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Elections cantonales - Page 18

  • ELECTIONS CANTONALES A VANVES A JOUR J –12 : UN PLATEAU TRES FEMININ POUR BERNARD GAUDUCHEAU DANS SON PREAU FETICHE

    Un plateau féminin avait été réuni hier soir à l’école Marceau pour la grande publique de campagne de Bernard Gauducheau (NC) et Françoise Saimpert (UMP), sa suppléante, à la veille de la Journée Internationale de la Femme. Il avait invité Chantal Jouanno, ministre des Sports, Rama Yade ex-ministre, ambassadrice à l’UNESCO, Isabelle Debré Sénateur avec Frédéric Lefebvre, ministre, André Santini, ex-ministre, auxquels sont venus se joindre PC Baguet, député maire de Boulogne, Philippe Pemezec, maire du Plessis,  Denis Larghero, et de nombreux élues de villes voisines. Les 250 à 300 participants auraient s’attendre à de longs discours  de cette pléiade de personnalités. Il n’en a rien été, car ils ont su être cours et percutants pour certains. La preuve : la réunion dense n’a durée que une heure trois quart, et les participants sont restés jusqu’à la fin dans  « ce préau fétiche » comme l’a rappelé le candidat « là où on  commence toujours la campagne, où nous tenons nos principales réunions et nous fêtons la victoire ».

     

    « Nous étions moins nombreux le 8 Novembre pour lancer la campagne voilà 4 mois, alors qu’elle ne vient de commencer que maintenant pour nos adversaires. C’était l’occasion de mobiliser les électeurs sur cette élection qui risquait de passer inaperçue. Je ne regrette pas d’avoir mis en place notre équipe de compagne depuis le début Novembre. On a présenté un programme de 6 pages. Mais lorsqu’on regarde les programmes de certains, il n’y a pas beaucoup de contenus. 500 personnes ont signés notre comité de soutien. A 15 jours du 1er tour, vous êtes convaincu et vous savez ce que l’on est capable de faire. Mais le problème est que certains peuvent en douter encore à Vanves »  a-t-il expliqué.  

    « On se retrouve face à des amateurs. Ils ont commencé leur campagne vraiment Samedi dernier au marché. Alors que nous faisons du porte à porte, des réunions d’appartements, des cafés politiques depuis plusieurs semaines » a-t-il continué, laissant le soin à Françoise Saimpert sa suppléante, de raconter cette campagne  dans son intervention. « Il y a une certaine empathie entre le maire et ses administrés » a-t-elle constatée lors de ces portes-à-porte.

    Le maire ne s’est pas privé de raconter quelques anecdotes lors de ses rencontres avec ses adversaires sur le parvis de la Poste de la place de l’Insurrection comme sa rencontre avec la candidate verte (EELV) qui portait des lunettes noires. « Cela se passe bien les vacances ! Juste à côté, Guy Janvier avait amené sa grande bannière  genre « Mondial de l’Auto ». Et le petit jeune qui défend les couleurs du FdeG/PC qui se prétend professeur d’histoire et défend le communisme. Il a collé des affiches les containers à verre, les armoires EDF, les palissades de chantier. Je l’ai informé que la mairie avait porté plainte et je lui ai rappelé que l’affichage sauvage était interdit depuis longtemps. Et que vous rembourserez les frais de nettoyage. Cela va l’encontre de nos principes ». Il a alors laissé la parole à ses invités qui ont tous reconnus « qu’il se passe quelque chose à Vanves ».

     

    ILS ONT DIT :  

     

    FREDERIC LEFEBVRE : « Ce sondage dominical (du Parisien donnant Marine Le Pen à 23% devant Nicolas Sarkozy et Martine Aubry) que l’on peut critique,  indique nous sommes fort si on ne se mobilise pas, ce sont les extrêmes qui le font à notre place. C’est le débat délétére qui fait monter le FN,avec des candidats qui insultent, qui critiquent ».

     

    RAMA YADE : L’ambassadrice à l’UNESCO et l’élu de Colombes s’est invitée à cette réunion à la dernière minute pour « apporter un message affectif d’encouragement pour aller à la conquête de ce canton » : « Ne vous laissez pas abuser par ceux qui essaient de faire de cette élection un référendum. Là, dans ce canton, c’est le conseiller général sortant qu’il faut changer, pas celui qui se présente contre lui .

