Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • AU FIL DE L’ETE 2011 A VANVES : FEU VERT AU GRAND PARIS EXPRESS

    Le décret n°2011-1011 du 24 Août 2011 approuvant le schéma d'ensemble du réseau de transports publics du Grand Paris proposé au gouvernement dans l’acte motivé voté à l’unanimité par le Conseil de Surveillance de la SGP le 26 Mai 2011, a été publié le 26 Août au Journal officiel, lançant concrètement le projet du Grand Paris Express, un métro automatique qui sera doté d'environ 200 km de voies nouvelles et 72 gares autour de Paris.

     

    Maurice Leroy, ministre de la ville, chargé du Grand Paris, a salué la publication du décret qui « marque une étape essentielle pour le lancement des travaux du Grand Paris Express, par la SGP en association avec le Stif » : « C'est non seulement une grande étape pour le lancement des travaux du Grand Paris Express, mais elle l’est également pour l’élaboration des contrats de développement territorial (CDT) initiés dans les grands territoires stratégiques du Grand Paris par Daniel Canépa, préfet de la région IDF et les collectivités concernées » dont les décrets d'application sont parus le 25 juin dernier. « C’est une phase essentielle qui s’ouvre puisque les CDT devront être mis à l’enquête publique dans les 18 mois qui viennent » a expliqué le ministre, qui « se réjouit de l'avancement du projet du grand Paris dans son ensemble à la fois sur la question des transports et du développement équilibré des territoires ».

     

    De son côté, la SGP réagissait par un communiqué de presse : « Avec la publication de ce décret, toutes les étapes prévues par la loi du 3 Juin 2010 relative au Grand Paris ont été respectées dans les délais. La mise en œuvre du projet de réseau de transport public du Grand Paris doit maintenant passer une première enquête publique en 2012, avec comme objectif une mise en service des premiers tronçons dés 2018 ». D’ailleurs à l’initiative de la Communauté d’Agglomération de Grand Paris Seine Ouest, et sa voisine de Chatillon-Montrouge, celle-ci a réuni, juste avant kes vacances, les maires et élus de ses 9 villes dont Vanves pour leur présenter les grandes étapes qui vont jalonner la mise en œuvre de ce projet d’ici 2018, et notamment la liaison Pont de Sévres-Noisy Champs qui passera par la gare du Clos Montholon.

     

    Cette liaison est longue de 33 km et compte 16 gares, toutes en correspondances avec des lignes ferrées et métro. L’objectif de mise en service fin 2018 suppose un découpage et un enchaînement dynamique des opérations, notamment concernant les études nécessaires à l’obtention de la déclaration d’utilité publique et les études d’ingénierie spécifiques à la définition précise du projet. Les élus et les services techniques de chaque commune seront amenés lors de cette Rentrée à travailler en commun au sein des comités de gares qui réunissent également les services décentralisés de l’Etat et du Stif.   

  • AU FIL DE L’ETE 2011 A VANVES : LE DEPART DISCRET A LA RETRAITE D’UN SAMOURAÏ

    Nous terminons ce portrait de Gérard Clerin par ses activités sportives qui viennent d’être couronné par l’attribution du grade de 7ème Dan pour son expertise technique mais également son engagement pour le développement de l’aikido, de l’aikibudo et des disciplines affinitaires en France et autour du globe. Cette nomination en fait le 2ème plus haut gradé en Aikibudo dans le monde qui  est toujours au Stade de Vanves et n’a pas du tout pris sa retraite sportive

     

    II – LE SPORTIF ACCOMPLI

     

    Parallélement à ses activités professionnelles, Gérard Clérin a fait partager sa passion des arts martiaux, aux vanvéens comme à tous ceux qui l’entouraient, après avoir découvert ce sport vers le milieu des années 60. « J’ai débuté par le karaté, mais j’ai finis par me spécialiser en Aikibudo. Entre les deux, j’ai pratiqué plusieurs autres martiaux, et participé aux championnats du monde Kendo en 1970 à Tokyo » racontait il dans Vanves Infos en Octobre 1996 en rappelant qu’il a commencé à enseigner dans la section Arts Martiaux du Stade de Vanves en 1973  - créée par Maurice Martin - et qu’il a créé un club d’aïkibudo, faisant bénéficier de ses liens amicaux privilégiés avec Alain Floquet, spécialiste des Arts Martiaux (Kendo, Karaté, Aïkibudo).

