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andrÉ roche

  • RETOUR SUR LE PASSE D’UN QUARTIER AUTOUR D’UNE PLACE KENNEDY A VANVES APPELEE A ETRE REQUALIFIEE

    Avec la rénovation-extension de l’école du Parc qui a ré-ouvert à la Toussaint, la requalification de l’entrée du parc Frédéric Pic menée depuis cet été, c’est tout un quartier de Vanves qui est appelé à connaître quelques transformations, puisque l’équipe municipale, si elle reconduite l’année prochaine, a l’intention de requalifier non seulement cette place du Président Kennedy, mais aussi la rue Falret. Elle avait d’ailleurs déjà été réaménagée lors du mandat de Guy Janvier (1995-2001) qui lui avait donné son aspect actuel  - à l’occasion de la rénovation des  trois places du centre Ancien (Kennedy, République, de Lattre de Tassigny) - avec la création de ce mail piétonnier qui prolonge le parc F.Pic avec la plantation de 45 arbres, la mise en valeur de la fontaine côté Vieille Forge dénommée au la « Pissotte » du temps des lavandières,  puis « L’Echo de l’Onde » lorsque fut réaménagée le carrefour des rues Falret et vieille forge,  au début du XIXe siécle.

    A l’occasion de la ré-ouverture de cette école, et de la journée Porte Ouverte, la ville avait rappelé qu’elle avait accueilli ses premières élèves à la Rentrée du 1er Octobre 1957, quelques semaines après son inauguration par le maire René Plazanet et le préfet de la Seine Emile Pelletier. Le maire avait anticipé l’évolution de ce quartier dont l’école allait accueillir les enfants, occupé alors par les blanchisseries installées dans le centre ancien. Avec la résidence du parc terminé à l’automne 1963, à l’emplacement d’une maison en brique rouge, face au parc, entre l’îlot des Chariots en plein réaménagement pour accueillir des HLM pour notamment accueillir les rapatriés d’Algérie, et l’immeuble le plus proche de l’entrée du parc construit dans la seconde moitié des années 1960

    Ces immeubles donnaient sur cette petite place alors dénommé Falret qui a été baptisée du nom ce président américain assassinée le 22 Novembre 1963, en  1964. Le Conseil municipal du 31 Janvier 1964 décidait à l’unanimité  que « le nom du Président Kennedy soit attribué à une place de la commune ». Il faut imaginer l’émotion à l’époque qui avait dû saisir les vanvéens comme tous les français et les américains : assassiner un président des Etats Unis, de surcroît jeune, brillant, intelligent… pour reprendre le titre d’un ouvrage consacré à tous ceux qui l’ont entouré. 

    La proposition avait été faite par André Roche, maire adjoint, au nom du groupe M.R.P. dans un courrier, proposant « que le nom du Président Kennedy soit donné à une voie communale ». René Plazanet, maire à l’époque, avait rappelé que « le conseil municipal avait déjà exprimé le désir du groupe M.R.P. de réserver le nom de Robert Schumann à la prochaine rue ouverte sur le territoire de la commune ». Aussi suggéra t-il, « afin d’honorer la mémoire du Président des Etats Unis, que la nouvelle place créée par l’aménagement de l’îlot des Chariots, soit dénommé place du Président Kennedy ».

    Tout en ajoutant :  « Il y a lieu du reste de considérer que cette décision ne saurait être interprétée comme une manifestation d’ingratitude à l’égard du docteur Falret dont la notoriété, au siécle dernier, avait contribué à la renommée de Vanves. En, effet, le souvenir de cet éminent médecin n’en sera pas moins honoré puisque la rue qui fait suite à la nouvelle place du Président Kennedy et qui longe le parc municipal Frédéric Pic, porte son nom ».

  • LA MAIRIE DE VANVES NE JOUE-T-ELLE PAS AU FEU AVEC LES FERMETURES DES EQUIPEMENTS SPORTIFS LES JOURS FERIES ?

    Avec ces jours fériés et ses « ponts » qui se succèdent, Vanves est le théâtre d‘intrusions systématiques dans le parc municipal des sports André Roche parce qu’il est fermé chaque jour férié, comme l’ont constaté le blog Vanves Au Quotidien et un bloggeur attentif sur Vanves. « Ce qui conduit les jeunes et les moins jeunes à passer par-dessus les entrées » remarquait ce dernier qui a rappelé que, dans les villes voisines, les installations sportives étaient bien sûr ouvertes. « En fermant ses installations sportives les jours fériés, notre commune manque à ses obligations de service public » ajoutait il.

    Résultats : Les jeunes franchissent les grilles au dessus de pics dangereux au risque de se faire embrocher. Qu’attend la municipalité – l’accident ? - pour revenir en arrière lorsque ses installations sportives étaient fermées uniquement le 1er Mai, le 25  Décembre et le 1er janvier de chaque année.

    Mais pourquoi la municipalité de Vanves conduite par Bernard Gauducheau depuis 24 ans a pris la décision de fermer les installations sportives les jours justement où les vanvéens peuvent en profiter ?   Heureusement que les gardiens des parcs et squares ne demandent pas de bénéficier des mêmes avantages (ou droits) !  Si les raisons qui l'expliquent, sont syndicales.  On imagine le tollé côté vanvéens, surtout lorsqu’on voit la fréquentation du parc F.Pic ces derniers beaux jours. Et pourquoi, les sportifs et surtout licenciés du Stade de Vanves seraient moins bien traités que les autres vanvéens, les jours fériés ? Voilà une bonne question à poser au prochain conseil municipal du 24 Juin prochain.