     

    ISABELLE DEBRE : « Bernard Gauducheau est un homme qui connait et aime sa ville. On n’a pas besoin de quelqu’un d’autre au Conseil Général. C’est notre maire qui doit défendre ses dossiers. Son opposant s’est approprié tout son bilan ».

     

    PHILIPPE PEMEZEC : Le maire du Plessis Robinson qui est candidat sortant dans le canton du Plessis/Clamart a souhaité mettre en garde ses interlocuteurs : « les français ont voulu donner une leçon aux Régionales au gouvernement. La gauche a gagnée et cela lui a donné du baume au cœur. Mais ses élus n’ont pas tenus leurs promesses et leurs engagements, et les électeurs se sont fait avoir ! Mais ils veulent de nouveau montrer leur aigreur ! Rappelons – leur que ce sont des élections locales. Et ils pourront exprimer l’année prochaine leur mécontentement au président de la République. A Vanves, l’adversaire n’a pas fait grand-chose. Et il fait le sanctionner ! »

     

    PIERRE CHRISTOPHE BAGUET : « A GPSO,  nous avons 9 conseillers généraux dont un de gauche. Cherchez l’erreur. Il faut corriger l’erreur « J ».

     

    ANDRE SANTINI : « Vous avez retrouvé l’esprit des municipales. C’est là que vous avez gagné. Vanves est une terre d’émigration avec Guy Janvier que vous allez renvoyer et Lucile Schmid… que vous m’avez refilé…avant les puces" a expliqué le député en expliquant qu'il n'avait pas du tout apprécié qu'elle l'ait envoyé devant le Conseil Constitutionnel pour les machines à voter dont elle a attaqué l'ulisation "Et elle prétendait que GDF m'avait prêté une voiture! . Elle est complétement givré. On a les pires candidats que vous m'avez expédié de Vanves. On avait une usine d’incinération. Je ne savais pas qu’on était devenu une décharge »

     

    CHANTAL JOUANNO : La ministre des Sports a rappelé une anecdote lorsqu’elle était au conseil général auprès de Nicolas Sarkozy. Elle avait été étonné par la persévérance qu’il avait montré en restant de longues heures devant la porte du président pour obtenir quelque chose pour sa ville. Elle a surtout expliqué « que le conseil général dit quelque chose aux altoséquanais grâce à Pasqua, Sarkozy, Devedjian. Et ce qu’il a fait (Pacte 92, Parcs en Sports, Internat de l’excellence…) a montré qu’il était précurseur d’idées structurantes qui ont été reprises au niveau national. Et nous voyons la différence avec la Région  où nous siégeons avec Bernard, qui ne fait que dépenser, mais ne construit rien. Et on n’entend de la part de la gauche que de l’agressivité. Ces élections locales. On a bien le temps pour les suivantes »

  • ELECTIONS CANTONALES A VANVES A JOUR J – 14 : UNE VISITE TRES REPUBLICAINE DE JP HUCHON

    Comme prévu, Jean Paul Huchon a eu son comité d’accueil hier matin. Guy Janvier l’attendait devant la poste du carrefour de l’Insurrection. Bernard Gauducheau et Isabelle Debré avaient mobilisé leurs troupes, avec notamment les Jeunes Centristes  (NC) et les jeunes populaires (UMP), qui portaient tout une écharpe bleue, les centristes étant habillés même habillés en, bleue avec un badge bleu,  tant devant le marché que devant Carrefour SuperMarket, Intermarché…

     

    Jean Paul Huchon est arrivé à l’heure accueillit par Guy Janvier  et sa suppléante, les maires socialistes de Clamart (Philippe Kaltenbach) et de Fontenay aux Roses (Pascal Buchet) avec Fabian Estellano, Jean Cyril Le Goff et de nombreux militants qui avaient revêtu pour beaucoup l’anorak rouge avec la rose PS, certains portant un badge très « Saint Valentin » avec la photo de leur candidat et de la suppléante.  Bernard Gauducheau avait déjà entamé sa visite du marché avec Isabelle Debré, sénateur, Françoise Saimpert, sa suppléante, Maxime Gagliardi, responsable UMP Vanves, Pascal Vertanassian, responsable NC Vanves avec son appareil photo… lorsque le président de la Région est entré dans le marché avec toute sa délégation, guidé par la suppléante de Guy Janvier.

