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Conseil Municipal - Page 58

  • L’EQUIPE MUNICIPALE DE VANVES POUR 2014-2020

    Le maire Bernard Gauducheau a donné lecture à la fin du Conseil Municipal, des délégations attribuées à chaque maie adjoint et conseillers municipaux de la majorité : « Ici, dans notre Maison Commune, nous sommes les soldats de la République et de l’intérêt général. La lourde responsabilité et l'immense honneur qui sont les nôtres doivent nous conduire à servir nos concitoyens sans relâche en donnant le meilleur de nous mêmes. Les communes et leurs élus restent au cœur de la vitalité, du redressement et de la solidarité de notre pays. A Vanves, nous devons faire fructifier les atouts et les talents de notre territoire … pour encore plus de créativité, plus de solidarité et plus d'optimisme dans notre avenir » a t –il déclaré

    Bernard Gauducheau, maire, 

    Isabelle Debré, 1ére maire adjoint, Conseil de quartier du Centre Ancien, affaires sociales

    Bertrand Voisine, 2éme maire adjoint, Finances, Nouvelles Technologies

    Marie-Françoise Goloubtzoff, 3éme maire adjoint,  Sécurité, sécurité civile, Défense,  Anciens Combattants,

    Alain Toubiana, 4éme maire adjoint, Conseil de Quartier Plateau  Entreprises, commerces, marché

    Valérie Vignaud, 5éme maire adjoint, culture

    Maxime Gagliardi, 6éme maire adjoint, Sports

    Françoise Saimpert, 7éme maire adjoint, Participation locale, jumelage, animation, association

    Pascal Vertanessian, 8éme maire adjoint, Conseil de Quartier Hauts de Vanves, Bâtiments, travaux publics

    Françoise Djian, 9éme maire adjoint,  Logement, protocole 

    Daniel Barois, 10éme maire adjoint, élection, état civil

    Xavière Martin, 11éme maire adjoint, Famille, petite enfance, seniors

    Jeremy Coste, 12éme maire adjoint, Education- Jeunesse

    Patricia Kaazan, 13me maire adjoint, famille/seniors

    Conseillers municipaix délégués : Bernard Roche (Conseil Economique et Social), Delphine Roy (Santé), Xavier Lemaire (Espace public), Sandrine Bourg (Jeunesse, CMJ), Nicolas Monte rapporteur du budget, Francine Thulliez (emploi), Hervé Holvoet (handicap), Nathalie Le Gouallec (culte), Yoann Marcet (activités sociales et culturelles, ESCAL), Heléne Gengoux-Freke (Jumelage), Erwan Martin (activités péri-scolaires), Marie-France Mugnier (personnel communal), Philippe thieffine (sports),  Hanna Sasportas (vie associative), Michel Dingreville  (Hygiéne sécurité, bâtiments et président de la commission d’appel d’offres).

  • LE DERNIER CONSEIL MUNICIPAL DE LA MANDATURE 2008-14 A VANVES : UNE REUNION PLUS INCISIVE ET FREQUENTEE QU’A L’HABITUDE

    Jamais tribune du public n’avait été aussi remplie pour ce dernier conseil municipal de la mandature 2008-14 mardi soir à l’hôtel de ville. Il s’agissait surtout des candidats des deux listes principales, Vanves avec vous (UDI/UMP) et Un nouveau souffle pour Vanves (PS), et parmi les plus jeunes. Ils ont cohabité dans le calme et le respect pendant les trois heures qu’a duré ce conseil municipal, la plupart tweetant sur leur portable, avec quelques figures comme le conseiller ministériel de Marysol Touraine (Gabriel Atlal), ou le directeur de la campagne de B.Gauducheau (Jeremy Coste). En face, la plupart des conseillers municipaux étaient présent, et même Fabian Estellano (PS), pour examiner 13 délibérations sur lesquelles le Blog reviendra bien sûr dont deux étaient très importantes, avec des déclarations plus incisives ou acérées qu’à l’habitude car il se déroulait à J-5.  Comme ce fut le cas entre Jean Cyril Le Goff (PS) « On n’est pas dans une réunion de proximité ! » à la suite des explications du maire sur le transfert au CCAS de l’ensemble de sa politique en matière d’handicap et d’aides aux différentes associations,  et Isabelle Debré (UMP ) qui lui a reproché de « jouer les gros bras devant son public ». Ce qui a permis au maire de dresser un long bilan de l’action de la mairie en matière d’handicap.

