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ENVIRONNEMENT - Page 44

  • LE MUR ANBTI BRUIT FERRE DE VANVES RELANCE PAR LA REGION

    Enfin, une éclaircie dans la longue opération de lutte contre les nuisances de la voie ferrée Paris Montparnasse, avec le coup d’accélérateur donné par le conseil Régional Vendredi matin dans sa politique en faveur de la résorption des nuisances sonores provoqués par les voies ferrées et la route.

     

    40 M€ seront investis pour  finaliser les dernières opérations identifiées au programme 2001 pour lutter contre les points noirs ferrioviaires, notamment à Vanves-Malakoff (Transilien) avec 4 autres opérations. Elles font partie du coup d’accélérateur que la Région a donné dans sa lutte contre les nuisances sonores  avec un engagement de 290 M€ sur les 10 prochaines années, soit pour le ferré un effort financier multipié par 4 par rapport à la période 2000/10  jusqu’en 2025, et 25% de plus pour le routier avec la résorption des 10 principaux points noirs. D’ici 2020, la Région lancera de nouvelles études de chantiers expérimentaux et à définir, mais elle demandera à la RATP et à la SNCF de lancer un programme de  recherche sur de futurs matériels roulants plus silencieux.

     

    C’est une bonne nouvelle pour les vanvéens concernées au premier chef qui ne cessaient d’interroger le maire lors des réunions de quartier pour savoir où en était le mur anti bruit,  comme ce fut le cas en Juin dernier : « On a réussit à faire prendre en compte ce dossier. Mais on se heurte à RFF qui fait traîner le dossier à cause d’une technostructure qui considére que notre affaire n’est pas importante. Nous avons financé les études qui permettent de déterminer s’il faut mettre là le mur anti bruit et dans un autre endroit, des doubles-vitrages. Mais encore faut il maintenant que les agents de RFF rendent visite aux riverains sur le terrain pour le déterminer » avait répondu Bernard Gauducheau.

     

    Il faut rappeler que le projet consiste, entre la gare de Vanves et le Clos Montholon à réaliser un mur anti bruit de 700 m de long accompagné d’isolation de façades et de fenêtres. Des mesures et les études acoustiques avaient définis un secteur entre la gare de Vanves/Malakoff et le Pont du Clos Montholon sur la ligne Paris-Montparnasse, où le bruit s’étend dans un rayon de 300 m de part et d’autre de la voie ferrée. 27 bâtiments avaient été déterminés à Vanves, 5 à Malakoff, mais plus d’une centaine étaient plus ou moins impactés.

     

    Le traitement choisi devrait être des écrans acoustiques étalé sur 730 m à Vanves de prés de 2 m de haut, couplés pour certains immeubles (plus haut que l’écran acoustique)  par des isolations de façades. A l’époque de son lancement le coût de cette opération se montait à 600 000 € si l’isolation des façades était retenu ou 3,5 M€ si les écrans acoustiques étaient choisis en sachant que le financement est assuré à 50% par RFF, et 50% pour les collectivités locales (25% pour la Région, et 25% à se répartir entre le départements et les deux communes de Vanves et Malakoff).  

    Malakoff avait accepté d’y participer même si l’impact du bruit est moins important de son côté. Mais dés le lancement de la phase de l’étude, RFF considérait que Vanves n’était pas un des secteurs les plus prioritaires. Mais voilà, le chantier ne pouvait commencer qu’après la réalisation d’une série d’enquêtes individuelles auprès des riverains qui devaient être consultés sur le choix d’une isolation phonique individuelle (fenêtre et./ou façade) ou collective (mur anti bruit).

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : Une politique ambitieuse pour la conversion écologique

    Le Conseil Régional où a siégé Bernard Gauducheau Jeudi et Vendredi dernier a adopté  un Plan Régional pour le Climat (PRC) qui est articulé autour de trois axes (avec une série de 24 actions thématisées) : L’exemplarité des politiques publiques régionales à travers la gestion du patrimoine,  les financements et la commande publique ; la réduction les émissions de gaz à effet de serre ; l’adaptation du territoire aux effets du changement climatique. Il offre ainsi à la fois une vision stratégique et un plan d’actions opérationnel de courts et longs termes.

     

    « Aujourd’hui, nous passons un cap. Avec ce Plan, l’ensemble des actions menées ou aidées par la Région ne pourra plus se faire sans prendre en compte l’urgence écologique et sociale que nous impose la situation actuelle. Ce Plan est un programme concret qui va considérablement transformer le visage de l’Ile de France dans les 20 prochaines années » a indiqué Jean Paul Huchon, son président La Région intègrera dorénavant la règle « d’éco-compatibilité » dans l’ensemble de ses politiques publiques, mettra en place un plan de déplacement de l’administration,  créera un réseau francilien des achats publics durables. Mais ce plan concernera aussi le fret ferroviaire et le transport par voie d’eau des marchandises, la lutte contre la précarité énergétique, accompagner les TPE/PME dans le domaine de l’énergie du Climat… grâce notamment à un nouvel outil régional innovant : Une SEM Île-de-France Energies Nouvelles. Mais ce n’est pas tout, car la Région s’engage aussi contribuer à limiter les impacts de notre activité sur le changement climatique en luttant contre les îlots de chaleur, en assurant une meilleure gestion de l’eau

