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Elections cantonales - Page 10

  • VANVES ET LES ELECTIONS DEPARTEMENTALES DE MARS 2015 : LES TICKETS PS ET UMP MONTRENT LEURS MUSCLES SUR FOND DE GALETTES DES ROIS LA VEILLE DE LA CHANDELEUR

     

    A l’occasion de ce lancement de campagne des deux quatuors UMP et PS, les vanvéens qui s’intéressent de prés à la campagne, ont découvert plusieurs choses : Tout d’abord ce nouveau canton constitué de Clamart et de Vanves avec 2 conseillers généraux et deux remplaçants/suppléants va amener les candidats et leurs staff de campagne à se déplacer dans ses deux villes aux liens multiples. Ensuite, cette belle salle des fêtes Hunebelle de la ville de Clamart qui peut contenir jusqu’à 800 personnes (assises) où chaque binôme a lancé sa campagne, vendredi soir  pour le PS, Dimanche après-midi pour l’UMP avec l’UDI. Certains vanvéens ont fait la différence avec La Palestre, bien sûr, "qui aurait pu être plus grande " ont pensé certains vanvéens. Enfin l’ambiance politique : Si Vanves peut paraître très « bizonour »par rapport à Clamart, l’atmosphére est électrique et sujet à polémique, dans cette commune, semblable à celle qu’a connue Vanves au lendemain d’une élection qui s’est joué à une voix. L’ancienne équipe de Philippe Kaltenbach (PS) fait la gueguerre à Jean Didier Berger (UMP) comme l’avait celle de Didier Morin contre Guy Janvier 20 ans plus tôt.    

    Guy Janvier et Yannick Geoffroy ont lancés leur campagne vendredi soir, en réunissant une centaine de clamartois et vanvéens, à la salle Hunebelle, pour présenter les candidats et partager une galette des rois. Ils ont été  accueillis par Pierre Ramonino, ex-maire de Clamart et président du groupe PS au conseil  municipal,  en présence de Philippe Kaltenbach qui a insisté sur les enjeux locaux, et de Jean Marc Germain, député et chef de file des frondeurs à l’assemblée nationale. Guy Janvier, conseiller général depuis 10 ans, a surtout insisté sur le bilan de Patrick Devedjian, président du conseil général des hauts de Seine : « Les Hauts de Seine sont un département inégalitaire en terme de territoires et de populations, et ses inégalités ont tendance à s’accroître. Notre département est un très bel exemple de ghettoïsation, avec ses villes d’un côté qui accueillent plus de 60 à 70% de logements sociaux, et d’autres qui refusent d’en construire, ne respectant pas la loi SRU » a-t-il dénoncé en citant Neuilly (4% de logements sociaux), Boulogne (13%). « Les dépenses sociales,  obligatoires  pour les départements puisque c’est l’une  de leur compétence principale, représentent 64 % des dépenses des conseils  généraux en moyenne. Dans les Hauts de Seine, elles ne représentent que 59%, soit 5 points de moins que la moyenne nationale. Les investissements dans les collèges sont passés de 100/120 M€ par an à 75/60 M€ en moins de 3 ans, et les aides aux collègiens de 1,2 M€ à 800 000 € ».

    Yannick Goeffroy a insisté sur les effets de la nouvelle politique mise en place par le nouveau maire UMP : Démolition des 700 logements sociaux de 3 F qui avaient été rénovés, fermeture du restaurant Poly Song de Jean Arp qui employait des handicapées, l’aménagement du quartier de la gare  où le nouveau maire veut construire des logements le long de la voie ferrée, et l’arrêté anti prospectus qui vise à nous empêcher de faire campagne. Cet ex-maire adjoint de Philippe Kaltenbach chargé de la démocratie locale puis des associations, a des liens très serré avec Vanves : Son arriére grand père, M.Lescarou, a été maire adjoint sous les mandats de Fréderic Pic. Tous les deux, avec leurs remplaçants, Remi Carton et Marie Anne Boyer, vont mener une campagne de proximité, avec du boîtage, du porte à porte, avec ce premier tract où il explique le découpage de ce nouveau canton de Vanves/clamart, le rappel du vote des 22 et 29 Mars et donner une meilleure visibilité aux candidats.    

    Deux  jours plus tard, c’était au tour d’Isabelle Debré et Jean Didier Berger, avec leurs remplaçants Bertrand Voisine et  Christine Quillery, d’accueillir plus de 450 clamartois et vanvéens, UMP et UDI en présence de  Philippe Pemezec (UMP) maire du Plessis Robinson  qui n’a pas mâché ses mots comme à son habitude – « Il faut gagner les cantonales et les Régionales pour nous débarrasser de François Hollande, et sortir notre pays de l’ornière. Comme les socialistes veulent gagner les régionales, ils ont regroupé en deux les Régions, et les départementales, ils veulent supprimer les départements » -  et Bernard Gauducheau : « Cela nous rajeunit, cela nous raméne à 2001 lorsqu’on a gagné et repris la mairie à la gauche. Il y a un quatuor qui fera le meilleur de lui-même pour gagner ce canton » a-t-il déclaré en reconnaissant que « ce quatuor est particulier. Il fallait sortir de Polytechnique pour conjuguer UMP et UDI avec la parité. On aurait aimé avoir une petite place. On a fait preuve d’agnégation. L’essentiel est de gagner ! ». Elus et militants UDI de Vanves présents à cette réunion,  en avaient malgré tout, « gros sur la patate », même si leur chef de file a tout fait pour peser jusqu’à la dernière minute pour imposer son candidat Pascal Vertanessian à la place de Bertrand Voisine, comme remplaçant,

