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  • LES SOEURS BENEDICTINES DE VANVES INAUGURENT LE TRI SELECTIF

    Les bénédictines de Vanves ont entamé, à l’occasion de premier confinement, une réflexion sur la transition écologique de leur communauté, indiquait le Blog au printemps en dernier, comme ont commencé à le faire d’autres monastéres dans un groupe de travail « monastére vert ». Ce dernier a été créé à la suite d‘une initiative de la conférence des Evêques de France qui a lancé une réflexion sur une «Eglise verte» avec un groupe de travail qui devait présenter ses réflexions à la Pentecôte, mais le confinement en décidé autrement

    La mére prieure Marie Madeleine Caseau a créé deux groupes de travail dénommée « Antenne », l’un « écolo-économie verte », et l’autre «liturgie cérémonie verte », avec des résultats tangibles depuis cet été et la Rentrée. Les idées ne manquaient pas avec quelques réalisations qui ont déjà été en place : Un chauffage qui est au gaz de ville, en maintenant une température à 19° et non 25°, et non plus au fioul, une cuve de 1000 m pour recueillir l’eau de pluie, l’installation de leds pour l’éclairage, la consommation de produits frais et naturels, comme ces poulets d’un petit producteur que leur améne tous les quinze jours une de ses proches, avec des œufs frais, ou en aménageant un petit potager…

    Ainsi depuis cet été, cinq ruches ont été installées dans leur immense parc (sur la photo) dont s’occupe une association. Depuis la Rentrée elles ont instauré le tri sélectif en y ayant consacré un budget de 700 € pour acheter une quarantaine de petites barquettes, grises pour le tout venant, jaunes pour les papiers/cartons, bleues pour le verre. Elles ont été installées partout à la cuisine, à l’office, au réfectoire, dans les blocs sanitaires. Les sœurs se sont formés grâce à des exercices pratiques et des QCM.

    C’est toute cette démarche qu’elles ont présenté voilà une quinzaine de jours, à l’occasion de leur premier « dimanche écolo » à travers des échanges, une visite, la projection d’un film et d’un diaporama. Sachant que les bénédictines s’étaient déjà mises depuis longtemps au compostage pour leurs déchets verts  - deux brouettes par jour –qu’elles déposent dans un lieu dédié au parc F.Pic grâce au feu vert de la mairie.

    D’autres dimanche écolo devraient permettre d’aborder d’autres thémes à partir de leurs expériences pratiques… si la crise sanitaire le permet à cause du confinement qui empêche, pour l’instant, les messes, les réunions, les échanges et les contacts, sauf via Internet et Zoom.  Enfin, en   ce qui concerne la liturgie verte, elles ont institué un «Lundi Lectio » tous les premiers lundi du mois entre 20H et 21H pour lire et méditer la parole de Dieu sur ce théme et à partir de l’encyclique «Laudato Si » du pape François, là aussi reporté jusqu’au déconfinement.

  • L’AVIS DEFAVORABLE D’AGIR SUR LE PLATEAU SUR LA REVISION DU PLU POUR LE PROJET DE TOUR HOTELIERE A VANVES

    «Cette modification du PLU est uniquement motivée par le projet de Viparis (gestionnaire du Parc des Expositions) de bâtir un hôtel Porte de La Plaine –(dans le cadre du projet Mixcité) -   donc dans notre quartier. La hauteur demandée de 37 m nous est parue très excessive et risque de créer un fâcheux précédent» indiquent les dirigeants de l’association Agir Pour le Plateau qui ont déposé une contribution faîte au nom de l’association, lors de l’enquête publique sachant que plusieurs adhérents l’ont fait aussi, à titre personnel. «Nous suivrons l'émission du rapport du commissaire instructeur pour relever les arguments développés en faveur de ce projet » assurent ils en remarquant que « la décision finale d'approbation sera prise au niveau de GPSO ! Or ceci ne nous apparaît pas correct car si l'instruction technique peut être déléguée par la municipalité à GPSO, la décision du PLU de Vanves ne saurait être prise que par la municipalité elle-même».

    «Quel est le but d’un PLU sinon de donner des lignes directrices pour obtenir un immobilier rationnel, harmonieux et durable ? Il doit concilier développement urbain et préservation des espaces naturels dans une optique de pérennisation. C’est dans cet esprit qu’ont été fixées entre autres les limites en hauteur des sous-zones de la ville de Vanves en retenant des valeurs souvent inférieures à certains bâtis préexistants» indique l’association Agir sur le Plateau en relevant que la zone concernée les hauteurs sont limités entre 15 et 18 m. «D’autre part, il convient de souligner l’aspect de la géographie locale avec coté Vanves un plateau dont l’altitude est entre 60 et 65 m dominant le site du Parc des Expositions dont l’entrée Porte de Versailles est à l’altitude de 38 m et le périphérique qui à la Porte de la Plaine est à 55 m. La dérogation demandée ne s’inscrit donc absolument pas dans la philosophie actuelle du PLU de Vanves qui se donnait pour but de créer à long terme un ensemble harmonisé. La valeur demandée de 37 m ne correspond à aucune valeur d’aucune sous zone actuelle du PLU de

    Vanves mais semble s’être inspirée de celle adoptée par Paris qui constitue un ensemble immobilier bien différent» ajoute-t-elle en ayant relevé les commentaires de la Préfecture des Hauts-de-Seine tenant « à attirer votre attention sur le risque que constitue l’augmentation des hauteurs de part et d’autre du boulevard périphérique en participant à la création d’un bouclier urbain » et recommandant « de se rapprocher de la ville de Paris pour une réflexion commune. Ceci qui ne semble pas avoir été fait».

