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  • A VANVES DES EVENEMENTS DE PROXIMITE MARQUE UNE ENTREE DANS L’AUTOMNE

    L’automne est bien tombé sur Vanves ce week-end avec les prémices d’un vendredi gris/bleu qui s’est terminé par une rosée du soir humidifiant les toits des véhicules garées le long du parc F.Pic et du PMS André Roche, avant une fine pluie. Avec malheureusement un suicide en fin d’après midi rue Jean Baptiste Potin, une personne s’étant jeté d’une fenêtre de l’immeuble HLM côté Parc F.Pic. La G.V. (Gymnastique Volontaire) tenait son assemblée Générale hier soir au pavillon des Boules/tennis en présence de Maxime Gagliardi, maire adjoint chargé des Sports, alors que dans la journée, Bernard Gauducheau (NC) s’était envolée pour Ballymoney, la ville jumelle irlandaise, à la tête d’une délégation officielle avec Françoise Saimpert, maire adjoint chargée du Jumelage qui séjournera jusqu’à Lundi là bas. Ainsi le maire ne sera pas présent pour assister au premier match de l’équipe première de Basket contre Charenton sur le nouveau parquet  du gymnase André Roche qui a fait beaucoup parler de lui, ainsi qu’au fonctionnement du tableau de « marque » digne d’une équipe de NBA. Il parait qu’il a fallu deux jours de formation pour maîtriser son fonctionnement – et encore - à ceux qui seront aux manettes sachant qu’un coup de sifflet arrête automatiquement le chrono. Beaucoup vont s’amuser ce soir au gymnase. Enfin, la section Tennis ne participe pas à « l’échange not limit » lancé par Marne la Vallée candidate à l’accueil de Roland Garros et de la FFT, contrairement à ce qui était indiqué dans le communiqué de presse des organisateurs de ce défi sportif qui avait cité le Club du Stade deVanves parmi 20 autres pour battre le record de l’échange de tennis le plus long de l’histoire. Son président n’ayant pas été prévenu (ou mis devant le fait accompli) a rappelé qu’il s’en tenait à son programme établi et chargé d’un début de saison.

     

    CONSEILS DE QUARTIERS RENOUVELES : PARTICIPER C’EST REFUSER LA DISTANCE !

    Les 3 conseils de quartier ont été renouvelés, jeudi soir à la Mairie, par tirage au sort. 24 vanvéens étaient inscrits pour 16 siéges pour le Plateau, ce qui permettra d’avoir 8 candidats en réserve, Mauricette Noyer, maire adjoint et président de ce conseil de quartier reconnaissant qu’il avait terminé le mandat précédent (de 2 ans) avec 8 conseillers de quartier sur 16. 21 l’étaient pour le Centre-Saint Remy, 5 restant en réserve, Bernard Roche, maire adjoint et président étant satisfait d’avoir autant de volontaires. Enfin, pour les Hauts de Vanves (du parc F.Pic au Clos Montholon), 7 à 8 conseillers nouveaux sont arrivés et ont été tous désignés sans problème avec les 8 à 9 conseillers de quartiers qui ont renouvelés leur mandat. Toutes les opérations de tirage au sort se sont déroulées sous l’œil attentif de Bernard Gauducheau, de Françoise Saimpert, et de nombreux candidats. Occasion pour le Maire de Vanves de  parler « participation » plutôt que de « démocratie de proximité », de faire un bilan de la démocratie locale à Vanves qui voit participer 500 à 600 vanvéens aux instances de participation, une centaine d’associations très actives sur Vanves. « Participer c’est se sentir concerné ! »

