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valérié pécresse - Page 7

  • DES REPERCUSSIONS A VANVES DE LA FERMETURE DE LA VOIE G.POMPIDOU ?

    Depuis la Rentrée, les vanvéens ont constaté que l’on circule plus mal à certains moments de la journée ou de la semaine. Il est vrai que le chantier de la gare du Grand Paris Express Fort d’Issy/Vanves/Clamart provoque de gros embouteillages aux heures de pointe du matin et du soir dans tout le quartier du Clos Montholon. Ainsi que le chantier de la résidence NIWA rue Aristide Briand qui a supprimé un itinéraire malin et provoque aussi des embouteillages le matin. Mais le grand débat qui agite les maires de la Métropole du Grand Paris concerne les répercussions de la neutralisation de la voie sur berges Georges Pompidou sur la rive droite que la maire de Paris veut rendre piétonne. Région, métropole, préfecture de police, ville de Paris se livrent à une guerre des chiffres sur les conséquences en terme de temps de parcours au cœur de la capitale et en banlieue notamment à l’ouest, c'est-à-dire dans les Hauts de Seine   

    Ainsi un  nouveau  rapport d’étape de la Région Ile de France  constate que le trafic et les temps de parcours ont augmenté en comparant  septembre 2015 à Septembre 2016 sur 145 km de voies à Paris et en banlieue. Il montre que  «les hausses de temps de transport liées aux voies sur berge sont beaucoup plus importantes que ce que la mairie de Paris nous donne et surtout, et ça c'est très important, que cette fermeture des voies sur berges a impacté la banlieue» selon Valérie Pécresse présidente de la Région Ile de France. Il note ainsi des «augmentations de trafic particulièrement fortes» au centre de Paris : les rues à proximité des voies sur berges ont connus des augmentations de trafic particulièrement fortes :+51% par jour sur les quais hauts à l’approche de la place du Châtelet, +21% par jour sur le boulevard Saint Germain au niveau des thermes de Cluny à toutes les heures de la journée et en particulier aux périodes de pointe (+ 58% sur les quais hauts au niveau du Louvre, entre  27% et 35% sur le Bd St Germain ). 56% des anciens usagers de la voie Pompidou le matin et 70% le soir se distribuent ailleurs. Certaines axes éloignés des voies sur berges connaissent des variations notables : +25% de trafic rue de la Convention ou boulevard de l’Hôpital rive gauche que les vanvéens empruntent.

    Le rapport note des «hausses significatives» de trafic à l'ouest, où la situation s'est «dégradée», sur le boulevard périphérique qui est touché – «si les périodes de pointe ont tendance à enregistrer des baisses de débit, le bilan est néanmoins plutôt à la hausse sur la journée entière» constate t-il -  l'autoroute A13 et certains axes départementaux : Il faut par exemple 4,5 minutes supplémentaires pour aller de la porte de Saint‐Cloud à la porte d’Orléans sur le périphérique. Plus loin hors de Paris, il souligne une dégradation de la circulation sur l’autoroute A86 notamment entre Thiais et Créteil, tronçon sur lequel le temps de trajet s’élève aujourd’hui à 11 mn (+ 28 %) le matin et à 14 mn (+ 22 %) le soir. Ou encore entre Vélizy et Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine) où la durée du parcours atteint 12 mn (+16 %) le soir.  «Des tendances qui demandent à être confirmer ou infirmer ces premiers résultats pouvant être soumis à des facteurs externes à la piétonisation des voies sur berges» note ce rapport

  • VANVES ENTRE LE MONDIAL DE L’AUTO ET LE DEBAT SUR LES ROUTES DANS LA REGION ET LA PIETONISATION DE LA VOIE SUR BERGES A PARIS

    Il a été beaucoup question de routes au Conseil régional en cette fin de semaine avec le plan anti-bouchon de la Région Ile de France présenté par Valérie Pécresse, et bien sur lundi au Conseil de Paris avec la piétonisation des voies sur berges rive-droite  Finalement le plan régional «anti-bouchon» et «pour changer la route» est un catalogue de bonnes intentions comme l’a expliqué Bernard Gauducheau, président de la Commission Transports du Conseil régional qui est intervenu dans le débat en tant que porte parole du groupe UDI et que Valérie Pécresse a bien vendu dans le JDD du18 Septembre dernier : «Un plan’com retentissant dont seule V.Pécresse a le secret» ont même remarqué les socialistes.