    Tout d’abord le budget primitif 2014 que le maire a choisi de faire voter à la veille du premiertour des élections municipales, car il était difficile d’attendre le résultat de ces élections pour diverses raisons – et notamment la date impératif du 30 Mars de l’année pour toute collectivité territoriale – l’assemblée délibérante ayant la possibilité de revenir et de modifier ce budget en fonctions des résultats de l’élection. Ainsi ce budget de 52M€ dont 34,91 M€ en fonctionnement et 17,09 M€ en investissement, s’inscrit dans la continuité, des choix effectués depuis 6 ans, selon le maire qui a répondu aux critiques de l’opposition à la fin de son intervention : « Aujourd’hui, les comptes sont bons, les indicateurs sont au vert et quelle que soit la future équipe, elle devra travailler dans un contexte très dégradé, savoir faire des choix courageux, oublier les idéologies et les dogmes. C’est ce que nous demandent simplement nos concitoyens. Et pourtant, certains écrivent que l’on ne sent plus d’ambition pour cette ville, que l’action municipale se résume à une simple gestion des affaires courantes sans créativité, sans vision ni audace » avec « une municipalité sortante essoufflée et une ville qui perd de sa dynamique ». Voila des propos qui n’honorent pas ceux qui les tiennent car en croyant ainsi sortir de l’ombre, ils ne feront qu’y rester, et cela en raison de l’adage connus de tous : tout ce qui est excessif devient insignifiant. Les mêmes me qualifient de professionnel de la politique. Ils m’en voient flatté car ils n’ont pas encore compris que ce n’est pas en amateur qu’on gère le destin d’une ville et de ses 30 000 âmes.   De plus, ce n’est pas en rabaissant les élus de façon démagogique et par électoralisme que l’on contribue à redorer le blason des femmes et des hommes qui s’engagent en politique qui en ont pourtant bien besoin par les temps qui courent.  Quand le temps de la campagne s’accélère et que le verdict des urnes approche, il est vite fait de perdre les pédales et de retomber dans les travers de la politique politicienne ».

     …. « Les choix faits aujourd’hui ont un impact fort sur la marge de manœuvre qu’aura la future municipalité. Or force est de constater que cette marge sera extrêmement réduite. Vous l’expliquez par une ponction plus importante de l’Etat sur les collectivités (baisse des dotations de l’Etat, hausse de la péréquation) nous l’expliquons principalement par une hausse des emprunts et des charges financières et une diminution de l’autofinancement et de l’épargne nette, il suffit de regarder les chiffres et de ne pas en faire une lecture sélective !Le budget de la commune exprime les choix politiques de votre majorité UMP/UDI, vous connaissez très bien les nôtres, vous en avez pris connaissance avec beaucoup d’attention, nous avons pu nous en rendre compte… de ce fait, et comme chaque année, nous voterons contre » a répondu Anne Laure Mondon (PS) .

    Lucile Schmid (EELV) a regretté que « ce débat soit très technique, monocorne »,  alors qu’il devrait être accessible aux vanvéens. « Notre liste propose que les vanvéens participent au conseil municipal et qu’on leur ouvre les débats ».

     

    Ensuite le choix de l’aménageur pour le terrain René Coche/Aristide Briand par le conseil municipal, après un an d’un travail de sélection et pré-sélection mené par un jury, avec l’assistance de SEM Ouest Aménagement. Il s’agit de Bouyuges Immobilier avec l’architecte Renzo Kuma, le paysagiste Michel desvignes et le Bureau d’études Alto Ingenierie. Le projet se développera sur  10 950 m2 de plancher (158 logements dont 36 sociaux), avec un parking. « On ne doit pas brader les bijoux de famille à un promoteur » s’est exclamé Pierre Toulouse (EELV) qui a mis en cause des choix architecturaux discutables, le choix d’une entreprise qui construira le moins de logements possible. Anne Laure Mondon (PS) a regretté que la ville n’ait pas prévu des équipements publics notamment en rez-de-chaussé. Bernard Gauducheau (UDI) a réfuté le terme de « bijoux de famille » en rappelant que la Ville n’était propriétaire que d’une partie des terrains, l’autre l’étant par le département. Il a expliqué que l’on répond à la demande de logements sociaux et il s’est réjoui du choix de l’aménageur sans attendre que la MGP s’en occupe à notre place. « On a défini notre programme. Et on sera très vigilant sur son respect » a-t-il précisé en annonçant « qu’on a identifié dans le périmétre de l’opération un bien privé que l’on devrait acquérir pour faire un équipement public. C’est un projet très structurant pour l’avenir »

  • AVANT DERNIER CONSEIL MUNICIPAL A VANVES (suite et fin) : PEREQUATION, EMPRUNT, TERRAIN COCHE/BRIAND…AU CENTRE DU DOB

    A entendre l’opposition, Anne Laure Mondon(PS) et Claire Papy (EELV), mercredi soir lors du débat d’orientation budgétaire (DOB), «la situation financière de la ville parait saine et bonne », «nettement meilleure qu’en 2008 » selon l’élue écologiste, avec « de bons indicateurs » selon la présidente du groupe PS/PC : « 70,25% de taux de réalisation des investissements, une épargne disponible qui a augmente en 2013 par rapport à 2012 : 2.371.000 € contre 1.928.000 € -  Toutefois cela n’aura pas permis à la ville de ne pas faire appel à l’emprunt puisque celui-ci a été de 2 M€  - des charges de personnel qui augmentent mais restent contenues sous la barre de la hausse moyenne des charges de personnel dans la fonction publique de 2,5% ».

