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vanvesauquotidien - Page 525

  • VOILA CENT ANS A VANVES : La grippe «espagnole», plus meurtrière que la Guerre 14/18 et le coronavirus…pour l’instant

    L’épidémie de Coronavirus rappelle un triste événement survenu voilà prés d’un siécle : La grippe de 1918, nommée à tort « grippe espagnole », parce qu’elle aurait rendu gravement malade le roi Alphonse XII d’Espagne, qui a été plus meurtrière que la guerre 1914-1918 : 20 à 40 millions de morts, 30 millions selon l’Institut Pasteur, voire 100 millions selon certaines réévaluations récentes.

    Elle serait la pandémie la plus mortelle de l’histoire avec les 34 millions de morts (évalués) de la peste noire, due à une souche (H1N1) particulièrement virulente et contagieuse de grippe qui pourrait bien être une forme de peste. Les journaux français parlaient donc de la grippe espagnole qui faisait des ravages en Espagne sans mentionner les cas français qui étaient tenus secrets pour ne pas faire savoir à l’ennemi que l’armée était affaiblie, la censure en limitant les échos. « Cette mauvaise grippe ne nous empêche pas de goûter avec joie, le plaisir des beaux communiqués de victoire, mais nous subissons tous, plus ou moins, les contrecoups de cette épidémie ! » écrivait le journaliste Jean Bernard dans la Vie à Paris en Octobre 1918 qui citait alors un parisien : «Je la connais, la grippe, elle est vêtue de bleu horizon, et a une permission de dix jours !»

    D’ailleurs les premiers cas de grippe espagnole seraient apparus dans les tranchées, en France, en avril 1918, les premiers frappés étant des soldats britanniques stationnés dans les environs de Rouen. Il y eut effectivement des morts dus à une épidémie de grippe particulièrement contagieuse, mais les conditions d'hygiène des tranchées étaient amplement suffisantes à transformer une grippe des plus banales en maladie mortelle.

    Les hypothèses sur l'origine géographique de la grippe de 1918 sont multiples mais toutes convergent vers une même région : le Nord-Est des États-Unis d'Amérique, dans la région de Boston, premier lieu semble-t-il où la grippe devint mortelle, vers la mi-septembre 1918. Le virus aurait atteint les États-Unis par le biais d'un bataillon américain revenant de la région de Canton qui se trouve en Chine ( ?) vers une base de Boston. Le virus aurait alors muté pour devenir plus mortel (pour 3% des malades, contre moins de 1/1000 pour les autres épidémies de grippe). Elle se transforma alors en pandémie, à travers l’Europe, puis dans le monde entier par ses colonies. «La guerre a été un facteur favorable de propagation du virus car il y avait de nombreux déplacements avec des troupes, des permissionnaires ou encore des prisonniers. La grippe a aussi atteint des populations qui étaient affaiblies en raison du conflit», estime Anne Rasmussen, historienne. «Mais cette épidémie a aussi fait des morts dans des pays qui n’étaient pas en guerre».

    Les populations européennes, affaiblies par quatre ans de guerre et de pénuries, subirent des pertes plus grandes encore que celles des États-Unis. La France, à elle seule, subit quasiment autant de pertes que l'ensemble des États-Unis : 408 000 morts contre 549 000 aux USA, dont Guillaume Apollinaire et Edmond Rostand. En l’espace de quelques mois, elle se transforme en effet en pandémie. Après l’Europe, elle touche le reste du monde en trois différentes vagues. «Elle a fait quasiment le tour du globe. Très peu de régions ont été épargnées. Elle a même touché des îles ou des zones reculées. Ce qui caractérise cette grippe c’est vraiment sa globalisation et sa virulence exceptionnelle » résume l’historienne.

