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Elections cantonales - Page 7

  • ELECTIONS DEPARTEMENTALES A VANVES : DES CANDIDATS DANS LE FLOU ET DES ELECTEURS PERDUS A CAUSE DE CE NOUVEAU DECOUPAGE

    L’événement du début de cette semaine a été, sans contexte, la dernière séance de la commission permanente du Conseil Général des Hauts de Seine qui s’est déroulé lundi après-midi. C’est une instance qui réunit l’ensemble des conseillers généraux dans les Hauts de Seine alors que ce sont des représentants élus par leurs pairs dans les autres assemblées, pour voter finalement des délibérations d’applications, d’individualisations selon les termes administratifs,  des décisions votées en assemblée plénière ou qui en  découlent. Mais dans les Hauts de Seine où rien ne se fait comme ailleurs, c’était vraiment l’instance où se prennent les décisions importantes et capitales  mais avec l’ensemble des 45 conseillers généraux. Ce qui évite que l’opposition ne se plaigne d’être mise à l’écart. Ce qui ne l’empêche pas de critiquer le manque de débat sur de grands sujets d’actualité en assemblée plénière.

    Cette dernière CP a examiné 72 rapports lundi dernier  dont 1,8 M€ de participation aux travaux d’investissements dans les cités scolaires – Michelet en est une avec son collège et son lycée – du département des Hauts de Seine, dans  tous ces domaines de compétence : solidarité, petite enfance, RSA, collèges, routes, assainissement, logement, culture avec plusieurs expositions etc…. Il est intéressant de noter que la loi NOTRe (Nouvelle Organisation du Territoire de la République) qui  a été voté hier en fin d’après midi par l’Assemblée Nationale, n’a pas finalement remis en cause  le département. « Ce projet de loi se révéle plus départementaliste que ce qu’avait prévu le gouvernement lors du dépôt de texte en conseil des ministres en Juin 2014 » notait un journaliste parlementaire, tut en constatant : « les 22 et 29 Mars prochain, 4108 conseillers départementaux (dont 46 dans le 92) seront donc élus sans qu’ils connaissent de façon certaine, leur mission et leurs attributions ».

    Que certains élus de droite n’ont pas manqué de relever : « On est chez les dingues. Comment voulez-vous que les élus fassent leur profession de foi et rédigent leurs journaux de campagne sans savoir quelles sont leur mission », comme de gauche : « « On se retrouve dans une situation inédite, caractérisé par un flou qui n’a rien d’artistique ». C’est pourquoi certains programmes peuvent paraître « creux » ou « décevant » comme l’a noté Boris Amoroz (FdeG/PC). Ce à quoi à répondu la ministre Marylise Lebranchu, chargé de la Décentralisation : « Ce qui compte, pour les électeurs, c’est que leurs élus départementaux continuent d’assurer la solidarité,  par le biais des allocations pour les plus fragiles ou les personnes âgées. Or le projet de loi ne remet pas en cause, ces compétences ». Pour l’instant, le département garde les collèges, les routes… alors qu’il était prévu de les transférer aux régions.

    Enfin, autre incongruité, ces élections ont lieu dans le cadre de la nouvelle carte cantonale, dont les limites ont fait l’objet d’une révision générale entre mars 2013 et février 2014. Les conseillers départementaux seront ainsi élus dans les 2 054 cantons issus de cette réforme, soit 23 au lieu de 45 dans les Hauts de Seine, dont certains regroupements sont étonnants, comme par exemple pour celui de Clamart qui regroupe les deux villes de Vanves et Clamart «  l’isthme très mince qui relie Clamart à Vanves (du côté du Clos Montholon) » a même étonné certains en ce qui concerne la continuité géographique  « Le projet de découpage ne respecte pas le périmètre des circonscriptions législatives » notamment pour la 10éme circonscription constitué de Vanves et Issy les Moulineaux, ont noté d’autres observateurs alors que cela devait être une des conditions à respecter par ce découpage. 

    Mais il est train de se retourner contre ses auteurs qui souhaitaient, dans ce département, mettre en difficulté non seulement la majorité départementale mais aussi les communistes : « Ils ont fait un découpage à leurs mains, mais avant les municipales. En réalité, quand les villes basculent, leur découpage bascule avec » notait un ponte de l’UMP 92. « L’effet de ce nouvel découpage risque de se télescoper avec l’ambiance générale nationale, même si c’est difficilement mesurable. On est sur une préservation et peut être un peu moins ambitieuse sur les gains que nous pouvons avoir ça et là, compte tenu de l’ambiance national et le discrédit de l’image national pendant un temps » reconnaissait un ponte du PS 92 qui craint de n’avoir plus qu’un seul représentant au conseil général avec peut être Clichy, comme entre 1983 et 1986. « Personne n’imagine que ce nouveau découpage a été fait sans arrière pensée… Il  a été faite avant les dernières municipales, avant les derniers sondages, et tout le monde pense que  cela va se retourner contre le PS. On pourrait dire, avec un peu d’ironie, qu’il a un peu moins de professionnalisme que Charles Pasqua dans ce domaine » ironisait un responsable communiste, en se référant au découpage de 1985 qui a permis au PS de retrouver 3 élus en 1986 au lieu d’un seul.

