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mixité sociale

  • LA RENTREE 2015 A VANVES : 3 – LYCEE MICHELET : « Comme un gros bourg de province où tout le monde vit en bonne intelligence sur un espace réduit ! »

    La  cité scolaire Michelet accueille depuis hier matin, un peu plus de 2400 élèves au  collège (650), au lycée (1260), en classe préparatoires aux grandes écoles  (environ 450) dont 165 internes (étudiants de classes préparatoires). « Ce nombre rapporté à la grandeur du parc est léger, mais au nombre de salles de cours, il est très important, ce qui est un problème qui rejaillit sur la vie des élèves, car à certains moments de l’année, la file d’attente à la demi-pension peut durer plus d’une demi-heure.  Il faut ajouter 200 professeurs et une certaine d’agents qui entretiennent le parc, préparent les repas de la demi-pension, gèrent l’infirmerie… Ce qui est l’équivalent de 2700 à 2800 personnes qui sont là tous les jours, comme dans un gros bourg de province sur un espace pas si grand que cela. Mais ce qui est remarquable, est que tout le monde vit en bonne intelligence » constate Bernard Gary, proviseur de Michelet que le blog Vanves au Quotidien a rencontré

    Vanves au Quotidien - Comment se présente cette Rentrée 2015 à Michelet

    Bernard Gary : « Cette Rentrée 2015 est marquée par l’arrivée des enfants du baby boom de l’an 2000 en classes de seconde, ce qui nous a valu quelques sueurs froides au mois de Juin puisque le département a dû accueillir un plus peu de 1600 élèves supplémentaires avec un nombre de lycées identiques. Il ne s’agit que d’une augmentation passagère sauf si d’autres baby boom se profilent à l’horizon. Les classes de seconde à Michelet sont très remplies et pour autant il reste quelques élèves en attentes d’affectation. L’Inspection Académie réunira une commission à l’issue de laquelle, tous les enfants seront inscrits en lycée. Pour notre établissement, se pose, une fois de plus, le problème de la bi-sectorisation du quartier d’Issy les Moulineaux, tout proche de Michelet et très éloigné d’Ionesco. Pour autant la crispation qui se fait autour de la bi sectorisation a rendu la fin de l’année scolaire quelque peu difficile.

    VAQ - Où est on sur le dossier de sectorisation avec le collége Saint Exupery ?  

    B.G. : « Le travail accompli à l’initiative de monsieur Gauducheau avec le conseil généra a abouti à cette Rentrée, à une répartition plus harmonieuse. La sectorisation, telle qu’elle était prévue initialement a été un peu assouplie. Ainsi tous les élèves dont nous n’anticipions pas la venue, c’est à dire ceux qui sont scolarisés à l’école primaire à Paris, à Issy les Moulineaux, à Clamart, à Meudon… ont été orientés, lorsqu’ils étaient en sur nombre, au collège Saint Exupery, ce qui a permis au collège Michelet de revenir à cinq classes de 6éme. Nous avons évidemment gardé  les élèves de la 6éme en sur-nombre qui sont passés en 5éme, mais l’objectif dans 3 ans est de revenir à cinq 6éme, cinq 5éme, cinq 4éme et cinq 3éme, ce qui permettra au collège et au lycée de vivre plus paisiblement. Malheureusement, la loi du genre dans notre société de 2015 est aux familles éclatées avec un père dans une commune, la mère dans une autre, et en fonction du niveau de scolarité, on habite chez l’un ou l’autre. Et lorsqu’arrive l’âge d’entrer au collège et plus encore au lycée, on choisit plutôt de revenir habiter Vanves. Pour nous, c’est une façon de juguler ce phénomène.

    VAQ -  Où en est on au niveau du parc et des équipements sportifs notamment extérieurs ?

