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manifestations des lycéens

  • JOURNEES AGITEES A VANVES ENTRE LYCEENS, ANCIENS COMBATTANTS ET LAUREATS

    A peine rentré d’Irlande, le maire de Vanves a tout de suite été mis dans le bain d’une actualitée malmenée par la contestation contre la Réforme des Retraites, lorsque ce n’est pas des blogs ou des réflexions rapportées qui l’exédent. A tel point que devant les commerçants qu’il recevait hier en fin d’après midi à la Mairie pour dresser un bilan de l’opération « Commerce de Proximité » et remettre les 21 lots aux vanvéens gagnants du concours financés par les commerçants, il ne pouvait s’empêcher d’envoyer une pique à ses détracteurs de tout poil : « On critique toujours ! Et là, quand on peut relever ce qui est bien, rien ! ». Il n’a pas tellement tort. Et il l’a échappé belle. Car à entendre la rumeur, la voiture brulée devant le LEP Dardenne avec quelques jeunes manifestants ou/et casseurs s’était transformée en fin de journée par 3 voitures brulées, de manifestants plus nombreux et des CRS venus remettre de l’ordre. Heureusement rien à voir avec Nanterre.

     

    COMMERCE DE PROXIMITE : 125 PARTICIPANTS ET 21 GAGNANTS

    Le service économique a innové cette fois hier en fin d’après midi  en invitant les commerçants et les 21 gagnants du concours organisé à cette occasion par la ville et le GEV, en présence de Bernard Gauducheau, Alain Toubiana, conseiller municipal délégué au commerce, Guy Janvier, conseiller général, Francine Aurand, Présidente du GEV, et quelques élus. Occasion de dresser un bilan de cette semaine : « 125 commerçants ont participé à cette opération. Nous avons constaté qu’il s’est passé quelque chose » a-t-il déclaré en rappelant que « Vanves a été distingué  « ville 3 sourires » avec Aurillac et Colombes. « Ce n’est pas toujours facile d’être commerçant, de résister, de bien faire son métier avec la concurrenve des villes voisines, plus grandes, et des grandes surfaces… sans compter les vanvéens qui vont faire leurs courses ailleurs. La semaine du commerce de proximité sert à faire prendre conscience qu’on des commerces dans notre ville. Notre mission est dde leur permettre et de les aider à se développer. Et n’hésitez pas à consommer à Vanves ! » a-t-il déclaré avant de remettre les lots financés par les commerçants et le GEV

     

    LE CHENE 92 ET SES BRANCHES

    La Branche altoséquanaise du Chêne, le club de réflexion initié par Michéle Alliot Marie, tenait sa première réunion Samedi dernier au Bistroquet sous la présidence de Julien Gazel, son président, conseiller municipal de Vanves et Isabelle Debré, sénateur et  porte  parole nationale du Chêne. Il s’agissait d’organiser le programme d’activités pour 2010/11 dans les Hauts de Seine à partir de thémes de réflexions centré sur le « mieux vivre ensemble » comme « l’unité nationale » plutôt que l’identité nationale, le gaullisme social dont les Hauts de Seine ont été un laboratoire durant le mandat de Charles Pasqua à la tête du Conseil Général des Hauts de Seine. D’ailleurs il est fort possible que ce dernier soit l’un des premiers invités de ce club de réflexion dans les Hauts de Seine ses prochaines semaines. Isabelle Debré a d’ailleurs expliqué aux présents à cette réunion que le Chêne prendra part à l’élaboration du prgramme du candidat de l’UMP à la prochaine présidentielle.

     

    ANCIENS COMBATTANTS : CEREMONIE MINIMUM

    Le secrétaire d’Etat aux anciens Combattants, Hubert Falco a décidé d’attribuer le diplôme d’honneur à tous les anciens combattants de 1939-45. Beaucoup de villes le leur ont  remis le 8 Mai dernier. Le maire de Vanves  a souhaité lors de l’AG de l’UNC de Vanves le 18 Avril dernier, attendre pour que cette remise officielle se déroule lors des commémorations du 11 Novembre qui prendraient ainsi une nouvelle ampleur, et a chargé le Comité Local des Anciens Combattants qui réunit toutes les associations d’y réfléchir en donnant quelques pistes. Mais voilà, à l’arrivée, les belles intentions sont restées lettres mortes. Il avait parlé d’un grand banquet des anciens combattants comme à Issy les Moulineaux pour marquer le coup avec tout le « tintouin ». Résultats : les 25 vanvéens qui devraient recevoir leur diplôme, devront se contenter du traditionnel pot organisé dans la salle des fêtes de la Mairie qui suit les cérémonies. En tous les cas, dommage de rater une si belle occasion de leur rendre un véritable hommage.

  • NOS ELUS DE VANVES AU CŒUR DES DEBATS SUR LES MANIFS LYCEENNES CONTRE LA REFORME DES RETRAITES

    Vanves n’a pas été touché encore par la soudaine montée de tension après la participation des lycéens aux dernières manifestations contre la réforme des Retraites et les échauffourées qui se sont déroulées devant quelques lycées du Val de Marne et de la Seine Saint Denis. Hier, l’ambiance hier, était plutôt calme autour du lycée Michelet, pas de manif, ni de banderoles, mais quelques embouteillages dûs aux visiteurs du Mondial de l’Auto. Par contre les manifs étaient au centre de quelques discussions entre élus à l’occasion d’événements qui ont marqué Vanves ses dernières heures  et qui n’ont rien à voir avec et sur lesquels Vanves Au Quotidien reviendra : L’inauguration du restaurant l’Amandine par ses nouveaux patrons, et le renouvellement des Conseils de Quartiers. Par contre Bernard Gauducheau a assisté à la Commission Permanente à quelques vifs échanges, ainsi qu’Isabelle Debré au Sénat où elle est très présente aux séances avec son collégue maire de Garches, Jacques Gautier.

