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equipements sportifs

  • MICHELET POSSEDE DES EQUIPEMENTS SPORTIFS HORS NORMES DEPUIS PLUS DE 150 ANS

    Voilà trois semaines, les installations sportives extérieurs du lycée Micehelet rénovées étaient inaugurées en grande pompe. Occasion de rappeler que cet établissement scolaire, dés sa création, s’était doté d’un complexe sportif hors normes grâce à son immense parc qui entourait ses bâtiments autour du pavillon Mansart.

     Dés son ouverture, le lycée-jardin de Vanves, s’est doté d’un  complexe sportif hors normes :  il  a  tout d’abord édifié un gymnase (occupée maintenant par le CDI) édifié en 1829  qui jouxtait la salle des fêtes (théâtre)  à la structure métallique à fermes Polonceau entièrement dégagée au sol et éclairé par des fenêtres hautes et une vérrière au zénith, garnie de gradins d’un côté, d’une tribune au nord. « Alors que la gymnastique ne devient une discipline reconnue par l’éducation nationale que tardivement » selon Jocelyne Grandiau qui a écrit un livre, avec ses éléves sur le lycée Michelet « Plus de 150 ans d’histoire, 150 ans d’indépendance »

    Ensuite d’un manège en 1880,  ce qui fut une première en milieu scolaire, à l’angle sud est du lycée dont la vaste étendue servait d’aire de gymnastique, avec une vaste carrière permettant d’effectuer des reprises. Il a servit de salle d’armes, voire de stands de tir… Enfin, une piscine, plutôt un bassin de natation, selon l’expression de l’époque,  fut aménagée, à l extérieur en 1881, en contrebas du domaine, avec une clôture de 180 cabines, un pavillon lingeries, où le nageur Jean Taris, 34 fois champion de France, vice champion olympique en 1932 fit ses premiers entrainements. Ce bassin de 32x 15 m, 3m de profondeur, a été remplacé en 1971 par une piscine couverte, plus petite, de 25m de long, dans un bâtiment  comprenant 4 salles de gymnastiques.

    L’éducation nationale favorisait à l’époque l’éducation physique au sens strict, avec le développement de jeux scolaires : lawn tennis, crocket, foot-ball chacun ayant sa place dans le parc. C’est la première fois qu’en 1880/1881, on joua au rugby, on disait foot-ball à l’époque

    Au début du XXe siécle, Le lycée a disposé  de courts de tennis à partir de 1920,  avec un jeu de paume sur gazon, des pistes et des sautoirs avec des terrains de foot et de rugby à partir de 1930 là se trouvait le CNED….poussée peut être par le fait que le lycée accueillait le stage en été prévu dans le cadre du cours supérieur d’éducation physique de l’université préparant  au certificat d’aptitude à l’enseignement de la gymnastique . «On peut dire, sans forfanterie que Michelet a tenu un certain rôle sinon un rôle certain dans la mise en place de l’éducation physique moderne à l’école » écrivait Xavier Renard dans son livre consacré à l’histoire du lycée Michelet « Le château et lycée de Vanves 1693-1798-1998 ».

    Il a été l’un des premiers établissement scolaire a accueillir l’une des premières associations sportives en 1890 affiliée à l’USFSA créé par Georges Saint Clair et Pierre de Coubertin om l’on pratiquait de nombreux sports comme le rugby, l’équitation, la course à pied… et déclaré officiellement le 19 Mars 1923 : l’Union  Athlétic du lycée Michelet (UALM) dont le rugby est à l’origine de sa création avec 4 à 7 équipes avant la guerre de 1914-18. Le lycée Michelet a renoué à cette tradition du rugby grâce à Jean Bourgeois qui a consacré 40 ans de sa vie à former des jeunes à ce sport, rassemblant jusqu’à 150 éléves,  perpétuant une tradition puisque Michelet fut le premier établissement où on joua pour la première fois au rugby en 1880. Enfin, ce lycée accueilli dés la fin des années1970, deux sections sports étude dont une de judo, et l’autre de football