    B.G.  « Nous avons beaucoup travaillé cet été dans le lycée. Nous avions fait un état phyto sanitaire du parc qui nous a permis de repérer les arbres malades et de les abattre, des replantations étant prévues à l’automne.  Le sol des équipements sportifs a été refait. Les élèves vont pouvoir, de nouveau, pratiquer la gymnastique et les arts mariaux dans de bonnes conditions ainsi que les clubs de la ville de Vanves que nous continuerons d’accueillir avec plaisir. Les travaux se poursuivent à la piscine avec d’énormes machines pour le filtrage de l’eau afin d’assurer une qualité parfaite ! Nous devrions pouvoir la ré-ouvrir après les congés de la Toussaint.

    Pour les années à venir, une très importante opération de rénovation et de restructuration des équipements sportifs extérieurs avec une opération tripartite Région-Département-ville de Vanves, est prévue : Il s’agit de refaire tous les terrains de sports du bas du parc (terrains de football, de rugby, piste d’athlétisme, terrains de saut et de lancer…). Les ingénieurs ont commencé à faire des travaux préparatoires puisqu’il y a beaucoup de choses à envisager, y compris l’évacuation des eaux puisque le terrain est en pente. Ses travaux dont le montant est estimé à 8,5 M€ devraient commencer en 2016 de s’achever en 2018, avec l’aménagement d’une séparation  entre le parc du lycée et ses équipements, puisque l’objectif est de permettre aux sportifs de la ville de Vanves d’y accéder et notamment le week-end afin d’y faire des entraînements et des compétitions. Les plans sont faits, le conseil régional, la ville et le département nous les ont présentés. Il n’y a plus qu’à faire même si ce sera plus long et plus compliqué à réaliser 

    VAQ – Dans votre discours de Rentrée vous avez allusion au projet d’établissement ! En qui consiste t-il ?

    B.G. : « Il concerne tous les aspects de la vie du lycée, le rôle de chacun des acteurs, parents, élèves, agents et personnels, la vie pédagogique, la vie dans la classe, les activités sportives, les travaux que nous jugeons prioritaires pour la vie de chacun, le développement informatique, le règlement intérieur…tout de qui fait la vie au quotidien de chacun des membres de la communauté de Michelet. Dans le précédent projet qui prend fin, Michelet a mis en avant le fait d’assurer une vraie mixité social, puisque ce lycée a une richesse particulière : Il accueille des élèves de milieux très différents. Le bilan que l’on peut en tirer notamment au travers des résultats aux examens est que le lycée a, de ce point de vue, bien travaillé et qu’il n’y a pas de différence de réussite entre les élèves, quelle que soit la commune et le milieu social dont ils viennent. Comme on parle beaucoup de mixité sociale, on peut dire avec plaisir et un peu de fierté qu’à Michelet, la mixité sociale à Michelet marche !  

    VAQ - Quel regard portez-vous sur cette première année passée à la tête de ce lycée ?

    B.G. : «  Une année passionnante. Ce qui marque dans ce lycée, c’est à la fois qu’il est porteur d’une histoire, qu’il l’assume mais qu’il n’a pas peur d’innover. C’est un lycée et un collège dans lequel il y a des projets magnifiques au plan culturel, artistique, pédagogique, comme les spectacles théâtraux, les groupes musicaux qui se sont produits lors de la fête du lycée, les expositions montées au CDI autour de la 1ére guerre mondiale et de la seconde, les initiatives prises d’ajouter deux noms nouveaux de résistants que nos professeurs d’histoire ont retrouvés dans les archives. C’est un lycée qui s’intéresse à la fois au passé, et toujours dans la perspective de construire l’avenir avec les éléèves. Et c’est cela son grand mérite

    VAQ - Qu’est-ce qui vous a plus étonné durant cette année ?

    B.G. : « C’est sa dimension !Ce lycée est grand par son étendue, par le nombrer de ses intervenants, de ses élèves et par la diversité d’approches intellectuelles de ceux qui y travaillent. Et ce qui est remarquable, est que tous ces gens ont la sagesse de vivre en bonne intelligence y compris lorsqu’ils ne sont pas d’accord avec leurs voisins. L’objectif est de continuer comme cela en s’enrichissant des différences plutôt que les cristalliser pour en faire des conflits. 

