hier soir soir, un reportage sur la 5 Jeudi soir…. . Il s’appelait Jean Claude et n’avait jamais fait le deuil de cette artiste hors du commun. Et pour cause ! Il l’avait côtoyé de très prés pendant 6 ans en racontant à l’auteur de ce blog lors du dixiéme annniversaure de sa disparition : « Elle m’avait confié plusieurs fois « je te verrais bien dans les fleurs ! ». Et lorsqu’elle nous a quitté le 3 Mai 1987, 7 mois plus tard, j’ouvrais cette boutique ! »

     

    Beaucoup de vanvéens se souviennent encore de sa boutique avec  ses photos de Dalida qui se mélangeaient aux bouquets et aux fleurs, devant sa piscine de sa villa en Corse ou les Pyramides, des portraits qui avaient illustrés les couvertures de ses 45 ou 33 tours et qu’elle lui avait donnée personnellement. Beaucoup de ses clients le faisaient parler d’elle, sur laquelle il avait tilté à l’âge de 17 ans, au point d’avoir prés de 1300 disques des 45 tours au CD. Dans une autre vie, avant d’être fleuriste, il avait eu la chance de la rencontrer alors qu’il travaillait chez Berclay’s grâce à Eddie. « La première fois que je l’ai rencontré, j’étais intimidé devant cette belle fille que j’avais adoré. Je me souviens de n’avoir pas pu dire une parole ».

     

    Il l’avait accompagné lors de plusieurs galas, en commençant par vendre les programmes, puis il s’était petit à petit occupé d’elle pendant ses galas. « Comme il n’y avait pas de loges assez prés de la scéne dans les salles de province, je la prenais par les bras pour l’aider à descendre de la scéne jusqu’à sa cabine pour qu’elle puisse changer de tenue avec l’aide de son habilleuse, et je la raccompagnais ensuite sur scéne, en m’aidant d’une lampe de poche, car tout se faisait dans le noir » témoignait il alors avec un de ses potes, Michel  qui avait été un de ses gardes du corps après avoir été agressé en 1977 : « C’était une personne merveilleuse, très exigeante sur le travail de ses musiciens, de ses danseurs, mais aussi sur elle-même. Mais contrairement aux autres, dés que c’était terminé, elle retrouvait ce caractère qui faisait son cerme, avec un cœur en or, ouvert aux autres ».   

     

    « C’était une fille très belle, avec un corps pour cela, une tenue exceptionnelle grâce à des robes que l’on n’avait jamais vu ! Pas la grosse tête, très simple, d’une gentillesse extraordinaire » confiait Jean clauide  en constatant que « si elle est resté cette star, avec des disques qui se vendent autant, c’est qu’il y a eu, qu’il y a quelque chose entre elle et les Français. Il ne reste plus qu’elle avec Claude François ! ». 25 ans après, c’est toujours le cas. Et il ne s’était pas trompé, notamment avec le film « Claude » qui a fait un tabac notamment au Cinéma de Vanves. Et il y a encore plein de fans vanvéens de Dalida…Mais aussi de François 

  • VANVES A PERDU UNE GRANDE FIGURE DU JOURNALISME : JEAN OFFREDO

    Le 139 à Vanves, ce petit coin de Pologne et du Vatican discret à Vanves, par lequel sont passés d’illustres polonais, a perdu son père. Jean Offredo, célébre journaliste qui habitait au bout de l’avenue du Général de Gaulle, est décédé ses derniers jours. Tous les vanvéens l’ont bien connu comme les français, parce qu’il a marqué le J.T. d’Antenne 2 lors de l’élection du pape Jean Paul II en 1978 qu’il connaissait bien, lors des événements avec  Solidarité et Lech Walesa au début des années 1980, et qu’il a commenté sur TF1  pendant des années la messe de Noël célébré par Jean Paul II après avoir présenté le J.T sur FT1 avant PPDA. Il s’était d’ailleurs installé à Vanves au moment des événements de Solidarité en Pologne.