    À l’automne 1918, le pic est atteint en France. Les journaux en font désormais état dans leurs colonnes. «En présence de la recrudescence sensible et signalée des cas de grippe dont certains prennent un caractère de gravité du fait des complications broncho-pulmonaires, M. Albert Favre, sous-secrétaire d’État à l’Intérieur, a récemment adressé à tous les préfets des instructions pour prévenir ou combattre avec efficacité la maladie du jour» explique en Octobre le Journal Le Temps. A Paris, le balayage à sec dans les rues ou le secouage des tapis est interdit. Les lycées sont fermés pour une quinzaine de jours, mais pas les salles de spectacles, les transports en commun continuent de circuler. Les hôpitaux sont sur-bouqués, les pompes funébres manquent de cercueils

    La Première Guerre mondiale a de toute évidence, favorisé le développement de cette pandémie d'autant plus que cette grippe «espagnole» était très contagieuse. D'une part, les populations civiles étaient beaucoup moins bien nourries que les soldats au front, d'autre part ces millions d'hommes jeunes et en bonne santé, dans les tranchées, n'étaient plus dans leurs champs pour cultiver la terre, d'où des pénuries alimentaires dont souffraient les populations. « Rien de comparable avec aujourd’hui : On est dans une situation qui est bien meilleure que celle de 1918-1919» assurait Serge Morand, spécialiste des maladies infectieuses t auteur de livre «Emergences des maladies infectueuses» : «Le Covid-19 n’est pas très contagieux, et surtout il est beaucoup moins virulent que le virus de la grippe saisonnière, qui est beaucoup moins virulent que celui de la grippe espagnole. La crise sanitaire actuelle n’est pas la conséquence d’une crise de violence, comme une guerre internationale ou civile» souligne-t-il. Pour cet écologue et biologiste de la santé, «une conjonction de facteurs entrait alors en considération : le confinement de nombreux malades ensemble et des populations particulièrement fragilisées après un conflit de grande intensité. Si similitude il y a, ce serait plutôt sur le plan économique : Une crise économique de grande ampleur (ndlr : crise de 1922-23 en Allemagne) a succédé à la crise de la grippe espagnole» rappelle-t-il

  • COMMENT A VANVES VIT ON CE CONFINEMENT HISTORIQUE… A LA PAROISSE DE VANVES : «Nous sommes passés d’une vie fraternelle à une vie davantage communautaire » selon le pére curé Auville

    «Nous sommmes soumis à la loi générale ! Nous ne sortons pas ! Nous sommes confinés à la maison paroissiale ! Nous sommes quatre,  trois prêtres et un séminariste à vivre là. Nous nous sommes donnés quelques régles de vie, car nos sommes passé d’une vie fraternelle à une vie davantage  communautaire, avec des repas, une vie de priére en commun » répond le pére curé de Vanves Bertrand Auville lorsqu’on lui demande comment il vit ce confinement à la paroisse Saint Remy et la maison paroissiale. Second témoignage d’une série que le blog va essayer de recueillir durant cette période de confinement

    Vanves au Quotidien - Comment vivez-vous ce confinement à la paroisse Saint Remy et à la maison paroissiale avec les prêtres qui y vivent ?

    Bertrand Auville : «Nous sommes soumis à la loi générale ! Nous ne sortons pas ! Nous sommes confinés à la maison paroissiale ! Nous sommes quatre,  trois prêtres et un séminariste à vivre là. Nous nous sommes donnés quelques règles de vie, car nos sommes passé d’une vie fraternelle à une vie davantage  communautaire, avec des repas, une vie de priére en commun… 

    VAQ - N’est-ce pas une forme de « retraite » ?

    B.A. : «Nous avons mis cette semaine une vidéo sur le site internet où nous disons vivre une forme de retraite, mais une retraite sous trois aspects : Tout d’abord, un peu comme la retraite des «vieux»,  car après avoir travaillé, on prend un temps de repos qui est aussi un temps de relecture, les chrétiens étant invités à relire leur vie leur agir, leur ation, leur occupation… un travail de retour sur soi qui me parait bon, puisque de toute façon nous avons le temps.  Ensuite, la retraite de «Russie»  lorsqu’une armée se retire pour éviter un désastre, un drame. Il faut que l’on prenne des mesures adéquates pour se prémunir de cette épidémie, se retirer, se confiner. Le but est bien non pas d’avoir peur de la mort, mais de choisir la vie ! On sait très bien que si l’on a une vie irresponsable, on est transmetteur potentiel, et malheureusement de la mort. Enfin, la retraite spirituelle, un moment pour essayer de se retrouver, de retrouver les autres par la communion fraternelle, et Dieu pour ceux qui croient.

