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sipperec - Page 3

  • LE CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    BILAN DES FLUIDES AU CONSEIL MUNICIPAL

    Pour la première fois, le Conseil Municipal du 28 Juin, a eu le droit à une présentation du bilan des fluides en 2015 présenté par Pascal Vertanessian, maire adjoint chargé du développement durable. Vanves a connu une hausse de 4% de sa consommation d’électricité du fait de la hausse des tarifs de 15%. Les consommateurs les plus importantes sont la piscine, le Centre Administratif et le groupe scolaire Cabourg (+ 10 000 kwh pour chacune des écoles entre 2014 et 2015). La consommation de gaz  de- 4% est dû à la régulation du chauffage : 17 000 € d’économie et – 20% de consommation grâce à des travaux d’amélioration de performances énergétiques. La piscine, le groupe scolaire Cabourg et Marceau sont les consommateurs les plus importants. Enfin la consommation d’eau a augmenté de15% à cause de travaux à la piscine, des créches et au PMS André Roche qui devra faire des efforts d’économie. « Je découvre à quel point la piscine est consommatrice de fluides » indiquait Lucile Schmid (EELV). « Quand on fait un tel bilan, on s’aperçoit qu’il est difficile de faire un plan d’économie général. On compense grâce aux usages. C’est pourquoi, la sensibilisation sur ce point, est importante »

    LA CHASSE AUX SUBVENTIONS

    Le maire est un chasseur, non pas de tête, mais de subventions, hors pair. Il indiquait ainsi, lors du débat sur le compte administratif 2015 examiné lors du Conseil Municipal du 28 Juin dernier, que « les subventions extérieures représentaient plus de 2 100  000 € perçus en 2015, soit un niveau record jamais atteint ». Et chaque conseil municipal a son lot de demande de subventions. Ainsi ce 28 Juin, le SIPPEREC était sollicité 3 fois pour les travaux d’isolation des toitiures terrasses de l’école élementaire Marceau (24 000 € sur un coût total de 134 000 €), les travaux de rénovation de l’éclairage du service des ressources humaines  situés au 1er étage du centre administratif (4666 € sur un coût total de 19 313 €) et pour la reprise de la façade des locaux de la police municipale dans le cadre des travaux inscrits à l’agenda d’accessibilité (4157 € sur un coût total de 7943 €). La Réserve parlementaire était aussi sollicité 3 fois auprés de trois de nos parlementaires fidéles à Vanves : Hervé Maerseille pour les travaux du gymnase Magne qui s’éléve à 3 M€, André Santini pour les travaux de ravalement de la piscine municipale  pour un coût de 325 000 €, et Isabelle Debré pour les travaux de transformation de la surface du terrain d’honneur en gazon synthétique pour un coût de 807 000 €. Le groupe socialiste s’est d’ailleurs inquiété du devenir de certaines disciplines de la section athlétisme. Le maire les a rassuré en partie, en arguant du fait que les installations sportives du lycée Michelet seront accessibles pour les accueillir après leur rénovation bien sûr.  

    TARIFS : ENTRE HAUSSE ET BAISSE

    Comme d’habitude, ce dernier conseil municipal avant les vacances vote un certain nombre de modifications ou d’actualisations de tarifs qui s’appliqueront à partir de la Rentrée comme les locations de salles, les spectacles vivants du théâtre, du bar et es ateliers de l’ESCAL, et de la piscine bien sûr. A cette occasion, le groupe PS a demandé la prise en compte du quotient familial pour les tarifs de l’ESCAL.  Valérie Mathey (PS) s’est interrogée : « Ne faudrait pas mener une autre politique vis à visde la piscine pour la rendre plus attractive ? ». Maxime Gagliardi, maire adjoint chargé des sports a reconnu une baisse de la fréquentation en 2015 qui est dû à l’effet de curiosité qu’a suscité la nouvelle piscine du fort d’Issy les Moulineaux. Mais l’avantage de la piscine de Vanves est d’avoir un traitement de l’eau à l’ozone, ce qui est encore rare. Mais cela, il ne l’a pas dit.

