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ENVIRONNEMENT - Page 41

  • EST-CE QUE L’AGENDA 21 DE VANVES EVITERA LE SCENARIO CATASTROPHE CLIMATIQUE DANS LE GRAND PARIS ?

    L’agenda 21 -  plan Climat de Vanves lancé par le Conseil municipal du 14 Novembre 2012 doit occuper Vanves toute cette année 2013. Rappelons qu’il s’agit d’une obligation réglementaire issu  de la loi du Grenelle de l’Environnement, sachant que la démarche a été initiée et menée par la communauté d’agglomération GPSO, qui doit trouver une traduction communale. Deux documents à la fois stratégiques et opérationnels, le premier visant à réduire les consommations d’énergie, les émissions de gaz à effet de serre et la vulnérabilité d’une collectivité au changement climatique, le second ayant une portée plus large concernant le développement durable de façon général. 3 étapes ont été définies : Diagnostic (Novembre 2012-Avril 2013), définitions d’orientations stratégiques et d’objectifs opérationnels (Mai-Juin 2013),  construction du plan d’actions (Juillet-Décembre 2013) avec son adoption à la fin 2013 pour une mise en œuvre début 2014.

     

    Il s’agit au niveau modeste de Vanves d’apporter sa contribution à la lutte contre l’effet de serre qui aura des effets catastrophiques sur le Grand Paris si rien n’est fait comme l’ont démontré différentes études très intéressantes ces derniers mois. Comme ces cherchers de Météo France et du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) qui ont cartographié l’intensité de l’effet « ilôt de chaleur urbaine » sur l’agglomération parisienne où se situe Vanves. Cette bulle accroît en moyenne de 4° la température du centre de Paris et de 2° sur la petite couronne par rapport à la périphérie du Grand Paris. Vanves n’y échappe pas d’autant plus – et le maire le rappelle très souvent – que notre commune est très dense.

     

    Or une ville dense chauffe et surchauffe en raison de bâtiments anciens, véritables passoires énergétiques. Ainsi la nuit, le centre du Grand Paris est le plus chaud grâce à l’apport d’énergie authropique en hiver (chauffage, éclairage, transports, individus) et l’accumulation de l’énergie diurne dans les bâtiments, restituée la nuit, surtout lorsqu’ils sont très rapprochés. Ainsi l’écart de température peut varier jusqu’à 16° (4° à 7° en moyenne en hiver, 8° à 9° en été) entre le cente de Paris et certains fonds de vallée plus froide (Biévres, Chevreuse). Ces écarts de températures expliquent la diminution des jours de gels (54 à 22 en un siécle), de brouillards (107 à 11 jours en un siécle)  

     

    Les scénarios imaginés par les experts du GIEC prédisent entre 2° et 6° de plus en 2100. Ce qui évaudra à un climat équivalent à celui actuellement en vigueur au sud de l’Espagne. Ainsi la température moyenne au cœur du Grand Paris sera proche des 32°, neutralité thermique de l’homme, c'est-à-dire la température à laquelle il peut confortablement vivre sans vêtement. Toutefois une moyenne de 30° signifie que des pics de 45° voire plus seront atteints à l’ombre et qu’au soleil 60° seront dépassés.

     

    Résultats : Des canicules rapprochées de type 2003, avec une grande vulnérabilité de la Capitale avec ses communes riveraines  qui par leurs structures retiennent la chaleur, avec des nuit où les températures restent élévés (+10°) par rapport à la périphérie. Des effets sanitaires négatifs  car les organismes peineront à récupérer. Une forte pollution locale aggravée par des smogs comme à Londres  constitué d’une brune épaisse faite d’ozone et de fines particules. Des pluies plus souvent en hiver (comme ses dernières semaines) qui se rarifieront l’été, des orages plus violents et destructeurs. Mais aussi des impacts économiques avec une baisse de la fréquentation touristique (-25% de touristes en moins à Paris), qui se traduira par des milliers d’emplois supprimés

     

