Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ville de vanves - Page 386

  • CHEZ LES BENDECTINES DE VANVES, JUBILE D’ARGENT POUR LA MERE PRIEURE MARIE MADELEINE CASEAU

    Une messe d’action d’action de grâce a été célébrée Mercredi, par le pére curé Xavier Schelker, le pére Jacques Turck, pour le jubilé d’argent de Soeur Marie Madeleine, mére supérieure de la Congrégation de Vanves. Une messe célébrée le jour de la nativité de Marie, simple marquée par le chant du Suscipe « Reçois-moi seigneur, selon la parole et je vivrai, Et ne me déçois pas dans mon attente »  dont mére Marie Madeleine a chanté le verset, repris par tous les profés monastiques de l’Assemblée suivi du Gloria.

    « Avec Saint Paul qui m’accompagne, depuis tant d’année et qui me fait chaque jour chanter la gloire ! Jubilate Dao ! » a-t-elle déclaré à la fin cette messe  tout en expliquant le sens de son engagement et de sa foi, avant de partager un moment plus convivial sans la salle Jean paul II. Ainsi, elle a été touchée par la parole de Dieu qu’elle a découverte à l’aumonerie du lycée Carnot à Paris sous la houlette des péres Delaunay et Marion, « véritables serviteurs et amis de la bonne nouvelle transmise par la TOB lue, expliquée, goûtée, week-end après week-end à la Bussiére et à Acey ». Mais aussi par « la prière des psaumes, en particulier, ceux de Complies à Salvagny en colonie, découvrant la louange d’une communauté religieuse avec le pére Cesné au service des enfants pauvres » et aussi comme kiné à l’hôpital d’enfants à Dijon, « traversant les ravins de la mort, avec les enfants malades et leurs parents »  

    Avant de s’engager dans la congrégation, 14 ans à Saint Thierry, 11 ans à Vanves pour la servir, elle a vécu des « années lumineuses d’apostolat à Beaumont Le Roger, fondées, enracinées dans le MEJ, source d’offrande et de joie, d’obéissance de la foi, d’éveil à la liberté », elle est passée par la Providence de Rouen au Bec Hellouin, puis à Saint Thierry, se plongeant dans la vie monastique, à la cuisine, à l’imprimerie, au noviciat, à la formation avec les oblates, à l’hôtellerie… « La vie monastique a été pour moi un appel à tout quitter, pour chercher Dieu, dans un monastère, sous une Règle, une prieure, mettant l'obéissance à la Parole et à des médiations au coeur de ma vie. Cette obéissance a été plusieurs fois malmenées et seule une profonde écoute de la Parole soutenue par l'accompagnement spirituel m'a tenue ferme dans ma réponse. Le chemin a été escarpé mais lumineux par la présence du Ressuscité et de témoins engagés, tant laïcs, que religieux, prêtres » confie-t-elle. « La formation monastique me semble fondamentale pour savoir rendre compte de l'espérance qui déplace des montagnes ! Formation initiale, formation permanente, universitaire en patristique mais encore pratique en musique ou art, anthropologie, sciences humaines, session clown ou pélé... tout est chemin pour trouver Dieu, le manifester, lui rendre toute grâce ».

    Voilà 11 ans, elle rejoignait Vanves pour présider à la communion de ses monastères et à la refondation de ce prieuré, por accompagner ses sœurs ainées jusqu’au seuil de la Rencontre. « La responsabilité de la congrégation est d'abord un service de communion entre nos monastères. J'ai la chance de connaitre toutes les soeurs plus de 210 maintenant, en France, à Madagascar, au Vietnam, au Bénin et en Ethiopie. Les visites sont une part importante de la mission, ce qui suppose une bonne santé, une ouverture et une capacité d'adaptation... Il y a un temps pour tout et ces mandats sont chez nous à durée déterminée... donc on reçoit le relais et un jour on le transmet » confie-t-elle. Maintenant un autre jubilé, de 100 ans, s'ouvre le 30 novembre, moment de relecture qui stimule et ouvre à la joie et à l'espérance. «Aujourd'hui, un passé pour un avenir. C'est vrai à l'échelle personnelle comme communautaire et en congrégation ! »

  • LA DISPARITION DE BELMONDO : «PLEURS SUR LA VILLE DE VANVES»

    C’est ainsi que la RATP a rendu hommage à sa manière à l’acteur dans un tweet reprenant – et modifiant – le titre et l’un des clichés du film. : «Pleurs sur la ville»… merci monsieur Belmondo» a écrit la compagnie de transports en reprenant le titre de «Peur sur la ville » avec notamment la scène mythique où Jean-Paul Belmondo réalise une cascade en se tenant debout sur une rame de métro sur le pont de Bir-Hakeim (XVe et XVIe arrondissements).  Qui ne l’a pas vu parmi tous les vanvéens qui ont été touché en apprenant sa disparition.

