Le Blog Vanves Au Quotidien souhaite un très bon anniversaire au Pére Thirion, qui a 91 aujourd’hui ! C’est notre pére à tous à Vanves que tout le monde cajole et qui ne compte pas son temps pour s’occuper des âmes en peine. « Robert, c’est le sage, c’est l’être qui écoute, qui m’a aidé à écouter les autres, à m’accompagner dans mes responsabilités. Il m’a aidé comme un père ! » témoignait Yves Morel, ex-curé de Vanves. Un prêtre qui met tout le monde à l’aise lors de cérémonies heureuses (mariage, baptême) ou malheureuses (obséques), les croyants, les pas croyants, les bouffeurs de « curés » etc… avec des paroles justes, chaleureuses, simples qui détonent et désarment ceux qui constataient avec un air condensant en entrant dans l’église (entendu lors d’un enterrement) « encore un vieux prêtre! ». Saviez-vous qu’il a signé un magnifique livre « Méditations d’un gamin de Paris » à 76 ans, sorte d’introduction à la prière qu’il pratiquait au groupe d’Auteuil dans le groupe « tala » de l’école normale où il était entré en 1937, en confiant qu’il aime beaucoup cette oraison du brévaire : « Dieu qui nous a donné de vivre jusqu’à maintenant, vers toi, nous levons les mains pour te rendre, ce soir, toute grâce reçue ».
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FREDERIC MITTERRAND ANNONCE AU FESTIVAL ART DANTHE DE VANVES : UNE CONSECRATION POUR SES FONDATEURS
Le festival Artdanthé qui a débuté Mardi dernier devrait recevoir la visite de Frédéric Mitterrand pour sa 14éme édition. Notamment pour le spectacle d’Anna Halrpin et Anne Collod « parades & changes in expension » programmé lundi et Mardi au théâtre le Vanves. Et si ce n’est pas le cas, il est fort possible que le ministre de la culture accompagne son homologue du Québec qui sera présent le 14 Mars pour assister à l’une des soirées québécoises montée par « Ma gang de Montréal » avec « la 2éme porte à gauche » (4 quART) ou « Un homme et une femme » avec Dominique Porte et Alain Francoeur ». . Cette présence est un des résultats de José Alfarroba, directeur du théâtre le Vanves et fondateur de ce festival qui a eu l’occasion d’expliquer, au cabinet du ministre de la culture, ce qu’était ce festival et le travail effectué par le théâtre de Vanves pour accompagner depuis 4 ans, 4 jeunes compagnies émergentes qui ont un ou deux projets de créations, afin d’obtenir plus de soutiens. Une consécration en quelque sorte pour la 14éme édition d’Art Danthé
Ce serait un beau signe pour ce festival qui célébrera ses 15 ans en 2013 et qui acueille pour sa 14éme édition, 65 spectacles donnés par 53 compagnies avec 19 créations dont une quinzaine de jeunes compagnies résidentes à Vanves avec 7 à 10 créations réalisées et montées dans notre ville. Le Blog de Vanves aura l’occasion de revenir sur la programmation en donnant quelques pistes pour les curieux, les amateurs, les passionnés dans un prochain article. Pour l’instant, le Blog s’est intéressé à sa genése et à son développement.
ART DANTHE, DE LA DANSE AU THEATRE : LA GENESE
« Quand José Alfarroba est arrivé au théâtre Le Vanves à la fin des années 90, il a repris une salle municipale où il n’y avait pas de projet culturel. Il n’y avait pas vraiment de saison culturelle, quelques spectacles parsemés dans l’année. On lui a demandé de faire un projet culturel assez fort, et il a monté sa saison fort de l’expérience qu’il avait surtout de la musique au théâtre Ruteboeuf de Clichy. Il était un passionné de danse, de théâtre, fan de Pina Bausch, et un grand spectateur de danse contemporaine » raconte Tristan Barani, assistant du Festival Art Danthé. « Comme il est difficile d’amener le public à être curieux sur la danse, encore que ce n’est pâs toujours vrai, qui était un peu « la discipline pauvre » du spectacle vivant, il s’est dit pourquoi ne pas se présenter comme un lieu qui peut aider des artistes qui ont besoin d’être diffusé. Il a créé un festival, avec le concours des fréres Ben Aïm, compagnie de danse avec laquelle il a monté la première édition, sans l’aide des institutions, ainsi que huit compagnies au maximun, sur une durée plus courte qu’aujourd’hui. Différentes formules ont par la suité, été essayée, avec des spectacles de danses parsemés dans la saison, un petit festival court, puis un peu plus long, un festival en 4 temps dans l’année… »
Ce festival a pris progressivement de l’ampleur, José Alfarroba mettant l’artiste au cœur du projet, ce qui permettait au public de se sentir investi, concerné puisqu’il voyait l’importance que cela représente pour un artiste de participer à ce festival. « Grâce notamment à des rencontres avec les artistes, car ils sont engagé dans ce projet, en ayant un sentiment d’appartenance au festival. Du coup, le public le ressent. Tous ceux qui viennent, ont la possibilité de rencontrer ces artistes après le spectacle. Il y a un vrai partage avec le public ». D’année en d’année, de plus en plus de compagnies ont été aidées…avec l’idée de mettre en confrontation un artiste confirmé avec un artiste émergent, grâce aux doubles-soirées (à 19H et 21H), « en leur demandant de jouer le jeu, et à chaque compagnie de communiquer sur le spectacle d’avant ou d’après. Comme nous le faisons avec tous les théâtres parisiens avec lesquels nous travaillons,comme la Villette, le Centre Pompidou, le théâtre de la Cité, le théâtre de la Bastille, le théâtre de Gennevilliers, Sylvia Montfort, le Théâtre 71 de Malakof, car nous développons beaucoup le travail en réseau ».
