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ville de vanves - Page 243

  • ECHANGES AU CAFE THEO DE VANVES SUR L’UKRAINE

    Le café théo pour ceux qui croient et ceux qui ne croient pas, se veut un lieu de convivialité et d’échange autant que de questionnement et de recherche de sens, enrichie par la diversité des horizons. Chacun est bienvenu un samedi matin tous les six semaines à 10H à la Girafe pour une heure et demie  Le thème est introduit par une personne.  Un débat suit, où chacun s’exprime dans une discussion toujours amicale et respectueuse de l'opinion et des aspirations spirituelles de l'autre. Ceux qui préfèrent seulement écouter sans intervenir ont aussi leur place. Ce samedi  c’est « repentance ou comment réparer ses erreurs du passé »,  Le 14 Mai « quelles traces après nous ? », le 25 juin : » bilan et projets »

    Ne croyez pas ses participants sont hors sol, l’actualité revenant comme un boomerang, comme ce fut le cas avec les attentats en 2013/2015, les réfugiés plus tard, et maintenant la guerre en ukraine quelques jours après le déclenchement de l’invasion russe. Occasion de traduire le ressenti de quelques vanvéens alors que le théme était «le politique sert il le religieux ou le contraire ? » lors du dernier café Théo . «L’actualité oblige à parler de l’Ukraine et de l’utilisation des religieux. Le patriache Cyril a légitimé la guerre comme une guerre de civilisation contre l’Occident. Un raccourci incroyable. Et il a défendu Poutine. On a là, un cas de figure que l’on croyait disparu, le religieux se mettant au service du politique. On a là un anti modèle du rapport religieux-politique » expliquait l’un  des participants en soulignant que cette prise de position a soulevé des protestations, notamment de religieux ukrainins de l’obédience de patriache de Moscou. « les néo-conservateurs du monde entier s’appuient sur les religieux. Regadez ce qui se passe aux USA ! » - « Et en Israël !». – « En tous les cas, cette église orthodoxe qui soutient cette guerre m’a choquée. S’il n’y avait pas eu ce soutien, cela aurait pu changer les choses ! »

    Inévitablement, l’un des participants a relevé que « les réactions du pape François sont assez singulières. Il a condamné la guerre sans nommer les agresseurs ! ». Un autre a constaté « qu’il est timide dans ses réactions. Il aurait dû être plus violent !. Tout cela n’est pas très glorieux ». Tandis qu’un troisiéme  plus sévère encore déclarait : « cela me rappelle Pie XI qui n’a pas condamné la Shoah ! cela l’aurait grandit » - «Le pape est dans une position difficile. Il ne veut pax rompre le dialogue avec la patriarche de Russie ! » -  « Oui mais devant l’ignominie, on risque de se couper de l’opinion publique » - «Il faut continuer à dialoguer pour arriver à quelque chose. C’est ce que fait Macron ! ». Exemple d’échanges qu’a suscité ce conflit sur le continent européen entre chrétiens et vanvéens de toute obédience dont certains se mobilisent pour venir en aide aux réfugiés ukrainiens qui arrivent en France 

  • VANVES A LA VEILLE DU 1er TOUR : Aucun test ne pourra être exigé pour participer aux opérations de vote

    Le ministère de l'Intérieur a détaillé, dans ce qu’il appelle dans le jardon administratif « un addendum » à l'instruction aux maires du 25 mars 2022, que Bernard Gauducheau a reçu comme tous ces collègues,  les précautions sanitaires à mettre en oeuvre dans les bureaux de vote les 10 et 24 avril, pour l'élection présidentielle, comme il l’a fait lors des élections municipales de 2020, puis les régionales et départementales de 2021. Cette année néanmoins, le taux très élevé de vaccination de la population pourrait permettre d’envisager les choses de façon plus sereine… Sauf si la recrudescence actuelle de l’épidémie venait à durer. La plupart des mesures sont toutefois évoquées à titre de «recommandations», dans la mesure où, en métropole du moins, il n’y a quasiment plus aucune mesure sanitaire obligatoire.