  • CONSEIL MUNICIPAL : VANVES SE DOTER D’OUTILS POUR MAITRISER SES TERRAINS EN MUTATION

    L’un des points forts du dernier conseil municipal de Vanves le 28 Mai dernier était le débat sur les résultats de l’application du PLU (Plan Local d’Urbanisme) adopté le 22 Juin 2011, au regard de la satisfaction des besoins en logement. Françoise Djian maire adjoint chargé du logement a rappelé les objectifs fixés dans le PLU qui s’articulaient autour de 5 axes dont celui de « relever le défi d’une offre renforcée en logements », en favorisant la diversité des logements, la mixité sociale au sein des quartiers, l’émergence d’un parc de logements « durable » et ceux du PLH (Plan Local de l’Habitat) dans le cadre de GPSO  : construire 523 logements sur 6 ans, soit 90 par an en moyenne. Et elle a présenté les résultats de cette étude sur la période 2011-13 qui a été suivi d’un débat court et succint alors qu’à une certaine période, le conseil municipal en aurait débattu beaucoup plus longtemps. D’autant plus que ce bilan, s’est accompagné d’une convention avec l’EPF 92 (Etablissement Public Foncier des Hauts de seine) qui permettra à la ville d’intervenir sur les terrains en mutation et d’exercer un droit de préemption urbain renforcé comme l’y a autorisé le Conseil Municipal.

    Anne Laure Mondon (PS) a demandé au Maire « comment il pourrait atteindre 25% de logements sociaux en 2020 ? ». Boris Amoroz (FdeG/PC) a insisté sur la nécessite d’atteindre 30% de logements sociaux, et à travers le PLU de lutter contre la spéculation foncière  « car les logements à Vanves sont inaccessibles, et notamment autour de la future gare de Grand Paris Express », relayé » par Lucile Schmid (EELV) qui a demandé d’avoir une vue à long terme dans l’aménagement de ce quartier de la gare GPE, surtout avec les tensions sur le foncier qui ne manqueront pas de se produire : « il faut préserver notre mixité sociale qui est forte » a-t-elle demandée. « Notre taux de logements sociaux va augmenter, et atteindre cet objectif de 25%. Mais ce qui est inquiétant est la fragilisation des familles pour faire face aux charges du logement » a répondu Bernard Gauducheau (UDI). Qui a reconnu « qu’on a eu moins de constructions en 2013, mais on n’a pas énormément de foncier. Et quand on en a, certains  préfèrent ne pas le commercialiser pour des raisons conjoncturelles ».  

    Le bilan sur la période 2011-13 montre que le nombre de logements autorisés est de 341 logements soit une moyenne de 113 logements par an  alors que les trois années précédentes (2008-11), ils n’étaient que 194 logements soit une moyenne de 65 par an. La progression du nombre de logements autorisés est particulièrement marquée à partir de 2012, « année à partir de laquelle le PLU produit véritablement ses effets en raison du délai d’instructions des autorisations d’urbanisme ». Progression confirmée en 2013 (+48,33% du nombre de logements neufs autorisés entre 2012 -13). Malgré un contexte immobilier défavorable (avec une diminution de 17,66% du nombre de logements autorisés en Ile de France) qui se fait ressentir à Vanves pour les six premier mois de 2014. « Pour 2014, si un seul nouveau logement a été autorisé au cours du premier trimestre, les dossiers en cours d’instruction portent sur 19 logements. Plusieurs terrains ont fait l’objet de promesses de vente et le dépôt des permis de construire représente un total de 50 logements. Ainsi le nombre de logements autorisés en 2014 pourrait être de 80 environ ».