    Elle considére que trois autres points liés à la sécurité mériteraient d’être considérés: les aléas relatifs aux anciennes carrières car « il est à craindre que les décaissements nécessaires à un immeuble de 37 m de haut ne puisse induire des instabilités de terrain et des désordres aux immeubles voisins », la densification de la circulation déjà saturée sur ce secteur et l’absence, dans le dossier, de  l’avis de l’héliport de Paris qui pourrait faire des recommandations sur un immeuble qui culminerait à la cote 65 + 37 = 102 m du NGF sans compter les antennes éventuelles. «À titre accessoire il semble comme d’autres intervenants n’ont pas manqué de le souligner que la desserte d’un tel hôtel par les taxis et les cars impose de créer des parkings de dépose des clients ce que ne permet pas le projet actuel. Nous craignons par ailleurs que cette exception ne soit suivie d’autres pour des projets à venir et donc il faut être cohérents dès à présent ».

    Enfin, elle reléve «que la motivation d’une telle dérogation est purement économique et là dans une optique qui est celle de Viparis et non celle de Vanves et des Vanvéens. Dans le contexte des incertitudes actuelles qui frappent le secteur hôtelier pour au moins le moyen et voire le long terme, il serait fort réaliste de ne pas se précipiter mais de voir s’éclaircir ce futur pour prendre des décisions pleinement justifiées. Nous ne pouvons accepter une telle approche aussi disruptive sur la philosophie qui avait mené à établir le PLU actuel de notre ville et donc nous émettons un avis totalement défavorable »

  • COVID-19 : VANVES FERAIT PARTIE DES COMMUNES LES MOINS TOUCHEES

    La carte de l’épidémie en France s’affine de plus en plus grâce à des enquêtes et études approfondies. Ainsi Santé Publique France (SPF)  a dévoilé récemment quelle était le taux d’incidence dans les 35 000 villeset villages de l’hexagone, et de savoir où se trouvent les collectivités les plus touchées par la « deuxième vague ».

    Jusqu’à présent, là, la strate la plus élevée était celle d'un taux d'incidence (c'est-à-dire le nombre de cas pour 100 000 habitants) supérieur à 250. SPF a affiné ses recherches en déterminant deux nouvelles tranches de l'incidence : entre 500 et 1000, et supérieure à 1000. Sachant qu’il suffit que 10 résidents d'une collectivité de 1000 habitants soient testés positifs pour que le taux d'incidence atteigne 1000, par exemple. La situation serait plutôt critique autour de Lyon et de Saint-Etienne, mais aussi Tourcoing et Roubaix. Elle a permis de découvrir qu'aucun arrondissement parisien ni aucune petite commune de petite couronne francilienne n'apparaissent dans la couleur la plus foncée de la carte qu’elle a établie. «Jusque-là, on savait seulement que le taux d'incidence était supérieur à 250 partout en région parisienne. On découvre désormais qu'il y est aussi systématiquement inférieur à 1000» explique-t-elle tout en temporisant : «A l'inverse des villages, cela s'explique certainement par le fait que ces zones sont très denses, donc qu'il faudrait beaucoup de personnes contaminées pour faire grimper le taux d'incidence au-delà de 1000. Mais ce seuil a été déjà atteint dans de nombreuses communes des métropoles de Lille, de Lyon ou encore de Saint-Etienne. Preuve que la situation sanitaire y est particulièrement inquiétante !». Ainsi, elle indique que, pour Vanves, le taux d’incidence était, entre le 13 et le 19 Octobre, entre 150 et 250 pour l’ensemble de la pipulation, et supérieure à 250 pour les plus de 65 ans . A titre de comparaison, elle est de 389,1 dans les Hautsde Seine et de 268,7 en France

    Une seconde étude, là universitaire de Guy Byurgel, professeur de géographie urbaine à l’université Paris Nanterre qui montre que les inégales sociales coïncide avec celle des zones de surmotalité dans la métropole du Grand Paris MGP), vient compléter et approfondir les études de l’INSEE IDF sur la surmortalité pendant le confinement parue en Juin enrichissant le constat dressé par l’Observatoire régional de Santé IDF sur la surmortalité différenciée. Elle constate une surmortalité plus forte dans la moitié nord – Seine Saint Denis – et le sud est de la métropole, où les taux de surmortalité s’envolent au-delà de 150 et plus faible dans la banlieue et les arrondissements de l’ouest parisien, souvent inférieur à 125 et même 116, dont fait partie Vanves. Mais attention, comme l’explique Guy Burgel, le Covid-19 n’a pas, pour autant, inversé la tendance de la surmortalité structurelle : « Globalement, on meurt plus dans les quartiers richeset vieillissants que dabs leszones urbaines jeunes et défavorisées »