    Il a bien sûr rendu hommage à M.Noyer, B.Roche, D.Barois qui « sont les interfaces entre le Maire et les élus, et les habitants de ces 3 quartiers », expliqué que « des remarques sont faîtes, mais pas toujours suivies d’effets », « qu’il faut de la patience. Et nous ressentons la même chose que vous parce qu’il faut faire des choix et des arbitrages. Mais tout finit par se faire ». Il a parlé d’un « exercice complexe » qui ne doit pas empêcher de « proposer » mais qui permet à chacun d’entre vous de « décider ». Pour lui, « le Conseil de Quartier peut donner une dimension humaine des quartiers notamment à travers la permanence du conseil de quartier du Centre-Saint Remy qu’a lancé Bernard Roche », inciter fnalement « les gens à se parler ». Et de raconter ces témoignages de nouveaux vanvéens qu lui ont dit « qu’on a l’impression d’être chez soi à Vanves ». Tout en expliquant que « la relation humaine ne coûte rien que faire l’effort d’aller vers l’autre ». D’où son intention d’inciter les deux autres Conseils de Quartiers à organiser de telles permanences mensuelles. Il a d’ailleurs fait une confidence en rappelant le provincial qu’il était, monté à Paris dans sa jeunesse « était sidéré de voir que les gens ne se regardaient pas à Paris. A la campagne, ce n’est pas le cas car tout le monde se connaît. Il h’y a pas un tel sentiment de distance ».

  • NOS ELUS DE VANVES AU CŒUR DES DEBATS SUR LES MANIFS LYCEENNES CONTRE LA REFORME DES RETRAITES

    Vanves n’a pas été touché encore par la soudaine montée de tension après la participation des lycéens aux dernières manifestations contre la réforme des Retraites et les échauffourées qui se sont déroulées devant quelques lycées du Val de Marne et de la Seine Saint Denis. Hier, l’ambiance hier, était plutôt calme autour du lycée Michelet, pas de manif, ni de banderoles, mais quelques embouteillages dûs aux visiteurs du Mondial de l’Auto. Par contre les manifs étaient au centre de quelques discussions entre élus à l’occasion d’événements qui ont marqué Vanves ses dernières heures  et qui n’ont rien à voir avec et sur lesquels Vanves Au Quotidien reviendra : L’inauguration du restaurant l’Amandine par ses nouveaux patrons, et le renouvellement des Conseils de Quartiers. Par contre Bernard Gauducheau a assisté à la Commission Permanente à quelques vifs échanges, ainsi qu’Isabelle Debré au Sénat où elle est très présente aux séances avec son collégue maire de Garches, Jacques Gautier.

     

    INVECTIVES AU CONSEIL REGIONAL, ECHANGES MUSCLES AU SENAT

    Les échauffourées qui se sont déroulées hier matin dans le Val de Marne devant quelques lycées sont remontées jusqu’à la Commission Permanente du Conseil régional Ile de France qui se tenait rue Barbet de Jouy. Majorité et Opposition se sont opposés violemment juste avant l’heure tardive du déjeuner, devant des élus centristes médusés dont Bernard Gauducheau, maire de Vanves  alors que le président Huchon proposait d’examiner le chapitre des lycées. « Les lycéens ont décidé de se joindre aux manifestations. Il y a eu des incidents dans les lycées » a expliqué Henriette Zoughebi, vice président communiste chargée des lycées en faisant état  de « forces de l’ordre » qui auraient « tirer au flash ball »  sur les jeunes devant des lycées. « Cela ne se justifie pas ! » a t-elle tonné relayé par JP Huchon qui faisait état d’un communiqué de presse revenant sur les incidents survenus devant le lycée Jean Jaurès à Montreuil, avec les agressions de deux proviseurs franciliens avant-hier, réaffirmant le soutien de l’exécutif aux proviseurs, à la communauté scolaire et aux lycéens, et demandant à ces derniers le plus grand calme. Occasion « d’interpeller solennellement le gouvernement afin qu’il rétablisse des conditions de sécurité maximum pour tous les jeunes qui expriment légitimement leur colère contre le réforme des retraites. L’anxiété légitime des lycéens ne peut en aucun cas justifier des réponses violentes et dangereuses de la part de certains éléments des forces de l’ordre »

     