  • ELECTION DE PECRESSE A LA TETE DE L’ILE DE FRANCE : VANVES ESPERE ETRE MOINS DISCRIMINEE COMME TOUS LES VILLES DU 92

    Valérie Pécresse est la nouvelle présidente de la Région Ile de France depuis hier midi. Elle a été élue dés le 1er tour sans surprise par 119 des 209 conseillers régionaux, LR, UDI et Modem dont Bernard Gauducheau (UDI) maire de Vanves qui a été élu au conseil d'administration du  STIF (Syndicat des Transports Ile de France qui est la haute autorité des transports dans la Région capitale, une fonction complémentaire à sa présidence du Comité Stratégique de la SGP (Société du Grand Paris), ainsi qu'à la commission du Règlement qui doit réviser le règlement intérieur de l'assemblée régionale.

    « Tous les élus altoséquanais sont ravis et heureux égoïstement » comme l’a exprimé dés dimanche soir Patrick Devedjian, président du Conseil Départemental « parce que nous allons changer de politique. Celle qui était menée jusqu’à ce jour, par la région, était, je le dis pour notre département dont je serais l’avocat inlassable, une politique de haine à l’égard de notre département, de discrimination complète,  permanente. Et cela aurait été encore  plus grave avec Bartolone. Comme ils disent «Barto barre-toi !» Je le dis vraiment, parce qu’il y a 17 ans que cela dure ! A Antony, je suis content parce que je vais avoir, enfin, le doublement du tunnel de la Croix de Berny,  parce que l’engagement de la Région de verser 20 M€ pour la résidence Universitaire d’Antony (RUA)  va enfin être mis en œuvre, alors que malgré cet engagement écrit par  la Région, il n’y a jamais été fait droit par M.Huchon. Et je n’en aurais pas attendu  davantage de M.Bartolone, parce qu’il est  l’auteur du  discours et du mécanisme de la péréquation qui est d’abord destiné à financer la Seine Saint Denis»

    « La traduction sera moins d’ostracisme vis à vis des Hauts de Seine qui étaient considéré comme un territoire tricard aux yeux de l’ancienne majorité. Nous allons pouvoir bénéficier comme les autres, des bienfaisantes retombées de la politique régionale parce que nos villes en ont besoin. Le fait de pouvoir s’appuyer sur la Région va permettre de mieux affirmer la présence des Hauts de Seine dans la métropole et de bénéficier d’un soutien pour nos politique de développement et social» ajoutait Hervé Marseille (UDI) sénateur maire de Meudon. « Cela ne peut qu’améliorer les choses ! On n’est pas le mauvais élève pour l’Ile de France, mais plutôt le bon du point de vue de la dynamique, de l’économie, de l’emploi, de la culture, du numérique, du sports, c'est-à-dire les sujets sur lesquels s’est battu V.Pécresse. Au contraire, elle pourra s’appuyer sur nous  et nous savons que nous pourrons s’appuyer sur elle » indiquait JJ Guillet (MLR) député maire de Chaville. Christian Dupuy (LR) maire de Suresnes espère bien que  «nous aurons ce à quoi nous avons légitimement pensé avoir le droit, et notamment pour Suresnes, le prolongement de la ligne n°2 que nous réclamons depuis des années sans même être honoré d’une réponse de la part du STIF présidé par M.Huchon. Et V.Pécresse l’a repris son programme !».

    A Vanves, rappelons nous les difficultés de la municipalité  pour mener à bien le projet  d’ouverture partielle du parc du lycée Michelet puis de la rénovation de ses équipements sportifs  extérieurs qui ont été engagées et qui pourront être accélérées, comme le projet de mur anti-bruit le long des voies SNCF Paris Montparnasse,   la Région socialiste ne privilégiant pas les villes situées selon ses responsables dans des secteurs considérés comme « riches » comme les Hauts de Seine. Sans parler de la ligne 13 du métro.