    Certains urbanistes ont commencé  à sonner le toscin face à ses scénarios catastrophes, en constatant que « peu de villes prennent en compte ces données, même dans leurs plans climat-énergie. Pour répondre à cet enjeu, il faut absolument articuler les plans climat avec les plans d’urbanisme, en intégrant une forte densité urbaine tout en maintenant une qualité de vie. Les villes vont devoir gérer des objectifs parfois contradictoires comme la baisse des émissions de gaz à effet de serre et le confort de vie au sein de la ville » expliquent ils en ajoutant : « En réponse à l’élévation des températures estivales, on pourrait créer plus d’espaces verts au cœur des villes, ainsi que des plans d’eaux, mais on ferait alors diminuer la densité de l’habitat créant des villes plus étendues qui imposent des temps de transports plus long donc des consommations de carburant plus importante avec des émissions supplémentaires de gaz à effet de serre »

  • AGENDA 21 – PLAN CLIMAT DE VANVES : LA TRANSITION ENERGETIQUE A LA MODE VANVEENNE

    L’agenda 21 -  plan Climat de Vanves a été lancé par le Conseil municipal du 14 Novembre 2012  alors qu’un débat national  sur la transition énergétique a été lancé par le gouvernement qui doit aboutir à une loi de programmation à l’automne 2013. Et à un moment où la Région Ile de France a adopté un programme inédit de lutte contre la précarité énergétique - 700 000 franciliens seraient dans ce cas – en partenariat avec les collectivités territoriales. Il s’agit en tous les cas d’une traduction concréte du Schéma Régional Climat-Air-Eau (SRCAE) sur lequel le Conseil Municipal avait donné son avis le 14 Novembre dernier justement.

     

    Il  s’agit d’une obligation réglementaire issu  de la loi du Grenelle de l’Environnement, sachant que la démarche a été initiée et menée par la communauté d’agglo, GPSO, qui doit trouver une traduction communale. Deux documents à la fois stratégiques et opérationnels, le premier visant à réduire les consommations d’énergie, les émissions de gaz à effet de serre et la vulnérabilité d’une collectivité au changement climatique, le second ayant une portée plus large concernant le développement durable de façon général.

     

    3 étapes ont été définies : Diagnostic (Novembre 2012-Avril 2013), définitions d’orientations stratégiques et d’objectifs opérationnels (Mai-Juin 2013),  construction du plan d’actions (Juillet-Décembre 2013) avec son adoption à la fin 2013 pour une mise en œuvre début 2014. Chacune de ses étapes fera l’objet d’une validation en comité de pilotage, composé d’élus, de référents, du DGS, des directeurs concernés et du chargé de mission énergie et développement durable. La commune sera accompagnée par un bureau d’études spécialisé – le BE Inddigo – qui a assisté GPSO dans sa démarche

     

    Claire Papy (EELV) espére que seront associés tous les acteurs du territoire et les associations intéressées, et pas seulement le Comité Consultatif du Développpement Durable et de l’environnement qui n’a pas l’audience qu’aurait une concertation avec le public. Bernard Gauducheau a indiqué qu’il sera ré-activé à cette occasion, avec un agent (administratif) en charge de l’énergie et du développement  impliqué dans ce processus d’Agenda 21, des représentants de la société civile, des élus…. Anne Laure Mondon (PS) n’a pas été entendu lorsqu’elle a demandé que chaque groupe politique (de l’opposition) ait un représentant dans le Comité de pilotage.

     

    Bernard Gauducheau a eu l’occasion de le  présenter lors des deux réunions publiques de quartier Lundi et Mercredi dernier en rappelant que Vanves est considéré comme une petite ville qui se classe tout de même parmi les cent premières communes de France, entre 10 000 et 30 000 habitants avec prés de 29 000 habitants : « Nous contribuons à l’amélioration de l’environnement  en prêtant une attention à l’évolution de la planéte en lançant cet Agenda 21 communal,  déclinaison de l’agenda 21 communautaire. Nous souhaitons être le plus pragmatique possible : Qu’est-ce que l’on peut faire pour doiminuer le bruit, dépenser moins e électricité, en gaz … ». Et de donner quelques exemples comme l’isolation thermique de l’école maternelle Marceau…

  • AU CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : GPSO, PDU, PPA, SCRAE… TU VEUX OU TU VEUX PAS !

