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Elections cantonales - Page 14

  • VANVES APRES LE 1er TOUR : LE DUEL S’ANNONCE DIFFICILE

    45,99% des vanvéens ont voté, soit 7949 votants sur 17 266 électeurs inscrits. Sûrement l’une des participations les plus importante dans les Hauts de Seine. Ce qui prouve bien que l’enjeu de ce duel Bernard Gauducheau (NC) et Guy Janvier (PS) est capital pour Dimanche prochain. Le premier est arrivé enn tête avec 38,99% (3057 voix) suivi par Guy Janvier (PS) avec 30,77% (2413 voix). Chacun y trouve depuis hier, dans les premiers commentaires, des motifs d’espoirs et d’inquiétudes. Mais comme le remarquaient hier soir des observateurs à la soirée du Conseil Général où étaient présents Isabelle Debré, Maxime Gagliardi, Françoise Saimpert, Bertrand Voisine, tout va se jouer sur le fil, à quelques voix prés et selon l’ambiance politique. « Si on avait voté local, Bernard Gauducheau serait très largement en tête. Mais les électeurs ont voté « nationale »confiait la Sénateur de Vanves qui a constaté un très fort d’abstention, comme tout le monde. Bernard Gauducheau ne s’y est pas trompé. Dés ce matin 7H30,  il avait convoqué ses troupes pour tracter au métro.  Pour les autres,  Corinne Praznosczy (EELV) réalise 14,25%  (1117 des voix), suivi par Guillaume L’Huillier (FN) avec 9,36% (734 voix),  Bastien Lachaud (FdeG) avec 5,61% (440 des voix) etle Parti Ouvrier Indépendant avec 1,02% (80 voix).

     

    Dans les Hauts de Seine, l’UMP a totalisé 26,93% des suffrages devant un PS à 21,64%, le FN se retrouve avec 12,34% des voix devant EELV (11,6%), et le FdeG/PC peine à la tâche avec 7,58%. Très peu de candidats ont été élu dés le 1er tour (Jacques Bourgoin à Gennevilliers avec 59,3%) ce qui reste étonnant dans ce département. Certains ont empêché de passer dés le 1er tour,  comme Thierry Solaire à Boulogne, Eric Berdoati à Boulogne qui se retrouve contre le FN au 2éme tour, et même Georges Siffredi à Châtenay avec 49% des voix. Preuve que les maires qui se sont présentés ont fait de bien meilleures scores que les autres. Certains sortants ont perdu 10 points par rapport au précédent scrutin comme Paul Subrini (UMP)  à Issy Est où se présentait Lucile Schmid (EELV) comme le faisait remarquer Pascal Buchet, Secrétaire départemental PS devant les panneaux de résultats : « Lucile Schmd n’était elle pas au PS ? » lui a alors demandé le maire de Sévres, FraNçois Kosciusko Morizet « On essaime » lui a t-il répond.  « Mais avec 38% de participation, cela peut s’expliquer » a répliqué alors Christian Dupuy. Un peu plus tard, tombant sur André Santini, il lui a fait remarqué « vous avez pris 10 points dans la G…. » - « Et le PS ce n’est pas mieux ! ». Ambiance. Les élus de la majorité altoséquanaise ont beaucoup commentés ses résultats hier soir, constatant que tant à Montrouge qu’à Vanves les duels s’annoncent difficile. « Bernard Gauducheau est en situation de reprendre le canton car il a très largement progressé » constaté Patrick Devedjian dans son intervention devant les invités.

     

  • ELECTIONS CANTONALES A VANVES : JOUR J…POUR 3 ANS AU LIEU DE 6. ET POUR CAUSE

    Les électeurs doivent aujourd’hui renouveler pour la dernière fois la moitié de chaque conseil général, soit 2 023 cantons dont celui de Vanves. 2023 conseillers généraux seront élus ou ré-élus pour seulement 3 ans au lieu des 6 habituels, puisque la très controversée réforme territoriale votée en Novembre 2010 par le Parlement a prévue de les remplacer par des conseillers territioriaux qui siégeront tant au Conseil général qu’au conseil régional

     

    LE FUTUR CONSEILLER TERRITORIAL : CET ETRE HYBRIDE  EN QUESTION !

     

    Cette réforme devrait réduire de 6000 à 3500 le nombre d’élus de ses deux collectivités. Mais il y a une subtilité : Si le nombre de conseillers territoriaux prévus  (3500) va augmenter les effectifs des assemblées régionales (passant de 1500 à 2000) il va baisser ceux des conseils généraux (de 4000 à 3500). Ainsi il est prévu 309 conseillers territoriaux en IDF contre 209 conseillers régionaux (55 à Paris, 41 dans le 92, 39 dans le 93, 35 dans le 94, 33 dans le 91, 37 dans le 95, 37 dans le 78 et 35 dans le 77). Ce qui va poser quelques problèmes d’infrastructures et de fonctionnement dans des hémicycles régionaux qui n’ont pas été prévus pour accueillir un tel nombre de nouveaux conseillers. Ainsi l’hémicycle de la rue de Babylone (à côté du cinéma La Pagôde dans le 7éme arrondissement) où siége Bernard Gauducheau, n’a pas été prévu pour 309 élus mais peut être 10 de plus que les 209 conseillers régionaux actuels, à moins de mettre des chaises et des tables sur les marches. Sans compter le redécoupage des cantons avec un minimum de 15 par départements. Dans les Hauts de Seine, 4 cantons vont disparaître sur les 45 actuels. Qui va en faire les frais ? 