    QUESTIONS DIVERSES ET  REPONSES VARIEES:   

    Les délibérations du Conseil Municipal donnent souvent l’occasion à l’opposition de poser des questions (hors sujets). Le groupe PS a regretté, « malgré la création du SQUARE, la suppression du restaurant du foyer Danton  où les personnes âgées aimaient se retrouver, seule sortie de chez elle pour certaines d’entre elles et de contacte avec d’autres personnes » tout en reconnaissant que des travaux importants étaient nécessaires pour remettre aux normes la cuisine ou l’office. Mais le maire n’a pas changé sa position. « Quelques personnes ont regretté sa disparition. Mais le nombre de participants étaient faibles (15). Ce service ne se justifiaient plus avec 3 persnnes pour servir 15 personnes » a répondu Bernard Gauducheau qui en a profité, à la suite d’une autre question de JC Le Goff (PS) pour confirmer le départ de M.Martin, directeur du service Education de la mairie après 7 ans passé à sa tête. Il a aussi indiqué que les travaux du tunnel du métro devraient commencer cet été et devrait faire l’objet d’une convention de financement avec Viparis. Boris Amoroz (FG/PC) a demandé l’aménagement d’une piste cyclable à cette occasion. « C’est compliqué, et même pas recommandé ! ».     

  • VANVES PAS ENCORE TOTALEMENT EQUIPE DU THD 92 ALORS QUE LE DEPARTEMENT A RESILIE LA CONCESSION AVEC SEQUALUM-NUMERICABLE POUR MANQUEMENT GRAVE

    Les vanvéens ont donc appris ce week-end, par le Parisien, que le Conseil Général a  voté, vendredi dernier,  la résiliation de la DSP (délégation de Service Public)  à l’unanimité (35) - UMP/UDI/PS/EELV ayant voté pour,  les  8 élus PC n’ayant pas pris par au vote -  pour faute et aux torts exclusifs  de Sequalum-Numéricable qui « n’a pas respecté ses engagements ». Cette DSP attribuée en 2007 prévoyait le raccordement de 800 000 logements à terme. Le 21 Juillet 2014, à un an de la fin du délai, il n’y en avait que 113 000 raccordés avec uniquement 19 000 abonnés. Mais le plus grave dans cette affaire, est que si Numéricable n’a finalement fibré que les zones denses, il faisait même la différence dans ces zones denses entre les immeubles collectifs et les secteurs pavillonnaires. Ainsi Guy Janvier faisait état de cette résidence de la rue Ernest Laval (au 25) où l’immeuble collectif a été équipé de la fibre mais pas ses 8 pavillons de l'avenue de verdun (1 au 15), et ce ne doit pas être la seule dans ce cas là.

    Le conseiller général de Vanves fait partie des trois élus  avec Patrice Leclerc (PC) maire et Conseiller Général de Gennevilliers, Vincent Gazeilles (EELV) conseiller général de Clamart,  qui n’ont cessé de critiquer ce choix  et de dénoncer cette erreur : « La faute originelle, c’est votre majorité qui l’a faîte et vous en particulier ! » s’est exclamé Guy Janvier en rappelant au président Devedjian qu’il avait fait part de son scepticisme lorsqu’en 2004 Nicolas Sarkozy avait fait  voter par le conseil général le versement d’une subvention à une société privée pour fibrer le département. « Et vous avez décidé en 2007 de faire une DSP avec une somme importante (59 M€) alors que le SIPPEREC aurait pu le faire » a-t-il constaté. Patrick Devedjian (UMP) a défendu sa démarche « qui était bonne pour plusieurs raisons : Les opérateurs ne pensent qu’à tirer le maximum  de profit et cherchent à se constituer des territoires le plus juteux possible où ils ont le monopole. Dans cette logique, ils préfèrent les  zones denses et délaissent les autres. La  démarche du département partait du principe d’avoir un territoire totalement fibré en THD. Elle prévoyait un systéme de prévention obligeant le délégataire à fibrer des zones peu rentables, en les compensant par les zones rentables plus nombreuses. Le département versait une subvention avec 2 conditions : un libre accès à l’ensemble du réseau de tous les autres opérateurs. Le prix devait être le plus faible possible. Cette idée était la bonne pour notre territoire. Et la commission Européenne a considéré que c’était un modèle qui pouvait être étendue »

