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  • AVEC LE CESEL, VANVES SE DOTE D’UN LABORATOIRE D’IDEES ET D’UNE RESERVE CITOYENNE

    Avec la création d’un  CESEL (Conseil Economique social, Environnemental Local) par le conseil municipal d’hier soir,  la municipalité met en place une promesse de campagne tant de la majorité que de l’opposition municipale qui rassemblera finalement les grandes commissions consultatives des deux précédents mandats élargies à d’autres thémes   Sécurité-Circulation-Stationnement-Voirie, accessibilité, urbanisme... avec "Espaces Pubics" ; Jeunesse, culture, Sports, animations…avec "Education et Culture" ; Commerce, artisanat, développement économique, NTCIS… avec "Economie et Prospective; Agenda 21, Santé, Solidarité, Citoyenneté, PMR, Séniors, Action sociale... avec  "Développement durable et Solidarités" avec 80 membres (20 parcomission).  « Je ferais bientôt les comptes de ce que nous a piqué la majorité dans notre programme, en nous expliquant que c’était irréalisable ou trop coûteux » a réagit Antonio Dos Santos, tête de liste PS aux dernières municipales

     

    Vanves suit l’exemple d’Isssy les Moulineaux qui avait créé le sien le 20 Avril 1989, en étant l’une des premières communes à le faire, puisqu’elle n’était que 10 à l’époque à disposer d’un CESEL,  en s’inspirant du CESE national et des CESER régionaux, celui de la Région Ile de France notamment pour Issy, Boulogne, Rueil…. « Le CESEL  est ainsi un organisme à vocation consultative dont la mission est, par ses études et avis, d'éclairer le conseil municipal  sur différents projets relevant de sa compétence », « d’apporter un autre regard au conseil municipal sur la vie de la cité » expliquait on à l’époque.  Il comprenait  75  membres dont 48 élus répatis entre le diverses catégories sociales et professionnelles, et associatifs, et 27 nommés par le maire,  et plusieurs commissions : « Aménagement du territoire, habitat, urbanisme, environnement et cadre de vie »,  « Transports et déplacements », « Développement économique et emploi, NTCIS »,  « Culture, sports, loisirs, Jeunesse », « action familiale, sanitaire et sociale » dont les dénominations ont évolué et changé,  avec le temps, et les nouvelles préoccupations de la cité.

     

    A Issy les Moulineaux, pour son premier mandat de six ans, qui a été vraiment l’âge d’or de cette instance consultatve, il avait été saisi 27 fois par le maire de questions très diverses en faisant de cet organisme, un véritable « laboratoire d’idées ».  Il avait effectué, à ses débuts, un très long travail sur le développement durable en réfléchisant à un notion qui n’était pas aussi courant que cela au début des années 90, proposant de nombreuses mesures qui ont été reprises par le Conseil Municipal dans son plan environnemental, son plan de déplacements urbains, comme les chemins partagés (voitures, piétons, cyclistes), la limitations de la vitesse à 50 km/h. Il avait abordé l’impact du  prolongement de la ligne 12 (jusqu’à ferme) qui revient avec le projet de gare du Grand Paris Express  en correspondance avec la ligne C du RER, l’ouverture de la médiathéque et des banques de données aux entreprises de la ville…. Ainsi que la question du maintien à domicile des personnes âgées qui a aboutit à la création d’un lieu unique où elles puissent trouver tous les renseignements dont elles ont besoin…

     

    « A début les gens pensaient que nos propositions se concrétiseraient tout de suite. Mais il y a des questions de choix politiques et budgétaires à prendre en compte » constatait l’un de ses membres à l’époque, en donnant l’exemple  de la commission développement économique qui s’était intéressé à l’urbanisme commercial : « Chaque membre avait compté rue par rue les commerces dans son quartier ». Ils avaient constaté que tous les bars-cafés-restaurants situés à l’angle de grandes places, notamment sur la route des Gardes qui traverse Issy les Moulineaux, avaient été rachetés par des agences bancaires ou des coiffeurs, ce qui n’était pas du meilleur effet pour l’animation commerciale. « Nous avions suggéré d’orienter leur implantation, d’éviter par exemple trois pressing côte à côte ». Mais ce dossier était explosif au niveau politique et fut rangé aux oubliettes. Ainsi certains peuvent juger un CESEL décourageant estimant qu’il ne sert à rien. D’autres qu’il fait germer des idées parfois reprises plus tard. « Nous aidons les élus, pris par l’urgence du quotidien et qui n’ont pas le temps, à faire de la prospective, même s’ils se méfient de nous, au début ». 

