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bancs publics

  • A VANVES, A QUAND UNE FUMEE BLANCHE POUR LES BANCS PUBLICS ?

    Revenons à ce rapport remis au premier ministre avant-hier « adaptation de la société au vieillissement : année zéro » qui préconise de repenser le cadre de vie en proposant  des mesures concernant le logement, la voirie etc… et notamment  de remettre des bancs publics dans nos rues, car leur disparition est un frein à l’autonomie des aînes qui ont besoin de se reposer lors d’un trajet à pied dans notre commune : « Une personne âgée, en centre ville, ne peut faire 800 m à pied pour chercher sa baguette de pain, sans faire une pause, ou avoir la possibilité d’en faire une » indiquait justement un élu local auditionné par Luc Broussy, l’auteur de ce rapport, élu du Val d’Oise. Sans rappeler cet anedocte à propos du banc de la place du Val (Place de Lattre de Tassigny) qui a longtemps été un lieu d’aération pour un vieux monsieur pour qui c’était la seule sortie de la journée et l’occasion de rencontres qui le sortait de sa solitude

     

    Vanves n’a rien à se reprocher dans ce domaine, puisque l’équipe municipale a ré-installé des bancs à l’occasion de la requalification de certaines voies publiques comme l’avenue Antoine Fratacci, la rue Sadi Carnot. Mais pas suffisamment. Il en manque énormément, par exemple le long de très grands et longs axes de la ville (Bd du Lycée, Bleuzen-Marcheron-Larmeroux) etc… Heureusement il en reste comme ce petit banc à mi-hauteur de la rue Victor Hugo,  adossée au mur d’un pavillon, sur sa partie la plus pentue le long du lycée Michelet. « La question du banc public est le symbole de ces nouveaux besoins. En 1953, Georges Brassens louait les amoureux qui s’bécotent sur les bancs publics. Dans les années 80, les élus les suppriment progressivement tant ils sont devenus des lieux essentiellement occupés par les SDF et autres vagabonds. Et quand ils sont maintenus, ils sont entrecoupés d’accoudoirs ou, pis, remplacés par des « appuis-fesses » dont le nom, horrible, est à la hauteur du confort… Quant à la nouvelle inventiion urbaine, elle s’appelle « l’assis-debout » ce siége, glissant, proprement impraticable pour la moindre personne âgée, meilleur moyen de se retrouver…couchée ».

     

    « Les gens qui voient de travers pensent que les bancs verts qu’on voit sur les trottoirs sont fait pour les importants ou les ventripotents » chantait Brassens. Pas totalement faux. Si on assiste actuellement à une véritable résurgence des bances publics, en milieu urbain, il n’en reste pas moins qu’ils seront demain, particulièrement utiles pour un public vieillissaant qui, sans être « impotant ou ventripotent » aura besoin de souffler. Voici encore une condition d’une mobilité autonome » ajoute t-il en constatant que « cette problématique des bancs publics, on peut aisément la dupliquer pour toute une série d’autres éléments urbains : la création d’espaces verts, de parcs et jardins ; la sécurisation des cheminements en centre ville dans les « zones « 30 » ; et… les toilettes publiques »…ce qui rappelle l’interpellation par une élue socialiste, restée célébre, de Gérard Orillard, alors Maire, lorsqu’il avait décidé de supprimer les fameux WC publics Decaux du square Marceau « Moi aussi, j’ai des fuites ! ».  Petite contribution du Blog aux candidats aux prochaines élections municipales de Vanves qui préparent leurs programmes actuellement.

  • PARKINGS DE VANVES : GAUDUCHEAU ESSAIE D’ETEINDRE LE FEU ALLUME PAR L’INTERCO

    Bernard Gauducheau a provoqué une réunion du Comité Consultatif « Sécurité Circulation et Stationnement » le 6 Octobre prochain pour débattre notamment de la délicate question des nouveaux tarifs du parking du marché qui a soulevé une vague de mécontentement, et des tarifs pratiqués au nouveau parking Cabourg, ainsi que de l’extension du stationnement payant dans la ville.

     

    Il s’agit d’éteindre le feu allumé par des décisions qui ont reçu l’aval  des élus de Vanves,  mais qui proviennent de GPSO, c'est-à-dire de cette communauté d’agglomération qui a désormais la compétence en  matière de stationnement et a particulièrement mal communiquée dans cette affaire, en manquant de psychologie. Cette hausse remet à niveau des tarifs qui ne dépassent guère et sont même en dessous d’une location d’un box dans un parking privatif au mois (75 €) ou  au trimestre (210 €).  Il est vrai que l’augmentation dépasse très largement la hausse du coût de la vie. Mais comme pour le stationnement payant dans nos rues de Vanves, tout le monde va l’accepter après avoir critiquer, pétitionner contre, car beaucoup de vanvéens se sont aperçus que les places non payantes étaient occupées et sédentarisées par nos voisins parisiens et isséens.

     

    Enfin, cette décision comme beaucoup d’autres est symptomatique de la prise de pouvoir par l’interco et ses fonctionnaires qui n’ont aucun contact direct avec les populations des villes adhérentes, et ont tendance à prendre de  plus en plus de poids face aux élus qui, pour certains, commencent à s’en inquiéter. Récémment André Santini, député Maire d’Issy, s’en prenait aux bureaux d’études (fort sollicités par ces fonctionnaires) en racontant cet anedocte (devant le CESER avant les vacances) : « Je voyais l’autre jour, pendant que j’avais le dos tourné, que  mon interco avait cherché une bande de gougniafés pour aménager un petit coin. Il a fallu par hasard que je passe à la réunion de quartier, qu’ils ne voulaient pas organiser bien sûr, consacrée au déplacement de deux arrêts d’autobus. Ils  avaient  réussi à bousculer la RATP, l’interco…. pour aboutir à mécontenter les gens. Et ces pseudo ingénieurs ne comprenaient rien.  Ils ne savent pas ce qu’est l’opinion ». Ainsi le maire de Vanves essaie d’éteindre le feu allumé sans considération par l’interco et le gestionnaire de ces parkings qui n’ont pas agi avec psychologie et intelligence.

     

    La même chose risque de se passer avec le célébre TUVIM qui permet à beaucoup de vanvéens et d’Isséens de ce quartier enserré par le parc des expositions et le lycée Michelet, de rejoindre Corentin Celton ou Mairie d’Issy avec son métro, ses bus, ses commerces…  Car l’arrêt de la rue Hartmann qui se trouve à la limite de Vanves et d’Issy, ne serait plus desservi à partir du 3 Octobre. Ce qui inquiéte beaucoup les personnes à mobilité réduite…Alors que la Ville de Vanves a prolongé son service de bus qui descend jusqu’à la rue Ernest Renan pour desservir le tramway T2.

    Il faudrait que ses fonctionnaires et ingénieurs qui décident pour nous, et souvent à la place des élus, se mettent dans la tête que la population est appelé à vieillir, et qu’il faut lui faciliter la vie, et lui rendre plus accesssible certains sites et trajets. Même le maire de Vanves s’en est rendu compte en se félicitant des bancs installés rue Antoine Fratacci à l’arrêt de bus. Mais c’est ce que demandent depuis longtemps les vanvéens âgées pour pouvoir se déplacer à pied dans leur ville, aller de chez eux au marché ou au parc ou dans un commerce en étant sûr de pouvoir se reposer en chemin sur un banc, alors qu’ils ont été supprimés…Pour des raisons de sécurité !