    Les deux groupes d’élus se sont bien sûr rencontré, une première fois devant le célèbre poissonnier du marché, celui qui n’hésite pas à se déguiser et à pousser la chansonnette, ce qu’il n’a pas manqué de faire. La congratulation entre élus de droite et de gauche qui se connaissent tous, a durée le temps d’une chanson jusqu’au « ça suffit ! » de Bernard Gauducheau, un peu excédé, mais calme et serein durant toute cette séquence. Et tout le monde est repartit dans son coin, saluer commerçants, et clients. « C’est la chasse aux électeurs » persiflaient certains de ses derniers au passage de deux délégations. Jean Paul Huchon s’est arrêté à la buvette du marché et a salué la fille du patron qui lui avait écrit pour faire un exposé sur la Région voilà quelques temps. Elle n’en revenait pas de le voir en chair et en os devant elle alors qu’elle pensait que c’était une femme puisqu’on lui avait répondu avec un courrier signée de l’une de ses collaboratrices. Ce qui l’a bien fait rire lorsqu’on lui a contée l’histoire. Les deux groupes se sont recroisées une seconde fois devant un autre stand de produits du Sud Ouest : « On est discipliné et on respecte les clients » entend on du côté de Bernard Gauducheau à qui Pascal Buchet donne un tract annonçant la réunion publique du 16 Mars prochain : « C’est Anne Hidalgo, le candidat ? » demande le maire.

     

    Jean Paul Huchon et sa délégation ont quitté le marché au bout d’une demi heure pour rejoindre des militants qui tractaient place du Val (De Lattre de Tassigny). Au feu tricolore du carrefour de la place du Val devant le magasin vidéo, un chauffeur de bus l’a klaxonné pour le saluer.  « Les chauffeurs en ont pris l’habitude lorsqu’il me voit » confie le président du STIF.  Il a rencontré devant la fontaine 4 lycéens de Michelet fort intimidé qui ont l’habitude de se retrouver là à la sortie de leurs cours,  avec lesquels il a discuté un moment pendant qu’un militant leur remettait un tract et le programme du PS et de Guy Janvier bien sûr. Ils se sont installés ensuite à la terrasse du Relais de Vanvres où ils ont tous pris un café. Occasion d’échanger quelques impressions de campagne, de parler de Lucile Schmid et de sa candidature à Issy – « Subrini est battable » selon Guy Janvier – salué par de nombreux militants et  même une élu du Front de Gauche comme Claudine Charfe qui avait quitté quelques instants la Poste de l’Insurrection où le candidat Bastien Lachaud et sa troupe distribuait des tracts. Avant de repartir pour Châtillon et Clamart, après quelques photos avec les élus, les militants, le patron du Relais de Vanvres. Jean Paul Huchon en était à son 35éme canton après une semaine de campagne depuis la Rentrée des Vacances de Février, ayant visité hier une dizaine en Seine et Marne. Il a décidé de venir soutenir le maximum de candidats socialistes d’ici le 20 Mars pour contribuer à la dynamique des régionales.. et permettre à Guy Janvier d’être réélu sur ce canton.

  • ELECTIONS CANTONALES A VANVES A JOUR J – 15 : VISITES ET INVITES

    Une bonne partie des candidats vanvéens devraient se retrouver au marché aujourd’hui, d’autant plus que Guy Janvier (PS)  a annoncé partout qu’il devrait se promener là et peut être chez d’autres commerçants de la ville avec Jean Paul Huchon, président de la Région Ile de France que connaît bien Bernard Gauducheau (NC) puisqu’il siége au Conseil Régional.

     

    JEAN PAUL HUCHON SUR LE MARCHE AVEC GUY JANVIER …

    Il était déjà venu soutenir Guy Janvier en 2001 pour la campagne des Municipales, un certain jeudi 15 Mars, en faisant un tour de marché qui était alors installé rue Mary Besseyre après l’incendie. Il revient cette fois-ci car il a décidé de consacrer ce mois de Mars à soutenir de nombreux candidats socialistes en Ile de France fort des résultats aux Régionales l’année derniére dans les Hauts de Seine notamment. « La campagne que j’y ai mené en 2010 pour ses élections, m’a permis de voir que la priorité n’était pas toujours donnée à la solidarité et à l’écoute des citoyens. J’ai proposé une autre politique pour la Région Ile de France et une majorité d’altoséquanais a entendu mon message puisque la liste que je menais, a recueilli plus de 50% de leur voix » explique t-il dans un message publié dans le programme du PS pour Vanves et les Hauts de Seine.