    Gabriel Attal porte parole du gouvernement a ainsi appelé les français à la «responsabilité individuelle» sur le plan sanitaire lorsqu'ils iront voter pour l'élection présidentielle, puisque l'épidémie de COVID-19 continue de circuler dans le pays. «Voter est un droit constitutionnel donc rien ne saurait interdire à une personne d'aller voter» a-t-il souligné à la sortie de l’un des derniers conseils des ministres en rappelant « qu’il n'y aura pas de pass sanitaire, de pass vaccinal, ou de test exigé pour aller voter, à l'entrée des bureaux de vote». Il a indiqué que «le gouvernement fera également le nécessaire pour que les personnes participant à la tenue des bureaux de vote et au déroulement du scrutin (scrutateurs, assesseurs, etc) soient protégés, en fournissant des masques chirurgicaux, voire FFP2, et des autotests pour les bureaux de vote».

    Ainsi, selon le ministère de l’intérieur, le masque n’est pas obligatoire, mais il est toutefois «fortement recommandé», en particulier pour les personnes fragiles (personnes âgées, immunodéprimées, malades chroniques, personnes symptomatiques, etc.). L’État est en train de fournir des masques aux communes afin que ceux-ci soient mis à disposition des électeurs et des membres des bureaux de vote qui le souhaitent. Si le masque empêche la vérification visuelle de l’identité d’un électeur, les membres du bureau de vote peuvent demander à celui-ci de «le retirer brièvement». Si l’électeur refuse, «il ne sera pas autorisé à voter». Le pass sanitaire ou vaccinal n’est plus en vigueur en métropole, et il est de toute façon rigoureusement interdit, que ce soit en métropole ou outre-mer, « de demander un pass vaccinal ou sanitaire à l’entrée d’un bureau de vote, ni aux électeurs, ni aux membres du bureau, ni aux scrutateurs, ni aux fonctionnaires mobilisés le jour du scrutin».

    Les jauges ont également été supprimées. En conséquence, «le nombre d'électeurs susceptible d'être présents simultanément dans un bureau de vote n'est plus limité». Il est toutefois demandé «d’éviter les situations de trop grande promiscuité»,  en «régulant»  l’accès aux bureaux de vote.  Il est préconisé de séparer autant que possible les flux d’entrées et de sorties. Il est également possible d’utiliser «des parois de protection»  entre les membres du bureau de vote et les électeurs, sans obligation.

    Le ministère de l’Intérieur conseille, là encore sans l’imposer, d’installer un point de distribution de gel hydro-alcoolique en deux points distincts, à l’entrée et à la sortie du bureau. Le matériel de vote devra être nettoyé «fréquemment»  pendant la journée et les locaux devront l’être «avant et après chaque tour de scrutin», en particulier si le bureau de vote est installé dans une école, ce qui «implique un nettoyage strict le lendemain». Pour le dépouillement, le président du bureau de vote veillera à «réguler le nombre d’électeurs»  présents, en fonction de la capacité de la salle, pour éviter «les situations de trop grande promiscuité »

  • VANVES RENOUE AVEC LES REUNIONS PUBLIQUES ET LES DEBATS BRULANTS SUR LA DENSITE

    Elus et habitants de Vanves ont renoué avec les réunions publiques en présentiel aprés deux ans de confinements successifs dûs à la crise sanitaire, mardi soir à la Palestre. Comme l’a précisé Bernard Gauducheau, cette réunion n’avait rien d’électorale alors que la France est en pleine campagne présidentielle, puisqu’elle concernait la vie communale. Il en a profité pour expliquer qu’il a voulu innover en reprenant ses réunions publiques, tout d’abord en prévoyant une grande réunion comme celle-ci au printemps, animée par le maire, et trois réunions de quartier à l’automne animées par les maires adjoints qui en sont chargés. Et pour cette grande réunion publique, il a décidé de partager la parole avec l’ensemble des maires adjoints sur la scéne, mais niveau temps de parole, justement, l’équité n‘était pas de mise comme pour la campagne pour les présidentielles. 