     

    INVECTIVES AU CONSEIL REGIONAL, ECHANGES MUSCLES AU SENAT

    Les échauffourées qui se sont déroulées hier matin dans le Val de Marne devant quelques lycées sont remontées jusqu’à la Commission Permanente du Conseil régional Ile de France qui se tenait rue Barbet de Jouy. Majorité et Opposition se sont opposés violemment juste avant l’heure tardive du déjeuner, devant des élus centristes médusés dont Bernard Gauducheau, maire de Vanves  alors que le président Huchon proposait d’examiner le chapitre des lycées. « Les lycéens ont décidé de se joindre aux manifestations. Il y a eu des incidents dans les lycées » a expliqué Henriette Zoughebi, vice président communiste chargée des lycées en faisant état  de « forces de l’ordre » qui auraient « tirer au flash ball »  sur les jeunes devant des lycées. « Cela ne se justifie pas ! » a t-elle tonné relayé par JP Huchon qui faisait état d’un communiqué de presse revenant sur les incidents survenus devant le lycée Jean Jaurès à Montreuil, avec les agressions de deux proviseurs franciliens avant-hier, réaffirmant le soutien de l’exécutif aux proviseurs, à la communauté scolaire et aux lycéens, et demandant à ces derniers le plus grand calme. Occasion « d’interpeller solennellement le gouvernement afin qu’il rétablisse des conditions de sécurité maximum pour tous les jeunes qui expriment légitimement leur colère contre le réforme des retraites. L’anxiété légitime des lycéens ne peut en aucun cas justifier des réponses violentes et dangereuses de la part de certains éléments des forces de l’ordre »

     

    « On  ne peut pas appeler les lycéens à manifester et s’étonner ensuite qu’il y ait des dérapages » répliquérent les conseillers régionaux UMP dont l’un d’entre prit la défense de la police sous les huées des élus de gauche. « Vous savez très bien qu’il y a un problème entre la police et les jeunes dans ce pays » s’exclama alors Jean Paul Huchon, ce qui n’a aucunement calmé les esprits surchauffés. D’ailleurs, Roger Karoutchi, président de la Commission des Finances du Conseil Régional avait  dénoncé l’avant-veille « la manipulation qui consiste à prophétiser ce que sera, pour les jeunes, le régime des retraites dans 45 ans !! » et avait condamné la multiplication des appels, notamment sur les réseaux sociaux, pour que les lycéens et étudiants bloquent les établissements et se joignent au mouvement contre la réforme des retraites. «  Qui peut prévoir le taux de natalité, le mode d’organisation de l’économie, le système de production, l’état de la concurrence mondiale en 2055…?? Imaginait-t-on en 1965 ce que serait l’indispensable réforme pour sauver notre système de retraite par répartition en 2010 ?? Toutes les prévisions de l’époque se sont trouvées contredites par les réalités d’aujourd’hui qui imposent les mesures prises par la loi. Le sauvetage du système en 2010 n’était inscrit nulle part en 1965… ». Et d’appeler « tous les responsables politiques, notamment régionaux chargé de gérer les lycées, associatifs et syndicaux à conserver  beaucoup de retenue et à respecter les étudiants et lycéens ».

     

    Un plus tard, au Sénat, à la reprise de la séance à 15H sur la réforme des retraites, Isabelle Debré a assisté à un échange mémorable lorsque Dominique Voynet a brandit une balle de flash ball en déclarant : « Ce matin, alors que des lycéens bloquaient l'entrée de leur lycée avec des poubelles -ce n'est pas bien, j'en conviens-, des CRS sont intervenus : un enfant de 16 ans, touché par un tir de flashball, souffre de trois fractures au visage. Vous cherchez à rendre la gauche responsable de troubles que seul votre aveuglement et votre surdité expliquent. Vous êtes en difficulté face à la rue, face à la légitimité démocratique des manifestants. Certes, c'est d'abord aux adultes de lutter pour leurs retraites. Mais regardez cette balle ! le pouvoir est-il à ce point fébrile qu'il recoure à de telles pratiques ? Quelle est la légitimité d'un pouvoir qui tire sur des enfants ? » déclarait elle suscitant des applaudissements à gauche, des exclamations à droite. « Ceux qui poussent les jeunes à descendre dans la rue devraient balayer devant leur porte ! » a alors répliqué Eric Woerth. « Ce n'est pas parce qu'on combat une réforme que les incidents sont de la responsabilité de l'opposition ! » lui a répondu David Assouline (PS). « Si, quand on appelle les lycées à manifester ! » s’est exclamé alors Nicolas About, président du groupe NC mettat en cause «  la responsabilité indirecte de ceux qui ont poussé ces enfants à manifester ! » -  « Les jeunes sont des milliers à manifester, pacifiquement » a ré-ajouté David Assouline - « A l'appel d'irresponsables ! » lui at-il  répondu accusé alors « de mettre de l’huile sur le feu » - « on voit bien que vous voulez parler d’autre chose que des retraites » constatait Eric Woerth. Mais ce n’était pas fini car plus tard, l’article 4 portant sur les modalités d’allongement de la durée de cotisation jusqu’en 2020 n’était pas voté à cause d’une erreur matérielle de vote du groupe centriste entraînant de la part d’Isabelle Debré cette expression : « Errare Humanum est ». Preuve que l’on ne s’est pas ennuyé hier au Sénat, malgré la fatigue qui se fait sentir.