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ville de vanves - Page 127

  • UN NOUVEAU PROJET IMMOBILIER D‘OGIC PLACE DU VAL : LE CARRE SAINT REMY

    Depuis quelques jours, un grand panneau apposé sur l’immeuble où était installé le gestionnaire de biens immobilier-syndic Chrétien annonce un nouveau projet immobilier qui s’étendrait de la pharmacie au restaurant asiatique. Dénommé le Carré Saint Remy, il s’agirait d’un projet de la société OGIC  en co-réalisation avec Ehdia Promotion sur cette opération, qui est déjà intervenu sur l’immeuble à l’angle Marcel Martinie/René Sahors dans l’îlot de la Mairie, et construit une résidence rue d’Issy face au Rosier Rouge.

    Les vanvéens devraient en savoir plus que ce promoteur annonce un grand lancement le 23 Juin, et notamment les riverains et les commerçants. Il s’agit «d’une  résidence intimiste de 21 appartements, du studio au 5 pièces, tous les logements disposant d’une surface extérieure privative : jardins, loggias ou balcons, et même trois belles terrasses en rooftop. Son architecture, sobre et épurée, avec des façades en pierre claire à la tonalité chaude fera écho à l’église Saint-Remy,  avec ses briques claires, et ses garde-corps en verre sablé. Côté jardin, l’architecture se voudra plus dynamique : en gradins, surplombées par de magnifiques solariums en rooftop, les appartements s’ouvriront sur des terrasses et balcons sur les étages inférieurs, jusqu’aux jardins privatifs du rez-de chaussée. Cette façade arrière répondra aux mêmes codes architecturaux avec une avancée habillée de parement en pierre» explique OGIC sur son site internet

    « La quasi-totalité des appartements bénéficieront d’un espace extérieur privatif, de véritables lieux de vie supplémentaires.  Les trois terrasses sur le toit seront agrémentées de jardinières fleuries pour de véritables cocons de verdure. Un parking sous-terrain sécurisé simplifiera l’accés à la résidence en voiture et en deux-roues. Enfin, un local à vélo sera également à disposition des résidents : outillé et équipé d’une station de gonflage» annonce-t-il

    Les vanvéens ont, bien sûr, réagis sur les Réseaux sociaux : Ainsi une cliente habituelle de la pharmacienne raconte que « la pharmacienne qui est sur cette place, a été contacté par les promoteurs mais mis à part un rendez-vous fin mai qu'ils ont annulé, elle est encore en attente de savoir ce qu'ils comptent faire d'elle. Une pharmacie n'est pas un commerce ordinaire vu que les implantations sont réglementées». Ce qui a suscité la réaction d’un autre cliente : « le comportement des professionnels est admissible. Un emplacement doit être prévu pour elle qui n'a rien demandé à part travailler pour nous soigner». En tous les cas, d’après les descriptions donnés par son site internet, il n’est pas prévu de commerces, ni restaurant asiatique, ni pharmacie.

  • LA FETE DE LA MUSIQUE A VANVES PRIVILEGE-T-ELLE TROP LA PLACE DE LA REPUBLIQIE ?

    Quatorze groupes vanvéens, trois associations vanvéennes de danse, deux associations de chorale vanvéennes... sont programmés place de la République dans le centre ancien-Saint Remy avec au programme  Rock, pop-folk ou encore jazz. Quelques vanvéens, sur les réseaux sociaux ont regretté que ce soit toujours  sur cette place que se déroule cette fête de la musique et pas dans d’autres lieux de Vanves. Pourtant le square Jarrousse accueillera le groupe Dakoté en fin d’après-midi, sas compter d’autres lieux comme l’hôtel mercure avec un apéritif-Jazz, le bistrot l’Appart qui fait dans la techno. Mais il est vrai que cette place du entre ancien s’y prête bien depuis son réaménagement en 2007

    Mais d’autres lieux ont été privilégiés depuis le lancement de la fête de la musique, voilà plus de 40 ans. Notamment le square Marceau avec son kiosque à musique qui avait été aménagé à la fin des années 80 et très prisée par la suite avec son petit amphithéâtre autour, pour des « scénes ouvertes ». ou une soirée « Jeunes groupes ».  La place du Val (de Lattre deTassigny) a été animé souvent par Pierre Meige avec ses belles chansons d’hier et d’aujourd’hui devant la terrasse du Relais de Vanvres. Le parvis de l’ODE a été prisé après saconstruction avec l’ensemble Jackson, les ateliers jazz du conservatoire et Sweet Swing Orchestra Ciné-concert comme le 21 Juin 2018. Sans les multiples cafés, bistrots de Vanves qui ont accueillis, en fonction des années, concerts et récital comme le Pére Tranquille, le café de l’Avenir…t d’autres lieux insolites

    Cette fête a connue des haut et des bas, comme lors de l’Euro 2004 où elle s’est déroulé un soir de match France-Angleterre. Le pire a été atteint le 21 Juin 2010, après la défaite de la France contre le Mexique lors e la Coupe du Monde ; Elle s’est même déroulée en pleine canicule les 21 Juin 2014 et 2017, les terrasses  de la place de la République étaient remplies jusqu’à fort tard dans la nuit. Il  est vrai que cette place s’y prête bien avec ses nombreuses terrasses surtout depuis la ré-ouverture de la brasserie La Maison (Ex-tout Va Mieux). Espérons que ce soit pas la fête de l’orage

  • VANVES EST AUX PORTES DE L’AVIATION AVEC L’HELIPORT D’ISSY LES MOULINEAUX MENACE DE FERMETURE

    Le Salon international de l’aviation au Bourget  qui se déroule cette semaine, est l’occasion de rappeler que Vanves est à deux pas du berceau de l’aviation, avec cet héliport d’Issy les Moulineaux : Un ex-champ de manœuvre devenu la Plaine Vaugirard lorsque Paris a acheté et non annexé comme aiment bien le raconter les élus isséens, ce bout d’Issy où Farman a réussit le premier vol en circuit fermé de 1 km… et où maintenant des vanvéens viennent profiter de l’Aquaboulevard avec ces cinémas, de sa plaine sportive, ou de son parc Suzanne Lenglen  pour courir ou jouer au tennis. 