    « Mais la Cour Européenne de Justice ne s’est pas encore prononcé sur le délit de favoritisme accordée à une société privée » a répliqué Guy Janvier. « Le département ne s’est pas lancé à l’aventure. Mais les opérateurs continuent de se réserver à eux seuls les territoires. Quand on a lancé l’appel d’offre,  il a été boycotté par tous les autres. Un seul a répondu : Numéricâble. C’est pourquoi nous avons constitué un cahier des charges rigoureux. Et chaque défaillance a fait l’objet d’une mise en demeure. Numéricâble a essayé de se faire financer en privilégiant les zones rentables. Et ils ne se pressent pas de le faire pour les autres. C’est pourquoi, on a fait un calendrier. Mais Numéricâble n’a pas respecté ses engagements » a reconnu Patrick Devedjian. « Vous ne pouviez pas dire que nous ne vous avions pas prévenu. Vous êtes, dans de dossier, complètement responsable d’une gestion irresponsable » l’accusaient ses trois opposants en rappelant les 6 avenants votés malgré leurs cris d’alarmes : « La majorité départementale, après 10 ans d’alerte répétée sur les incohérences de ses choix en matière de déploiement du THD dans les Hauts de Seine, réalise enfin que la DSP consentit à la société Sequalum –Numéricâble n’était pas une solution efficace et utile à nos concitoyens » ajoutaient ils face à un président qui a donc entamé une procédure de résiliation après des mises en demeure, puis une procédure de différents, avec même référé « car nous avons affaire à des gens de mauvaises fois. L’adversaire du département est Numéricâble qui nous a trompé » a-t-il même reconnu

     

    La question est de savoir ce que va devenir ce réseau qui a une valeur de 80 M€ (liocaux techniques, fibres…), c'est-à-dire bien supérieur aux sommes versées par le département (27 M€ jusqu’à présent): «  Il y a un impératif. Le service public doit ête sauvegardé. Et ce réseau a une valeur qui doit être préservée et maintenu » a indiqué Patrick Devedjian. Cette résiliation devrait être effective le 30 Juin 2015. Jusqu’à cette date, la responsabilité de l’exploitation et de la maintenance du réseau incombera toujours au Délégataire. Par ailleurs, le Département mettra à profit cette période pour préparer la continuité du service. Et à compter du 1er juillet 2015, il deviendra propriétaire des infrastructures construites dans le cadre de la DSP et « attachera une attention toute particulière à la poursuite de l’exploitation et de la maintenance des colonnes d’immeubles qui ont été fibrées par Sequalum et grâce auxquelles de nombreux alto-séquanais disposent déjà de services à THD activés ».

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    EXPOSITION UNIVERSELLE : UN VOEU PRESQU’UNANIME

    Vanves est la première ville de France dont le conseil municipal a voté Mercredi soir un vœu de soutien à l’organisation d’une exposition universelle en 2025 dans le Grand Paris. Elle l’a fait, de surcroit, grâce à une démarche consensuelle de la majorité et de l’opposition municipale, rare, pour être soulignée, puisque l’initiative, soutenue par Bernard Gauducheau (UDI) en  revient à Anne Laure Mondon (PS)  comme l’a expliqué ce dernier en lui laissant la parole pour présenter cette délibération. Elle a notamment expliqué la raisons pour lesquelles « Vanves est légitime pour soutenir ce projet ambitieux »  avec la présence du parc des expositions situé au 4éme rang européen, géré par la société Viparis, partenaire fondateur de l’association ExpoFrance 2025 via Unibail Rodamco. Et le Palais Sud (Hall 7) qui se trouve sur le territoire de Vanves appelé à devenir le premier centre de Congrès de France dans le cadre de la restructuration  de ce parc des expositions a souligné le maire en annonçant aux élus qu’une visite de présentation de ce projet est prévu d’ici les vacances d’été : « Un projet fédérateur comme celui-ci devrait réunir tout le monde » a déclaré Bernard Gauducheau (UDI).