    Je suis très surpris et très ému depuis mardi, par beaucoup de personnes avec qui on peut être en lien par téléphone, par mail, par watshap, par tous les moyens modernes de communication. J’ai beaucoup parlé à de nombreuses personnes par média interposé, et qui ne sont pas forcément avec des gens qui sont en lien régulier. Il y a sans doute une question : quand tout cela sera fini, et le plus vite possible, car on le souhaite tous, aura t’on la capacité de ne pas reprendre notre vie d’avant, avec ses excés et ses mauvais choix, mais retrouver le sens de l’essentiel  ?

    VAQ - Est-ce que cela ne peut pas porter un coup sur le « vivre ensemble » ?

    B.A. : « Je pense que l’on prend des distances, ce qu’on appelle la distenciation sociale. On est invité à ne pas faire les gestes élémentaires de fraternité qui consiste à se serrer la main, à s’embrasser, à boire un verre ensemble, à se recevoir, à aller l’un vers l’autre. Et c’est douloureux pour beaucoup, parce c’est finalement un mode de vivre ensemble appréciable, mais on retrouve par la distance, d’autres modes de communications, par un coup de fil plus long, un mail plus approfondi. On dit quelquefois aux gens, le bien que l’on pense d’eux. J’ai reçu ainsi quelques mails où « mon père, on voulait vous dire nos remerciements, on n’a pas jamais eu l’occasion de le faire, combien on apprécie telle ou telle chose que vous faîtes ». J’essaie de le faire vis-à-vis de personnes, de prendre du temps.  J’en profite aussi pour faire et dire des choses positives vis-à-vis de telles personnes, à qui je ne le dis pas souvent, car la vie est rapide, et que l’on prend assez le temps de dire aux gens qu’on les aime !

    VAQ -Comment gardez-vous des liens suivis avec l’ensemble de la communauté paroissiale

    B.A. : « Il y a, à fa fois, la communion spirituelle, avec des messes en privé que je dis en ayant en tête, dans mon coeur tout les personnes de la paroisse, même si je n’ai personne en face de moi. Je garde ce lien par la prière, par la pensée, le souvenir. Et c’est une attitude que chacun peut avoir. Nous allons mettre sur pied une newsletter via le site Internet,  la page Facebook pour rester en lien avec nos paroissiens. Je ferai sans doute 2 ou 3 fois par semaine, un petit entretien spirituel, une petite causerie sur Internet. 

    VAQ- Comment être plus attentifs aux plus vulnérables et aux plus démunis ?

    B.A. : «C’est sans doute l’aspect le plus difficile ! Il y a,  à la fois, une vigilance à avoir vis-à-vis de personnes qui ont moins accés à Internet, iphone, car beaucoup de propositions vont être faite par le numérique. J’ai été sensible à quelques initiatives qui ont été partagées : Dans un immeuble, on fait les courses  2 à 3 personnes âgées, on passe un coup de fil tous les jours pour vérifier que va bien. J’espére que cela donnera lieu à de nouvelles solidarités,  à de gestes de solidarités, comme cette initiative d’applaudir le personnel médical à 20H tous les jours, de sa fenêtre. Ce sont des petites choses qui disent une certaine chose d’une fraternité par delà le confinement.  

    VAQ- Comment assurez-vous la vie spirituelle de cette communauté parce que noussommes en plein câréme, et se profile la semaine sainte dans plus de quinze jours

    B.A. : «Pour l’instant, selon les directives du diocèse, nous essayons non pas de vivre au jour le jour, c’est-à-dire qu’on n’anticipe pas les choses, mais  on essaie  d’aller à un  rythme ralenti : Pour l’instant le président a annoncé quinze jours, nous essayons de nous fixer le programme pour les quinze jours à venir. Après, on verra bien. Si c’est prolongé de nouveau, pendant quinze jours, nous aborderons ces sujets de semaine sainte, et de célébration de Pâques. Pour l’instant, nous ne y sommes pas encore projetés !