    « L’union de la droite et du centre est le seul chemin de la victoire. Ce redécoupage fait sur mesure, est une magouille : Ils ont regroupé 3  cantons de droite d’un côté (Plessis Robinson/Chatenay…) et 2 cantons de gauche de l’autre (Clamart et Vanves )», pensant pour le premier provoquer une gueguerre des candidats de droite, ce qui n’est le cas, Philippe Pemezec ayant choisi les Régionales en laissant Georges Siffredi maire de Chatenay,  se représenter; et pour le second assurer une victoire la gauche, ce qui ne sera pas évident avec ce ticket Berger/Debré, expérant surfer sur la vague bleue des municipales,  pour 3 raisons selon le maire de Clamart : « Tout d’abord local : On ne peut pas se passer du Conseil Général. Il faut des élus de la majorité départementale pour bien travailler avec lui » a-t-il expliqué en prenant l’exemple de ses conventions ville-département triennal : Vanves en a signé une, pas Clamart. « Ensuite politique : Avec votre aide, on les a battu voilà un an et on ne va pas leur permettre de rebondir. On a en face de nous, des candidats qui veulent supprimer le département. On a conscience de tout ce qu’il fait pour les personnes handicapées, âgées dépendantes qui ont besoin d’un soutien de proximité. Enfin politique car nous avons le droit de dire que ce que fait le gouvernement, est nul ».   

  • ELECTIONS CANTONALES A VANVES : BEAUJOLAIS NOUVEAU ET CANDIDATS NOUVEAUX

    Les réunions de la majorité rassemblant l’ensemble des 35 élus et non élus de la liste conduite par Bernard Gauducheau en Mars dernier, ont tendance à se décentraliser. Aprés l’avoir tenu début Octobre dans le petit pavillon du Parc des Expositions où sont présentés le plan et les maquettes de sa modernisation, c’était au tour du Sénat où la plupart des élus vanvéens se sont retrouvés Mercredi soir à l’invitation de la vice présidente du Sénat : Isabelle Debré.  Au programme une visite de la Haute Assemblée dont certains endroits privilégiés rarement ouvert aux visiteurs comme la chapelle, la bibliothéque, Le Bureau d'IsabelleDebré qui a été celui de Georges Clemenceau - Elle y tenait -  et même le bureau du président du Sénat. D’ailleurs Gérard Larcher est venu saluer ses élus vanvéens, à leur plus grand étonnement. Il apprécie beaucoup Isabelle Debré à qui il a confié la responsabilité de la communication du Sénat et de Public Sénat. Cette visite s’est poursuivie  par un dîner dans les salons de la Questure,  où la sénateur de Vanves en a profité pour confirmer sa volonté d’être candidate aux cantonales de Mars 2015 et de faire un ticket avec Jean Didier Berger le nouveau maire de Clamart qui est couvé par Valérie Pécresse chef de file de l’UMP en IDF. Même si tout cela doit être confirmé lors des investitures de l’UMP. Si l’ensemble des élus ont applaudi, la garde rapprochée du maire de Vanves faisait grise mine, sans parler de l’intéressé.

    « C’est en même temps formidable et émouvant, après 20 ans passé à la mairie. Patrick Devedjian, président du Conseil Général des Hauts de Seine m’a convaincu. « Ce n’est pas hors sol et tu seras rattaché à un territoire (Vanves/Clamart) » m’a-t-il dit pour me décider » confiait elle à des militants et sympathisants, Jeudi soir, lors d’un buffet campagnard convivial organisé pour fêter le Beaujolais nouveau, dans le préau de l’école Larmeroux (alors que la garde rapprochée du maire passait la soirée aux Platanes avec  bœuf Bourguignon au menu). « On a vraiment l’intention de reprendre ce canton. Avec ce nouveau mandat, on va vraiment aider la commune, car le Conseil Général fait beaucoup pour les villes altoséquanaises ». Le « ticket chic » et « choc » Debré-Berger devrait faire des étoiles durant une campagne qu’elle veut courte et qu’elle débutera à la mi-Janvier 2015. En face, au PS, l’heure est à la campagne interne pour les candidat à la candidature, les militants devant leur désigner leurs candidats le 3 Décembre prochain, avec une prime au conseiller général sortant : Guy Janvier qui aurait comme suppléant, le jeune Remi Carton. Il parait que s’il n’y avait pas été, le ticket vanvéen aurait été Gabriel Attal conseiller parlementaire de la ministre Marysol Touraine  et Jean Cyril Le Goff, son collègue du Conseil municipal.

