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  • CHRONIQUES DU DECONFINEMENT A VANVES : HISTOIRES De 2e TOUR ET DE MASQUES

    Avec le déconfinement, l'hypothèse de la tenue le 28 juin du second tour des élections municipales a refait surface, cette semaine, mais le gouvernement reste prudent et s'en remet à l'avis du Conseil scientifique qui doit dire d'ici le 23 mai si les conditions sanitaires sont réunies. Ce qui ferait l’affaire des maires en ballottage qui misent sur leur gestion de la crise sanitaire, convaincue qu’elle favorise les maires sortants d’autant plus si le 2e tour a lieu fin Juin. A Paris les Républicains ont vu le risque, Rachida Dati leur tête de liste est monté au créneau depuis une quinzaine jours, pour critiquer sans cesse la gestion de cette crise sanitaire par Anne Hidalgo. A Vanves, le maire a entièrement les mains libres, car du côté de l’opposition municipale et des têtes de listes, c’est silence radio, tant du côté des écologistes, des marcheurs que des communistes, laissant supposer que face à une telle crise sanitaire, il faut jouer l’union des forces locales comme nationales, pour contrer ce virus, et mettre en place les conditions d’un bon déconfinement. Ce qui ne se déroule pas trop mal à Vanves, avec la gestion de la reprise dans les écoles et les créches, malgré quelques couacs et loupés comme les masques

    Ce qui n’a pas empêcher les polémiques, concernant les masques tant à Vanves qu’à Paris. Mais si les critiques sont venus de la droite à Paris, à Vanves, elles sont venues plutôt de la majorité municipale, ce qui est un comble.  A Vanves, la fin du confinement la semaine dernière a été occupé par la distribution de masques à tous les vanvéens, entre Jeudi et Samedi. Mais voilà, ils ne seraient pas agrémentés AFNOR, avec des ficelles au lieu d’élastiques. Ce qui a fait débat sur les réseaux sociaux d’autant plus que l’équipe municipale a fait une erreur psychologique : Le maire, ses adjoints, ses conseillers municipaux de la majorité, son personnel communal n’en portaient pas pour montrer l’exemple. Mais plutôt des masques chirurgicaux de type. FFP1 et FFP2.  C’est pourquoi des vanvéens ont préféré s’en procurer dans les pharmacies ou des commerces quite à les payer, certains comparant ces masques à des serpillières, comme à Paris où les Républicains parlaient de « sopalins ».

    Si l’exécutif socialiste a réagit à Paris en expliquant : «La droite a décidé d’en faire une polémique ! Elle ment beaucoup ! Nous avons reconnu qu’ils étaient peu adapté. Nous avons proposé des masques chirurgicaux pour les personnes fragiles» expliquait Emmanuel Grégoire, 1er adjoint au maire de Paris.  A Vanves, le maire a pris la défense de cette société qui a fabriqué ses masques, les Tissages de Charlieu «qui a répondu à l’appel du Gouvernement fin mars, et comme d’autres entreprises du secteur du textile, s’est mobilisée pour remédier à la pénurie de masques.  Ces équipements (masques lavés) ont été testés par la Direction générale de l’Armement, et présentent de bonnes performances de filtration et de perméabilité à l’air, sans pour autant se substituer aux équipements normés» expliquait il sur le site facebook de la ville face à la polémique. Mais voilà, une de ses adjointes au maire aurait même reconnue sur twitter ou facebook la piètre qualité de ces masques. Ce qui la fout mal ! d’autant que ces masques distribués à Lyon et Colombes ont fait l’objet des mêmes critiques.

    Pendant ce temps là, Valérie Pécresse, présidente du Conseil Régional où siége le maire de Vanves inaugurait la première usine de masques d'IDF au Blanc-Mesnil qui devrait produire un million de masques FFP1 et FFP2. Elle a été ouverte par un homme d’affaires Chinois, figure de la communauté franco-chinoise, Hsueh Sheng Wang qui vit depuis 40 en France dit avoir investi «4 M€» dans le projet, et solliciter le soutien de la région. « Grâce à cette usine, l’Ile-de-France, qui était très démunie, pas du tout en autosuffisance, va pouvoir se protéger» a salué la présidente de la Région qui les fait distribuer dans les gares du Transilien et en a envoyée aux communes comme à Vanves, pour être distribués aux professionnels de santé ou à la gare SNCF et devant le passage des Reflets  menant au métro