    En attendant certains électeurs vanvéens ne comprennent pas pourquoi ils votent  pour des conseillers généraux de Clamart demandant à Isabelle Debré : « Pourquoi vous nous quittez pour aller à Clamart ? »   

  • ELECTIONS DEPARTEMENTALES A VANVES : UN TIMIDE DEBUT DE CAMPAGNE

    C’est ce  lundi 9 mars qu’a véritablement  démarrée la campagne officielle des élections départementales des 22 et 29 mars prochain. Dés lundi matin, les panneaux se sont remplis d'affiches, notamment celles de Guy Janvier/Yannick Geoffroy (PS), Catherine Neviaux et Roland Rabeau (EELV) et Isavelle Debré/Jean Didier Berger (UMP). Le marché de samedi matin à Vanves, pour ceux qui n’étaient pas à l’inauguration de la créche Pomme Canelle, était surtout fréquenté par les militants écologistes, du Front de Gauche/PC chacun de leur côté, les militants et élus UMP, avec leurs écharpes violette,  étant devant Intermarché, à l’entrée de la galerie commerciale du Plateau Lild au Clos Montholon… Tout ce beau monde s’est retrouvé au marché de la Fourche à Clamart dans le quartier de la gare dimanche matin : « les échanges dans ce contexte avec les Vanvéens sont aussi très enrichissants et les échanges, souvent intéressants » indiquait Boris Amoroz qui est rentré de son déplacement professionnel en Inde. Tous ont commencé à distribuer leurs programmes  résumés dans un quatre pages chacun, PS et UMP depuis ce week-end, le FdeG/PC dans le courant de cette semaine, son leader vanvéen promettant « qu’il sera moins creux que le décevant dernier tact UMP qui brille par son absence de contenu ». Enfin, pour l’instant, pas de réunions publiques en perspective, sauf pour l'UMP qui en a prévue une à Vanves, le 12 Mars à l’école Larmeroux et à Clamart le 18 Mars, au théâtre Jean Arp.  La permanence UMP de la rue Louis Blanc est ouverte, depuis une semaine, tous les jours, même le dimanche matin.

  • VANVES RE-INAUGURE UNE CRECHE DE 32 ANS EN PLEINE CAMPAGNE ELECTORALE ET INCERTITUDES FINANCIERES

    Les inaugurations se succédent et ne se ressemblent pas à Vanves comme ce fut le cas cette semaine et l’a constaté Bernard Gauducheau, hier matin avec la créche Pomme Cannelle : Après le Biblio Club, voilà tout de même quelques semaines, le siége d’Hachette Livre dans un immeuble à l’image de ce 3éme éditeur mondial, bientôt le centre PMI dans les anciens locaux de la Trésorerie Principale. Dans un contexte particulier : Tout d’abord,  une campagne électorale pour les élections départementales où les élus et les militants UMP paraissent très mobilisés derrière Isabelle Debré et Jean Didier Berger, avec quelques élus UDI dont Bernard Gauducheau qui était présent à leurs côtés comme pour démentir les rumeurs et ce qui se dit en ville, pour une tournée au Marché, sur le Plateau avant l’inauguration, et une visite des points de collecte des Restos du Cœur à l’heure du Déjeuner avec Isabelle Debré, après un passage à la permanence UMP qui fêtait l’anniversaire de la jeune élue Delphine Roy.  

    Seuls les militants et les élus UMP étaient sur le terrain en ce samedi matin, pas un écologiste, ni communiste, ni Front National, en dehors de quelques socialistes autour de Guy Janvier, conseiller général qui se sont installés pour tracter et rencontrer la population à midi devant l’agence postale de la place de l’insurrection, après l’inauguration de la créche

    Ensuite, les incertitudes financières qui touchent les communes comme Vanves, et qui n’ont pas empêchées l’inauguration des travaux de rénovation de  cet établissement d’accueil du jeune enfant – puisque c’est le terme utilisé maintenant à la place de créche (plus court et plus parlant) – qui rend d’énormes services aux jeunes parents. « C’est la dernière créche de Vanves qui connaît une nouvelle jeunesse grâce un architecte qui a fait preuve d’imagination » pour la doter d’espaces plus fonctionnels et plus confortables : création d’une unité de vie réunissant un espace de jeux, un espace de change,  un espace de sommeil, avec la transformation de la cour intérieur en véranda. « Il a changé de place le local « poussettes » pour dégager 2 fenêtres » a noté le maire. Il a permis de réorganiser les espaces afin de les adapter au mode de fonctionnement en âges mélangés (les trois sections réunissent chacune des « tout-petits » de moins d’un an, des « moyens » d’un et deux ans, et des grands de 2 à 3 ans), et surtout de créer une salle de « jeux d’eau et manipulations ».

    L’ensemble des invités à cette inauguration ont pu visiter cette créche transformé qui a ré-ouverte ses portes le 9 Mars  : Isabelle Debré avec Jean Didier Berger,Xavière Martin, maire adjointe à la Petite enfance qui a suivi ce chantier de très prés, car il a fallu déplacer les enfants pendant 6 mois dans un  autre lieu, Guy Janvier conseiller Général, les responsables de la CAF (caisse d’Allocation Familiale) avec l’architecte et les entreprises intervenantes dont Rossi, et bien sûr  de nombreux élus et parents. « Nous arrivons à répondre aux besoins des familles avec toutes les modes d’accueil de la petite enfance. Il faut que Vanves se maintienne à ce niveau pour continuer à donner satisfaction à l’ensemble de la population » a déclaré le maire en donnant bien sûr une idée du coût : 695 000 € qui a bénéficié d’une subvention du Conseil Général (75 000 €), de la CAF (111 000 €), et de la réserve parlementaire (30 000 €) grâce à Isabelle Debré, Vice Présidente du Sénat.

    Cette créche qui accueille 45 berceaux avait  été inaugurée en Février 1983 par Gérard Orillard maire de Vanves (1980-1991) avec Denise Lecomte, maire adjoint aux affaires sociales, en même temps que le groupe scolaire Max Fourestier en présence du fondateur des classes de neige et du mi temps pédagogique. A l’époque, c’était une première, car peu de créches étaient aménagés en  pied d’un grand immeuble de logements.