     

    « Les écologistes considèrent que l’enjeu est avant tout de transformer sur le long terme l’ensemble des politiques régionales et d’anticiper les grands bouleversements climatiques de demain afin d’engager la conversion écologique du territoire » a expliqué Héléne Gassin, vice présidente EELV (Environnement). « Le Plan Régional pour le Climat met en œuvre des mesures transversales à travers de puissants leviers dans l’ensemble de ses politiques : transports, santé, biodiversité, eau, agriculture, bâtiments, etc. Par ailleurs, outre son rôle de mobilisation du territoire francilien, la Région entend être un acteur politique incontournable à travers les processus nationaux et internationaux dans la lutte contre les changements climatiques. Il voit loin et haut : il représente l’engagement d’actions cohérentes sur l’ensemble du territoire, avec tout le monde, dès aujourd’hui et pour plusieurs décennies. N’y cherchez pas de remède miracle : le Plan Climat annonce l’engagement d’un traitement de fond ! Réduire nos émissions de plus de 75% en une génération, c’est immense défi qui mérite vision et constance bien plus que des petites annonces trop vite périmées » explique Hélène Gassin.

     

    « C’est en effet un véritable rôle de chef de file que la majorité de gauche impulse aujourd’hui, pour réaliser la transition du modèle énergétique de l’Île-de-France. Car la lutte contre le réchauffement climatique appelle des actions concrètes » a réagit Guillaume Balas, président du Groupe PS  qui n’a pas manqué de constater que « le quinquennat Sarkozy peine à mettre en œuvre les objectifs du Grenelle II de l’environnement : seuls 10% des décrets d’application sont parus à ce jour ». Pour que l’ÎDF enclenche une dynamique d’entraînement et d’accompagnement des communes, associations et entreprises, les élus socialistes ont voulu que la Région montre la voie en engageant la rénovation thermique de son patrimoine immobilier, et en s’attaquant aux prioritairement aux lycées et bases de loisirs les plus énergivores. Ils ont  ouvert les actions de lutte contre la précarité énergétique en direction des ménages économiquement les plus fragiles. « Force est de rappeler que le nombre de coupures de gaz pour cause de défaut de paiement est passé de 10 000 à 300 000 en 3 ans et que les tarifs de l’électricité ont augmenté de 10 % en un an ».

  • VANVES ET SA REGION FACE A LA SECHERESSE QUI N’EMPECHE RIEN !

    Après les radars, le grand sujet de ce week-end prolongé sera la sécheresse, ce qui parait quand même bien plus sérieux que ces dénonciations d’aprésx DSK et  débats politico-graveleux sur les politiques coureurs de jupons et autres qui prend une tournure déplorable…et font oublier l’essentiel : le syndrôme chinois au Japon avec Fukushima, les conséquences de l’effet de serre dans le monde et en France avec notamment la sécheresse en Ile de France et le nord de l’hexagone. Les vanvéens sont concernés comme les franciliens au premier chef. N’avez-vous pas remarqué que c’est la première fois qu’un tournoi de Roland Garros n’a pas été perturbé par la pluie…Depuis des années, puisque c’est aussi l’événement de ce long week-end avec les finales dames et messieurs, où des vanvéens seront sûremment présents…parmi les « petites mains » comme aiment à le répéter certains membres de la section Tennis du Stade de Vanves ou les spectateurs …très chanceux.  

     

    En Ile de France, c’est le printemps le plus sec…depuis le début des relevés météo parait il. La sécheresse s’est installée dès le mois de mars en touchant surtout l’ouest et le nord de la France.  En avril, le déficit pluviométrique a atteint 70% sur les trois quarts du pays et les températures élevées ont aggravés la sécheresse. Mai est le troisième mois qui a présenté un déficit pluviométrique important sur de nombreuses régions, dont l’Ile de France qui a été épargnée par les orages, avec seulement 1 mm recueilli à Paris depuis le 1er mai pour une moyenne de 65 mm. Pas plus de 1 mm aussi à Creil (60), 2mm à Beauvais, 3 mm à Trappes (78), 4 mm à Saint-Quentin. « Pour le moment la situation n’est pas aussi critique qu’en 1976 car l’automne et le début de l’hiver ont été plus arrosés. En revanche, la sécheresse de surface est plus importante qu’en 1976 en raison des fortes températures que nous subissons depuis début avril. L’impact est donc très important dans le domaine de l’agriculture avec un manque de fourrage pour les éleveurs et des rendements qui s’annoncent médiocres pour les céréaliers » expliquent les spécialistes.