  • LA RENTREE 2015 A VANVES : 3 – LYCEE MICHELET : « Comme un gros bourg de province où tout le monde vit en bonne intelligence sur un espace réduit ! »

    La  cité scolaire Michelet accueille depuis hier matin, un peu plus de 2400 élèves au  collège (650), au lycée (1260), en classe préparatoires aux grandes écoles  (environ 450) dont 165 internes (étudiants de classes préparatoires). « Ce nombre rapporté à la grandeur du parc est léger, mais au nombre de salles de cours, il est très important, ce qui est un problème qui rejaillit sur la vie des élèves, car à certains moments de l’année, la file d’attente à la demi-pension peut durer plus d’une demi-heure.  Il faut ajouter 200 professeurs et une certaine d’agents qui entretiennent le parc, préparent les repas de la demi-pension, gèrent l’infirmerie… Ce qui est l’équivalent de 2700 à 2800 personnes qui sont là tous les jours, comme dans un gros bourg de province sur un espace pas si grand que cela. Mais ce qui est remarquable, est que tout le monde vit en bonne intelligence » constate Bernard Gary, proviseur de Michelet que le blog Vanves au Quotidien a rencontré

    Vanves au Quotidien - Comment se présente cette Rentrée 2015 à Michelet

    Bernard Gary : « Cette Rentrée 2015 est marquée par l’arrivée des enfants du baby boom de l’an 2000 en classes de seconde, ce qui nous a valu quelques sueurs froides au mois de Juin puisque le département a dû accueillir un plus peu de 1600 élèves supplémentaires avec un nombre de lycées identiques. Il ne s’agit que d’une augmentation passagère sauf si d’autres baby boom se profilent à l’horizon. Les classes de seconde à Michelet sont très remplies et pour autant il reste quelques élèves en attentes d’affectation. L’Inspection Académie réunira une commission à l’issue de laquelle, tous les enfants seront inscrits en lycée. Pour notre établissement, se pose, une fois de plus, le problème de la bi-sectorisation du quartier d’Issy les Moulineaux, tout proche de Michelet et très éloigné d’Ionesco. Pour autant la crispation qui se fait autour de la bi sectorisation a rendu la fin de l’année scolaire quelque peu difficile.

    VAQ - Où est on sur le dossier de sectorisation avec le collége Saint Exupery ?  

    B.G. : « Le travail accompli à l’initiative de monsieur Gauducheau avec le conseil généra a abouti à cette Rentrée, à une répartition plus harmonieuse. La sectorisation, telle qu’elle était prévue initialement a été un peu assouplie. Ainsi tous les élèves dont nous n’anticipions pas la venue, c’est à dire ceux qui sont scolarisés à l’école primaire à Paris, à Issy les Moulineaux, à Clamart, à Meudon… ont été orientés, lorsqu’ils étaient en sur nombre, au collège Saint Exupery, ce qui a permis au collège Michelet de revenir à cinq classes de 6éme. Nous avons évidemment gardé  les élèves de la 6éme en sur-nombre qui sont passés en 5éme, mais l’objectif dans 3 ans est de revenir à cinq 6éme, cinq 5éme, cinq 4éme et cinq 3éme, ce qui permettra au collège et au lycée de vivre plus paisiblement. Malheureusement, la loi du genre dans notre société de 2015 est aux familles éclatées avec un père dans une commune, la mère dans une autre, et en fonction du niveau de scolarité, on habite chez l’un ou l’autre. Et lorsqu’arrive l’âge d’entrer au collège et plus encore au lycée, on choisit plutôt de revenir habiter Vanves. Pour nous, c’est une façon de juguler ce phénomène.

    VAQ -  Où en est on au niveau du parc et des équipements sportifs notamment extérieurs ?