    « On  ne peut pas appeler les lycéens à manifester et s’étonner ensuite qu’il y ait des dérapages » répliquérent les conseillers régionaux UMP dont l’un d’entre prit la défense de la police sous les huées des élus de gauche. « Vous savez très bien qu’il y a un problème entre la police et les jeunes dans ce pays » s’exclama alors Jean Paul Huchon, ce qui n’a aucunement calmé les esprits surchauffés. D’ailleurs, Roger Karoutchi, président de la Commission des Finances du Conseil Régional avait  dénoncé l’avant-veille « la manipulation qui consiste à prophétiser ce que sera, pour les jeunes, le régime des retraites dans 45 ans !! » et avait condamné la multiplication des appels, notamment sur les réseaux sociaux, pour que les lycéens et étudiants bloquent les établissements et se joignent au mouvement contre la réforme des retraites. «  Qui peut prévoir le taux de natalité, le mode d’organisation de l’économie, le système de production, l’état de la concurrence mondiale en 2055…?? Imaginait-t-on en 1965 ce que serait l’indispensable réforme pour sauver notre système de retraite par répartition en 2010 ?? Toutes les prévisions de l’époque se sont trouvées contredites par les réalités d’aujourd’hui qui imposent les mesures prises par la loi. Le sauvetage du système en 2010 n’était inscrit nulle part en 1965… ». Et d’appeler « tous les responsables politiques, notamment régionaux chargé de gérer les lycées, associatifs et syndicaux à conserver  beaucoup de retenue et à respecter les étudiants et lycéens ».

     

    Un plus tard, au Sénat, à la reprise de la séance à 15H sur la réforme des retraites, Isabelle Debré a assisté à un échange mémorable lorsque Dominique Voynet a brandit une balle de flash ball en déclarant : « Ce matin, alors que des lycéens bloquaient l'entrée de leur lycée avec des poubelles -ce n'est pas bien, j'en conviens-, des CRS sont intervenus : un enfant de 16 ans, touché par un tir de flashball, souffre de trois fractures au visage. Vous cherchez à rendre la gauche responsable de troubles que seul votre aveuglement et votre surdité expliquent. Vous êtes en difficulté face à la rue, face à la légitimité démocratique des manifestants. Certes, c'est d'abord aux adultes de lutter pour leurs retraites. Mais regardez cette balle ! le pouvoir est-il à ce point fébrile qu'il recoure à de telles pratiques ? Quelle est la légitimité d'un pouvoir qui tire sur des enfants ? » déclarait elle suscitant des applaudissements à gauche, des exclamations à droite. « Ceux qui poussent les jeunes à descendre dans la rue devraient balayer devant leur porte ! » a alors répliqué Eric Woerth. « Ce n'est pas parce qu'on combat une réforme que les incidents sont de la responsabilité de l'opposition ! » lui a répondu David Assouline (PS). « Si, quand on appelle les lycées à manifester ! » s’est exclamé alors Nicolas About, président du groupe NC mettat en cause «  la responsabilité indirecte de ceux qui ont poussé ces enfants à manifester ! » -  « Les jeunes sont des milliers à manifester, pacifiquement » a ré-ajouté David Assouline - « A l'appel d'irresponsables ! » lui at-il  répondu accusé alors « de mettre de l’huile sur le feu » - « on voit bien que vous voulez parler d’autre chose que des retraites » constatait Eric Woerth. Mais ce n’était pas fini car plus tard, l’article 4 portant sur les modalités d’allongement de la durée de cotisation jusqu’en 2020 n’était pas voté à cause d’une erreur matérielle de vote du groupe centriste entraînant de la part d’Isabelle Debré cette expression : « Errare Humanum est ». Preuve que l’on ne s’est pas ennuyé hier au Sénat, malgré la fatigue qui se fait sentir.

  • VANVES ENTRE HISTOIRE, ARTS ET LETTRES, PARIS ET ZACK

    Il y a des moments où tout s’entrechoque, l’hommage à une artiste vanvéenne arrivée à Vanves par le hasard de l’histoire et ses dramatiques conflits qui ont marqué la première moitié du XXéme siécle, et le rappel d’un certain passé de Vanves où Paris comme d’autres ont essayé de grignoter son territoire à l’occasion des 150 ans de l’extension de Paris.

     

    DECORATION : « VOTRE SCULPTURE DONNE DE L’AME AU MARBRE »