Le théâtre s’est ajouté à la danse dans le cadre de ce festival, grâce à l’ouverture de Panopé en 2008. « Panopé a permis de faire des résidences, puisque cette salle est modulable, permettant un travail de création et de répétition. Nous avons du coup croisé le chemin de la campagnie du D’Ores et Déjà, collectif autour de Sylvain Creusot, qui a été crée par Louis Garel, créateur et metteur en scéne du « Bal de Brecht » à l’Odéon et qui fait du cinéma… Nous avons accueilli en résidence ce collectif qui a repris « le Pére tralalére » qu’elle avait créé à Alfortville, ce qui a fait du bien au festival Artdanthé, et qui a été programmé ensuite en ouverture du Festival d’Automne deux fois de suite, par Alain Crombecque avant son décés, qui considérait Sylvain Creusot comme le prochain « Chéreau ». Une reconnaissance de leur talent et de leur travail. Et ce collectif a donné beaucoup de petits, constitué d’artistes très talentueux qui ont monté plein de piéces et de spectacles à Vanves. Nous l’avons encore dans la programmation de ce festival, grâce à des artistes comme Antoine Seggara, jeune théoricien de ce collectif avec la piéce « l’or bleu », création assez hybride sur l’histoire de l’art ; ou Adrien Béal qui est un metteur en scéne dont on a accueillit à peu prés toutes les pièces à Vanves, avec la création collective « Il est trop tôt pour prendre des décisions définitives » avec Arthur Idoual, grand comédien du d’Ores et Déjà, et qui a monté la pièce « Notre Terreur » qui a tenu pendant deux ans à Paris, dont le théme est la Révolution et la mort de Robespierre ».
« Vanves a aussi accueilli deux pîéces du collectif « In Vitro » l’année dernière avec Eric Charron qui était le Robespierre de « Notre Terreur »…ainsi que Jeanne Candel qui a coordonné le projet « Pina », jeune comédienne et metteur en scéne qui a beaucoup travaillé avec un grand metteur en scéne hongrois (Al Pacino), et a montée à Vanves sa première création « Robert Plankett » dans la salle Panopée, acheté par le théâtre de la Cité pendant un mois, ce qui est une prouesse pour une première création, et maintenant par le théâtre de la Ville. Nous accueillons le 26 Janvier Pierre Miney qui est le plus jeune pensionnaire de la Comédie Française, acteur en vogue qui joue au cinéma notamment dans le dernier Tavernier avec Grégoire Le Prince Ringuet, et présente une création « Si prés de Ceuta » qui parle des guerres de frontières aux portes de l’Europe et du Maghreb… » indique Tristan Barani
Toute cette émergence autour du Théâtre depuis 3 à 4 ans dans et hors festival Art Danthé, a permis au théâtre le Vanves, d’avoir une visibilité au niveau du public francilien, des institutions qui aident et soutiennent le théâtre en France, beaucoup plus rapide que pour la danse…permettant ainsi à ce festival de se développer tout au long de ces 14 ans. « Toutes ces créations et leurs succés sont liés au fait qu’il y a une véritable exigence de José Alfarrroba avec lui-même, avec l’équipe, une vraie responsabilité par rapport au projet, ce qui n’est pas toujours facile de faire valoir ses passions et d’y amener le public ». Du coup, les grandes salles parisiennes viennent à Vanves pour faire leur marché : « Beaucoup de professsionels viennent au théâtre de Vanves pour regarder ce qui se fait, et prendre évetuuellement un spectacle pour leur prochaine saison, ou proposer à un jeune atiste de monter chez eux leur prochaine création, avec des moyens de productions que nous n’avons pas à Vanves où on ne peut pas réellement produire de spectacles »
A SUIVRE….