    Elle en a plus dit dans le JDD que dans son rapport en donnant des exemples d’aménagements situés en grande couronne. Mais elle a pour objectif d’aménager des bandes d’arrêt d’urgence pour y faire rouler des transports en commun ultra rapide ou créer une nouvelle voie de circulation  temporaire permettant d’écouler le trafic quand les véhicules sont englués dans les bouchons sur l’A3  juste avant l’arrivée sur Paris par exemple. Elle va expérimenter les files dédiées au covoiturage  comme aux USA avec des amendes dissuasives et un système de contrôle pour lutter contre les resquilleurs, la gestion dynamique des limitations de vitesse modulées en fonction du trafic  sur les arrivées d’autoroute sur Paris comme sur l’A 13.  Elle va lancer le « guidage intelligent » en temps réel, l’idée étant de relier la route au tableau de bord des véhicules connectés. Elle va expérimenter les routes solaires et thermiques qui produisent de l’électricité  grâce à des panneaux photovoltaïques intégrés dans le bîtume….

    Son opposition est vent debout et comme l’affirme le Front de Gauche,  « c’est un nouveau plan Pompidou » en référence à cette voie rive droite Seine que la maire de Paris veut piétoniser et qui revient sur  le devant de l’actualité à l’occasion d’un débat qui s’est déroulé Vendredi aprés-midi au Conseil Régional et d’un second débat prévu lundi matin au conseil de Paris. Comme l’ont expliqué les maires de banlieue proche de la capitale, il ne s’agit pas de s’opposer au projet de la ville de Paris, mais d’agir avec sagesse sans se précipiter en étudiant de près toutes les conséquences de cette fermeture, ce que n’a pas fait Anne Hidalgo en ayant une attitude peu métropolitaine comme l’ont jugé ses pairs. « Quand on prend une telle décision, il faut le faire avec tous les autres acteurs de la Région (et de la métropole). Et il est nécessaire de reprendre le travail » comme l’a demandé l’un d’entre eux avec sagesse.

    D’autant plus que tout le monde est conscient que la place de la voiture dans la ville va diminuer, pour lutter certes contre la pollution, mais aussi, et le Mondial de l’Automobile qui ouvre ses portes  prés de Vanves, dans moins d’une semaine, va le démontrer : Son usage va évoluer certes avec les véhicules électriques, mais surtout autonomes.  « A mi-chemin entre le véhicule individuel et le transport collectif, elle ouvre la voie à un nouvel éco système de mobilité » du genre auto’lib. C’est pourquoi, tous ces débats très politiques autour de la route en Ile de France et de la piétionisation de la voie Georges Pompidou vont apparaître très vite surannés

  • LE MAIRE DE VANVES DEFEND LA MISE EN ACCESSIBILITE DES LYCEES AU CONSEIL REGIONAL QUI DEBAT DE LAPOLITIQUE EDUCATION DE PECRESSE