    « En remettant ses insignes de chevallier dans l’ordre National des Arts et des Lettres, c’est une bien modeste reconnaissance eu égard à votre œuvre » a déclaré hier en fin d’après midi, Bernard Gauducheau face à  à Iréne Zack, sculptrice vanvéenne, entouré par de nombreux atistes, artistes, familiers et bien élus vanvéens comme Guy Janvier et Isabelle Debré. « C’est un moment important et émouvant lorsque l’on distincte un artiste, expression de la reconnaissance d’une œuvre désintéressée, pas toujours reconnue tout de site » a-t-il déclaré en insistant sur le fait « que nous avons beaucoup d’admiration pour les artistes à Vanves. Et certains, comme vous, marquent leur temps, leur passage et bien au-delà des frontières pour ce qui vous concerne ». Il a bien sûr rappelé «la discrétion » de cette artiste qui « laisse parler ses œuvres à sa place », son passé russe, puisqu’elle est né pas loin d’Odessa, notamment d’un pére peintre, auteur notamment des vitraux de Notre Dame des Pauvres à Issy les Moulineaux. Elle a fuie son pays avec sa famille la révolution pour s’installer à Paris en 1924 puis à Vanves en 1945 travaillant alors dans la décoration, puis professeur, tout en commençant à se consacrer à la sculpture, en travaillant la pierre puis le marbre, dans son atelier de la rue Vieille Forge où elle a commancée sans eau, ni électricité. Elle a ainsi fournit des œuvres à de nombreuses collectivités locales dont Vanves, puisqu’en 1998, alors que Guy Janvier était maire de Vanves, elle a été désignée pour réaliser une stèle en souvenir des victimes vanvéennes du nazisme au carrefour de l’insurrection dont « le sens symbolique est très fort » a reconnu Bernard Gauducheau avant de lui remettre ses insignes.

     

    VANVES FACE A L’EXTENSION DE PARIS : UN SUJET D’ACTUALITE

    Le Grand Paris et la Capitale célébre actuellement les 150 ans du décret d’extension du 1er Janvier 1860 qui a permis à Paris de s’agrandir jusqu’aux fortifications construites par Tiers qui correspondent au tracé de l’actuel périphérique, faisant disparaître l’enceinte des fermiers généraux, et passer les arrondissements de 12 à 20. Une exposition à la galerie des Bibliothéques (22 rue Malher 4éme arr.) rappelle jusqu’au 24 Octobre ses 150 ans, et une table ronde se déroule ce soir à 18H30 au Pavillon de l’Arsenal sur le théme « Du Paris d’Haussmann à la métropole ». « Cette annexion à la Capitale des territoires sururbains renfermés dans l’enceinte des fortifications valut à Vanves une nouvelle et sensible diminution de son territoire ». Heureseument, ils n’étaient pas habité. « Vanves abandonnait à Paris une partie du 14éme arrondissement actuel, compris entre les fortifications au sud, la rue de Vanves à l’Ouest, la rue des Plantes à l’Est et l’avenue du Maine au Nord » raconte Hyppolite Chailley sans son livre « des origines au début du XXéme siécle ». N’oubliez pas qu’à l’époque Vanves s’étendait jusqu’à Montrouge et dans le 14éme arrondissement de Paris. Mais voilà, ses élus ne tardérent pas à s’apercevoir que cette extension avait été onéreuse pour Vanves, à cause de l’amoindrissement des recettes de l’octroi, calculant le déficit à 12 000 frs de l’époque dans les recettes de 1861.

    Mais cette histoire allait avoir une suite, 70 ans plus tard lorsque la ville de Paris commença à annexer la zone des fortifications pour les couvrir de constructions d’HBM (ancêtre des HLM), et que le maire de l’époque, en 1931, Frédéric Pic s’inqiétait justement des conséquences de cette urbanisation mais aussi des rejets « sur la banlieue de toutes les activités nuisantes » de la ville de Patris. Pour réagir, il mit en place finalement l’ancêtre du PLU sur lequel travaille actuellement la Mairie : Au Conseil Municipal de Mai 1931, il lançait la mise en œuvre d’un plan d’aménagement communal « pour que soit réservé les opérations indispensables tant pour la circulation que pour l’hygiéne, l’esthétique et les besoins des services publics ». Et il mobilisait le conseil municipal contre le projet de création d’une gare à charbon par les chemins de fer et d’un dépôt pour les négociants de charbon parisien du côté de la rue Jean Bleuzen (de Paris à l’époque) au niveau du Macdo et du centre culturel Albert Gazier actuellement.  Mais ces annexions ou projets nuisants ne furent pas le plus terribles par rapport au choc que provoqua l’érection du quartier de Malakoff en commune distincte de Vanves en 1883  qui fit tomber sa population de 12 000 à moins de 6000, et réduisit son territoire de près des deux tiers. Conséquence malheureusement logique du chemin de fer qui traversait alors (et toujours) Vanves.