  • DECOUPAGE CANTONALE : ISABELLE DEBRE S’APPUIE SUR LE CANTON DE VANVES POUR DEPOSER UN RECOURS CONTRE « CE CHARCUTAGE ELECTORAL »

    Les recours se multiplient notamment en zone rurale contre le découpage cantonale proposé par le gouvernement. Un second recours contre le découpage cantonal des Hauts de Seine a été déposé devant le Conseil d’Etat par la sénateur Isabelle Debré (UMP), première maire adjoint de Vanves. Elle reprend certains arguments développés dans le recours déposé par Patrick Devedjian président du Conseil Général des Hauts de Seine, à partir de l’exemple du nouveau canton de Clamart constitué de la ville-canton de Vanves et de la ville Clamart qui était divisé en deux cantons, le bas de la ville à partir de la gare et du Centre Ville, l’autre englobant le Plessis Robinson avec le quartier de la Plaine.

    Ces recours ne sont pas aussi inutiles que certains pourraient le croire avec les projets de fusion des départements de la petite couronne dans le cadre de la Métropole du Grand Paris (MGP) et de disparitions des départements. Car si le gouvernement doit reporter d’un an supplémentaire les élections régionales et cantonales de 2015 à 2016, c’est pour lui laisser le temps d’organiser les élections cantonales sous le régime de la nouvelle loi instituant un binôme et divisant par deux le nombre de cantons dans les Hauts de Seine par exemple, ce qu’il n’aurait pas pu faire en 2015 avec justement tous ces recours devant le Conseil d’Etat.  

      Ce recours repose sur plusieurs points : Une population cantonale de 79 548 habitants si l’on additionne les 27 002 vanvéens et les 52 546 clamartois  faisant de ce canton le deuxiéme plus peuplé des Hauts de Seine avec un écart de +16,4% par rapport à la moyenne cantonale départementale, « alors que les cantons limitrophes connaissent tous une diminution de population ».  Elle compare cette varation avec celle des cantons d’Issy les Moulineaux (-5,9%  par rapport à la moyenne cantonale), de Meudon (-6,8%) et  de Châtillon (-18,1%) « laissant entrevoir la possibilité d‘un découpage différent et plus équilibré. Ce découpage ne tient pas compte de la dynamique propre aux deux communes réunies, dont les populations respectives vont continuer à progresser dans un proche avenir en raison des projets de développement portés par les élus de ces communes. Il y a lieu de prévoir un dépassement à moyen terme du plafond de population qui s’établit à 82 043 habitants, ce qui entraînera une altération du principe d’égale représentation des populations entre les cantons » explique t-elle en se référant à une jurisprudence constante du Conseil Constitutionnel montrant « qu’il importe que le découpage des circonscriptions locales soit effectué sur des bases essentiellement démographiques ».

    Ce découpage ne tient aucun compte des circonscriptions législatives (Clamart dans la 12éme, Vanves dans la 10éme), ni de l’intercommunalité, Clamart étant membre de Sud Seine, Vanves de GPSO, « ces deux communauté d’agglomérations ayant été constituées pour couvrir des territoires contrastés et des bassins de vie différents dont la dynamique et les projets sont en tous points différents ».  Et une continuité territoriale quasi inexistante entre ses deux communes qui partagent une frontière commune d’une centaine de métres, 120 m exactement. Le recours déposé par Patrick Devedjian constatait qu’une voie ferrée passait dans ce couloir étroit d’une  centaine de métres : « Ce nouveau découpage a pour effet de créer un canton long de 7,5 km allant de Paris au département des Yvelines composée de deux communes dont la frontière commune est pratiquement inexistante » expliquait il.

    Force est de constater que ce découpage des cantons fait l’objet d’une levée de boucliers de la part de l’UMP et de l’UDI dans l’ensemble des départements franciliens. Ses responsables estiment que « ce redécoupage est motivé par des raisons purement politiciennes » et qu’il se traduit par « véritable charcutage électoral ». Ainsi dans les Hauts de Seine, Patrick Devedjian constatait « qu’il organise, de manière quasi-systématique, des confrontations entre les conseillers généraux sortant du même sexe appartenant à l’actuelle majorité département » dans 7 cantons. « Sur les 23 cantons créés, le découpage ne met pas une seule fois en confrontations 2 conseillers généraux sortants de même sexe et appartenant au PS. Ainsi dans le seul canton où cette situation aurait pu se produire (Châtillon), les 2 élus sortants sont un homme (P.Buchet et une femme (M.Gourriet) ».   Enfin, il apparait que « parmi les 12 cantons dont la population est inférieure à la moyenne départementale, 9 disposent d’une population ayant voté pour F.Hollande au 2éme tour de  l’élection présidentielle de 2012, soit 75% ». A l’inverse « parmi les 11 cantons dont la population est supérieure à la moyenne départementale, seuls 5 ont une population ayant voté majoritairement pour F.Hollande, soit 45% ». Ainsi ce décret « poursuit l’objectif de regrouper un maximum d’électeurs favorables à la droite sur un minimum de cantons fortement peuplé afin de répartir les électeurs favorables à la gauche sur un maximum de cantons ».