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ville de vanves - Page 525

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    OBSEQUES DE JEAN LOUIS BEYDON

    Un dernier adieu à Jean-Louis Beydon, ancien directeur du Conservatoire  du conservatoire de Vanves, a été donné en l’église Saint Saint Remy par de très nombreux amis, collégues, anciens professeurs et éléves  surtout comme Anne Laure Mondon ancienne éléve de l’ecole de musique, par exemple qui tweetait« Émilie Jolie », les classes musique-ski aux Carroz d’Arâches... que de souvenirs d’une enfance heureuse et joyeuse au Conservatoire. Souvenirs partagés par une génération entière ». Et combien étaient-ils à se souvenir ce jour là de ces moments passionnants et conviviaux. «Il était tant aimé » ajoutait Josete Sala, à la sortie de la cérémonie

    FRANCE 3 SUR LE DEPART

    France 3 Paris Ile-de-France-Centre  va quitter son siège vanvéen où cette chaîne régionale était installée depuis 1993, pour rejoindre définitivement le siége France Télévisions situé pas très loin, pont de Garigliano (15e arrondissement) dans ce nouveau quartier parisien des médias qui se constitue entre le Pentagine Francais et l’hôpital Georges Pompidou, avec BFM,Libration, Le Parisien… «Nous ne pouvons que déplorer ce départ et celui des 165 salariés tant les liens entre l’antenne régionale de France 3 et Vanves sont forts depuis près de 30 ans. Cette décision est la conséquence des restrictions budgétaires et de la réorganisation du service public de l’audiovisuel demandées par le Gouvernement à France Télévisions mais aussi de difficultés techniques engendrées par deux incendies successifs en sous-sol survenus en 2016 et 2017» indiquait Bernard Gauducheau sur son site Facebook. Un nouveau départ pour Vanves d’une entrepris installée à Vanves au début des années 90, après la fermeture du Tout Va Mieux annoncé en pleine fête du Commerces

    DEJA DEUX ANS POUR L’ANTRE DIVIN

    Ce petit bar à vin a fait son trou depuis deux ans dans le rue Louis Blanc. Ses deux patrons, Frédéric Schneebiglb et Thibaut Guerin  vont célébrer cet anniversaire samedi prochain par une soirée où chaque invité doit amener une spécialité de son cru. Le bar à vin est tendance à Vanves. Passionnés des produits du terroir, ils proposent des bons vins à emporter ou à déguster sur place, avec des planches de charcuterie ou de fromages. Pas de cuisine pour l’instant. Mais une terrasse apprécié l’été

  • VANVES RETROUVE UNE LIBRAIRIE GRACE A UNE NOUVELLE AIDE MUNICIPALE

    La fête du Commerce  sera cloturée ce soir sur une place de la République bien triste depuis la fermeture définitive du Tout Va Mieux, comme le constatait le pharmacien de l’Eglise qui est juste en face. Mais qu’est-ce qui a marqué cette dizaine du commerce vanvéens, en dehors du forum du Challenger Club sur l’Intelligence articielle mardi dernier et des animations ?

    Une décision du Conseil Municipal du 9 Octobre dernier  qui a  créé, à la veille de son inauguration, une aide à l’immobilier d’entreprise qui permettra ainsi à un propriétaire par exemple de louer un local à un libraire à la moitié du prix du loyer habituellement pratiquée : la ville a souhaitée profiter de la possibilité donner aux collectivités territoriales de pratiquer des rabais sur les prix de location selon des régles de plafond et de zonages déterminées réglementairement pour les actions visant à la préservationn de leurs tissus commerciaux et artisanaux. La ville a définit une zone comprenant une quinzaine de rues et les abords de 4 places, la forme d’aide, la fourchette de la franchise appliquée.

    Elle a ensuite passée une première convention de partenariat avec la société Avril Brise qui a présenté un projet d’exploitation d’une librairie, au 71 rue Jean Jaurés, à la suite de la disparition de ce type de commerces depuis maintenant presque 5 ans. «L’absence d’une librairie à Vanves constitue une lacune importante que la ville souhaite combler en aidant à la création d’un lieu qui puisse répondre aux besoins des vanvéens » expliquait la municipalité dans sa délibération en précisant qu’elle prenait e, charge une partie du loyer acquitté par l’exploitant dans le cadre d’un bail de sos location en appliquant un montant de loyer inférieur au prix du marché (3,5% du chiffre d »affaires). L’aide de la commune est estimée à 18 400 € sur la base d’un loyer annuel évalué à 32 400 €. A cela s’ajoute une franchise de loyer de 4 mois la première année d’exploitation pour soutenir la réalisation d’importants travaux d’aménagements et d’embellissement pris en charge par l’exploitant estimé à 4 667 €. Celui-ci s’est engagé à exploiter une librairie généraliste de qualité, ouvert au moins 5 jours par semaine (45 H hebdomadaire) en faisant état du soutien communal dans ses publications et publicités etc…

    Les réactions des vanvéens sont plutôt positives, notamment de l’ex-Maire Guy Janvier (1995-2001) qui s’était mobilisé pour ré-ouvrir une telle librairie à Vanves. Maintenant c’est aux vanvéens de la faire vivre pour qu’elle perdure, lorsqu'elle ouvrira ses portes dans quelques mois, le temps des travaux.