    Deux autres sources chiffrées donnent une idée du rythme de construction : Les logements commencés (à être construit) qui s’élévent à 232 dans la période 2011-13 soit une moyenne de 77 logements par an, donc un rythme de construction nettement supérieur à celui de 40 logements par an entre 2000 et 2007 et 49 entre 2008 et 2010. « Avec 141 logements commencés en 2013, les effets du PLU sur la construction de logements sont nettement démontrés et ce malgré un contexte immobilier plutôt défavorable ». Et les logements achevés : Sur les 33 logements autorisés en 2011 après l’entrée envigueur du PLU,  seul 1 logement est aujourd’hui ahevé. Par contre 109 devraient être livrés en 2014.

    MAITRISE DES TERRAINS MUTABLES

    La totalité de ces logements sont réalisés dans le diffus à cause de l’absence de secteurs opérationnels, même si le rapport sur le PLU avait montré que les choix effectués en en terme de zonage, avaient augmentés les potentialités de construction sur des terrains identifiés comme mutables par la DDE (direction Départementale de l’Equipement) lors d’une étude menée en 2008 : Seul parmi ses terrains, la propriété du Rosier du Rosier a fait l’objet d’un permis de construire délivré au Secours Catholique pour 100 logements locatifs sociaux autorisés.   Le bail devrait être signé à la mi Juin avec Toit et Joie, ce qui permettrait de commencer les travaux qui devraient durer deux ans, à la fin de cette année.  Le terrain enserré par les rues René Coche-Aristide Briand-Diderot n’a pas encore l’objet de permis de construire, mais la consultation engagée par la ville pour la cession de ces propriétés confirme que ce site  pourrait accueillir 156 logements dont 36 sociaux. 

    D’autres terrains sont concernés comme le 31 rue d’Issy, le 39 rue Sadi Carnot, le 28 rue René sahors et le 25 avenue Victor Basch mais ne  sont pas encore disponible à cause d’une difficile mobilisation du foncier (successions, refus…). Ils ont été identifiés grâce notamment à l’aide de l’Etablissement Public Foncier des Hauts de Seine (EPF92) sur lesquels cet établissement pourrait intervenir pour faciliter la mise en œuvre de projets, tout en préservant la mixité sociale. Tout comme un autre emprise mutable à moyen terme composée de 4 propriétés à l’angle des rues Raymond Marcheron et des Fréres Chapelles. C’est pourquoi la ville de Vanves a décidé de passer une convention avec l’EPF 92  qui l’accompagnera ainsi sur ces terrains mutables, et  le secteur de la future gare du Grand Paris Express à la pointe sud ouest du territoire communal. Enfin le Conseil Municipal a renforcé son droit de préemption urbain sur ces terrains, secteur d’intervention de l’EPF 92,  qui lui permettra d’acquérir prioritairement ces biens immobiliers s’ils sont mis en vente

    PAVILLONS ET LOGEMENTS SOCIAUX

    La part du logement individuel dans cette construction neuve est très faible (6,98% en 2011 soit 3 pavillons, 0% en 2012 et 2,25% en 2013 soit 4 pavillons) tout comme durant la période 2000-07 (3,40 pavillons par an). Par contre beaucoup plus de pavillons ont été agrandis dans la période 2011-13  (31 dont 11 en 2011, 9 en 2012 et 11 en 2013).   La part du logement social, sachant que Vanves dispose de 3008 logements sociaux (23,46%) s’élève à 108 logements sociaux neufs autorisés pour la période 2011-13 ( 8 PLS en cours de construction rue René Coche, 100 logements PLA dans le projet du Secours Catholique) sur 341 logements autorisés, soit 31,67% de la construction neuve. Enfin, les nouveaux dispositions du PLU aux abords des grands axes et de la gare de Vanves Malakoff (les programmes comptant plus de 1500 m2 de  plancher doivent prévoir au moins 25% de logements locatifs)  ont été mis en œuvre dans le cadre du projet à l’angle des rues d’Issy et Pruvot face aux Bénédictines (avec 11 logements réservés à des primo-accédants éligibles à un prêt à taux zéro PTZ+). La réhabilitation du 50 rue J.Bleuzen(angle av.de Verdun) permettra de créer 6 logements sociaux financés en PLS.