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gÉrard orillard

  • I – « GERARD CLERIN S’EST OCCUPE DES EQUIPEMENTS SPORTIFS COMME SI C’ETAIENT LES SIENS ! »

    L’ensemble des stadistes et des élus, le Comité Directeur du Stade de Vanves avaient rendu un hommage appuyé avant les vacances de l’été 2011 au directeur du service des sports qui avait souhaité rester discret et ne pas se lancer dans de grands discours. C’est son fils, Emmanuel,  lors de la remise des Trophées du Sports 2011 qui avait rappelé sa carrière : Il a été diplômé de l’Ecole d’Aéronautique, certifié Arts et Métiers en organisation scientifique du travail et Ingénieur eau et assainissement. Il s’est orienté vers le sport lors de son service militaire dans l’armée de l’air avec le diplôme de moniteur d’entraînement physique militaire. A l’INS (Institut National du Sport, futur INSEP), il a obtienu le titre de gestionnaire de piscine, centre sportif et de loisirs (BEESAN 1° BEES 2°). Il a encadré des colonies de vacances et séjours à l’étranger de 1964 à 1968, enseigné l’EPS à la Ville de Paris de 1968 à 1971 pour l’Eduction Nationale. Voilà pour la formation et le CV.

    Directeur des Sports à Vanves, il est à l’origine de la création du service en 1971 et de l’actuel ANDISS, lorsque André Roche était le maire de notre commune qui avait recruté cet ingénieur en eau et assainissement pour mettre en place ce traitement révolutionnaire de l’eau de la piscine municipale. Il est arrivé lorsque la piscine municipale ouvrait ses portes  - Elle a été inauguré le 16 Novembre 1971 -  voilà 45 an. Et il est  reparti  après avoir mené à bien en 2005/06 la rénovation des installations techniques de traitement de l’eau et du chauffage remis aux normes. « Notre système de traitement de l’eau consiste tout d’abord en une filtration sur sable, ensuite par une désinfection par ozonation. C’est un système peu employé dans les piscines dont l’originalité provient de l’opération de désinfection qui se réalise en dehors du bassin tout en assurant un pouvoir permanent dans ce milieu » expliquait il en Novembre 1981 dans la Tribune Régionale dans une rare interview accordée à un journaliste en précisant que « chaque jour, 65 m3 d’eau étaient renouvelés et tous les trimestres, une vidange était réalisée avec lavage et désinfection des parois et des bassins ». Il était devenu le spécialiste, aux yeux de ses pairs de cette technologie, que beaucoup sont venus voir sur place et se faire expliquer, à l’époque.

    Il a été le précurseur de l’activité bébé nageur en 1973, a crée le programme de natation scolaire en 5 ans afin que les enfants sachent nager à leur entrée au collège – en venant s’initier à la natation une fois par semaine. Une génération, et même plusieurs, vanvéens lui sont reconnaissant de leur avoir fait surmonter une certaine peur de l’eau, notamment grâce à Maurice qui est partit plutôt à la retraite.  En 1977, il a permis à la ville de récupérer la conduite de l’enseignement du sport dans les écoles élémentaires et a mis en place un programme pédagogique innovant. Instigateur des Contrats-Bleus qui deviendront l’ARVE, le CEL puis le PJC qui seront repris au niveau national, il a  crée en 1998 les premiers stages sportifs externés à Tignes pour le ski et à Chamonix pour l’alpinisme où il encadre des enfants de 10 à 17 ans dont certains trouveront leur vocation dans le sport.

    Il a mené à bien de nombreux chantiers  depuis la construction du gymnase Maurice Magne, jusqu’aux transformations importantes de la piscine municipale, du PMS André Roche avec la construction de deux murs de soutainement pour remplacer le talus des trois plateformes qui lui a donné son aspect actuel, la remise aux normes du terrain de football annexe en mélange terre-sable stabilisée en une surface de jeu en sable fillerisé de schiste de houille stabilisé mécaniquement,  la réfection de la piste d’athlétisme qui est passé d’un revêtement en cendré à un revêtement synthétique tous temps, de 5 à 6 couloirs avec extension de la ligne droite et réaménagement des aires de concours (saut en longueur, javelot…), la construction d’un nouveau pavillon pour les Boules Lyonnaises et le tennis….avec d’importants travaux d’éclairage et d’électrivité, deux courts de tennis couverts très attendus (depuis 20 ans) qui sont venus compléter cet aménagement  en 2006, et l’aménagement du terrain de football annexe en synthétique qui se termine.

    Il a connu 5 maires,  avec lesquels il a travaillé en bonne intelligence, même si ce fut particulièrement difficile avec l’un d’entre eux qui a tenté de s’en séparer, et il a survécu à l’alternance politique. Grâce à sa droiture, même si son caractère n’était pas toujours facile, il a tenu bon la barre du service des sports, récupérant la direction des travaux réalisés dans les équipements sportifs malgré les réticences des services techniques à l’époque. Parce qu’il connaissait et maîtrisait très bien les connaissances nécessaires pour refaire par exemple une piste d’athlétisme  dans les régles de l’art notamment. «  J’ai toujours dit que je dormais de mes deux oreilles avec lui. Il s’est occupé des équipements sportifs de la ville comme si c’étaient les siens. Vous en avez toujours pris soin ! » confiait Bernard Gauducheau aux stadistes lors de la remise des Trophées 2011 à son propos. Et ce fut le cas d’André Roche, de Gérard Orillard, de Guy Janvier même si ce fut peut être difficile au début.  