     

    C’est presque un sacerdoce car en dehors et en complément du Stade de Vanves, il est professeur d’arts martiaux à l’ASPP de Paris depuis 1970 et membre du Conseil d’administration de 2004 à 2008, formateur des candidats aux brevets d’état au sein de la FFAAA (Fédération Française d’Aikido, Aikibudo et Affinitaires) depuis 1988. En tant que membre du comité directeur fédéral depuis 2004, il a en charge la commission formation et handicap. Siégeant à la CFAM (Confédération Française des Arts Martiaux) depuis 2008, il est nommé Responsable Technique National de la FFAAA par le Ministère J & S en 2011.

     

    A Vanves, il a participé au développement de la section Arts Martiaux qui s’est étoffé du judo à l’Aîkibudo, puis au Jujitsu, et au Taïchi Chuan, organisé des stages internationaux et des démonstrations sous la direction de Maîtres Japonais, comme ce fut le cas au gymnase Maurice Magne qui comprend un magnifique Dojo, dans les années 80, une nuit des Arts Martiaux dans les années 90 et s’est déplacé régulièrement au Japon. « Les arts martiaux servent certes à se défendre mais aussi à développer son corps et son esprit. Une école de sociabilité par la confrontation qu’elle provoque et les échanges qu’elle propose ». Rien à voir avec un sport violent : « A travers la lecture des Kanji, ces idéogrammes chinois et japonais, on se rend compte que les arts martiaux représentent surtout l’accesion à l’harmonie et à la paix, à un certain équilibre de l’être humain à travers un travail physique et mental sur soi même ».    

     

    Enfin, Gérard Clérin est un sportif Sportif accompli, « qui a participé au premier Marathon de Paris en 1976 où il a franchit la ligne d’arrivée des 10 éditions suivantes avec des temps remarquables. Au cross du Pèlerin, au cross du Figaro, à Paris-Versailles, aux 20 km de Paris et sur le Marathon, il a défendu les couleurs de l’athlétisme du Stade de Vanves. Nageur, il a côtoyé l’équipe de France à l’époque Christine Caron et avait débuté un long entraînement en vue de traverser la Manche à la nage. Gymnaste, il a eu le privilège de faire une démonstration devant Youri Gagarine lors de son passage à Malakoff. Karatéka, il s’est entraîné avec Dominique Valéra, champion du Monde de la discipline » confie son fils Emmanuel très fier de son pére dont il a ssayé de suivre les traces sportives,  en parlant de ses ses médailles bronze J & S en 1996, d’argent J & S en 2001, d’or J & S en 2011.

  • AU FIL DE L’ETE 2011 A VANVES : LE DEPART DISCRET A LA RETRAITE D’UN GRAND MONSIEUR

    Un grand fonctionnaire territorial au service des sports est parti en retraite un certain 8 juillet, sur la pointe des pieds, après 40 ans de dévouement à la ville de Vanves : Gérard Clérin. A cette époque son fils s’est marié le jour où l’Union des Fédérations d’Aikido se réunissant pour attribuer les grades de haut niveau,  ont à l’unanimité attribué le grade de 7ème Dan à Gérard Clérin pour son expertise technique mais également son engagement pour le développement de l’aikido, de l’aikibudo et des disciplines affinitaires en France et autour du globe. Cette nomination en fait le 2ème plus haut gradé en Aikibudo dans le monde, et il est toujours au Stade de Vanves… Commençons par ses 40 ans passés à Vanves

     

    I – « IL S’EST OCCUPE DES EQUIPEMENTS SPORTIFS COMME SI C’ETAIENT LES SIENS ! »

     

    L’ensemble des stadistes et des élus, le Comité Directeur du Stade de Vanves ont rendu un hommage appuyé avant les vacances au directeur du service des sports qui a souhaité rester discret et ne pas se lancer dans de grands discours. C’est son fils, Emmanuel,  lors de la remise des Trophées qui a rappelé sa carrière : Il a été diplômé de l’Ecole d’Aéronautique, certifié Arts et Métiers en organisation scientifique du travail et Ingénieur eau et assainissement. Il s’est orienté vers le sport lors de son service militaire dans l’armée de l’air avec le diplôme de moniteur d’entraînement physique militaire. A l’INS (Institut National du Sport, futur INSEP), il a obtienu le titre de gestionnaire de piscine, centre sportif et de loisirs (BEESAN 1° BEES 2°). Il a encadré des colonies de vacances et séjours à l’étranger de 1964 à 1968, enseigné l’EPS à la Ville de Paris de 1968 à 1971 pour l’Eduction Nationale. Voilà pour la formation et le CV.