     

    En tous les cas,le débat est vif sur ce nouvel élu  : « Nous avons inventé un nouvel élu, le conseiller territorial qui sera au fond, le rapprochement du conseiller général et du conseil régional. Il a des racines territoriales »… « Il restera donc dans un cadre cantonal. C’est d’autant plus facile que le conseil constitutionnel nous a demandé de refondre la carte des conseillers généraux. Et nous aurons les mêmes élus qui géreront le département et la Région » a expliqué Nicolas Sarkozy lors du dernier congrés des Maires en Novembre 2010,  en prenant l’exemple des colléges gérés les départements et des lycées par les régions, avec ces cités scolaires comme Michelet « où il faut négocier une convention pour savoir qui abandonne sa compétence au profit de l’autre ». Et on en sait quelque chose à Vanves puisque c’est le département a transféré sa responsabilité à la Région pour Michelet, ce qui a arrêté, entre parenthése, le projet d’ouverture d’une partie de son parc, et les investissements pour maintenir à niveau tous ces bâtiments qui ont fait l’objet d’une rénovations voilà 20 ans : « Ce seront les mêmes élus qui porteront cette responsabilité ». En siégeant à la fois au conseil régional  et au conseil général, « cet  interlocuteur unique peut être un outil de meilleure visualisation des politiques et permettre à nos concitoyens de mieux comprendre le fonctionnement de nos institutions » a surenchérit le ministre des collectivités locales (Philippe Richert).

     

    « Création digne du Dr Frankestein, à partir d’un bout du défunt conseiller général et d’un morceau du regretté conseiller régional, et on en fait un hybride qui ne résoudra rien, qui complexifie, qui obscurcit et qui surtout, nuira à la proximité entre les élus et les territoire » a accusé l’opposition de gauche par la voix de  André Laignel, Secrétaire général de l’AMF (Association des Maires de France. « Ils vont favoriser les équipements de leurs cantons. Que deviendront les grandes politiques régionales à long terme comme la formation professionnelle qui ne s’inaugurent pas. Cette réforme marque la victoire des salles des fêtes sur l’innovation » expliquait Alain Rousset président de l’ARF (Association des Régions de France) . « C’est l’équilibre total de la décentralisation et de nos institutions qui est en cause. Comment va-t-il pouvoir décider de voter une mesure d’ordre régional qui va à l’encontre de l’intérêt départemental ? Le conseiller territorial est un conseiller général qui siégera au conseil régional. C’est une tutelle du département sur la Région ». Pour ses opposants, « remettre en cause l’élection des conseillers régionaux, c’est porter atteinte à l’existence des régions reconnue par la Constitution depuis 2003, c’est mettre sous tutelle départementale cette collectivité et c’est porter atteinte à la parité qui sera appelé à régresser ».

     

    Le débat est loin d’être conclu puisque le conseil constitutionnel a rejeté en Décembre 2010 le tableau de répartition des futurs conseillers territoriaux, constatant qu’il ne prenait pas suffisamment en compte les équilibres démographiques dans 6 départements (l’Aude, le Cantal, la Haute-Garonne, la Meuse, la Mayenne et la Savoie). Le parlement devra de nouveau se prononcer…difficilement car les centristes qui avait permis le passage de cette réforme au Sénat en s’abstenant, ne sont plus décidé à se laisser faire. Nouvel obstacle pour le gouvernement qui a déposé le projet de loi fixant le nombre de conseillers territoriaux de chaque département et région devant l’assemblée. Sans compter la gauche qui a prévenu qu’elle supprimerait le Conseiller Territorial si elle revenait au pouvoir à l’occasion des présidentielles de 2012. D’ailleurs elle n’est pas la seule à considérer que « cette nouvelle loi, imaginée par Edouard Balladur n’a aucun sens. Il ne faut pas vous faire d’illusions. C’est très grand changement qui n’est pas du tout fait pour la proximité. Cette réforme met par terre une structure qui date de la Révolution et de l’empire. Si l’on se met à tout chambouler, il y aura de la pagaille » expliquait Bernadette Chirac ses derniers jours en Corréze où elle faisait campagne pour défendre son siége de conseillère générale UMP   

  • ELECTIONS CANTONALES A VANVES A J – 1 : LES CANDIDATS DANS LA RUE !

    La plupart des candidats vanvéens devraient se montrer et se promener en ville ce samedi consacré parait à la réflexion, et pas à la campagne, les  Verts sûrement à vélo, les partisans du maire avec leurs écharpes bleus, ceux du conseiller général sortant avec leur anorak rouge. Au marché, à SuperMarketCarrefour, à Intermarché ce matin, dans les rues et le parc F.Pic cet après midi si le temps le permet pour rencontrer les vanvéens.  Les permanences UMP et PS devraient être ouvertes tout au moins ce matin. Leur objectif à tous : Etre élu certes, mais surtout faire voter. Beaucoup craignent une participation semblable au référendum sur le quinquennat qui avait entraîné 35 à 40% de votants.

    Beaucoup d’observateurs trouvent des similitudes troublantes entre 2011 et 1994. Il parait qu’elles ont lieu le même jour, 20 et 27 Mars. Ensuite, elles ne s’appuient pas sur d’autres scrutins régionaux . Enfin, elles se déroulent à un an des présidentielles, écrasant l’enjeu de ce scrutin, comme aujourd’hui, puisque certains formations politiques ont commencé la campagne pour l’Elysée, occultant complétement ce scrutin local. Au fait, en 1994, le canton de Vanves détenu par Roger Aveneau (UDF) n’était pas renouvelable. Le seul scrutin qu’a connu Vanves cette année là, furent les Européennes.