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pierre christophe baguet

  • VANVES ET LA FUSION ISSY–BOULOGNE : A 8, C’EST IMPOSSIBLE ! A 3, COMPLIQUEE ! ET A 2, RIEN N’EST SÛR

    Boulogne et Issy les Moulineaux ont entamé, cette semaine  la seconde étape de leur rapprochement avec les premières réunions publiques de quartier Après un petit film, PC Baguet à Boulogne, A.Santini à Issy, ont  expliqué pendant 30 à 45 mn le contexte qui a conduit ses deux villes à entamer un processus de rapprochement, et les mots ont leur importance, car il ne s’agit pas encore d’une fusion, avant  de répondre à de multiples questions.

    Quelques habitants des villes voisines et membres de GPSO sont venus assister à ces réunions : « Et nous, qu’est-ce qu’on devient ? » a même demandé un habitant d’une ville voisine. « On a eu cette discussion avec les maires de GPSO » a indiqué PC Baguet son président qui a confié que l’un de ses maires lui avait dit que lors des réunions publoques qu’il anime, beaucoup de ses administrés lui en parlent. En tous les cas, il  a expliqué pourquoi il avait engagé ce processus avec A.Santini à la suite des bouleversements financiers – gel des dotations de l’etat et péréquations -  et institutinnels avec la création de la MGP qui prend des compétencesaux maires et prive de ressources propres GPSO : «  On a recherché des solutions dont le rapprochement des communes puisqu’une loi le permet, l’Etat versant une prime aux communes qui fusionnement. On a commencé à le faire avec les 7 villes de GPSO. Mais on ne pouvait pas bénéficier d’avantages financiers  du fait de la dimension de cette ville nouvelle qu’elles auraient formée. Nous avons abandonné cette idée. Et nous avons pensé à cette fusion à deux. Et si à 8 elle est impossible, à 3 c’est complexe » a-t-il même indiqué

    Mais à deux, rien n’est fait pour une raison bien clair : Ses deux maires demandent des garanties et un accompagnement de l’Etat. « Il faut qu’il fasse un geste. On a demandé un gel de tous les prélèvements pendant 5 ans en, cas de fusion. Un amendement devra être voté dans le cadre du PLFR 2016 – car  le dispositif législatif Ville Nouvelle n’est  pas prévu pour les grandes villes - et on verra si l’Etat veut nous accompagner» a t-il précisé. Donc pour l’instant, rien n’a changé. Un document simple a été réalisé pour que les habitants saisissent la situation. Lesmaires ont commencé, lors de ces réunions  à expliquer les  trois raisons  de ce projet : Peser face à Paris qui décide sans nous consulter (Roland Garros, Parc des Princes, berges de Seine). Lancer un nouveau projet de ville en se reposant sur nos 143 000 emplois dont 50% dans le numérique… avec l’idée en tête de créer une Silicon valley de la Seine.  Enfin faire des économies  en unifiant certains services comme le font les Yvelines et les Hauts de Seine avec les services archéologie, voirie et adoption,  en bénéficiant de ce qu’il y a de mieux dans chaque commune, réduire la masse salariale etc…

    Les questions sont diverses et variées :  «Quel est l’objectif ? Quelle est l’aubaine pour nos deux villes ? Est-ce qu’on aura plus de poids ?  Qu’est-ce que cela représente  pour le futur ? Ne va-t-on perdre notre identité ? Qu’est-ce que cela amènera comme contraintes, de moins positif ? A quelle échéance ?  Est-ce que cette nouvelle ville ne va pas se transformer en une petite « Défense » ? Est-ce que nous n’allons pas payer plus d’impôt ? Est-ce que l’on sera consulté ? Est-ce que l’on aura un seul maire ? »…Le référendum : « C’est prématuré ! On pourrait le faire, mais seulement après les élections présidentielles. Il faut laisser les habitants s’approprier ce sujet compliqué ». Le maire : «Ce sera le maire de Boulogne, mais chaque commune aura un maire délégué»