    Après la validation du CDT (Contrat de Développement Territorial) GPSO par le Comité de pilotage Mardi dernier qui a fait l’objet d’une question orale d’Anne Laure Mondon au Conseil Municipal de Mercredi soir, celui-ci a examiné trois plans ou schémas régionaux concernant les déplacements, la protection de l’atmosphére, le climat, l’air  et l’énergies qui sont soumis actuellement à l’avis de l’ensemble des collectivités territoriales franciliennes

     

    L’opposition PS-PC-EELV a reproché à la majorité municipale que ces avis sur le PDU (Plan de déplacement urbain),  mais aussi sur  le PPA  (Plan de Protection de l’atmosphére) et le SRCAE (Schéma Régional Climat-Air-Energie), soient exactement les mêmes que dans les 6 autres communes constituant GPSO, et que « nous ayons pas des délibérations propres à Vanves » selon Anne Laure Mondon (PS), notamment sur le PDU : « Nous nous sommes interrogé sur son retrait du dernier conseil municipal alors qu’ils sont passé au Conseil Communautaire, une semaine après ». Pierre Toulouse a trouvé ennuyeux cette façon de procéder : « Vous avez recopié ce qu’avaient préparé vos camarades. Vous émettez un avis défavorable à ce qui se  fait notamment à Vanves en matière de vélo. Il y a des recommandations qu’on ne peut pas admettre. C’est une allégorie à la voiture ! » a-t-il tonné en ne souscrivant pas à cette démarche. « Et prendre acte, n’est pas donner un avis » a souligné Lucile Schmid (EELV)  pour qui ce document pose un problème juridique.

     

    « Ce n’est pas un document  facile à ingurgiter… Et puis ce n’est pas le PDU qui sera appliqué et opposable puisqu’il y aura enquête publique. Ce qui est important, est de s’assurer que les demandes soient prises en compte. C’est pourquoi on prend acte en formulant des demandes. Et en fonction des réponses que l’on aura, on se prononcera » a tenté expliquer Bernard Gauducheau (UDI). « Prendre acte, c’est l’accepter, puisque ne donnant pas d’avis, il est considéré come acquis, c’est la procédure » a constaté JC Le Goff (PS). « Si vous ne répondez pas, c’est considéré comme si vous l’acceptiez » a surenchérit Pierre Toulouse (EELV). « Il aurait été préférable d’avoir un avis propre à Vanves » a ajouté JC Le Goff. (PS). Les Verts ont demandé une suspoension de séance, qui a été courte et pendant laquelle Bernard Gauducheau a demandé à ses co-listiers de s’abstenir.  A leur retour Anne Laure Mondon présidente du groupe PS-PC, a déclaré que les deux groupes considérent « que prendre acte, ce n’est pas rendre un avis. Et si vous faites un vote, on ne prend pas part au vote ». Le même exercice s’est déroulé pour le PPA et le SRCAE mais avec un vote unanime du Conseil à chaque fois.

     

    A l’occasion  des questions orales (sans débat) qui marquent la fin du conseil, Anne Laure Mondon s’est étonné des conditions de validation du CDT de GPSO et de la non participatioon des conseillers communautaires à la décision et notamment ceux de l’opposition.  Le maire a rappelé que « suivant les dispositions du décret du 24 juin 2011 relatif  aux CDT, la procédure d'élaboration est conduite par l'Etat, dans un délai très encadré, la décision d'ouverture de l'enquête publique devant intervenir, en l'état des textes en vigueur, en février 2013. Conformément aux termes de la réponse apportée lors de la séance du conseil municipal du 30 mai 2012, un projet de CDT a bien été rédigé sur la base de l'accord cadre signé le 21 mars 2012. Après plusieurs réunions du comité de pilotage, signé le 18 avril 2012 par le Préfet de la Région Ile-de-France, et réunissant, sous la présidence de ce dernier, les exécutifs de chacune des collectivités et les représentant de l'Etat, le projet de CDT a fait l'objet d'une présentation en comité de pilotage le 25 septembre dernier et a d'ailleurs été transmis aux membres de la commission moyens et gestion de l'espace urbain à l'appui de la convocation pour la réunion du 26 septembre 2012   Le projet de CDT a en définitive été validé le 13 novembre courant. Ce document a été remis sur support numérique aux communes et à GPSO, à l'issue de ce comité de pilotage » a-t-il indiqué en annonçant que le Conseil Municipal de Vanves sera appelé à délibérer sur ce projet le 12 décembre prochain qui fera l’objet d’un débat ouvert à tous. « Enfin, le projet de CDT, éventuellement modifié pour tenir compte des avis recueillis et des observations formulées au cours de l'enquête publique, sera soumis à l'approbation du comité de pilotage, avant signature par les différentes parties au contrat ».