    B.G.  « Nous avons beaucoup travaillé cet été dans le lycée. Nous avions fait un état phyto sanitaire du parc qui nous a permis de repérer les arbres malades et de les abattre, des replantations étant prévues à l’automne.  Le sol des équipements sportifs a été refait. Les élèves vont pouvoir, de nouveau, pratiquer la gymnastique et les arts mariaux dans de bonnes conditions ainsi que les clubs de la ville de Vanves que nous continuerons d’accueillir avec plaisir. Les travaux se poursuivent à la piscine avec d’énormes machines pour le filtrage de l’eau afin d’assurer une qualité parfaite ! Nous devrions pouvoir la ré-ouvrir après les congés de la Toussaint.

    Pour les années à venir, une très importante opération de rénovation et de restructuration des équipements sportifs extérieurs avec une opération tripartite Région-Département-ville de Vanves, est prévue : Il s’agit de refaire tous les terrains de sports du bas du parc (terrains de football, de rugby, piste d’athlétisme, terrains de saut et de lancer…). Les ingénieurs ont commencé à faire des travaux préparatoires puisqu’il y a beaucoup de choses à envisager, y compris l’évacuation des eaux puisque le terrain est en pente. Ses travaux dont le montant est estimé à 8,5 M€ devraient commencer en 2016 de s’achever en 2018, avec l’aménagement d’une séparation  entre le parc du lycée et ses équipements, puisque l’objectif est de permettre aux sportifs de la ville de Vanves d’y accéder et notamment le week-end afin d’y faire des entraînements et des compétitions. Les plans sont faits, le conseil régional, la ville et le département nous les ont présentés. Il n’y a plus qu’à faire même si ce sera plus long et plus compliqué à réaliser 

    VAQ – Dans votre discours de Rentrée vous avez allusion au projet d’établissement ! En qui consiste t-il ?

    B.G. : « Il concerne tous les aspects de la vie du lycée, le rôle de chacun des acteurs, parents, élèves, agents et personnels, la vie pédagogique, la vie dans la classe, les activités sportives, les travaux que nous jugeons prioritaires pour la vie de chacun, le développement informatique, le règlement intérieur…tout de qui fait la vie au quotidien de chacun des membres de la communauté de Michelet. Dans le précédent projet qui prend fin, Michelet a mis en avant le fait d’assurer une vraie mixité social, puisque ce lycée a une richesse particulière : Il accueille des élèves de milieux très différents. Le bilan que l’on peut en tirer notamment au travers des résultats aux examens est que le lycée a, de ce point de vue, bien travaillé et qu’il n’y a pas de différence de réussite entre les élèves, quelle que soit la commune et le milieu social dont ils viennent. Comme on parle beaucoup de mixité sociale, on peut dire avec plaisir et un peu de fierté qu’à Michelet, la mixité sociale à Michelet marche !  

    VAQ - Quel regard portez-vous sur cette première année passée à la tête de ce lycée ?

    B.G. : «  Une année passionnante. Ce qui marque dans ce lycée, c’est à la fois qu’il est porteur d’une histoire, qu’il l’assume mais qu’il n’a pas peur d’innover. C’est un lycée et un collège dans lequel il y a des projets magnifiques au plan culturel, artistique, pédagogique, comme les spectacles théâtraux, les groupes musicaux qui se sont produits lors de la fête du lycée, les expositions montées au CDI autour de la 1ére guerre mondiale et de la seconde, les initiatives prises d’ajouter deux noms nouveaux de résistants que nos professeurs d’histoire ont retrouvés dans les archives. C’est un lycée qui s’intéresse à la fois au passé, et toujours dans la perspective de construire l’avenir avec les éléèves. Et c’est cela son grand mérite

    VAQ - Qu’est-ce qui vous a plus étonné durant cette année ?

    B.G. : « C’est sa dimension !Ce lycée est grand par son étendue, par le nombrer de ses intervenants, de ses élèves et par la diversité d’approches intellectuelles de ceux qui y travaillent. Et ce qui est remarquable, est que tous ces gens ont la sagesse de vivre en bonne intelligence y compris lorsqu’ils ne sont pas d’accord avec leurs voisins. L’objectif est de continuer comme cela en s’enrichissant des différences plutôt que les cristalliser pour en faire des conflits.