  • I – « GERARD CLERIN S’EST OCCUPE DES EQUIPEMENTS SPORTIFS COMME SI C’ETAIENT LES SIENS ! »

    L’ensemble des stadistes et des élus, le Comité Directeur du Stade de Vanves avaient rendu un hommage appuyé avant les vacances de l’été 2011 au directeur du service des sports qui avait souhaité rester discret et ne pas se lancer dans de grands discours. C’est son fils, Emmanuel,  lors de la remise des Trophées du Sports 2011 qui avait rappelé sa carrière : Il a été diplômé de l’Ecole d’Aéronautique, certifié Arts et Métiers en organisation scientifique du travail et Ingénieur eau et assainissement. Il s’est orienté vers le sport lors de son service militaire dans l’armée de l’air avec le diplôme de moniteur d’entraînement physique militaire. A l’INS (Institut National du Sport, futur INSEP), il a obtienu le titre de gestionnaire de piscine, centre sportif et de loisirs (BEESAN 1° BEES 2°). Il a encadré des colonies de vacances et séjours à l’étranger de 1964 à 1968, enseigné l’EPS à la Ville de Paris de 1968 à 1971 pour l’Eduction Nationale. Voilà pour la formation et le CV.

    Directeur des Sports à Vanves, il est à l’origine de la création du service en 1971 et de l’actuel ANDISS, lorsque André Roche était le maire de notre commune qui avait recruté cet ingénieur en eau et assainissement pour mettre en place ce traitement révolutionnaire de l’eau de la piscine municipale. Il est arrivé lorsque la piscine municipale ouvrait ses portes  - Elle a été inauguré le 16 Novembre 1971 -  voilà 45 an. Et il est  reparti  après avoir mené à bien en 2005/06 la rénovation des installations techniques de traitement de l’eau et du chauffage remis aux normes. « Notre système de traitement de l’eau consiste tout d’abord en une filtration sur sable, ensuite par une désinfection par ozonation. C’est un système peu employé dans les piscines dont l’originalité provient de l’opération de désinfection qui se réalise en dehors du bassin tout en assurant un pouvoir permanent dans ce milieu » expliquait il en Novembre 1981 dans la Tribune Régionale dans une rare interview accordée à un journaliste en précisant que « chaque jour, 65 m3 d’eau étaient renouvelés et tous les trimestres, une vidange était réalisée avec lavage et désinfection des parois et des bassins ». Il était devenu le spécialiste, aux yeux de ses pairs de cette technologie, que beaucoup sont venus voir sur place et se faire expliquer, à l’époque.

    Il a été le précurseur de l’activité bébé nageur en 1973, a crée le programme de natation scolaire en 5 ans afin que les enfants sachent nager à leur entrée au collège – en venant s’initier à la natation une fois par semaine. Une génération, et même plusieurs, vanvéens lui sont reconnaissant de leur avoir fait surmonter une certaine peur de l’eau, notamment grâce à Maurice qui est partit plutôt à la retraite.  En 1977, il a permis à la ville de récupérer la conduite de l’enseignement du sport dans les écoles élémentaires et a mis en place un programme pédagogique innovant. Instigateur des Contrats-Bleus qui deviendront l’ARVE, le CEL puis le PJC qui seront repris au niveau national, il a  crée en 1998 les premiers stages sportifs externés à Tignes pour le ski et à Chamonix pour l’alpinisme où il encadre des enfants de 10 à 17 ans dont certains trouveront leur vocation dans le sport.

    Il a mené à bien de nombreux chantiers  depuis la construction du gymnase Maurice Magne, jusqu’aux transformations importantes de la piscine municipale, du PMS André Roche avec la construction de deux murs de soutainement pour remplacer le talus des trois plateformes qui lui a donné son aspect actuel, la remise aux normes du terrain de football annexe en mélange terre-sable stabilisée en une surface de jeu en sable fillerisé de schiste de houille stabilisé mécaniquement,  la réfection de la piste d’athlétisme qui est passé d’un revêtement en cendré à un revêtement synthétique tous temps, de 5 à 6 couloirs avec extension de la ligne droite et réaménagement des aires de concours (saut en longueur, javelot…), la construction d’un nouveau pavillon pour les Boules Lyonnaises et le tennis….avec d’importants travaux d’éclairage et d’électrivité, deux courts de tennis couverts très attendus (depuis 20 ans) qui sont venus compléter cet aménagement  en 2006, et l’aménagement du terrain de football annexe en synthétique qui se termine.

    Il a connu 5 maires,  avec lesquels il a travaillé en bonne intelligence, même si ce fut particulièrement difficile avec l’un d’entre eux qui a tenté de s’en séparer, et il a survécu à l’alternance politique. Grâce à sa droiture, même si son caractère n’était pas toujours facile, il a tenu bon la barre du service des sports, récupérant la direction des travaux réalisés dans les équipements sportifs malgré les réticences des services techniques à l’époque. Parce qu’il connaissait et maîtrisait très bien les connaissances nécessaires pour refaire par exemple une piste d’athlétisme  dans les régles de l’art notamment. «  J’ai toujours dit que je dormais de mes deux oreilles avec lui. Il s’est occupé des équipements sportifs de la ville comme si c’étaient les siens. Vous en avez toujours pris soin ! » confiait Bernard Gauducheau aux stadistes lors de la remise des Trophées 2011 à son propos. Et ce fut le cas d’André Roche, de Gérard Orillard, de Guy Janvier même si ce fut peut être difficile au début.