    C’était l’occasion de présenter les grandes lignes du budget 2022 qui applique le programme de la mandature de la majorité municipale,, avec une introduction  de Bertrand Voisine adjoint au maire chargé de finances, une intervention sucinte de chaque adjoint sur les projets concernant son domaine de compétence, puis une conclusion d’Ury Israël adjoint au maire chargé du projet municipal  avec un commentaire du maire sur «Vanves au cœur de la Métropole » qui lui a permis d’évoquer ce projet de grand pôle hôtelier qui sera le 4e d’Ile de France autour du parc des expositions, avec le réaménagement des portes de Vanves (De la Plaine et Brançion) avec les projets Woodeum, Mata Capital, et le PLUI (Plan Local d’Urbanisme Intercommunal) de GPSO en cours d’élaboration  pour les 10 ans à venir : «Il vise trois objectifs : Protéger le cadre de vie, rendre le territoire attractif et  assurer la transition écologique » a indiqué Pascal Vertanessian, maire adjoint chargé de l’urbanisme en annonçant deux réunions, l’une sur Vanves, l’autre sur le CD  50.

    De nombreuses questions ont été posées sur le plan vélo, les vélos électriques et la sécurité des piétons, la fermeture des guichets à la gare SNCF Vanves/Malakoff,  l’absence de l’affichage des temps d’attente dans les abris bus… jusqu’à ce qu’une vanvéenne pose une question sur le projet Effiage rue A. Fratacci couplé avec l’immeuble construit face à Audiens dont les fenêtres donnent directement sur la cours de l’école maternelle Gambetta : «Ce n’est pas utile de mettre l’huile sur le feu. Je m’étais déjà exprimé sur ce projet, alors que certains entretiennent la polémique, recourent à la pétition sauvage, créant un vent de panique qui n’a pas  de sens. On fait les choses correctement » a d’emblée répondu Bernard Gauducheau, avant de préciser deux choses : « Les régles de droit ont été respecté concernant l’immeuble voisin de l’école Gambetta. On ne pouvait pas préempter (puisqu’il n’y avait pas vente) les propriétaires ayant transformé leur pavillon en immeuble de bureaux » a-t-il expliqué en laissant entendre que dans ces cas là, la ville veille à ce que les recommandations du PLU soient respectés

    Par contre il n’a pas caché que la mairie est défavorable au projet d’immeuble à l’emplacement des deux pavillons de la rue A.Fratacci dont le propriétaire n’est pas facile, n’habite pas Vanves,  bourré de pognon : «On a refusé un premier permis de construire. Un second est en cours d’instruction. On a dit qu’on n’était pas favorable à ce projet, car nous sommes attachés à cet espace de biodiversité voisin d’une école » a précisé Pascal Vertanesian qui avait eu l’occasion de s’exprimer sur ce sujet à l’occasion d’une question orale lors du dernier conseil municipal. Bernard Gauducheau a annoncé l’envoi d‘un courrier aux vanvéens donnant sa position sur ce projet sur lequel l’Architecte des Bâtiments de France a donné un avis défavorable, en rappelant qu’il avait tout fait à l’époque de la rénovation de l’îlot Cabourg pour garder le pavillon du commissariat et y installer le centre de loisirs. «On veut garder cet espace vert et ses deux pavillons ! » invitant à écrire au Préfet pour expliquer comme il l’a fait que l’on ne peut pas imposer de construire dans une ville déjà très dense, et même à Macron qui est en campagne.   

    D’ailleurs, à la suite d’une question d’un vanvéen sur la Villa Dupont, voisine de ses deux pavillons et de l’école, il a précisé qu’en cas de transaction concernant l’un de ses pavillons, le nouveau propriétaire ne pourra pas construire plus haut, ce qui est prévu dans le PLU