    Il n’avait aucun lien avec notre commune, contrairement à ses voisines de GPSO, mais la mairie avait offert pour les fêtes de fin d’année à ses seniors au début des années 1990 lorsque Didier Morin était maire,  une sortie au théâtre avec Belmondo dans la pièce de « Cyrano de Bergerac» qui signait son grand retour sur la scéne d’un théâtre. Il avait pu saluer «Bébel» danssa loge avec Rolande Rival, alors maire adjointe à la Solidarité

    Tout d’abord, il est né dans les Hauts de  Seine à Neuilly. Et durant sa jeunesse, il a commencé à fréquenter Issy les Moulineaux,  et le club de boxe de l’Avia Club où il a fait ses débuts de boxeur. La salle où il s’entrainait n’avait rien à voir avec la nouvelle salle de l’Agora qui porte son nom et inauguré en sa présence le 30 Mars 2010  «A l’époque, j’avais un rêve, celui d’être champion. C’était l’époque de Marcel Cerdan. Très jeune, dans la cour d’école, au lieu de travailler, j’organisais des matchs de boxe avec mes copains» confiait il lors de l’inauguration. Mais cette salle, où il s’est entrainé,  à l’atmosphére spéciale qui faisait penser aux salles américaines si particulières, avec leurs odeurs, leur ambiance, se trouvait dans les sous-sols de l’école Paul Bert accessible par une petite porte à gauche de l’entrée et un escalier étroit. Christophe Tiozzo est le dernier champion à s’être entraine à son heure de gloire avec son frére Fabrice. Certains vanvéens, comme Pascal, l’ont fréquenté.  Sur les murs, il y avait plein d’affiches de Bébel, car la mémoire de son passage était entretenue par un dirigeant sportif à l’ancienne comme on en fait plus, Marcel Bazin. Lors de l’inauguration, où Jean-Paul Belmondo s’était vu remettre la Médaille d’Or de la Ville par André Santini, qui se souvient avec émotion de «cet homme aux mille talents et à l’humanité si généreuse», dans une lettre adressée à son fils, Paul Belmondo. « Grand Officier de la Légion d’honneur et du Mérite, titulaire de la Médaille d’Or de la Ville d’Issy-les-Moulineaux […] Jean-Paul Belmondo recevait les décorations avec l’humilité d’un enfant qui avait réalisé ses rêves, d’un artiste qui respectait son public, d’un amoureux de la création vraie… ». Issy les Moulineaux, comme Neuilly, Boulogne lui rendront hommage bien sûr

    «Boulogne-Billancourt pleure Jean-Paul Belmondo. La Ville perd un ami : acteur incontournable des célèbres studios de cinéma boulonnais et donateur, avec sa sœur Muriel et son frère Alain, du fonds d’œuvres sculptées par son père Paul.. Jean-Paul Belmondo a permis la création du musée qui lui est consacré. Le nom de Belmondo est à jamais lié à Boulogne-Billancourt» tweetait PC Baguet, son maire. Il avait fait don de toutes les œuvres de son père à la ville de Boulogne, car il a nourri durant des années, le projet de rendre public les œuvres de son pére, et qu’il a concrétisée en septembre 2010 avec l’ouverture  des portes du musée Paul-Belmondo, qui regroupe les œuvres de son pére dans le château Buchillot ancienne folie du 18ème siècle classée monument historique, grâce à Emmanuel Bréon, le conservateur du musée de Boulogne et meilleur connaisseur de la sculpture de Paul Belmondo. «Son atelier de la rue Denfert Rochereau était trop exigu pour exposer 259 sculptures, 444 médailles et presque 900 dessins ainsi que des carnets de croquis et des travaux préparatoires» expliquait-il.