  • ELECTIONS CANTONALES A VANVES A JOUR J –12 : UN PLATEAU TRES FEMININ POUR BERNARD GAUDUCHEAU DANS SON PREAU FETICHE

    Un plateau féminin avait été réuni hier soir à l’école Marceau pour la grande publique de campagne de Bernard Gauducheau (NC) et Françoise Saimpert (UMP), sa suppléante, à la veille de la Journée Internationale de la Femme. Il avait invité Chantal Jouanno, ministre des Sports, Rama Yade ex-ministre, ambassadrice à l’UNESCO, Isabelle Debré Sénateur avec Frédéric Lefebvre, ministre, André Santini, ex-ministre, auxquels sont venus se joindre PC Baguet, député maire de Boulogne, Philippe Pemezec, maire du Plessis,  Denis Larghero, et de nombreux élues de villes voisines. Les 250 à 300 participants auraient s’attendre à de longs discours  de cette pléiade de personnalités. Il n’en a rien été, car ils ont su être cours et percutants pour certains. La preuve : la réunion dense n’a durée que une heure trois quart, et les participants sont restés jusqu’à la fin dans  « ce préau fétiche » comme l’a rappelé le candidat « là où on  commence toujours la campagne, où nous tenons nos principales réunions et nous fêtons la victoire ».

     

    « Nous étions moins nombreux le 8 Novembre pour lancer la campagne voilà 4 mois, alors qu’elle ne vient de commencer que maintenant pour nos adversaires. C’était l’occasion de mobiliser les électeurs sur cette élection qui risquait de passer inaperçue. Je ne regrette pas d’avoir mis en place notre équipe de compagne depuis le début Novembre. On a présenté un programme de 6 pages. Mais lorsqu’on regarde les programmes de certains, il n’y a pas beaucoup de contenus. 500 personnes ont signés notre comité de soutien. A 15 jours du 1er tour, vous êtes convaincu et vous savez ce que l’on est capable de faire. Mais le problème est que certains peuvent en douter encore à Vanves »  a-t-il expliqué.  

    « On se retrouve face à des amateurs. Ils ont commencé leur campagne vraiment Samedi dernier au marché. Alors que nous faisons du porte à porte, des réunions d’appartements, des cafés politiques depuis plusieurs semaines » a-t-il continué, laissant le soin à Françoise Saimpert sa suppléante, de raconter cette campagne  dans son intervention. « Il y a une certaine empathie entre le maire et ses administrés » a-t-elle constatée lors de ces portes-à-porte.

    Le maire ne s’est pas privé de raconter quelques anecdotes lors de ses rencontres avec ses adversaires sur le parvis de la Poste de la place de l’Insurrection comme sa rencontre avec la candidate verte (EELV) qui portait des lunettes noires. « Cela se passe bien les vacances ! Juste à côté, Guy Janvier avait amené sa grande bannière  genre « Mondial de l’Auto ». Et le petit jeune qui défend les couleurs du FdeG/PC qui se prétend professeur d’histoire et défend le communisme. Il a collé des affiches les containers à verre, les armoires EDF, les palissades de chantier. Je l’ai informé que la mairie avait porté plainte et je lui ai rappelé que l’affichage sauvage était interdit depuis longtemps. Et que vous rembourserez les frais de nettoyage. Cela va l’encontre de nos principes ». Il a alors laissé la parole à ses invités qui ont tous reconnus « qu’il se passe quelque chose à Vanves ».

     

    ILS ONT DIT :  

     

    FREDERIC LEFEBVRE : « Ce sondage dominical (du Parisien donnant Marine Le Pen à 23% devant Nicolas Sarkozy et Martine Aubry) que l’on peut critique,  indique nous sommes fort si on ne se mobilise pas, ce sont les extrêmes qui le font à notre place. C’est le débat délétére qui fait monter le FN,avec des candidats qui insultent, qui critiquent ».

     

    RAMA YADE : L’ambassadrice à l’UNESCO et l’élu de Colombes s’est invitée à cette réunion à la dernière minute pour « apporter un message affectif d’encouragement pour aller à la conquête de ce canton » : « Ne vous laissez pas abuser par ceux qui essaient de faire de cette élection un référendum. Là, dans ce canton, c’est le conseiller général sortant qu’il faut changer, pas celui qui se présente contre lui .

     

    ISABELLE DEBRE : « Bernard Gauducheau est un homme qui connait et aime sa ville. On n’a pas besoin de quelqu’un d’autre au Conseil Général. C’est notre maire qui doit défendre ses dossiers. Son opposant s’est approprié tout son bilan ».