     

    Evidemment, l’opposition à l’époque, avait dénoncé, dans une première réaction cet « organisme de plus à la « botte » de la droite isséenne », un « nouveau gadget inventé par André Santini » qui « veut se donner les moyens d’imposer sa politique anti-sociale en faveur du patronat et des promoteurs » etc…  Mais en réfléchissant, ce CESEL était un redoudable instrument de démocratie locale, permettant au maire de caser ses adjoints vieillissant en leur permettant de faire profiter de la ville de leurs expériences en présidant ce CESEL et ses commissions,  tout en participant, encore,  à la vie municipale avec tous ses honneurs - "le cimetiére des éléphants locaux" -  et de rajeunir son conseil municipal, tout en se constituant une "réserve" de jeunes et moins jeunes citoyens qui n’avaient pas pu être casé dans l’équipe municipale lors de la constitution de la liste municipale, et de voir ce qu’ils avaient dans la peau. Une sorte de "réserve citoyenne" somme toute.   

  • AU CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : GPSO, PDU, PPA, SCRAE… TU VEUX OU TU VEUX PAS !

    Après la validation du CDT (Contrat de Développement Territorial) GPSO par le Comité de pilotage Mardi dernier qui a fait l’objet d’une question orale d’Anne Laure Mondon au Conseil Municipal de Mercredi soir, celui-ci a examiné trois plans ou schémas régionaux concernant les déplacements, la protection de l’atmosphére, le climat, l’air  et l’énergies qui sont soumis actuellement à l’avis de l’ensemble des collectivités territoriales franciliennes

     

    L’opposition PS-PC-EELV a reproché à la majorité municipale que ces avis sur le PDU (Plan de déplacement urbain),  mais aussi sur  le PPA  (Plan de Protection de l’atmosphére) et le SRCAE (Schéma Régional Climat-Air-Energie), soient exactement les mêmes que dans les 6 autres communes constituant GPSO, et que « nous ayons pas des délibérations propres à Vanves » selon Anne Laure Mondon (PS), notamment sur le PDU : « Nous nous sommes interrogé sur son retrait du dernier conseil municipal alors qu’ils sont passé au Conseil Communautaire, une semaine après ». Pierre Toulouse a trouvé ennuyeux cette façon de procéder : « Vous avez recopié ce qu’avaient préparé vos camarades. Vous émettez un avis défavorable à ce qui se  fait notamment à Vanves en matière de vélo. Il y a des recommandations qu’on ne peut pas admettre. C’est une allégorie à la voiture ! » a-t-il tonné en ne souscrivant pas à cette démarche. « Et prendre acte, n’est pas donner un avis » a souligné Lucile Schmid (EELV)  pour qui ce document pose un problème juridique.

     

    « Ce n’est pas un document  facile à ingurgiter… Et puis ce n’est pas le PDU qui sera appliqué et opposable puisqu’il y aura enquête publique. Ce qui est important, est de s’assurer que les demandes soient prises en compte. C’est pourquoi on prend acte en formulant des demandes. Et en fonction des réponses que l’on aura, on se prononcera » a tenté expliquer Bernard Gauducheau (UDI). « Prendre acte, c’est l’accepter, puisque ne donnant pas d’avis, il est considéré come acquis, c’est la procédure » a constaté JC Le Goff (PS). « Si vous ne répondez pas, c’est considéré comme si vous l’acceptiez » a surenchérit Pierre Toulouse (EELV). « Il aurait été préférable d’avoir un avis propre à Vanves » a ajouté JC Le Goff. (PS). Les Verts ont demandé une suspoension de séance, qui a été courte et pendant laquelle Bernard Gauducheau a demandé à ses co-listiers de s’abstenir.  A leur retour Anne Laure Mondon présidente du groupe PS-PC, a déclaré que les deux groupes considérent « que prendre acte, ce n’est pas rendre un avis. Et si vous faites un vote, on ne prend pas part au vote ». Le même exercice s’est déroulé pour le PPA et le SRCAE mais avec un vote unanime du Conseil à chaque fois.