    Parmi les 80 films dans lesquels il a joué, beaucoup de tournages ont eu lieu dans la région et/ou dans la capitale. Cette dernière a abrité un grand nombre de scènes dans «A bout de souffle», où il déambule sur l’avenue des Champs-Élysées avec Jean Seberg ; dans «Paris brûle-t-il ?», «Le professionnel», «Le magnifique», ou encore dans «Peur dans la ville ». De nombreuses communes franciliennes ont par ailleurs été le théâtre de scènes de films où figurait Jean-Paul Belmondo. «Le Cerveau» à Paris, Poissy (Yvelines) et Saint-Maurice (Val-de-Marne) ; les scènes aériennes de " L’As des as» à l’aérodrome de La Ferté-Alais (Essonne) ; des scènes extérieures de «Léon Morin, prêtre» à Montfort-l’Amaury (Yvelines) ; ou encore des scènes de comédie de «L’Animal» à Vigny (Val d'Oise), et de «L’Animal» de Claude Zidi (1977) dans les jardins de la Solitude, proche du Séminaire Saint-Sulpice, dans « l'Animal » de Claude Zidi (1977). Un hommage fort a également été rendu par le Paris Saint-Germain, car Jean-Paul Belmondo a été l’un des fondateurs du club de la capitale dans les années 70

  • MICHELET DU TEMPS DU PRINCE DE CONDE DONNAIT UNE GRANDE FETE VOILA 300 ANS EN L’HONNEUR DU JEUNE LOUIS XV

    Voilà 300 ans, une brillante fête fut donné le 8 Septembre 1721 en l’honneur u jeune roi Louis XV alors âgé de 11 ans dans le château de Vanves (actuel lycée Michelet) par le prince Louis henri bourbon- Condé surintendant de l’éducation du Roi. Cete fête, dont le tout Paris de l’époque parla, fut relaté par l’archiviste du prince dans  « Le Mercure de France ».

    Arrivé vers 17H en carrosse du Louvre dans lequel il fit le déplacement en compagnie du duc de Bourbon, et de plusieurs princes de la cour, il fut accueilli par la Duchesse de Bourbon, mére du duc de Bourbon, et fut conduit dans dans le grand appartement du rez-de-chausée du château (le pavillon Mansart)  pour se reposer quelques instants.  Le duc lui offrit une chasse au chevreuil dans un parc (plus étendu qu’aujourd’hui) où quelques chevreuil et faisandeaux,  pris en forêt de Chantilly, avaient été lâchés sur les routes du parc emprunté par le jeune roi qui en tua un. Entrecoupée par des rafraichissements servis, au milieu  du parc avec des tables  couvertes de jambons, paté, gibier, de toutes sortes de fruits et légumes avec vins de Bourgogne, champagne, liqueur,  cidre, biére… dont deux grandes tables sous des tentes  où étaient servis des mets plus fins, pêches et fruits de saisons pour l’une,  thé café, et toutes sortes de sorbets pour l’autre…Le pourtour de toutes ces tables était orné de festons et de guirlandes de fleur.

    En fin de journée, le futur roi Lois XV regoignit le château en galéche pour assister à un « magnifique » concert (divertissement musical) sous le tire de «Diane » composé par M.Danchet, mis en musique par MM Bourgeois surintendant de la musique du prince de Condé et Bourgois, exécuté par les musiciens du prince de Condé.  Pendant ce concert, l’illumination du château et de ses pièces avaient été mis en place, grâce à 20 000 lampions attachées au château, aux cheminées, dans les avenues. Le futur roi se rendit sur la terrasse pour les admirer  et assista à un feu d’artifice tiré des terrains devant la porte d’honneur (futur parc des expositions), avec allée de gerbes, fontaines de feu placée dans l’intervalle chaque arbre, des pyramides de feu annonçant celles de l’entrée actelle du lycée, dont l’une arborait à son sommet un soleil rayonnant…se terminant par une girande des plus magnifiques. Il se rendit ensuite dans le vestibule du château pour assister à un second feu d’articfice tout aussi magnifique tiré du grand bassin des jardins, avec une aigrette d’artifice composée de ports à feu qui partirent tout à la fois et firent place à une très grande impression plus forte encore que cette du dernier feu qui termina cette superbe fête  Ces deux feux artifices furent vu de très loin, attirérent  de milliers de personnes accourrus de toutes parts, éclairant toute la plaine de Grenelle

    Le Duc raccompagna le futur Roi Louis XV jusqu’au Louvre, séduit par cette journée comme il le lui témoigna à plusieurs reprises lors du trajet. Puis de retour à son château, le duc offrit un grand diner de deux tables de vingt couvert servis sous des tentes