Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

paris-montparnasse

  • RETOUR SUR LE PASSE DE LA GARE SNCF TRANSILIEN VANVES-MALAKOFF

    Les travaux de requalification de la gare de Vanves-Malakoff, vendredi en fin d’apré-midi, s’est déroulé en présence des deux maires, Bernard Gauducheau (Vanves) et Jacqueline Belhomme (Malakoff) en présence de nombreux élus et responsables d’Ile de France Mobilités dont Élodie Hervers Cheffe de Département des gares et SNCF dont  Pierre Labarthe, Directeur exécutif des gares d’Île-de-France SNCF pour la réalisation de ce projet. Ils ont pu découvrir les nouveaux espaces extérieurs et intérieurs, avec des panneaux photographiques rappelant des vues d’hier et d’aujourd’hui  

    Cette gare de Vanves-Malakoff et cette ligne Paris Montparnasse ont une longue histoire commune que rappelle notamment l’ouvrage de Samuel Delziani « le petit inventaire des gares en Ile de France » (Edt la Vie du Rail – 2017). Cette coupure crée par l’ouverture de cette ligne en Octobre 1840 est à l’origine de la création d’une commune nouvelle en 1984, Malakoff,  car Vanves s’étendait alors jusqu’à Montrouge,  un mois après l’inauguration de la gare Vanves-Malakoff un 1er Octobre 1884. Cette gare tant souhaitée et attendue a été construite entre 1882 et 1883 entre la rue d’Arcueil (maintenant J.Jezequel)  et la route de Montrouge (maintenant Ernest Laval).  A l’époque, le trajet entre Vanves et Paris durait 12 mn et le billet coûtait 0,45 frs en 1ére et 0,30 frs en 2éme. Les voyageurs accédaient à la gare par un petit escalier en bois au bout d’un sentier qui la reliait à la rue de Paris (Ernest Laval). Un sentier qui est devenu par la suite, la rue J.Jezequel  (ex-A.Duru).

    En 1934, elle fut reconstruite sous la forme d’un pont gare sur les plans de l’architecte Jean Philippot. Edifice ambitieux pour l’époque qui fut inaugurée le 1er Octobre 1934 par F Pic. Elle a permis la suppression des passages à niveau extrêmement dangereux tout comme l’élargissement du pont du clos Montholon en 1931. La gare a reçu en 2019 le label «Architecture contemporaine remarquable » décerné par le Ministère de la Culture et elle avait été labellisé par la Région ile de France car elle présente un intérêt architectural et historique, présentée comme étant «l'un des manifestes d'une nouvelle esthétique, figurant parmi les modèles d'une architecture résolument moderne des gares», celle-ci ayant,  non seulement conservé son intégrité architecturale mais aussi de nombreux éléments authentiques tels que le seuil de l'entrée principale, les sols carrelés du hall et les abris de quais en béton. «Ainsi Jean Philippot avait, après la gare Deauville-Truvile (1931) et Meudon Rive-Gauche (1935), signé un équipement d’un esthétique moderne et fonctionnelle, proche de l’esthétique industrielle» selon l’auteur de l’ouvrage « Images du Patrimoine »consacré à Vanves. 

    Avant, ses travaux de requalification inauguré vendredi, elle a vécut d’autres chantiers comme celui mené par Nord France et Chantiers Moderne pour le TGV Atlantique de l’automne 1985  au printemps 1987 : Le saut de mouton Vanves/Malakoff a été réalisé parallèlement avec le réaménagement de la plateforme de Montrouge/Chatillon où étaient prévus les ateliers d’entretien et le stationnement des rames. Il s’agissait de permettre aux voies du TGV de passer au dessus des voies de la ligne Paris Montparnasse (N du Transilien,) pour bifurquer vers Malakoff grâce à un ouvrage en béton armé qui recouvre les deux tranchées couvertes empruntées par la ligne N du Transilien. Une nouvelle voie avait été construite et et une autre rallongée avec une estacade permettant de rejoindre directement la gare de Vanves/Malakoff. Les deux ponts au dessus de l’avenue Ernest Laval (CD 50) avaient été reconstruits, élargis et ripés en deux temps, dans la nuit du 20 au 21 décembre 1986 et du 31 Janvier au 1er Février 1987  suscitant là aussi une interruption du trafic mais uniquement la nuit. Enfin, des rideaux de quais, avaient été installés après une phase de test entre juin 2020  et le printemps 2021, sur le quai de la gare Vanves-Malakoff,  pour  limiter les chutes et les intrusions sur les voies : Des rideaux métalliques transparents mesurant 1m60 de haut pour environ 6 mètres de long, et ajustable en fonction de la longueur du quai.

  • VANVES ET LE GRAND PARIS EXPRESSS : ENCORE DES INTERRUPTIONS DE TRAFIC FERROVIAIRE

    Depuis leur lancement en juin 2016, les travaux se sont intensifiés sur la ligne 15 Sud du Grand Paris Express. La quasi-totalité des gares est maintenant en génie civil et on dénombre déjà 41 chantiers en ajoutant les ouvrages annexes et centres techniques. IL entre dans une phase lourde avec le premier tunnelier qui sera installé début Février sur le site Champigny Plateau et creusera le tunnel de raccordement reliant le centre d’exploitation Champigny à la ligne 15 Sud. Les riverains des gares vont découvrir l’ampleur de ce chantier et subir quelques nuisances.