     

    PHILIPPE PEMEZEC : Le maire du Plessis Robinson qui est candidat sortant dans le canton du Plessis/Clamart a souhaité mettre en garde ses interlocuteurs : « les français ont voulu donner une leçon aux Régionales au gouvernement. La gauche a gagnée et cela lui a donné du baume au cœur. Mais ses élus n’ont pas tenus leurs promesses et leurs engagements, et les électeurs se sont fait avoir ! Mais ils veulent de nouveau montrer leur aigreur ! Rappelons – leur que ce sont des élections locales. Et ils pourront exprimer l’année prochaine leur mécontentement au président de la République. A Vanves, l’adversaire n’a pas fait grand-chose. Et il fait le sanctionner ! »

     

    PIERRE CHRISTOPHE BAGUET : « A GPSO,  nous avons 9 conseillers généraux dont un de gauche. Cherchez l’erreur. Il faut corriger l’erreur « J ».

     

    ANDRE SANTINI : « Vous avez retrouvé l’esprit des municipales. C’est là que vous avez gagné. Vanves est une terre d’émigration avec Guy Janvier que vous allez renvoyer et Lucile Schmid… que vous m’avez refilé…avant les puces" a expliqué le député en expliquant qu'il n'avait pas du tout apprécié qu'elle l'ait envoyé devant le Conseil Constitutionnel pour les machines à voter dont elle a attaqué l'ulisation "Et elle prétendait que GDF m'avait prêté une voiture! . Elle est complétement givré. On a les pires candidats que vous m'avez expédié de Vanves. On avait une usine d’incinération. Je ne savais pas qu’on était devenu une décharge »

     

    CHANTAL JOUANNO : La ministre des Sports a rappelé une anecdote lorsqu’elle était au conseil général auprès de Nicolas Sarkozy. Elle avait été étonné par la persévérance qu’il avait montré en restant de longues heures devant la porte du président pour obtenir quelque chose pour sa ville. Elle a surtout expliqué « que le conseil général dit quelque chose aux altoséquanais grâce à Pasqua, Sarkozy, Devedjian. Et ce qu’il a fait (Pacte 92, Parcs en Sports, Internat de l’excellence…) a montré qu’il était précurseur d’idées structurantes qui ont été reprises au niveau national. Et nous voyons la différence avec la Région  où nous siégeons avec Bernard, qui ne fait que dépenser, mais ne construit rien. Et on n’entend de la part de la gauche que de l’agressivité. Ces élections locales. On a bien le temps pour les suivantes »

  • VANVES AVEC GPSO S’ENGAGE A REJOINDRE PARIS METROPOLE ET A ARRETE UN AGENDA 21

    Beaucoup d’élus, dans l’opposition,  se plaignaient que l’on ne parle pas assez de la nouvelle communauté d’agglomération Grand Paris Seine Ouest (GPSO) ou qu’elle ne soit pas assez agissante. Depuis Vendredi dernier, ils sont servis. Non seulement ils ont assistés au démarrage d’une grande concertation sur l’élaboration de l’agenda 21 Vendredi matin, mais hier, un communiqué de presse a annoncé que le Bureau Communautaire du 10 Juin a décidé de soumettre au Conseil Communautaire du 24 Juin, le principe d’adhésion de leur établissement public au syndicat mixte Paris Métropole.

     

    « Si nous nous sommes GPSO, ce n’est pas pour rien ! »

     

    Alors que la plupart des élus de la Majorité Présidentielle étaient très réticent pour rejoindre Paris Métropole créé voilà plus d’un an, GPSO et ses 7 Maires ont décidé de s’engager ensemble pour l’adhésion à Paris Métropole : « Nous avons constaté que le dossier d’aménagement du Grand Paris s’était quelque peu débloqué la semaine dernière à la suite du déjeuner accordé par le Président de la République à Jean Paul Huchon et à Bertrand Delanoë. Où il a été dit, d’une part que le SDRIF serait transmis au Conseil d’Etat, d’autre part, effectivement le Grand Paris pourrait s’appuyer sur les compétences de Paris Métropole. A partir de là, il nous apparaissait évident qu’il fallait entrer dans Paris Métropole. Et nous allons peser très sérieusement, car sur les 110 collectivités adhérentes, nous allons arriver à huit. Et comme il y a deux colléges séparés, avec d’un côté les communes et intercommunalités avec 95 adhérents, nous serons 8 sur 95, et de l’autre les conseils généraux et le conseil régional » explique Pierre Christophe Baguet, président de GPSO. « Si nous nous sommes appelés Grand Paris Seine Ouest, ce n’est pas pour rien. C’est pour peser justement sur le développement. Nous sommes le deuxiéme pôle économique d’Ile de France avec la Défense. Le développement économique passe par GPSO » ajoute le député maire de Boulogne.

