Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

PATRIMOINE DE VANVES - Page 5

  • LA 1ére PHASE DE LA RÉNOVATION DES GLACIÈRES DU PARC PIC A VANVES A ETE REALISEE CET ETE

    Seul projet retenu dans les Hauts-de-Seine en 2020 par la Fondation du Patrimoine et la Mission Bern, la rénovation des deux glacières du parc Pic, vestiges d’une propriété appartenant à la duchesse de Mortemart au XVIIIe siècle et devenue au début du XIXe siècle la maison de santé des docteurs Voisins et Falret, a commencé cet été.

    50 ans après avoir suscité l’intérêt et la mobilisation de quelques vanvéens. «La première phase du chantier a consisté à déblayer les abords des glacières de la végétalisation invasive. Il s'agissait d'un préalable à la mise en oeuvre de l'opération. L'objectif était de permettre d’entrer dans les lieux de manière sécurisée afin de pouvoir ajuster au mieux le programme de travaux. Un périmètre de sécurité a été matérialisé aux abords du chantier et un échafaudage installé» indiquait le site de La mairie. A l'hiver prochain, le site bénéficiera d’un vaste programme de plantation d’arbres favorisant la biodiversité et contribuant à embellir le parc Pic, le projet de la fondation du patrimoine souhaitant mettre en valeur les deux monticules. A L’intérieur, elle prévoyait la réfection à neuf d’une grande partie des joints pulvérulents, après déssalement de l’ensemble des parements. Ils seront dégarnis et refaits à l’aide d’un mortier spécial. La couverture définitive de la chapelle devrait être faîte en zinc su charpente bois. La couverture définitive de la chapelle sera faîte en zinc sur charpent bois et l’édifice sera restauré à l’extérieur, les pierres changées et le clocheton refait à net 

    Le coût du projet de restauration est estimé à plus de 800 000 €. La Ville de Vanves a sollicité, en plus de la Fondation du Patrimoine et la Mission Bern, d'autres partenaires. Par ailleurs, depuis 2 ans, une souscription est ouverte aux particuliers et entreprises. Il est toujours possible de soutenir la Fondation du patrimoine grâce à des dons afin de sécuriser ce monument historique de la ville de Vanves et participer au financement du projet. L’objectif par la suite est d’en faire un lieu  où sera expliqué la conservation et la production de glace et de ses multiples usages depuis l’Antiquité jusqu’au milieu du XXe siécle.

    Il est intéressant de noter alors que la Mission Patrimoine pour la sauvegarde du patrimoine en péril portée par Stéphane Bern, déployée par la Fondation du patrimoine et soutenue par le ministère de la Culture et FDJ, vient de dévoiler lundi dernier,  à trois semaine des Journées Européennes du patrimoine (JEP),   les 100 sites départementaux de métropole et d’outre-mer lauréats en 2022 dont la chapelle de l’ancien hôpital de la Reine à Saint-Cloud (92), a aidée 745 sites depuis sa création en 2018. Aujourd’hui, plus de la moitié (420) sont d’ores et déjà sauvés ou sur le point de l’être : 192 sont terminés et 228 chantiers sont en cours. Depuis son lancement en 2018, grâce à l’engouement et à l’attachement des Français à leur patrimoine, le Loto a apporté plus de 100 M€ à la Mission Patrimoine – dont 29 M€ pour l’édition 2021.

  • LES RICHES HEURES DE BATIMENTS A VANVES QUI DISPARAISSENT A CAUSE DE LA DENSIFICATION A OUTRANCE

    Beaucoup de vanvéens découvrent a fur et à mesure de leur promenade depuis quelques semaines, des permis de construire affichés sur des murs ou des grilles quelquefois très discrets comme c’est le cas pour le magnifique pavillon de la place du Général Leclerc à côté de la chapelle protestante : Cette opération  qui traîne depuis des années, se serait-elle en voie d'être concrétisée puisque la ville cherchait, depuis le début, à y inclure la paroisse protestante, pour réaliser une belle opération incluant la réinstallation de la paroisse avec sa chapelle au rez-de-chaussée  grâce à un cabinet d’architecte ayant quelques liens avec la ville ? A moins que l’opération ne se réduise à un petit immeuble à l’emplacement de ce pavillon qui a remporté durant des années, les concours « jardins fleuris » organisés par  la ville, grâce à Mme Vincent qui a tenue, durant des années le restaurant La Pyramide et son époux, un menuisier hors pair qui a toujours son atelier rue Raphael.  

