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ppi (programme prévisionnel d’investissement)

  • LA RENTREE SCOLAIRE A VANVES : MICHELET FACE A LA POLITIQUE DE LA NOUVELLE MAJORITE A LA REGION

    « Le changement ce n’est pas pour maintenant, parce que c’est le budget de l’année précédente que la nouvelle majorité exécute…Nous attendons pour voir ! » constate Bernard Gary, proviseur du lycée Michelet, comme l’ensemble de ses collègues, lorsqu’il est interrogé sur les nouvelles orientations décidées par la nouvelle majorité régionale LR/UDI qui a présenté ses orientations et ses nouvelles mesures en Mai dernier sur le thème : « Le lycée de toutes les réussistes ». Il est vrai que cette Rentrée 2016 dans les 471 lycées franciliens est encore marquée par les décisions prises par l’ex-majorité de gauche 

    La révision du PPI (Programme prévisionnel des Investissements) avec une accélération des chantiers, et notamment des équipements sportifs pour Michelet ? « Si accélération  il y a, elle n’est pas passée par le parc de Michelet ! Les travaux préliminaires sur les équipements sportifs extérieurs, se poursuivent sans hâte excessive. Ils en sont à étayer le sol du parc dans lequel passent de nombreuses canalisations qu’il faudra dimensionner différemment si par exemple, il doit y avoir un éclairage sur les terrains de sports collectifs en  bas du parc. On en est vraiment au début du commencement, car initialement, la fin des travaux et l’inauguration étaient prévues pour 2018 » indique Bernard Gary, conscient des difficultés : «  Si on a investit plus de 1 M€ pour refaire toute la machinerie et le traitement de l’eau de la piscine, et pris une part sur le  budget du lycée pour mettre un faux plafond parce que cette piscine était une volière très bruyante, là il s’agit des terrains de football, de rugby, de piste d’athlétisme qui ne sont pas praticables, car laissé à l’abandon depuis très longtemps ».  

    Le budget autonomie qui permet de passer d’une demande de subvention à une autonomisation grâce à une enveloppe que le proviseur et son équipe gèrent eux-mêmes» dans 4 domaines - innovation éducative et pédagogique, vie lycéenne, investissements, ressources humaines  et que 12 lycées vont expérimenter cette année scolaire . « Pour l’instant, il n’en est pas question puisque nous sommes une cité scolaire. La spécificité de Michelet est que le lycée gére aussi le budget du collège.  Nous ne pouvons pas nous glisser dans l’expérimentation même si elle est intellectuellement intéressante parce que nous sommes sous la double tutelle du conseil départemental et du conseil régional. Pour le  collège, c’est le budget du lycée qui couvre les besoins en électricité, en  chauffage etc…Une situation tellement particulière que l’expérimentation ne peut s’adresser à nous dans l’immédiat ».

    La lutte contre les addictions (alcool/drogue) avec établissement d’un diagnostic (et tests des  salivaire) : « On n’a pas attendu pour agir, parce qu’ici comme dans tous les lycées de France, le comité éducation santé citoyenneté conduit des actions de prévention contre les addictions : on fait intervenir des médecins, des infirmières, des animateurs, des psychologues qui travaillent sur le tabac, l’alcool, la drogue. Nous bénéficions de la présence  d’un officier de prévention au commissariat de Vanves qui nous aide dans ce domaine. Mais si la Région peut  contribuer à tout cela, tant mieux. Fort heureusement on s’en occupe depuis quelques années déjà ».

    La prévention de la radicalisation  avec ses « grands témoins contre le terrorisme » : «  Là aussi, nous avons travaillé avec des professeurs d’universités venus animé des conférences, au moment des attentats, et nous avons beaucoup parlé avec les élèves qui ont écrits des textes. Les professeurs d’histoire/géographie se sont emparés de cette question pour en parler plus à fond avec eux  Mais toute les contributions sont les bienvenus. L’Education Nationale  a aussi créé un corps de personnel que nous pouvons solliciter lorsqu’un problème se pose. Nous avons la chance de pouvoir développer le débat à l’intérieur de l’établissement sans avoir besoin de faire appel à qui que ce soit »

  • LE MAIRE DE VANVES DEFEND LA MISE EN ACCESSIBILITE DES LYCEES AU CONSEIL REGIONAL QUI DEBAT DE LAPOLITIQUE EDUCATION DE PECRESSE