     

    Directeur des Sports à Vanves, il est à l’origine de la création du service en 1971 et de l’actuel ANDISS, lorsque André Roche était le maire de notre commune qui avait recruté cet ingénieur en eau et assainissement pour mettre en place ce traitement révolutionnaire de l’eau de la piscine municipale. Il est arrivé lorsque la piscine municipale ouvrait ses portes  - Elle a été inauguré le 16 Novembre 1971 -  voilà 40 an. Et repart après avoir mené à bien en 2005/06 la rénovation des instalations techniques de traitement de l’eau et du chauffage remis aux normes. « Notre systéme de traitement de l’eau consiste tout d’aborc en une filtration sur sable, ensuite par une désinfection par ozonation. C’est un systéme peu employé dans les piscines dont l’originalité provient de l’opération de désinfection qui se réalise en dehors du bassin tout en assurant un pouvoir permanent dans ce milieu » expliquait il en Novembre 1981 dans la Tribune Régionale dans une rare interview accordée à un journaliste en précisant que « chaque jour, 65 m3 d’eau étaient renouvelés et tous les trimestres, une vidange était réalisée avec lavage et désinfection des parois et des bassins ». Il était devenu le spécialiste, aux yeux de ses pairs de cette technologie, que beaucoup sont venus voir sur place et se faire expliquer, à l’époque.

    Il a été le précurseur de l’activité bébé nageur en 1973, a crée le programme de natation scolaire en 5 ans afin que les enfants sachent nager à leur entrée au collège – en venant s’initier à la natation une fois par semaine. Une génération, et même plusieurs, vanvéens lui sont reconnaissant de leur avoir fait surmonter une certaine peur de l’eau, notamment grâce à Maurice qui est partit plutôt à la retraite.  En 1977, il a permis à la ville de récupérer la conduite de l’enseignement du sport dans les écoles élémentaires et a mis en place un programme pédagogique innovant. Instigateur des Contrats-Bleus qui deviendront l’ARVE, le CEL puis le PJC qui seront repris au niveau national, il a  crée en 1998 les premiers stages sportifs externés à Tignes pour le ski et à Chamonix pour l’alpinisme où il encadre des enfants de 10 à 17 ans dont certains trouveront leur vocation dans le sport.

     

    Il a mené à bien de nombreux chantiers  depuis la construction du gymnase Maurice Magne, jusqu’aux transformations importantes de la piscine municipale, du PMS André Roche avec la construction de deux murs de soutainement pour remplacer le talus des trois plateformes qui lui a donné son aspect actuel, la remise aux normes du terrain de football annexe en mélange terre-sable stabilisée en une surface de jeu en sable fillerisé de schiste de houille stabilisé mécaniquement,  la réfection de la piste d’athlétisme qui est passé d’un revêtement en cendré à un revêtement synthétique tous temps, de 5 à 6 couloirs avec extension de la ligne droite et réaménagement des aires de concours (saut en longueur, javelot…), la construction d’un nouveau pavillon pour les Boules Lyonnaises et le tennis….avec d’importants travaux d’éclairage et d’électrivité, deux courts de tennis couverts très attendus (depuis 20 ans) qui sont venus compléter cet aménagement  en 2006, et l’aménagement du terrain de football annexe en synthétique qui se termine.

     

    Il a connu 5 maires,  avec lesquels il a travaillé en bonne inteligence, même si ce fut particulièrement difficile avec l’un d’entre eux qui a tenté de s’en séparer, et il a survécu à l’alternance politique. Grâce à sa droiture, même si son caractère n’était pas toujours facile, il a tenu bon la barre du service des sports, récupérant la direction des travaux réalisés dans les équipements sportifs malgré les réticences des services techniques à l’époque. Parce qu’il connaissait et maîtrisait très bien les connaissances nécessaires pour refaire par exemple une piste d’athlétisme  dans les régles de l’art notamment. «  J’ai toujours dit que je dormais de mes deux oreilles avec lui. Il s’est occupé des équipements sportifs de la ville comme si c’étaient les siens. Vous en avez toujours pris soin ! » a confié Bernard Gauducheau aux stadistes lors de la remise des Trophées 2011 à son propos. Et ce fut le cas d’André Roche, de Gérard Orillard, de Guy Janvier même si ce fut peut être difficile au début.