    Tout à côté, c’est tout un pan de l’histoire urbanistique de Vanves qui va disparaître rue Solférino (sur la photo) comme un grand panneau publicitaire l’annonçait depuis quelques mois : La société CARE Promotion  va construire «une résidence intimiste de 27 logements du studio au 5 pièces, avec des espaces extérieurs» selon la publicité entre le parking à l’angle Solférino/Sadi Carnot et le petit restaurant asiatique face à l’ODE : Cette petite résidence et ses pavillons devraient être détruit cet été. Le pavillon prés du parking a été longtemps la résidence d’un artiste très renommé sr le plan international et national, Fran Baro,  d’origine espagnol, qui a réalisé notamment la fresque en mosaïque installée à l’entrée  du Théâtre  le Vanves qui va célébrer ses 30 ans en Octobre prochain. Comme son terrain était très profond sur cette emprise, il avait accepté d’accueillir la créche associative et parentale les P’tites canailles lors de sa création en 1982. Elle était alors la première crèche parentale des Hauts-de-Seine et l’une des premières de France.

    A côté, le pavillon avec ses murs jaunes décrépis, a été tout d’abord, dans les années 50/60, la résidence de René Plazanet, maire de Vanves  (1947- 1965), sénateur de la Seine (1952 1955) et  député (1958-1962). Il a assuré la transition entre la IVéme et la Véme République en subissant les contrecoups de la puissance des communistes, des effets de la guerre d’Algérie et de la crise du logement en région parisienne. Ensuite l’artiste Raymonde Voisin (1913-2003) y a habitée dans les années 70/80. Elle a présidée durant de longues années, du temps du maire Orillard, la société des Amis ces Arts qui regroupent toujours des artistes vanvéens. Elle a favorisée son ouverture en accueillant un plus grand nombre d’artistes professionnels mais aussi des amateurs.  Elle est à l’origine du salon du petit format de Noêl lancé en 1973 qui permettait aux passionnés mais non professionnels de la peinture, d’exposer plus facilement leurs œuvres. Elle a créé en 1979, l’académie des Modéles Vivants qui se réunissait alors tous les Jeudis ou vendredis dans l’une des salles du bâtiment rue Guy Mocquet aujourd’hui disparu et permettait à de nombreux adhérents de se perfectionner à partir d’un modèle

    Ces quelques exemples montrent, s’il en était besoin, que même dans ce cas, vu l’état du bâti, et la volonté de leur propriétaire, il était nécessaire de rebâtir, il n’en reste pas moins que c’’est un pan de l’histoire vanvéenne qui disparait, avec à leur place des immeubles qui sont loin d’être une réussite, quelquefois massifs, à ras du trottoir, comme c’est le cas face à l’hôtel de ville, rendant un quartier très minéral. C’est pourquoi certaines associations veillent au grain comme Agir sur la Plateau,  l’ARRM (Association des Riverains de la Rue Raymond Marcheron) etc…comme c’est le cas sur le petit joyau de la Villa Dupont pour cette dernière

  • LES MORTS CELEBRES ET MECONNUS DU CIMETIERE DE VANVES

    Les vanvéens ont retrouvé le chemin de leur cimetière comme tous les français durant ce week-end de Toussaint, et plus particulièrement, hier, pour le jour des défunts où des prêtres de la paroisse avec leur curé, ont bénis en fin d’après midi des tombes en présence des familles. Voilà maintenant 210 ans que les vanvéens retrouvent le chemin de ce cimetière situé entre les rues Marcel Martinie, René Sahors et Sadi Carnot. Mais ce ne fut pas le premier de Vanves