     

    A l’occasion  des questions orales (sans débat) qui marquent la fin du conseil, Anne Laure Mondon s’est étonné des conditions de validation du CDT de GPSO et de la non participatioon des conseillers communautaires à la décision et notamment ceux de l’opposition.  Le maire a rappelé que « suivant les dispositions du décret du 24 juin 2011 relatif  aux CDT, la procédure d'élaboration est conduite par l'Etat, dans un délai très encadré, la décision d'ouverture de l'enquête publique devant intervenir, en l'état des textes en vigueur, en février 2013. Conformément aux termes de la réponse apportée lors de la séance du conseil municipal du 30 mai 2012, un projet de CDT a bien été rédigé sur la base de l'accord cadre signé le 21 mars 2012. Après plusieurs réunions du comité de pilotage, signé le 18 avril 2012 par le Préfet de la Région Ile-de-France, et réunissant, sous la présidence de ce dernier, les exécutifs de chacune des collectivités et les représentant de l'Etat, le projet de CDT a fait l'objet d'une présentation en comité de pilotage le 25 septembre dernier et a d'ailleurs été transmis aux membres de la commission moyens et gestion de l'espace urbain à l'appui de la convocation pour la réunion du 26 septembre 2012   Le projet de CDT a en définitive été validé le 13 novembre courant. Ce document a été remis sur support numérique aux communes et à GPSO, à l'issue de ce comité de pilotage » a-t-il indiqué en annonçant que le Conseil Municipal de Vanves sera appelé à délibérer sur ce projet le 12 décembre prochain qui fera l’objet d’un débat ouvert à tous. « Enfin, le projet de CDT, éventuellement modifié pour tenir compte des avis recueillis et des observations formulées au cours de l'enquête publique, sera soumis à l'approbation du comité de pilotage, avant signature par les différentes parties au contrat ». 

  • UN SITE PROPRE QUI ENGENDRE L’INSECURITE ROUTIERE A VANVES

    Deux réunions importantes se déroulent cette semaine : Sur le centre ancien avec la première réunion de quartier du printemps à 19H aujourd’hui, à l’hôtel de ville, le maire commençant cette fois-ci par le cœur de ville au lieu du Plateau ou des Hauts de Vanves. Le logement sera justement le théme de la seconde  réunion organisé à 20H30 le jeudi 5 Mai à la salle paroissiale Saint Remy par l’EAP et le groupe local constitué pour la campagne Logement 92 par les associations Secours Catholique, CCFD, Saint Vincent de Paul et SNL, à l’initiative du Diocése et de son évêque Mgr Daucourt. Mais commençons par le Centre Ancien

     

    Ce soir Bernard Gauducheau parlera du budget 2011 et des finances locales, du bilan du passage à la TV tout Numérique et du quartier avec ses réalisations notamment l’îlot Cabourg déjà bien avancé dont certains équipements ont fait l’objet de dénomination lors du dernier Conseil Municipal : L’espace Escal a été baptisé du nom de Jean Monnet, pére de l’Europe, la salle polyvalente La Palestre et le parking Jacques Cabourg. Il devrait sûrement parler site propre rue Antoine Frataccci dont les derniers éléments se mettent en place cette semaine,  pour s’en féliciter bien sûr. Mais voilà, si cette réalisation du Conseil Général a été quelque peu imposée à la ville, elle pose maintenant de sacrés problèmes de sécurité routière sur lesquels devraient veiller  de plus prés, nos élus. Les services du département ont pensé à tout, replanter des arbres, refaire et élargir les trottoirs, tracer une poste cyclable…Mais pour empêcher les piétons de traverser n’importe où, le long de cette voie toujours rapide ? Rien ! Auparavant l’ilôt central vert fermés par des barrières les empêchait de traverser en dehors des passages protégés. Maintenant, il suffit de circuler lors des sorties du LEP Dardenne pour assister à une envolée de lycéens traversant n’importe où  pour attraper au vol le bus qui arrive ou les jours de marchés pour s’apercevoir que tout le monde traverse n’importe où…Jusqu’au jour où. Il ne faudrait pas avoir permis au bus 126 de gagner quelques secondes pour faire perdre la vie à quelques insouciants !  Mais ce n’est pas tout, car ce site propre devrait enrichir les garagistes, avec les tôles froissées que va engendrer l’accès à la rue A.Fratacci au niveau du vidéo Club, car avec le site propre, il n’y a plus qu’une voie montante au lieu de deux. Ce qui pose quelques problèmes surtout lorsqu’il y a un bus. Sans parler d’un deux roues qui a réussi à percuter la vitrine du vidéo club ou de ceux qui, au début, se sont retrouvés sur le site propre mais en sens inverse. Et ne parlons pas des panneaux de signalisation.