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PAS DE GALETTE DES ROIS MAIS UN CAFE POLITIQUE POUR LES VERTS DE VANVES SUR LE THEME « COMMENT SORTIR DE LA Véme REPUBLIQUE ? »
Aprés le nucléaire et la crise qui ont été les deux premiers thémes du café politique lancé par la section EELV de Vanves à la Rentrée 2011, la Véme République était au centre de leurs préoccupations avec cette question qui revient à chaque débat : « Comment s’en sortir ? » Jeudi soir, les Verts s’étaient installés au Relais de Vanvres et avaient invités un professeur de science politiques à Paris I Panthéon-Sorbonne, conseiller régional comme Marc Lipinski qui animait la réunion : Bastien François, candidat de surcroît aux législatives de Juin 2012 à Paris. Et surtout ancien éléve du lycée Michelet pour lequel il garde un attachement particulier « J’ai été interne car je venais de l’étranger, et ce lycée était ma seule maison à ce moment là ! ». En arrivant à Vanves, il n’a pas pu s’empêcher d’aller jusqu’à la porte du lycée sur le boulevard éponyme pour jeter un coup d’oeil sur la piscine qu’il avait fréquenté à l’époque.
« Chacun constate dans la pratique qu’on est loin d’un fonctionnement démocratique ! S’en sortir, c’est sortir d’une concentration des pouvoirs intolérables, c’est approfondir la démocratie, c’est impliquer tout le monde, et le plus grand nombre dans la décision…Notre programme n’est réalisable qu’à cette condition !» a-t-il déclaré d’emblée en expliquant que « cette opération « démocratie » consiste à rechercher quelle est le meilleur niveau de représentativité ». Tout en constatant que « notre parlement est le plus vieux d’Europe » avec une majorité de plus de 60 ans : « l’Assemblée Nationale est un club de vieux mâles bourgeois ». Du coup, « c’est compliqué pour changer la société, car le décalage est trop important ! ». D’autant plus que « l’on a un mode de scrutin qui facilite les notabilités ! » D’où l’idée d’inclure de la proportionnelle, le vote des étrangers, la parité, de réfléchir à un statut des élus qui les normalise dans la vie sociale, avec des systémes de formations, qui interdise le cumul des mandats, et qui organise un retour à l’emploi. « J’ai même proposé de permettre à des députés qui ont rempli 2 mandats de postuler au tour extérieur dans les grands corps d’Etat et valoriser ainsi leur temps d’engagements... Ce qui a fait hurler les hauts fonctionnaires… » a-t-il confié en commentant un premier paquet de propositions sur lesquels réfléchissent et planchent les grosses têtes pensantes d’EELV.
Le second paquet est lié à la participation des citoyens : Il s’agit de redéfinir les modes de décision en mettant le plus possible de gens dans le coup, de relancer la possibilité donner aux citoyens d’imposer un débat à l’Assemblée Nationale (à certaines conditions), de relancer les budgets participatifs. Le troisiéme paquet est plutôt constitutionnel et s’intéresse au Président de la République en s’étonnant que « sur 12 pays élisant au suffrage universel leur chef de l’Etat, la France soit le seul où il gouverne, en n’étant pas responsable devant le Parlement, sans aucun contre pouvoir ». Les Verts défendent l’idée d’en faire un garant du long terme, de lui donner la possibilité d’interpeller et de saisir ? Et de confier la puissance gouvernementale au Premier Ministre. C’est revenir au régime parlementaire, mais pas style IVéme République, plutôt primo-parlementaire. Enfin le quatriéme paquet concerne l’organisation terrritoriale de l’Etat de type fédéral, avec une réforme du Sénat…bien sûr.
Ce qui a suscité beaucoup de questions dans l’assistance sur le danger d’un retour à la IVéme, sur le pouvoir de nomination du Présidet de la République, sur le référendum, sur le financement des partis, sur le traité de Lisbonne, sur le tirage au sort qui revient à la mode : « On l’a redécouvert cheze EELV. Certains voudraient le proposer pour les législatives. Cela a été retoqué. Du coup d’autres ont proposé une 3éme assemblée dont la moitié des membres serait tiré au hasard ! » a-t-il indiqué.Ce qui a provoqué un débat sur l’amélioration de la désignation des élus, beaucoup reconnaissant « qu’il faut le désir » d’exercer la fonction – surtout pour un président de la République. « On ne peut pas être gouverné par des gens qui ne le veulent pâs. Je l’ai vécu pendant 6 ans où cela été difficile » a reconnu Véronique Hazéra qui a été adjointe au maire chargé de l’urbanisme entre 1995 et 2001, un peu contre son gré, en n’étant pas préparé, puisque le PS ne pensait pas gagner cette élection municipale du 18 Juin 1995 à une voix. Lorsque le local rejoint le national.
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