    Le Conseil régional a ouvert depuis hier, une nouvelle session très importante, consacrée au plan éducation de Valérie Pécresse (LR) à laquelle participe bien sûr Bernard Gauducheau, maire de Vanves  Prés d’une dizaine de rapports sont présentés depuis l’accélération de la rénovation des lycées en avançant d’un an la révision du PPI (Plan Pluri-annuel d’investissements), jusqu’à la lutte contre les addictions (alcool, drogue) avec  le rétablissement des bourses au mérite et des aides sociales aux lycées privés,   la mise en place d’un budget autonomie, la lutte contre le décrochage scolaire, l’ouverture des lycées au monde de l’entreprise, la carte des formations débouchant sur l’emploi, la lutte contre la radicalisation grâce à l’opération « grands témoins contre le terrorisme » grâce à Samuel Sandler pére de Jonathan  et Latifa Ibn Ziaten,  mére d’Imad  assassiné tous les deux par Mohamed Mehar en 2012 qui ont accepté de témoigner. «La Région entend ainsi prendre toute sa part dans la réaffirmation des valeurs de la République» a expliqué Valérie Pécresse. Des décisions dont devrait profiter le lycée Michelet bien sûr. Le maire de Vanves (sur la photo en train de voter électroniquement pour ses collègues absents)  est même intervenu sur la révision du PPI au nom du groupe UDI  et adéfendu la mise en accessibilité de ses établissements

    Ses lycées qui représentent 6,5  millions de m2 sont dans un état préoccupant, car les délais de constructions (9 ans) ou de rénovations sont trop longs, les crédits affectés à la maintenance ont été baissé de 370 à 240 M€, comme il l’a fait remarqué,   la plupart n’ont pas été équipés en THD (Très haut débit)... Des moyens qui n’ont pas été à la hauteur pour rattraper un retard en matière de rénovation et  pour remettre à niveau ces lycées qui doivent faire face aux effets du baby boom des années 2000 : 10% des lycées sont en sur-effectifs. Et beaucoup de classes sont installées dans des BD (Bâtiments Démontables) qui  coûtent extrêmement cher. L’exécutif a décidé d’avancer d’un an la révision du PPI (2016-22)  en mettant sur la table toutes les procédures (avec une approche opérationnelle « projet », la révision du référentiel régional des lycées franciliens qui définit le cadre et les normes de construction…) afin d’accélérer les chantiers. Quite pour aller vite à utiliser la procédure du  PPP (Partenariat Public Privé) même si cela représente un coût plus cher. La présidente de Région a même obtenu une dérogation du préfet de région, et le feu vert des recteurs pour valoriser du foncier  lycée disponible  pour  mener des opérations immobilières qui permettront de financer ces travaux, grâce aux nouvelles recettes générées

    « L’adoption du PPI est un acte important de la mandature, d’autant plus que la construction et la rénovation des lycées ont pris beaucoup de retards depuis 17 ans, 3 chantiers de rénovation sur 4 étaient en retard sous la précédente mandature. Au total, plus de 100 chantiers sont en retard » a-t-il déclaré en prenant l’exemple de Paul Langevin à Suresnes où il s’est écoulé 7 ans entre le début des études et le démarrage du chantier. « Il faut ajouter à cela un manque de transparence. Il était difficile d’avoir un bilan des chantiers en cours tant au niveau de la construction que de la rénovation, et de s’y retrouver. Il a fallut attendre 2012 pour connaître le PPI de la précédente mandature, lequel n’était pas articulé très clairement avec le précédent PPI »  a-t-il constaté. «A tout cela s’ajoute le baby boom de l’an 2000 qui n’a pas été pris en compte dans le précédent PPI » a t-il ajouté.

    « Une des premières demandes faîtes lorsque vous avez été élu, a été celle des recteurs d’académies demandant de réviser le PPI démontrant ainsi l’urgence et l’insatisfaction de la situation. Il devenait urgent de procéder à des changements de méthodes tant au niveau de la conception des espaces et conditions de vie des études que de la maîtrise d’ouvrage régionale sans oublier la maintenance des équipements » a-t-il expliqué en constatant que cette façon de faire permettra de tenir compte des réalités de territoire. « Enfin, force est de constater que très peu de lycées sont accessibles aux PMR » malgré un  schéma de mise en accessibilité lancé en 2013, avec des travaux dans 49 lycées, qui se termineront dans  24 lycées  fin 2016. Par ailleurs, une quarantaine de travaux de rénovation sont en cours respectant les normes d’accessiblités.