    Mais voilà, deux élus ne se sont pas associés à ce vœu : Lucile Schmid (EELV) et Boris Amoroz (FdeG/PC) : « 2025 est loin et proche à la fois ! On a assisté à un certain nombre de renoncement de la part du gouvernement – transition énergétique par exemple – pour éviter de se fixer de nouvelles échéances. Que Vanves soit la première ville à émettre un tel vœu n'a aucun intérêt Dans la période actuelle que nous traversons, nous avons d’autres priorités ! Pourquoi monter un conte de fée » a déclaré la première, alors que le second a condamné "cette exposition universelle supportée par de grands groupes financiers  et capitalistiques » -  « Etre la première ville est anecdotique ! Mobiliser est plus important, et surtout la jeunesse. L’objectif est de monter un projet qui ne soit pas financé par des fonds publics. Une exposition universelle sans mobilisation citoyenne ne se fera pas ! » lui a répondu Anne Laure Mondon (PS). « C’est une réaction misérabiliste. On est très fier de notre commune et de la faire ainsi grandir aux yeux de ceux qui nous entourent » a ajouté Bernard Gauducheau (UDI) 

     

    SYNDICATS INTERCOMUNAUX : DEUX VICE PRESIDENTS VANVEENS

    Les maires des Hauts de seine tirent leur épingle du jeu dans le renouvellement des instances dirigeantes des grands syndicats intercommunaux francilien après la vague bleue de Mars dernier. André Santini a été réélu  à la tête du SEDIF, tout comme Jean Jacques Guillet à la tête du SIGIEF où Bernard Gauducheau est l’un des 12 vice-présidents. Tout comme Bertrand Voisine qui a été élu vice président au SIPPEREC présidé par Jacques JP Martin (UMP) maire de Nogent qui intervient dans les domaines des réseaux d’électricité et des télécommunications. Il faut ajouter Jacques Kossowski député maire de Courbevoie qui a été élu président du SIFFUREP  - qui intervient depuis 1905 sur les questions funéraires des communes - où Vanves est représenté par Daniel Barois qui a remplacé Jacques Landois. 

    MACDO DRIVER ET ETAP HOTEL DANS LA LIGNE DE MIRE

    Le projet d’extension d’Etap Hotel a fait l’objet d’une question orale de Gabriel Attal (PS) au conseil municipal de mercredi soir. Il s’est fait le relais des riverains habitant au 109 rue Jean Bleuzen qui protestent contre le projet de surélévation de 2 étages d’Etap Hôtel qui va boucher leur vue et leur voler une part de soleil. Pascal Vertanassian, maire adjoint chargé de l’urbanisme n’a pas manqué de rappeler  que la paternité de cette réalisation d’un MarcDonald Driver et d’un hôtel (Etap Hôtel)  remonte à la mandature de Guy Janvier (PS) entre 1995 et 2001,  à l’époque très contesté par les riverains à qui l’on avait promis un espace vert. Il a expliqué que ce projet consiste à surélever de 2 étages cet hôtel pour lui permettre de passer de cinquante à une centaine de chambres, que certaines modifications à ce projet avaient été demandé et nécessité un permis de construire modificatif, attaqué par des riverains dont le recours a été rejeté.  

    UNE TRIBUNE DU PUBLIC DANS L’OBSCURITE

    Comme l’a déjà descrit ce blog, et le redit encore après ce troisième conseil municipal de la mandature, le public qui vient assister au conseil municipal, pourrait être mieux traité. Il est parqué sur quelques sièges sous la fresque d’Henri Darien, généralement du côté le plus glacial en hiver, parce que les portes doivent rester ouverte, et dans la pénombre, ce qui est pratique lorsque l’on veut prendre des notes. Et tous cela à cause d’un immense écran disgracieux, bancale qui menace de tomber sur le public. Illisible pour les élus côté fenêtres ou qui entourent le maire, il ne sert à rien, avec un vidéoprojecteur qui fonctionne à la petite semaine, sauf cette fois-ci. Il est très rare de pouvoir suivre ou avoir le temps de lire les documents présentés car il défile toujours en retard « d’un métro »  ou à contretemps par rapport au sujet abordé. Pourquoi ne pas trouver un systéme permettant au public de faire face à la table en « U » des élus  (comme autrefois ou lors du conseil municipal d’installation) et de s'inspirer de l'installation à la mairie de Boulogne - où se déroule le conseil communautaire de GPSO - où l'écran est placé sur le mur face aux élus  et au dessus de la tribune présidentielle avec une image lisible et visible même en plein soleil grâce à un véritable et puissant vidéoprojecteur.