    Les riverains  de la future gare du Fort d’Issy/Vanves/Clamart, et notamment les habitants du clos Montholon  ont déjà l’habitude depuis plus d’un an avec les travaux du ripage de la dalle effectué en Août 2017, avec les préparatifs qui ont nécessité des interruptions de trafic pendant plusieurs week-ends notamment en Janvier/février 2017, puis en Août. Des interruptions de tradic entre Paris-Montparnasse et Versailles Chantier qui se renouvelés le week-end dernier et encore ce week-end  à cause de travaux de signalisation et surtout pour créer la correspondance entre la ligne N du Transilien et la ligne 15 Sud du Grand Paris Express en gare de Clamart. «De début janvier à mi-mars 2018, des travaux de démolition et de forage de pieux sont effectués sur le quai central. Pour des raisons de sécurité, ces interventions à proximité des voies sont réalisées pendant 11 week-ends consécutifs, du vendredi soir au lundi matin, de jour et de nuit et peuvent générer du bruit » indique t-on  à la SGP (Société du Grand Paris) et à SNCF Réseau.

    Maintenant les vanvéens qui circulent entre leur commune et Clamart ont pris l’habitude d’éviter tout ce secteur très souvent embouteillé aux heures de pointe du matin et du soir. Tout comme ceux qui circulent sur les bords de Seine du côté du Pont de Sévres à Boulogne, où la RD 1 quai G.Gorse à Boulogne est coupée jusqu’en 2020 à cause des travaux nécessaires au passage du tunnelier du Grand Paris Express (GPE) L’acceptabilité des chantiers, la réduction des nuisances sont au cœur des réflexions de la SGP (Société du Grand Paris) et surtout d’un groupe de travail du Comité Stratégique de la SGP sur lesquels le Blog de Vanves Au Quotidien reviendra demain .

  • ELECTION DE PECRESSE A LA TETE DE L’ILE DE FRANCE : VANVES ESPERE ETRE MOINS DISCRIMINEE COMME TOUS LES VILLES DU 92

    Valérie Pécresse est la nouvelle présidente de la Région Ile de France depuis hier midi. Elle a été élue dés le 1er tour sans surprise par 119 des 209 conseillers régionaux, LR, UDI et Modem dont Bernard Gauducheau (UDI) maire de Vanves qui a été élu au conseil d'administration du  STIF (Syndicat des Transports Ile de France qui est la haute autorité des transports dans la Région capitale, une fonction complémentaire à sa présidence du Comité Stratégique de la SGP (Société du Grand Paris), ainsi qu'à la commission du Règlement qui doit réviser le règlement intérieur de l'assemblée régionale.

    « Tous les élus altoséquanais sont ravis et heureux égoïstement » comme l’a exprimé dés dimanche soir Patrick Devedjian, président du Conseil Départemental « parce que nous allons changer de politique. Celle qui était menée jusqu’à ce jour, par la région, était, je le dis pour notre département dont je serais l’avocat inlassable, une politique de haine à l’égard de notre département, de discrimination complète,  permanente. Et cela aurait été encore  plus grave avec Bartolone. Comme ils disent «Barto barre-toi !» Je le dis vraiment, parce qu’il y a 17 ans que cela dure ! A Antony, je suis content parce que je vais avoir, enfin, le doublement du tunnel de la Croix de Berny,  parce que l’engagement de la Région de verser 20 M€ pour la résidence Universitaire d’Antony (RUA)  va enfin être mis en œuvre, alors que malgré cet engagement écrit par  la Région, il n’y a jamais été fait droit par M.Huchon. Et je n’en aurais pas attendu  davantage de M.Bartolone, parce qu’il est  l’auteur du  discours et du mécanisme de la péréquation qui est d’abord destiné à financer la Seine Saint Denis»

    « La traduction sera moins d’ostracisme vis à vis des Hauts de Seine qui étaient considéré comme un territoire tricard aux yeux de l’ancienne majorité. Nous allons pouvoir bénéficier comme les autres, des bienfaisantes retombées de la politique régionale parce que nos villes en ont besoin. Le fait de pouvoir s’appuyer sur la Région va permettre de mieux affirmer la présence des Hauts de Seine dans la métropole et de bénéficier d’un soutien pour nos politique de développement et social» ajoutait Hervé Marseille (UDI) sénateur maire de Meudon. « Cela ne peut qu’améliorer les choses ! On n’est pas le mauvais élève pour l’Ile de France, mais plutôt le bon du point de vue de la dynamique, de l’économie, de l’emploi, de la culture, du numérique, du sports, c'est-à-dire les sujets sur lesquels s’est battu V.Pécresse. Au contraire, elle pourra s’appuyer sur nous  et nous savons que nous pourrons s’appuyer sur elle » indiquait JJ Guillet (MLR) député maire de Chaville. Christian Dupuy (LR) maire de Suresnes espère bien que  «nous aurons ce à quoi nous avons légitimement pensé avoir le droit, et notamment pour Suresnes, le prolongement de la ligne n°2 que nous réclamons depuis des années sans même être honoré d’une réponse de la part du STIF présidé par M.Huchon. Et V.Pécresse l’a repris son programme !».

    A Vanves, rappelons nous les difficultés de la municipalité  pour mener à bien le projet  d’ouverture partielle du parc du lycée Michelet puis de la rénovation de ses équipements sportifs  extérieurs qui ont été engagées et qui pourront être accélérées, comme le projet de mur anti-bruit le long des voies SNCF Paris Montparnasse,   la Région socialiste ne privilégiant pas les villes situées selon ses responsables dans des secteurs considérés comme « riches » comme les Hauts de Seine. Sans parler de la ligne 13 du métro.