    Le Conseil régional a ouvert depuis hier, une nouvelle session très importante, consacrée au plan éducation de Valérie Pécresse (LR) à laquelle participe bien sûr Bernard Gauducheau, maire de Vanves  Prés d’une dizaine de rapports sont présentés depuis l’accélération de la rénovation des lycées en avançant d’un an la révision du PPI (Plan Pluri-annuel d’investissements), jusqu’à la lutte contre les addictions (alcool, drogue) avec  le rétablissement des bourses au mérite et des aides sociales aux lycées privés,   la mise en place d’un budget autonomie, la lutte contre le décrochage scolaire, l’ouverture des lycées au monde de l’entreprise, la carte des formations débouchant sur l’emploi, la lutte contre la radicalisation grâce à l’opération « grands témoins contre le terrorisme » grâce à Samuel Sandler pére de Jonathan  et Latifa Ibn Ziaten,  mére d’Imad  assassiné tous les deux par Mohamed Mehar en 2012 qui ont accepté de témoigner. «La Région entend ainsi prendre toute sa part dans la réaffirmation des valeurs de la République» a expliqué Valérie Pécresse. Des décisions dont devrait profiter le lycée Michelet bien sûr. Le maire de Vanves (sur la photo en train de voter électroniquement pour ses collègues absents)  est même intervenu sur la révision du PPI au nom du groupe UDI  et adéfendu la mise en accessibilité de ses établissements

    Ses lycées qui représentent 6,5  millions de m2 sont dans un état préoccupant, car les délais de constructions (9 ans) ou de rénovations sont trop longs, les crédits affectés à la maintenance ont été baissé de 370 à 240 M€, comme il l’a fait remarqué,   la plupart n’ont pas été équipés en THD (Très haut débit)... Des moyens qui n’ont pas été à la hauteur pour rattraper un retard en matière de rénovation et  pour remettre à niveau ces lycées qui doivent faire face aux effets du baby boom des années 2000 : 10% des lycées sont en sur-effectifs. Et beaucoup de classes sont installées dans des BD (Bâtiments Démontables) qui  coûtent extrêmement cher. L’exécutif a décidé d’avancer d’un an la révision du PPI (2016-22)  en mettant sur la table toutes les procédures (avec une approche opérationnelle « projet », la révision du référentiel régional des lycées franciliens qui définit le cadre et les normes de construction…) afin d’accélérer les chantiers. Quite pour aller vite à utiliser la procédure du  PPP (Partenariat Public Privé) même si cela représente un coût plus cher. La présidente de Région a même obtenu une dérogation du préfet de région, et le feu vert des recteurs pour valoriser du foncier  lycée disponible  pour  mener des opérations immobilières qui permettront de financer ces travaux, grâce aux nouvelles recettes générées

    « L’adoption du PPI est un acte important de la mandature, d’autant plus que la construction et la rénovation des lycées ont pris beaucoup de retards depuis 17 ans, 3 chantiers de rénovation sur 4 étaient en retard sous la précédente mandature. Au total, plus de 100 chantiers sont en retard » a-t-il déclaré en prenant l’exemple de Paul Langevin à Suresnes où il s’est écoulé 7 ans entre le début des études et le démarrage du chantier. « Il faut ajouter à cela un manque de transparence. Il était difficile d’avoir un bilan des chantiers en cours tant au niveau de la construction que de la rénovation, et de s’y retrouver. Il a fallut attendre 2012 pour connaître le PPI de la précédente mandature, lequel n’était pas articulé très clairement avec le précédent PPI »  a-t-il constaté. «A tout cela s’ajoute le baby boom de l’an 2000 qui n’a pas été pris en compte dans le précédent PPI » a t-il ajouté.

    « Une des premières demandes faîtes lorsque vous avez été élu, a été celle des recteurs d’académies demandant de réviser le PPI démontrant ainsi l’urgence et l’insatisfaction de la situation. Il devenait urgent de procéder à des changements de méthodes tant au niveau de la conception des espaces et conditions de vie des études que de la maîtrise d’ouvrage régionale sans oublier la maintenance des équipements » a-t-il expliqué en constatant que cette façon de faire permettra de tenir compte des réalités de territoire. « Enfin, force est de constater que très peu de lycées sont accessibles aux PMR » malgré un  schéma de mise en accessibilité lancé en 2013, avec des travaux dans 49 lycées, qui se termineront dans  24 lycées  fin 2016. Par ailleurs, une quarantaine de travaux de rénovation sont en cours respectant les normes d’accessiblités.