    Elle a reconnue qu’il peut paraître de « bonne guerre » de mettre sur le dos du gouvernement actuel une péréquation et des dépenses toujours plus importantes et des dotations toujours plus faibles mais cela ne doit pas vous exempter » d’expliquer aux Vanvéens que « la nécessité pour les collectivités locales d’être inclues dans l’action gouvernementale de maîtrise de la dépense publique, l’est depuis de nombreuses années », « que la volonté de la part de l’Etat que les collectivités diminuent leurs dépenses, certes pour stabiliser leur dette, mais également pour que les dotations et concours de l’Etat aux collectivités puissent aussi diminuer, s’observait déjà fortement dès la loi de finances 2012, avant donc l’arrivée de la gauche au pouvoir ». Cette loi de finances avait notamment renforcé la péréquation avec le FSRIF (Fonds de Solidarité des communes de la Région Ile-de-France) et  le FPIC (Fonds de Péréquation Intercommunal) et prévue que le FSRIF devrait augmenter de plus de 50% d’ici 2015… « L’augmentation de la contribution de Vanves cette année n’est donc pas une surprise, elle était programmée depuis fin 2011 ! ». Elle a rappelé que si « les taux d’imposition communaux n’ont pas augmenté depuis 2009 vous avez pourtant voté, au sein de notre communauté d’agglomération GPSO, une hausse du taux intercommunal des impôts locaux qui est ainsi passée de 6,65 à 7,25% pour la taxe d’habitation et qui a engendré un rajout de 0,65% de la taxe foncière… et dans le même temps une grande partie du bénéfice qui découle de ces hausses d’impôts est redistribué à notre commune dont la dotation augmente d’environ un tiers… ». Enfin, elle a noté qu’aprés déduction des recettes propres de la commune, il est fait état  d’un solde à financer par emprunt de 9.679.000€  en 2014 (contre 5.098.000€ en 2013) : « Les conséquences d’un nouvel emprunt consenti sur l’exercice 2014 pèseront directement sur les équilibres de l’exercice 2015 avec un éventuel accroissement de l’annuité de la dette qui viendrait diminuer l’épargne disponible. Et les acquisitions foncières dans le cadre du projet Briand/Coche et ventes à venir ne peuvent expliquer à elles seules, ce solde à financer par emprunt qui restera conséquent »

    Bernard Gauducheau a eu l’occasion de lui répondre ainsi qu’à une question plus générale de Lucile Schmid (EELV) : « On sent beaucoup dans cette présentation des orientations budgétaires, et la mise en valeur de votre gestion, que l’on est en campagne. Avec ces bouleversements que nous allons vivre, comment envisagez-vous l’avenir ? » s’était elle interrogée en faisant référence au projet de loi sur la métropole du Grand Paris et la disparition des intercommunalités comme GPSO : « Ces réformes vont entrainer des bouleversements dans les conditions de gestion de nos communes. Une période de préfiguration  est prévue pendant 2 ans où tout va se décider notamment sur les transferts de compétences » a-t-il expliqué en rappelant que « l’intercommunalité nous a beaucoup aidé. Sa disparition ne peut que nous inquiéter. On n’aura plus les mêmes garanties dans les années qui viennent. Nous ne serons plus dans les mêmes conditions de sécurité. Nous pouvons craindre que des décisions soient prises et que l’on nous dise de nous débrouiller. Et je vois bien les choses venir comme cela. Et ces incertitudes nous empêchent de dire les conditions dans lesquelles nous gérerons cette vile…surtout au-delà de 2016 où nous n’avons aucune visibilité ». D’ailleurs il est revenu  sur le terrain Coche/Briand à la suite des interventions de Claire Papy  et Anne Laure Mondon en les assurant que le projet est tout à fait claire : « On ne rachéte qu’une parcelle (1/3 du terrain) puisque la ville est propriétaire du reste. J’ai lz certitude d’avoir deux exercices budgétaires dans des conditions satisfaisantes. Après 2016, je n’en sais rien. Mais ne vous faites pas d’illusion, si l’emploi, si l’économie, ne repartent pas… »… « Tout le monde en souffrira. Et ce n’est une question, ni de droite, ni gauche » a enchaîné Isabelle Debré (UMP). « Notre pays souffre ! Il est en déclin, et n’attire plus de fonds étrangers. Il faut que tout le monde se retrousse les manches ».