  • UNE BELLE HISTOIRE DE CONFINEMENT A VANVES : RTL PERMET A VANV’EN POUPE D’OBTENIR SON PRET GARANTI PAR L’ETAT

    Barbara, gérante du magasin de vêtements, Vanv’En Poupe, situé place de Lattre de Tassigny,  était très inquiéte lors du déconfinement le 11 Mai. Elle était en difficulté après deux mois de fermeture  en raison de la situation sanitaire.  Elle avait fait appel à sa banque pour obtenir un prêt garanti par l’État mais ne parvenait pas à obtenir de réponse. N’ayant aucune entrée d’argent, sa situation financière s’était particulièrement dégradé, à tel point que sa carte bancaire était bloquée. Les règlements de ses dernières factures et de son loyer ont même été refusés. Elle escomptait sur son activité relais poste pour payer son loyer, lors du confinement, mais la mairie ne lui a jamais donné son feu vert, alors que des dizaines de vanvéens faisaient la queue pendant 2H place de l’Insurrection. Le 14 avril, son expert-comptable avait  envoyé un mail à sa banque pour réclamer ce prêt garanti par l’Etat. Mais, elle n’avait toujours aucune nouvelle. Malgré une relance écrite le 3 mai, son agence la laissait dans l’embarras de plus complet. «Sans l’aide de quelques amis qui lui ont prêté de l’argent pour l'équiper en matériel de protection, je n'aurait même pas pu rouvrir le 11 mai» confiait elle très inquiéte. «Si rien ne bouge très rapidement du côté de sa banque, je devrais de nouveau fermer boutique. Et cette fois, définitivement… ». En désespoir de cause, lundi dernier, Barbara a contacté l’équipe de l’émission « Ça peut vous arriver » présenté par Julien Courbert sur RTL, où elle est passé deux fois de suite, mardi et Mercredi, dans la matinée  

    «J’ai le sentiment de demander la charité, je me dis ce n’est pas possible, je veux simplement une réponse pour peut-être aller voir une autre banque» expliquait-elle  à Julien Courbet. «J’ai envoyé des mails, des messages, les réponses c’est du style «le siège est débordé…c’est une situation inédite »… Mais ça fait quand même 1 mois !» indiquait elle. «La banque devrait jouer le jeu mais c’est vrai qu’il faut impérativement son pré-accord pour qu’ensuite les fonds soient débloqué par la BPI» expliquait Maître Félonneau sur RTL qui ajoutait «L'examen de la banque doit être rapide et là, Barbara m’a envoyé tout son dossier, le plan de trésorerie pour six mois, elle a fait beaucoup d’efforts parce que là où elle est, en région parisienne, elle a déjà subi de plein fouet tout ce qui était grèves, «gilets jaunes »… Elle a même pris une activité supplémentaire de réception de colis, donc elle est dans les clous, elle demande une réponse, elle ne peut pas rester dans l’expectative ». L’équipe de l'émission a donc contacter la Banque Populaire qui lui accordé ce prêt.

    Elle pouvait pousser un ouf de soulagement en confiant : «Dommage que je n’y ai pensé avant lorsque la mairie restait silencieuse face à ma demande d’ouvrir l’activité « Relais Poste » pendant le confinement. Mais à Vanves, les commerçants n’ont vu personne de la mairie, même pas le maire,  alors qu’à Issy les Moulineaux, André Santini à 80 ans, malgré sa difficulté à se déplacer, est allé les voir, alors qu’à Clamart Jean Didier Berger leur a distribué lui-même des masques, des véritables »

  • CHRONIQUES DE DECONFINEMENT A VANVES : TOUJOURS LA GALERE SUR LA LIGNE 13

    Les vanvéens qui prennent le métro habituellement et ont dû y avoir recours, faute d’autres moyens de transports,  ont pu constaté sur les lignes qu’ils fréquentent, la 12 à Mairie d’Issy ou Corentin Celton,  et la 13 à Plateau de Vanves/ Malakoff  que la reprise s’est déroulé sans incident majeur,  la grande majorité des usagers, peu nombreux, portant un masque, ce qui a permis de respecter les règles de distanciation. «Les Franciliens ont fait preuve de civisme et d'autodiscipline pour cette première journée, qui s'est déroulée dans de bonnes conditions, avec seulement quelques incidents ponctuels et limités» a résumé Valérie Pécresse présidente d’Ile de France Mobilités (IDFM), autorité organisatrice des transports de la région