     

    Jean Offredo reconnaisssait volontiers que sa première notoriété télévisuelle est venue de ses deux personnages célébres. Il insistait beaucoup sur sa double nationalité française et polonaise, puisqu’il était né de pére français, de mére polonaise, en Pologne  en 1944, dans un camp de travaux forcés à Stargard. « Je suis un rescapé de la déportation » disait il, ramené en France par ses parents à la Libération. Très vite, en 1965, il a commencé à écrire dans la presse sur la Pologne, devenant un spécialiste des problèmes de l’Europe centrale et orientale, et en particulier des problèmes d’églises, rencontrant des hommes et des femmes polonais tant dans les milieux chrétiens que communistes, dont certains sont devenus célébres comme Tadeus Toreskli Premier ministre en 1989, Geremek, mais aussi le pére Jerzi Popeliusko, et surtout le futur pape Jean II qu’il avait rencontré à Cracovie en 1973 : « Comme j’étais très lié à mes amis du groupe catholique libéral « Znak » et de l’hebdomadaire « Tygodnik Powszechny » et son patron Jerzy Turowicz, tous m’avaient invité à rencontrer leur cardinal archevêque. Nous nous sommes rencontrés pendant deux heures la première fois. Cela a été le début de rencontres régulioères à chaque fois que je séjournais en Pologne. En 1975, il a béni notre voyage de noces » racontait il au Journal de Vanves.

    « En Septembre 1978 à Cracovie, sachant qu’il était un grand poéte, auteur de deux pièces de théâtre, je lui avais demandé à l’occasion du lancement de ma maison d’édition (Les éditions Cana) si je pouvais éditer ses poémes et ses pièces de théâtre, puis réaliser une interview pour un grand journal catholique. Il m’a donné son accord sur les deux points. Mais entretemps, il n’est pas trevenu du Conclave, puisqu’il a été élu Pape. Mais je lui ai tout de même envoyé un petit mot pour lui demander si sa promesse tenait toujours. Ce qu’il m’a confirmé » racontait Jean Offredo qui a consacré de multiples ouvrages à ce pape, tout en éditant ses œuvres, comme « Jean Paul II l’aventurier de Dieu » et à d’autres  « Walesa ou l’été polonais ».

     

    Il s’est installé à Vanves pendant les événements qui ont marqué la Pologne avec Lech Walesa, Solidarnoz. « C’est une ville agréable à vivre ! Mais je n’ai pas été un vanvéen très actif » confiait il tout en reconnaissant avoir été tenté par des responsabilités municipales et une candidature  à la Mairie. Il a participé à la vie des paroisses de Vanves, en ayant assuré pendant un temps le catéchisme à Saint Remy. Il aimait faire le marché  et surtout acheter son fromage chez Onno (partit maintenant à retraite mais toujours présent lors des grandes occasions) dont il disait : « Selon moi, c’est l’un des meilleurs fromagers de France, et dieu sait si j’ai bourlingué ! C’est un breton comme mon pére…Ses fromages sont formidables. Il donne des conseils extraordinaires et sait vraiment faire partager sa passion » . Il avait aussi ses habitudes au pressing Bettane, à la maison de la presse de l'Eglise. Il aimait se promener dans le parc du Séminaire, avait une afection particulière pour l’église Saint Remy, courait dans les allées du parc F.Pic où il rencontra un jour Marie José Perec.  

     

    Mais il se partageait beaucoup entre Vanves et la Pologne. Il rappelait souvent le souvenir de ce grand écrivain polonais, grand romantique qui a vécu en exil en France après les événements de 1830 : Adam Misckiewics, professeur au Collége de France, ami de Michelet qui a eu sa femme internée dans la Maison de Santé de Vanves. « Il y a un lien entre Vanves et la pologne. Et j’avais proposé de réhabiliter la petite fontaine qui estle seul lieu qui garde la mémoire de cet hospice. C’est pourquoi je suis fier d’habiter Vanves » confiait il