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  • L’ENGOUEMENT POUR LE VELO, TEMPERE PAR L’EFFET SAISONNIER A VANVES, COMME AILLEURS

    Il fallait s’y attendre ! Si l’arrivée de l’automne a provoqué une nouvelle vague d’hospitalisation, la perspective de l’hiver va limiter l’usage du vélo qui a exposé depuis les grèves de l’année derniére. «Il y a un vrai engouement pour le vélo mais il faut le tempérer. On voit que son usage est déterminé par l’effet saisonnier»  expliquait récemment le  département Mobilité à l’Institut Paris Région (ex-IAU IDF). D’autant plus que certains maires pour répondre à un effet de mode, ont fait pression lors du déconfinement pour aménager  des pistes cyclables partout quite à supprimer des couloirs de bus comme c’est le cas boulevard du lycée, ce que n’a pas tout apprécié la RATP,  ou à abattre des arbres etc, comme ce fut le cas ailleurs…

    Or l’Institut Paris Région a observé une remontée progressive de la fréquentation des transports en commun avec une stabilisation à 65 % en septembre. «Avec cette seconde vague, la fréquentation moyenne est aujourd’hui de 35 %, selon les derniers chiffres. Mais la baisse reste moins importante que lors du premier confinement où le trafic avait chuté jusqu’à 5 %». Pour le vélo, selon les chiffres, «il y a eu une vraie croissance entre la fin du confinement et septembre et on observe même un doublement du trafic avec un pic qui est situé mi-septembre. L’emballement observé pendant les beaux jours était réel mais il tend à s’affaiblir avec le mauvais temps» indique-t-il en notant que «ce n’est pas le trajet domicile-travail qui a le plus bénéficié de l’usage du vélo. Mais plutôt sur d’autres motifs de déplacements comme le loisir». Enfin l’augmentation des bouchons depuis plusieurs mois, montrent que les gens se tournent finalement davantage vers leur voiture. Quant au  covoiturage «il est devenu insignifiant avec 500 par jour, notamment car les trajets ne sont plus subventionnés par IDF Mobilités et évidement car il y a la crainte de partager un véhicule avec un inconnu, après avoir connu un pic à 18.000 trajets durant la période de grève l’hiver dernier mais ça a chuté durant le confinement»

  • LE RELAIS POSTAL DU PLATEAU DEVIENT L’ARLESIENNE DE VANVES

    «Le relais colis postal devient l’Arlésienne du Plateau. Nous avons appris par la responsable de Carrefour Market qu’in fine elle renonçait définitivement à créer ce relais colis contrairement aux annonces faites» a constaté l’association Agir pour le Plateau en annonçant qu’elle va saisir saisir le groupe La Poste en suggérant qu’à titre provisoire elle utilise pour ce faire le local de la poste de quartier dont elle paye le loyer, qui se trouve dans un état déplorable car sa façade comme son intérieur est non entretenu.

    Voilà pratiquement trois ans que cette affaire secoue le quartier du Plateau depuis la fermeture du bureau de poste. L’absence d’un relais postal est particulièrement gênant durant cette crise sanitaire et ce confinement que les vanvéens vivent depuis le début de l’année. Les vanvéens doivent se déplacer jusqu’au carrefour de l’Insurrection, avec maintenant une attestation, subir des contrôles qui se multiplient, puis la longue file d’attente qui se constitue certains jours malheureusement comme ce fut le cas lors du 1er confinement parce que le seul relais postal que compte Vanves place de Lattre de Tassigny n’avait pas eu l’autorisation d’ouvrir. Beaucoup se demandent bien pourquoi ( ?). Heureusement, ce n’est pas le cas cette fois-ci, ce qui fait un appel d’air bien utile pour ceux qui ont le courage de descendre jusqu’au centre ancien.  Lors de multiples rendez-vous et réunions publiques, des solutions avaient été évoqués, malheureusement abandonnées, avec la boulangerie, puis Carrefour Market. Agir Pour le Plateau a l’impression que toute recherche de solution a été abandonné alors que «la situation est devenue insupportable pour nombre d’habitants du quartiers vu la distance et l’affluence du bureau de poste principal » constate-t-elle. Une solution pourrait être trouvée avec la nouvelle librairie «Le Cheval Vapeur» qui vient d’ouvrir et  qui dispose de place pour les colis. Ecore faut il que ses responsables acceptent.

  • SOLIDARITE A VANVES DURANT LE CONFINEMENT : « Veillons les uns sur les autres »

    A L’occasion de ce nouveau confinement, de nombreuses initiatives ont été prises en matière de solidarité pour venir en aide notamment aux personnes agées, isolées, handicapées, fragiles. Ainsi, la mairie a réactivé le Réseau municipal de solidarité (RMS) qui avait rassemblée jusqu’à 170 Bénévoles entre Mars et Juin 2020, sous l’égide du CCAS (Centre Communal d’acton sociale), dont beaucoup avaient continué à aider ces personnes lors du reconfinement et pendant les vacances d’été, en n‘ayant pasdu tout coupé les relations.  Rappelons que sa mission essentielle est le maintien du lien grâce aux appels téléphoniques réguliers passés aux personnes âgées et/ou isolées afin de sonder leurs besoins et ainsi mieux y répondre. Ensuite la réalisation de différents services quotidiens (courses alimentaires, pharmaceutiques…). Ensuite, le soutien aux associations de solidarité comme le Secours Catholique, le Réseau Voisin-Age, les Petits Fréres des Pauvres. La Ville précise que « le RMS a ainsi permis de distribuer des produits de première nécessité à 80 personnes bénéficiant d’une aide sociale et traditionnellement suivies par des associations caritatives qui ne pouvaient plus assurer leur mission du fait du confinement. Il a également été actif en matière de livraison de courses alimentaires à domicile, à la demande de personnes âgées. Au printemps dernier, ce sont près de 160 familles qui ont bénéficié des services proposés par le RMS» 

    Les paroisses de Vanves sont aussi très présentes : «Notre défi de ce reconfinement, c’est de proposer une rencontre nouvelle entre d’une part, ceux qui ont un peu de temps à mettre au service des autres, et d’autre part, ceux qui, tout simplement, ont besoin d’un peu d’aide» indiquait le pére curé Bertrand Auville dans l’un de ses apéritif Zoom relayant l’appel de Clémentine Lubin, adjointe en pastorale,  dans le Sel et Lumière du 7 Novembre qui appelait « à nous sur-veiller, c’est-à-dire veiller les uns sur les autres. De s’occuper des autres, de ne pas nous endormir tranquillement dans notre confort personnel. Veillons sur nos fréres, nos voisins, nos parents, nos amis, les uns sur les autres. Repérons les discrets qui ne se signalent pas. Veillons sur sur par un coup de fil régulier, un geste d’affection, un service, tout est envisageable si l’on respecte les régles sanitaires de façon très stricte et intelligente. C’est l’une des grandes différences avec le précédent confinement. Nous pouvons veiller les uns sur les autres, donc faisons-le ».