    VAQ- Invitez-vous comme l’archevêque de Paris, Mgr Aupetit  tous les chrétiens et les hommes de bonne volonté à réciter chaque jour et jusqu’à la fin de la pandémie la prière à Sainte Geneviève ?

    B.A. : «C’est plutôt pour le diocèse de Paris ! En la matière j’ai tendance à ne pas être trop prescriptif, mais plutôt inciter chaque fidéle à voir ce qu’il peut faire ! Une prière, lire la bible, un temps de service auprés des leurs… que chacun trouve les moyens qu’il lui paraisse à la fois bon, faisable et souhaitable.

    VAQ - Quel message pourriez-vous adresser aux vanvéens en cette période exceptionnelle qu’ils vivent ? 

    B.A. : « Je comprends la peine des uns et des autres. C’est un moment triste. Ce n’est pas de gaieté de cœur que l’on est confiné. On connait pour certains, des personnes déjà atteinte par le virus. Cela m’étonnerait qu’il n’y ait pas une famille épargnée, par un des siens, une relation. On va être à un moment épidémique où on va avoir tous connaître, quelqu’un qui a été touché. Je compatis à la peine des gens. Je souhaite que nous soyons plein d’espoir, que la médecine arrive assez vite, à trouver un vaccin, des remèdes contre cette maladie, et j’ai beaucoup de confiance dans la recherche et la science médical,  que cela donne lieu à davantage de civisme, et de citoyenneté. Il y a quelque chose à développer dans ce domaine. Et l’espoir qu’une fois, l’épidémie derrière nous, que nous ne reprenons pas sans correctif, notre vite comme avant,. Il faut tirer des leçons de ces difficultés, sortir plus fort d’une telle épreuve. Et enfin, l’espérance qui est une attitude profondément chrétienne en se disant que tout a un sens et que la vie vaut la peine d’être vécu quoi qu’il se passe, même dans les circonstances que nous consaissons et qui sont non souhaités, non souhaitable et bien difficile.

  • COMMENT A VANVES VIT ON CE CONFINEMENT HISTORIQUE… CHEZ LES SOEURS BENDECTINES : «Un véritable chemin de dépouillement et de communion !»

    « On a décidé de s'adapter au jour le jour avec rigueur, celle du cadre imposé et souplesse, celle de l'Esprit pour demeurer dans la Présence le plus sereinement possible... » explique Sœur Marie Madeleine Caseau, mére prieure des bénédictines de Vanves sollicité par le blog de Vanves au Quotidien pour témoigner du quotidien que ses sœurs vivent au prieuré Saint Bathilde fermé au public depuis ce week-end, durant ce confinement historique. Premier témoignage d’une série que le blog va essayer de recueillir au fil des jours à venir.

    Vanves au Quotidien - Comment vivez-vous ce confinement au prieuré Saint Bathilde quotidiennement ?

    Sœur Marie Madeleine Caseau : «Notre confinement est un peu particulier car nous sommes 26 au prieuré, et donc nous poursuivons notre vie fraternelle avec des aménagements d'autant nécessaires que nous n'avons plus de personnels soignants et qu'il a fallu former au moins une soeur les soins de M Bénigne. Nous avons fermé le monastère, plus d'office public, plus d'accueil, et fermeture de la librairie. Nous vivons dans notre clôture avec la chance du jardin qui a plein de couleurs et de richesses. Nous avons donc gardé notre horaire, et chacune peut si besoin se reposer un matin. 