    « Et nous défendrons le respect du développement économique tout en n’étant pas contre un développement harmonieux de  Paris. Mais le développement doit se faire vers le haut et pas vers le bas. Le projet du Grand Paris est de faire une « ville monde » comme le dit Christian Blanc. Et nous voulons nous inscrire dans cette logique là. Et c’est ce que nous faisons avec nos propres communes aujourd’hui. Nous sommes en pleine coopération, élus, entreprises, habitants. GPSO est une communauté qui a du sens sur le plan économique et humain ». Les conseils municipaux des 7 communes de GPSO proposeront à leur conseil municipal respectif de rejoindre également cette instance.

     

    VANVES A ANIME LE FORUM AGENDA 21 DE GPSO

     

    La première série d’ateliers organisé à l’occasion du forum Agenda 21 de GPSO (grand Paris Seine Ouest) vendredi dernier à Boulogne a été frustrante selon les dires de certains participants, élus et associatifs des 7 communes de cette communauté d’agglomération. « Il aurait fallu plus de temps pour pouvoir s’exprimer car le diagnostic et les enjeux bien posés par le bureau d’études Inddigo soulévent beaucoup de questions ». Il est vrai qu’en une matinée, les participants ont eu le droit à une présentation du travail de ce bureau d’études à partir duquel se sont réunis 4 groupes de travail – développement économique ; cohésion sociale et solidarités, habitat, culture, loisirs ; biodiversité et ressources naturelles, risques et nuisances, énergie et climat ; aménagement, mobilités et gouvernance – suivi par une restitution de leurs premiers travaux. Pierre Christophe Baguet, député maire de Boulogne a expliqué que c’est une démarche qui lui tient à cœur en rappelant que « Arc de Seine et Val de Seine n’avaient pas attendu leur fusion au début de l’année pour commencer à agir dans ce domaine, la première ayant mis en place un Agenda 21 et la seconde un Plan Energie Climat territorial  avec des mesures comme le développement des éco-quartiers, des subventions d’équipements aux particuliers (panneaux solaires), un bilan carbone, l’installations d’ampoules leds pour l’éclairage public, une Agence de l’Energie etc… »

     

    « Dès le début de l’année 2009, elles se sont rapprochées pour se mettre d’accord sur la définition d’un projet commun d’Agenda 21 dont le volet « énergie-climat » constituerait le Plan Climat Territorial de GPSO. Ainsi, cet Agenda 21 sera composé d’une stratégie territoriale de développement durable et d’un plan d’actions qui sera renouvelé régulièrement en fonction du niveau d’atteinte des objectifs que nous nous serons fixés » a expliqué Bernard Gauducheau, maire de Vanves qui est chargé de ce dossier et préside un Comité de Pilotage Agenda 21 où sont représentés les 7 communes et dont le rôle  est de s’assurer du bon déroulement de la démarche.

     

    Il a confié au bureau d’études Inddigo la mission de réaliser un diagnostic territorial des enjeux de développement durable à l’échelle du territoire de GPSO en s’appuyant sur le cadre de référence national « Projet territoriaux de développement durable et Agendas 21 locaux » du Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de la Mer, décliné en 5 finalités : La lutte contre le changement climatique ; la préservation de la biodiversité, des milieux et des ressources ; la cohésion sociale et la solidarité entre les territoires et les générations ; l’épanouissement de tous les êtres humains ; Une dynamique de développement suivant des modes de production et de consommation responsables.

     

    « Un fois ce travail effectué, le diagnostic n’en est pas pour autant complet.  Pour achever cette phase il convient de le soumettre à la concertation et de le partager avec les acteurs du territoire » a indiqué Bernard Gauducheau qui a expliqué aux participants ce qu’il attendait d’eux : « Vous êtes la substantifique moelle. Vous avez le capital, la matière grise qu’il faut mettre noir sur blanc… Pour pouvoir obtenir des résultats concrets, nous sommes convaincus de la nécessité de hiérarchiser et de prioriser les enjeux et les axes de progrès dégagés par le diagnostic. Cela permettra in fine de dégager les axes prioritaires d’actions qui constitueront l’ossature de l’Agenda 21 ». Cette première phase devrait être suivie par une série d’ateliers thématiques dans la semaine du 28 Juin au 2 Juillet pour permettre aux participants « de produire de façon plus poussée et plus détaillée des idées d’actions pour répondre aux enjeux identifiés comme prioritaires par le Comité de Pilotage à la suite du Forum. Ces rencontres devront ainsi dégager un certain nombre d’orientations qui pourront constituer la trame de l’Agenda 21 et des propositions d’actions qui pourront abonder le plan d’actions de l’Agenda 21 ».