    Mëme si la Ligne 13 au sud du côté de Vanves-Malakoff-Chatillon-Montrouge, est moins saturée, il n’en reste pas moins que les vanvéens qui la fréquentent, sont témoin qu’aux heures de pointe c’est la galére. Généralement entre 7H30 et 9H30, la plupart des places assises sont occupés lorsque les rames arrivent à la station Plateau de Vanves/Malakoff. Et là,d’autant plus que certaines ont été neutralisés. Même l’offre était à 85% sur cette ligne (70% sur les autres, et 100% sur les 2 lignes automatiques 1 et 14), la RATP a dû passer à 100% Mercredi, à la suite de demande d’ajustement de Valérie Pécresse et de Jean Baptiste Djebarri, secrétaire d’Etat aux Transports. Avec la reprise d'activité de la plupart des entreprises, des rames bondées avaient pu être observées, surtout à l’heure de point du matin, sur celle ligne.

    Et manque de peau, à la reprise lundi matin, elle ouvrait avec un quart d’heure de retard à cause des infiltrations d'eau dues aux fortes précipitations causées par les orages  : «On a eu quatre problèmes sur la 13. Nos équipes de maintenance ont été très réactives sur le terrain, et à 06H15 on ouvrait, un quart d'heure après l'heure prévue, ce qui a fait qu'il y a eu un peu de monde qui est arrivé, mais on ne pouvait pas aller plus vite que ça, on avait juste le réseau qui était en partie inondé» a expliqué la PDG de la RATP Catherine Guillouard. «On a dû faire un peu de filtrage dans certaines stations à un moment. Mais on va certainement renforcer la présence aux terminus des lignes de métro entre 6h et 7h pour pouvoir encore mieux gérer, canaliser les flux, pour que les gens passent conformément aux règles sanitaires préconisées par l'État» ajoutait Philippe Martin Directeur Général Adjoint de la RATP

    Mais si le métro reprend progressivement, les vanvéens ont pu constater que 60 stations de métro étaient restées fermées au moment du déconfinement, dont Abbesses, Assemblée Nationale, Jules Joffrin, Marx Dormoy, Notre-Dame de Lorette, Rennes, Rue du Bac, Volontaires sur la ligne 12, Place de Clichy, Brochant, Liège, Pernéty sur la ligne 13. La RATP a avancé une raison de sécurité. Notamment pour la station République «dont les quais sont étroits». Sur ces 60, il y en a 55 qui sont de petites stations. «Ce que nous regrettons surtout, c’est que parmi les stations fermées, il y a de grosses stations de correspondances comme République, Havre-Caumartin et Stalingrad» indiquaient les associations d’usagers comme la FNAUT IDF ou Plus de Trains. Pour la RATP « ces stations sont toutes situées dans Paris intra-muros. Les Parisiens n’ont qu’à marcher 300 ou 400 mètres de plus pour trouver une station ouverte, ce qui est plus compliqué à faire en banlieue. Nous avons priorisé les lignes de banlieue». Les associations d’usagers avancent une tout autre explication à la fermeture de ces stations  :  le manque de personnel. «La RATP nous a confirmé que la fermeture de ces stations s’explique par le manque de personnel. Elle annonce autour de 8 000 agents en arrêt maladie ou en garde d’enfants sur un effectif total de 46 000 pour l’EPIC. Et affirme proposer aujourd’hui l’offre maximum qu’elle peut faire en fonction de son personnel. Soit actuellement en moyenne 75 % d’offre sur son réseau. D’où une interrogation sur la possibilité pour la RATP de porter à 100 % son offre début juin comme le demande le gouvernement si le taux d’indisponibilité de son personnel reste le même». En tous les cas, sur la 13, comme d’habitude, c’est la galére, comme peut le constater Boris Amoroz conseiller Municipal FG/PC qui l’utilise pratiquement sur toute sa longueur pour aller travailler à Saint Ouen

    C’est pourquoi beaucoup de vanvéens et de franciliens se sont mis au vélo, lorsqu’ils n’ont pas repris leur voiture ou scooter et motos, d’autant plus que  des collectivités locales comme la ville de Vanves, le département des Hauts de Seine se mettent à réaliser des aménagements et des pistes cyclables temporaires. Preuve que peut être le monde d’après sera différent !