    Nous sommes livrées pour l'alimentation et nous faisons nôtres les recommandations sanitaires et sociétales. Pas de sorties, pas de contacts sans nécessités absolues, le formulaire en poche et l'attention aux autres. Les consignes sont inscrites dans le monastère et je suis disponible pour toutes les questions qui peuvent surgir. J'ai une permanence chaque fin de matinée. Nous avons toutes un téléphone encore. L'interdit étant finalement l'obstacle majeur psychologiquement. 

    VAQ - N’est-ce pas une forme de « retraite », comme vous le vivez souvent en cours d’année, surtout en ce temps de carême ?

    Sœur M.M.C. : « C'est un véritable chemin de dépouillement et de communion. Nous ne savons pas ce qui arrive, nous vivons comme tout le monde l'inconnu de demain, et cette sorte de menace qui se fait anxiogène. La marche du peuple au désert dans le livre de l'Exode éclaire notre chemin, entendre ce récit, ce matin à 6h45 proclamé dans l'Eglise donne sens à la journée et permet de partager la hâte d'une attente sans escamoter le présent. Pour le moment, c'est le désert, le dépouillement, le non-savoir. A nous de le vivre, pas seulement de le penser ou de cogiter. Nous lui donnons chair.

    VAQ- Comment gardez-vous des liens suivis avec l’ensemble des vanvéens qui vous suivent, et avec lesquels vous avez l’habitude de travailler ou d’agir ou de prier ? 

    Sœur M.M.C. : « Nous avons le téléphone, et nous allons mettre en place sur le site un coin spécial. Nous lisons au réfectoire, tous les midis les infos et nous sommes en lien avec les responsables par circulaire, tél. 

    VAQ - En fonction du prolongement de confinement, comment prévoyez-vous cette semaine sainte pour l’instant ?

    Sœur M.M.C. : « Nous ne prévoyons rien, nous attendons, pour le déroulement des célébrations avec un célébrant. Nos offices qui ponctuent la semaine sainte sont déjà fort développés, sans célébrants... aurons-nous la possibilité de célébrer la Sainte Cène, ou Pâques ? Nous attendons avec confiance et surtout en communion avec les catéchumènes les personnes isolées ceux qui dans le monde sont si souvent sans célébration. Nous rejoignons fort nos communautés de Madagascar, la petite fondation en Ethiopie, les communautés chrétiennes d'Amazonie... la lecture de l'Exhortation après le synode revêt un autre appel. Nous apprenons à mesurer la grandeur de la Présence de Celui qui nous aime et qui a donné sa vie pour nous, une fois pour toutes. Comment goûtons-nous sa présence agissante au quotidien, dans l'Esprit ? Belle ouverture sans frontière ni confinement...!

    VAQ- Quel message pourriez-vous adresser aux vanvéens en cette période exceptionnelle qu’lls vivent ?

    Sœur M.M.C. : « Un message de communion, d'espérance et de vrai sens de la Vie. Elle est fragile et unique, belle et donnée.  Recevons-la avec gratitude et si les maisons sont fermées, pas les coeurs !

    VAQ - Avez-vous des intentions de prières particulières à cette période  

    Sœur M.M.C. : «Le monde est en feu disait Ste Thérèse d'Avila... que faisons-nous ? Bien entendu, nous portons tout spécialement le corps médical dans notre prière, mais encore toutes les personnes seules, isolées à travers le monde, les gens qui subissent la violence, la guerre, et ceux qui sont sur les routes, sans rien. L'urgence appelle par mille et un visages, avec Marie, mettons notre humanité sous son manteau !

    VAQ- Invitez-vous comme l’archevêque de Paris, Mgr Aupetit, Archevêque de Paris,  tous les chrétiens et les hommes de bonne volonté à réciter chaque jour et jusqu’à la fin de la pandémie la prière à Sainte Geneviève ?

    Sœur M.M.C. : «Oui, et nous avons aussi la neuvaine de Lourdes, pour l'Annonciation. Chaque soeur est invitée à prier en allant faire une promenade salutaire et sanitaire dans le jardin. Nous marchons comme disait Ste Thérèse de l'Enfant Jésus pour la sortie de cette pandémie et les retrouvailles d'un monde plus humain, jamais trop humain !