  • A VANVES, A QUAND UNE FUMEE BLANCHE POUR LES BANCS PUBLICS ?

    Revenons à ce rapport remis au premier ministre avant-hier « adaptation de la société au vieillissement : année zéro » qui préconise de repenser le cadre de vie en proposant  des mesures concernant le logement, la voirie etc… et notamment  de remettre des bancs publics dans nos rues, car leur disparition est un frein à l’autonomie des aînes qui ont besoin de se reposer lors d’un trajet à pied dans notre commune : « Une personne âgée, en centre ville, ne peut faire 800 m à pied pour chercher sa baguette de pain, sans faire une pause, ou avoir la possibilité d’en faire une » indiquait justement un élu local auditionné par Luc Broussy, l’auteur de ce rapport, élu du Val d’Oise. Sans rappeler cet anedocte à propos du banc de la place du Val (Place de Lattre de Tassigny) qui a longtemps été un lieu d’aération pour un vieux monsieur pour qui c’était la seule sortie de la journée et l’occasion de rencontres qui le sortait de sa solitude

     

    Vanves n’a rien à se reprocher dans ce domaine, puisque l’équipe municipale a ré-installé des bancs à l’occasion de la requalification de certaines voies publiques comme l’avenue Antoine Fratacci, la rue Sadi Carnot. Mais pas suffisamment. Il en manque énormément, par exemple le long de très grands et longs axes de la ville (Bd du Lycée, Bleuzen-Marcheron-Larmeroux) etc… Heureusement il en reste comme ce petit banc à mi-hauteur de la rue Victor Hugo,  adossée au mur d’un pavillon, sur sa partie la plus pentue le long du lycée Michelet. « La question du banc public est le symbole de ces nouveaux besoins. En 1953, Georges Brassens louait les amoureux qui s’bécotent sur les bancs publics. Dans les années 80, les élus les suppriment progressivement tant ils sont devenus des lieux essentiellement occupés par les SDF et autres vagabonds. Et quand ils sont maintenus, ils sont entrecoupés d’accoudoirs ou, pis, remplacés par des « appuis-fesses » dont le nom, horrible, est à la hauteur du confort… Quant à la nouvelle inventiion urbaine, elle s’appelle « l’assis-debout » ce siége, glissant, proprement impraticable pour la moindre personne âgée, meilleur moyen de se retrouver…couchée ».

     

    « Les gens qui voient de travers pensent que les bancs verts qu’on voit sur les trottoirs sont fait pour les importants ou les ventripotents » chantait Brassens. Pas totalement faux. Si on assiste actuellement à une véritable résurgence des bances publics, en milieu urbain, il n’en reste pas moins qu’ils seront demain, particulièrement utiles pour un public vieillissaant qui, sans être « impotant ou ventripotent » aura besoin de souffler. Voici encore une condition d’une mobilité autonome » ajoute t-il en constatant que « cette problématique des bancs publics, on peut aisément la dupliquer pour toute une série d’autres éléments urbains : la création d’espaces verts, de parcs et jardins ; la sécurisation des cheminements en centre ville dans les « zones « 30 » ; et… les toilettes publiques »…ce qui rappelle l’interpellation par une élue socialiste, restée célébre, de Gérard Orillard, alors Maire, lorsqu’il avait décidé de supprimer les fameux WC publics Decaux du square Marceau « Moi aussi, j’ai des fuites ! ».  Petite contribution du Blog aux candidats aux prochaines élections municipales de Vanves qui préparent leurs programmes actuellement.

  • SOUVENIRS, SOUVENIRS : VANVES IL Y A …

    Le Blog de Vanves au Quotidien profite de ses quelques jours avant la véritable reprise après les vacances de Noël pour rappeler quelques souvenirs du passé sur lequel nous reviendrons bien sûr

     