     

    Evidemment, beaucoup de vanvéens comme d’autres, essaient de savoir si cette sécheresse est vraiment exceptionnelle et si elle est comparable à la dernière grande sécheresse de 1976. Selon les données de la station de Paris-Monstouris et sa série de données pluviométriques, les grandes sécheresses du siècle dernier  remontent à  1921 qui est l’année la plus sèche jamais observée à Paris. « Il ne tombe que 267 millimètres entre janvier et décembre alors que la normale est de 640 millimètres. Entre le 22 mai et le 11 juillet, il ne pleut que 2 millimètres ! A noter que c'est une année chaude et particulièrement ensoleillée avec 2314 heures de soleil pour une moyenne de 1650 heures » indiquent elles. Puis en  1929 entre janvier  et septembre avec seulement 194 mm pour une moyenne de 480 mm ; entre Janvier et Juin  1938 où il ne tombe que 70 millimètres pour une moyenne de 265 mm soit un déficit de l'ordre de 75% ; durant le printemps et l’été 1949 qui ont été très chaud et sec et où il n’a plut que 159 mm entre février et août contre 371 mm en moyenne ; entre Avril et Octobre 1959 : avec des records d'ensoleillement entre juillet et septembre. Enfin en 1976, avec cette longue période de sécheresse qui débute dès décembre 1975 et qui se poursuit jusqu'au mois d'août. « On recueille 216 mm entre janvier et août à Paris pour une moyenne de 425 mm. Les températures particulièrement élevées enregistrées en juin et juillet qui s'ajoutent à la sécheresse entraînent de très faibles récoltes de céréales ». Un impôt sécheresse est même voté pour aider le monde agricole par le gouvernement Chirac bien sûr.

     

    35 ans plus tard, les spécialistes ont observé un déficit pluviométrique important depuis février avec 57 mm enregistré entre le 1er février et le 15 mai à Paris alors que la moyenne est de 175 mm. « Le déficit pluviométrique est donc très important et comparable aux dernières grandes sécheresses sur cette période de 2 mois et demi. Toutefois, le bilan ne pourra être établi que dans quelques mois pour savoir si elle sera durable ou non et de même ampleur qu'en 1976. Au niveau des nappes phréatiques, la situation est moins grave qu'en 1976 car l'automne et le début d'hiver ont été plus arrosés. En revanche, en ce qui concerne la sécheresse agricole qui concerne la partie superficielle des sols, la situation est plus grave qu'en 1976 à cette époque de l'année car avril 2011 a été beaucoup plus chaud qu'en 1976. Les conséquences pour les agriculteurs sont d'ores et déjà importantes avec un manque de fourrage et des rendements en céréales qui s'annoncent médiocres ».

     

    Les services préfectoraux franciliens se mobilisent et se préparent aux effets d’une sécheresse exceptionnelle. « La région Ile de France  subit, comme toute une partie du territoire national, une situation exceptionnellement précoce de diminution des niveaux des eaux superficielles et souterraines.  Le maintien à des niveaux très bas de la majorité des nappes dans le bassin parisien après un hiver moins pluvieux que la normale entraîne une forte sensibilité des cours d’eau à la sécheresse sur l’ensemble de la Région » indiquent ils dans un communiqué faisant état « des niveaux d’étiage des petits cours d’eau qui présentent une évolution à la baisse particulièrement rapide et brusque : le débit du Lunain, cours d’eau du département de Seine-et-Marne, est passé en-dessous du seuil d’alerte. Le débit de la Vanne, cours d’eau du département de l’Yonne, est passé en-dessous du seuil de crise.  Ces deux cours d’eau participent à l’alimentation en eau potable de Paris. Le débit de la Marne est passé en-dessous du seuil de vigilance. Celui de la Seine en est très proche,  ce qui a conduit au déclenchement exceptionnellement précoce du dispositif de soutien d’étiage des Grands Lacs de Seine ». Et d’appeler, devant la sensibilité de la situation à « une utilisation de l’eau de manière raisonnée et économe.  Que l’on soit particulier, entreprise, service public ou collectivité, toute consommation d’eau a une incidence sur la ressource, en quantité ou en qualité ». Ainsi les franciliens sont prévenus.

     

    Le Préfet de Région Daniel Canépa a donné instruction aux Préfets de département d’appliquer le dispositif de gestion d’eau, et de réunir dès juin le comité de suivi de la sécheresse pour le bassin Seine Normandie pour prendre  toutes les dispositions nécessaires pour pallier le déficit d’eau : examen de chaque situation départementale, mise en place d’éventuelles mesures de régulation, modalités de soutien de l’étiage par la régulation des grands lacs de Seine. Du coup, le préfet des Hauts de Seine, Pierre-André Pleynel a pris un arrêté préfectoral lundi soir prenant  acte du  franchissement du seuil de vigilance et instaurant « des mesures provisoires de sensibilisation des usages de l’eau ». Il rappelle « l’importance d’utiliser l’eau de manière raisonnée et économe, que l’on soit particulier, entreprise, service public ou collectivité » et appelle à réduire les consommations « qui ne sont pas indispensables ». L’arrêté, mis en ligne sur le site Internet du site administratif départemental et sur sa page Facebook, a également été transmis à toutes les communes du département.