    Des ossements découverts lors de l'aménagement du passage des écoles voilà maintenant quelques années, ont démontrés que le premier cimetière de Vanves entourait l'église Saint Remy comme dans n'importe quel village. Il a été transféré, après une décision du conseil municipal en 1811, sur un terrain acheté 600 fr (de l'époque) sur le plateau le long de la rue Sadi Carnot, mais où il fallait encore que la municipalité dépense 2600 fr pour mettre une clôture et des plantations, et qu'elle prévoit un char car son accès était très difficile, pour transporter les cercueils. Il a connu plusieurs extensions entre 1836 et 1876, allant jusqu'à franchir l'avenue Marcel Martinie. Il s'étend sur 10 640 m2 aujourd'hui et compte prés de 4200 concessions dont 60% seraient perpétuelles. Et il accueille notamment une tombe militaire renfermant les 67 corps de soldats tués pendant la guerre de 1870-71, là où il y a une grosse croix érigée en 1890. Ainsi qu'un carré militaire 1914-18 qui a vu le jour en 1931, à la suite de travaux dans le cimetière où  ont été rassemblés les corps de tous les morts pour la France, sans distinction religieuse : 212 dont 113 Vanvéens, 15 russes, 9 musulmans dont 2 tirailleurs algériens, 3 tirailleurs tunisiens, 4 soldas du bataillon sénégalais.  La tombe du Général Zveguinzoff, général russe de l'armée blanche, établi en France durant l'entre deux guerres, est peut être l'une des plus intéressantes du cimetière. Elle constitue l'un des derniers témoins de ces croix orthodoxes traditionnellement en bois et qui ont été remplacées par des monuments plus cossus. La présence de cette croix à double traverse couverte d'un toit à deux pentes, rappelle l'installation d'une communauté russe à Vanves, encore présente aujourd'hui que perpétue la chapelle derrière l'hôtel Mercure.  Des résistants de la dernière guerre y reposent : René Sahors (1889-1942), Mary Besseyre (1907-42) et Ernest Laval (1901-42) qui reposent côte à côte, Albert Legris (1885-1944), résistant abattu au camp de Struthof, Raymond Marcheron (1920-44) fusillé (dans le carré A), et Louis Dardenne (1910-44) fusillé.

    La plus ancienne tombe remonterait à 1919 où seraient enterrés un certain Coigniet. De nombreuses personnalités qui ont marqué la vie de Vanves, sont enterrées dans notre cimetière : Hyppolite Noël (1828-1894) peintre, Lucien Coédel(1899-1947) acteur, Paul Marme (1894-1989) architecte de nombreux bâtiments vanvéens, Lucien Roux (1894-1956) pionnier du cinéma dans le Carré G. Félix Voisin (1794-1872) qui s'est voué à la médecine et a crée en 1822 à Vanves, une maison de santé pour les aliénés mentaux dans une grande propriété acheté avec le docteur Jean Pierre Falret, et qui été maire de Vanves (1832 à 1839),  Louis Marie Larmeroux, bienfaiteur de la commune, Henri Chrétien (1882-1951) architecte, Georges Lagosse (1862-1935) médecin et bienfaiteur dans la Division B. Louis Dardenne (1910-44) résistant fusillé , Colette Blanco (1906-98) actrice connue sous le nom de Colette Darfeuil  dans la Division C.  Avec d'anciens maires : Louis Kerautret (1940-44), André Roche (1965-80). Enfin un columbarium a été aménagé depuis la Toussaint 1994 afin de donner la possibilité aux familles désirant déposer des urnes funéraires, de le faire à un endroit propice au recueillement du souvenir. Enfin, une concession appartient aux Soeurs Franciscaines où sont enterrées des religieuses.