    …20 ANS : V.I. PASSE DU FORMAT JOURNAL A LA REVUE

    Vanves ouvrait en Janvier 1993 une PAIO (Permanence Accueil Information Orientation) à destination des 16/25 ans installée dans un pavillon de l’impasse Alexandre. L’école de musique s’agrandissait en réoccupérant au rez-de-chaussée les locaux des Ateliers d’arts graphiques et Plastiques et lancait son mini-conservatoire à destination des enfants de 2 ans et demi à 6 ans. La bibliothéque municipale s’informatisait. Le conseil municipal du 30 Mars 1993 décidait d’instituer la liaison froide pour la restauration scolaire assurée dés la Rentrée de Septembre 1993 par la Société Générale de Restauration. Contrat qui fut au centre de la polémique politique lors des élections municipales  de 1995.  Vanves Infos passait du format journal au format revue avec le numéro de Mai 1993. SFR S’installait à la fin 1993 dans l’ancien siége social de Chenel, ainsi que la célébre agence de photos Gamma, et surtout France 3  Paris Ile de France dans un immeuble voisin avec 130 personnes dont 30 journalistes et 50 techniciens. Le lycée Michelet inaugurait les batiments rénovés de son collége et son nouveau CID (Centre d’Information et de Documerntation) dans l’ancien gymnase à la Rentrée scolaire. Ivan morane prenait la direction du théâtre ded Vanves et de l’action culturelle de la ville le 1er Novembre 1993. Et François Praud remplaçait Maurice Magne à la présience du Stade de Vanves un 14 décembre 1993.   

     

    …30 ANS : RECORD ELECTORAL

    Gérard Orillard, alors maire de Vanves, était réélu dés le 1er tour avec 54,37%, ce qui est toujours resté un  record dans les annales des élections municipales à Vanves, d’autant que c’était pour ce successeur d’André Roche sa première élection au suffrage universel et que ses adversaires (politiques) disaient perdant. Didier Morin qui lui a succédé entre 1990 et 1995 entrait au Conseil municipal comme 10éme adjoint. Gérard Orillard avait inauguré le nouveau groupe scolaire Max Fourestier en présence du fondateur des classes de neige et du mi-temps pédagogique, la créche et le gymnase du Plateau le 19 Février 1983. Les travaux de restauration qui s’étalérent sur plusieurs années furent lancées tant pour le lycée Michelet que l’Eglise Saint Remy.

     

    …40 ANS : LE METRO ARRIVE A VANVES

    Le Rosier Rouge ouvrait ses portes le 1er Juillet 1973, premier centre de ce genre pour accueillir des familles d’hospitalisés  venus de province se faire soigner en région parisienne. Il s’était installé dans l’ancien couvent des sœurs fgranciscaines de Mairie baptisé « Rosier Rouge » par Mgr Rodhain en hommage à 5 d’entre elles qui furent tués le 9 Juillet 1900 en Chine.  Le club Murillo était inauguré et rattaché à la Fondation Claude Pompidou, ce qui n’est plus le cas depuis plusieurs années. Il était l’un des premiers clubs de la fondation créée par l’épouse du président de la République Georges Pompidou. La station Plateau de Vanves-Malakoff était inaugurée, mais le prolongement de la ligne 13 jusqu’à Châtillon/Montrouge n’est intervenu que plus tard, réalisé en surface et en viaduc sur 1,8 km avec la station Etienne Dolet où se trouve le PC de cette ligne.

     

    …50 ANS : VANVES SE JUMELAIT

    Vanves se jumelait avec une ville allemande du landkreiss de Basse Saxe  la même année qu’était signée le traité franco-allemend  par le Général de Gaulle et le chancelier Konrad Adeauner. A l’époque c’était Burgdof, district rural comportant plusieurs communes dont Lehrte. Ce fut à  la suite de réformes administratives et territoriales en 1980, que Vanves se jumela directement avec Lehrte avec la signature d’une nouvelle charte en 1986.

     

    …60 ANS : LA PREMIERE CLASSE DE NEIGE

    La première classe de neige était organisé par la ville de Vanves à la Féclaz  du 30 Janvier au 19 Février 1953 : Pour ses 32 éléves de la classe de M.Discours, « un horizon exaltant s’ouvrait : le soleil des neiges qui ne brillait guére jusqu’ici que pour les adultes et enfants de familles aisés » racontait son initiateur Max Fourestier, inspecteur scolaire dont un groupe scolaire sur le Plateau  porte son nom depuis 30 ans, inauguré en baptisé ainsi en Février 1983. Le Blog aura l’occasion de revenir sur cette première classe de neige dans un autre chalet que celui du col de Sire, l’Aurore qui existe toujours au pied des pistes de ski et de traineaux.   

     

    …ET VOILA PLUS DE 100 ANS

    En 1203 le territoire de Vanves s’agrandissait en annexant des territoires isséens où se trouvent aujourd’hui le lycée Michelet et toute la partie au sud ouest du Bd du Lycée grâce à une décision de l’Evêque de Paris Odon de Sully. Par contre le décret du 8 Novembre 1883 l’amputait de toute une partie de son territoire par la création de la commune de Malakoff qui fut effective le 1er février 1884. Cette séparation était inévitable à cause de l’aménagemet du chemin de fer avec la ligne Paris Montparnasse qui coupait physiquement en deux son territoire. D’ailleurs la gare (SNCF) de Vanves-Malakoff était inauguré un 1er Octobre 1883 voilà 130 ans. Dix ans plus tard, Vanves devenait chef lieu de Canton grâce à la loi du 12 Avril 1893, comprenant Issy, Châtillon, Malakoff, ce qui devait entraîner la construction d’une nouvelle mairie, l’actuel Hôtel de Ville inaugurée le 23 Juillet 1898 par le ministre Léon Bourgeois