  • ROSIER ROUGE : 10 ANS POUR ABOUTIR A DEUX RESIDENCES SOCIALES A VANVES

    Il a fallu plus de 10 ans pour aboutir à cette inauguration mercredi dernier des résidences Astrée et Elisa (128 logements)  à l’emplacement du dépôts de vêtements et d’une partie des terrains derrière le bâtiment du Rosier Rouge qui accueille depuis 1973 des familles accompagnant des malades hospitalisés en Ile de France.

    Le projet originel concernait 110 à 130 logements à destination du personnel médico-social, dont une vingtaine pour un service d’hospitalisation à domicile pour des malades atteint du cancer, une halte garderie ou un relais parental d’éducation, une salle polyvalente, un libre service social etc… lorsque le bailleur Toît et Joie a été retenu par l’association des Cités du Secours Catholique (ACSC) gestionnaire du Rosier Rouge. «Il faut dire que ce projet a été compliqué, sur un site à cheval entre deux communes, ce qui obligeait à déposer en doubles les documents. Grâce à un travail en commun avec les deux communes, nous avons pu lever ses obstacles » indiquait Sylvie François Présidente de Toit et Joie en précisant que ce projet a connu quelques évolutions : L’abandon du bâtiment prévu à l’emplacement du parking à l’angle Chevalier de la Barre/Général de Gaulle, pour le service d’hospitalisation à domicile. « On se doutait bien qu’installer un  bâtiment aussi important dans un quartier comme celui-là allait interpeller les voisins. Mais il faut que l’environnement prenne en considération les besoins de la société à Paris et sa région, d’accuellir et d’héberger à des prix raisonnables des personnes actives (infirmières, aides soignants » constatait Pierre Nicolas, alors directeur du Rosier Rouge à l’époque du lancement de ce projet, après des réunions avec les riverains qui ont été ainsi associés, inquiets au départ et qui découvrent aujourd’ghui des bâtiments discrets . « L’intégration est parfaite, pas trop prégnante, dans un environnement particulier avec trois grands parcs voisins du lycée Michelet, du Séminaire (Jean Pail II) et Frédéric Pic constatait Bernard Gauducheau.

    «Notre démarche s’est tout d’abord appuyé sur une attention particulière au tissu urbain, au site et à sa topographie. La forte déclinivité du terrain a été l’occasion d’organiser la volumétrie en restanques pour offrir aux usagers, des espaces extérieurs adaptés à chacun, comme par exemple, côté ouest, un vaste espace méditant» indique Eric Haour son architecte qui s’est inscrit dans le respect de la Résidence du Rosier Rouge, par une volumétrie attentive qui reprend les alignements du bâti existant et qui conserve des gabarits du même ordre, par l’utilisation de matériaux comme la pierre en résonance avec la résidence du Rosier Rouge et en connivence avec les espaces boisés environnants, notamment par le jeu aléatoire des brise-soleils des façades.  Enfin, les nouvelles résidences se nomment Astrée et Elina en référence au nom du Rosier Rouge comme l’a expliqué Jean François Declos Président de l’ACSC :« La résidence Astrée propose des logements temporaires à des jeunes travailleurs leur ^permettant de se mettre en situation d’accéder dans de bonnes conditions à un logement pérenne,et Elina des logements à des étudiants.

    Ce projet compliqué, a connu d’autres évolutions comme l’abandon du Libre service Social,  laissant disponible un local pour un autre projet, et une crèche d’entreprise plutôt qu’une crèche plus classique, sans compter,  des évolutions financiéres et de réglementaires qui ont alourdis la facture du projet qui a reçu de nombreux soutien de l’Etat (1,09 M€), de la Région (1,8 M€) et du département (173 459 €) dans le cadre leur mobilisation pour les résidences édudiantes et de jeunes actifs  qui est un enjeu majeur dans notre région où se loger est difficile et cher comme l’a indiqué Isabelle Debré vice Présidente du Conseil Départemental qui travaille avec des bailleurs sociaux comme Toit et Joie… GPSO (469 900 €), d’Action Logement (589 000 €) et l’ACSC 250 000€) ont contribué à cette réalisation qui aura coûté 12,6 M€. «Mener un tel projet n’a pas évident ! IL faut maintenant 10, 12, 14 pour les réaliser comme ce fut le cas avec le Fort d’Issy. Mais on a réussi à le mener à bien avec Vanves » constatait André Santini