    L’héliport actuel n’est qu’un avatar de ce qui s’est passé sur ce vaste champ de manœuvre utilisé au début du XXéme siécle par les pionniers de l’aviation qui expliquent la présence des ailes dans les armoiries de la commune d’Issy les Moulineaux. Les « faucheurs de marguerites » l’avaient choisi, entre 1906 et 1924 pour faire leurs essais. Henry Farman réussit le 13 Janvier 1908, le premier kilométre en circuit fermé sur ce terrain qui a vu, par la suite, le premier courrier de France relier Issy à Deauville en 1911 sans compter les départs et les arrivées de nombreux raids. Les constrcteurs comme les Fréres Voisins, ne s’étaient pas trompés en installant leurs hangars le long de ce champ de manœuvre et de la rue Guynemer, occupés par la suite par des industriels comme Valéo ou Thomson jusqu’aux années 1980/90, avant que ne s’installant les immeubles de bureaux séparés par la rue du Colonel Avia d’HLM de la Ville de Paris, de l’Aquaboulevard et de l’hôtel. 

    L’époque glorieuse de ce terrain envahi par les parisiens les jours de de grandes compétition, prit fin avec la guerre 1914-18, redevant un champ de manœuvre dont les responsables de la ville de Paris s’étaient rendu compte de son importance stratégique. Ils l’achetèrent à la ville d’Issy les Moulineaux contrairement à ce que ses élus ont essayé de faire croire en parlant d’annexion, car ils jouaient sur les mots et les dates.

    Peut être grâce à cela, les vanvéens comme les isséens l’ont échappé belle, car ils auraient peut être connu les affres des riverains d’Orly et de Roissy. Car ce terrain a suscité de nombreux projets entre les deux guerres : Le publiciste Jean-Abel Lefranc avait imaginé un aéroport international qui a été vite abandonné grâce aux progrès rapides de l’aviation, puis éclipsé par des projets de villes futuristes. Les architectes Faurre-Dujanic et Henri Losier ont proposé de construire une tour de 2000 m de haut, une sorte de colonne de 240 m de diamétre au sol et de 40 m au sommet supportant 3 plates-formes tronçoniques de taille décroissante. Leur collégue L.J Madeline et un groupe d’industriels de l’acier proposéront  le plan d’un gigantesque parc des expositioons avec une toiture de 12 ha sur laquelle auraient pu atterrir des avions. Preuve que le projet de la Tour Triangle, le long de l’avenue Ernest Renan entre les deux parties du parc des Expositions de la porte de Versailles n’est pas le premier sorti de l’imagination fertile des architectes.

    Mais revenons à l’histoire de l’aviation, car le 18 Avril 1924, le premier véritable vol et record en hélicoptère a été réalisé sur ce terrain par l’Italien Raoul Peturas Pescura, marquis de Casteluccio qui a élevé son appareil de 736 m. Quelques années plus tard, un héliport faisait son apparition grâce à la compagnie belge « Sabena » qui a tenté d’exploiter une ligne régulière entre Paris et Beruxelles, mais sans succés. De nombreuses années plus tard, cet héliport était surtout utlisé par l’armée, le Glam pour le transport des personnalités. Rappelez-vous la photo du Général de Gaulle en 1968 dans cet héliport partant pour Baden-Baden, ou du pape Jean Paul II que sont venus applaudir des isséens et des vanvéens lors de sa première visite en France en 1980 lorsqu’il rejoignait le Bourget pour une grande messe en plein air avant de revenir au Séminaire Saint Sulpice d’Issy Les Moulineaux.

    Mais depuis l’arrivée des socialistes à la tête de la mairie de Paris cet héliport est menacé de fermeture partielle. Ses 7 hectares appartenant à la mairie de Paris et exploité par le groupe Aéroports de Paris (ADP) fait  l’objet d’une concession qui touche à sa fin en 2024 et la Ville de Paris ne souhaite pas la renouveler car il engangre d’importantes nuisances sonores. Elle a le projet de la création « d'une cité fertile qui sera un démonstrateur et un lieu d'expérimentation d'une ville durable et agricole », Mais elle se heurte à une opposition qui au sein de la commission consultative de l'environnement de l’héliport rassemblant des représentants professionnels, des associations et des représentants d'administrations. «Il est essentiel qu'une région capitale comme la nôtre bénéficie d'une infrastructure aéroportuaire comme l'héliport pour des missions de service public comme l'acheminement des secours, mais aussi pour répondre à des besoins régaliens en situation de crise» affirmait on du côté d'Issy-les-Moulineaux en expliquant que le trafic aérien a déjà considérablement diminué. « En 1989, il y avait 32.000 mouvements (atterrissage et décollage) par an sur l'héliport. Aujourd'hui nous ne sommes plus qu'à 10.000 ». Son maire a d’ailleurs marqué un point en obtenant en 2022 le soutien de la préfecture de Région pour son maintien et surtout pour rebaptiser cet héliport du nom du médecin général Valérie André lors de la journée internationale des droits de la femme. 

    Une victoire pour ce «site pionnier de l’aviation». D’autant que « l’affectation initiale de l’héliport est militaire, et l’est toujours en partie aujourd’hui. Et le contexte actuel conforte cette justification »