    L’optimisme des socialistes repose sur un calcul très simple : Sur les 23 cantons renouvelables, JP Huchon a fait plus de 50% dans 13 cantons dont 6 sont à droite. D’où l’optimisme d’un Pascal Buchet, secrétaire fédéral du PS ou d’un Philippe Kaltenbach, maire de Clamart qui expliquent « que si l’on prend en compte les cantons où le président de région a fait 48%, 4 cantons supplémentaires entrent dans notre cîble ». Et d’ajouter : « La majorité est à 23. Il nous faut garder nos acquis et gagner 8 cantons. C’est jouable ! »  

     

     

    …ATTENDU DE PIED FERME PAR BERNARD GAUDUCHEAU

    Il ne serait pas étonnant que le challenger du conseiller général socialiste ait prévu un comité d’accueil ferme et courtois lors de cette visite au marché, ne serait-ce que pour montrer que c’est lui le patron dans cette ville. Et qu’il le vent en poupe…en tous les cas selon la Croix du 2 Mars dernier qui  expliquait que « même si la gauche peut perdre Châtenay-Malabry et Vanves, il (Pascal Buchet, Secrétaire Fédéral du PS 92) parie sur des « surprises » à Bourg-la-Reine chez Patrick Devedjian, Levallois-Perret-Nord, délaissé par Isabelle Balkany, Asnières, Issy-les-Moulineaux, Montrouge et Courbevoie, où l’affaire de l’Établissement public d’aménagement de la Défense (Epad) aurait laissé des traces ». Un commentaire qu’appréciera le candidat socialiste à Vanves.

    D’ailleurs la presse s’intéresse beaucoup aux Hauts de seine avec un dossier spécial dans l’express, et bientôt dans le Figaro et dans le Mponde pour « décrypter le nom du prochain président du Conseil Général ». Première Heure constatait de son côté, que cette élection sera marquée par le retour des maires dans l’hémicycle départemental si Bernard Gauducheau (Vanves), Eric Berdoati (Saint Cloud) et Jean Claude Fromentin (Neuilly) sont élus, avec peut être Georges Siffredi (Châtenay) mais là c’est plus délicat. Et généralement les maires sont, par définition, moins effacés que des conseillers anonymes et plus exigeants à être entendus.

     

    ET SI L’ABSENTION ETAIT L’INVITE SURPRISE  ( ?) COMME PREVUE !

    Mais voilà, tous ces candidats auront à lever un obstacle qui ne sera pas des plus facile les 20 et 27 Mars prochain : l’abstention. Et tous ont été prévenus tant à droite qu’à gauche. D’autant plus qu’il n’y a pas d’autres élections en même temps comme c’était le cas en 2004 avec les Régionales, et cela pour la première fois depuis 1992. En revanche, les responsables politiques placent leurs espoirs dans le fait qu’elles sont les dernières avant le grand rendez-vous des présidentielles. Le secrétaire général de l’UMP, Jean-François Copé, estime que les élections cantonales seront « un tour de chauffe » avant l’élection présidentielle de 2012. Un argument que l’opposition de gauche reprend à son compte… pour tenter de mobiliser ses propres électeurs, en transposant l’anti-sarkozisme à l’échelle des départements…avec le résultat des régionales en Ile de France et dans les Hauts de Seine pour ce qui nous concerne.

    De surcroît, en région parisienne, les conseillers généraux n’ont aucune visibilité. Il suffit d’écouter les conversations ou d’interroger les vanvéens autour de soi, et pas ceux qui participent à la vie de la cité, pour s’apercevoir que beaucoup ignorent ce qu’est un conseiller général, et même où il se réunit avec ses collègues dans les Hauts de Seine, préoccupés aujourd’hui par d’autres soucis de la vie quotidienne. Selon un sondage réalisé en février 2011, 43 % des Français étaient capables de dire s’ils étaint concernés par les élections cantonales. Ce désintérêt est souvent lié au sentiment d’impuissance des citoyens : les plus forts taux d’abstention, ces dernières années, ont été enregistrés là où les gens sont le plus confrontés aux difficultés matérielles, c’est-à-dire là où l’on a l’impression d’être abandonnés par la puissance publique.