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référendum - Page 2

  • ISSY/BOULOGNE : LES CONDITIONS DE LA REUSSITE D’UNE FUSION…ENCORE SANS VANVES

    En dehors de la politique et des élections présidentielles, cette semaine a été marqué par plusieurs événement :  un Conseil territorial de GPSO au cours duquel s’est déroulé le débat d’orientation budgétaire mercredi soir alors qu’à Audiens, avait lieu le lancement officiel de la mission handicap de la branche de la production audiovisuelle. La réélection de Bruno Chauvet à la présidence du Stade de Vanves lors du Comité directeur jeudi soir…Et vendredi, une interview est parue dans Première Heure de Guy Sorman qui indiquait quelles sont les conditons de la réussite d’une fusion entre Issy les Moulineaux et Boulogne Billancourt

    Guy Sorman est le président du Conseil Economique, social et Environnemental local (CESEL) de Boulogne qui a été saisi par son maire, Pierre Christophe Baguet,  de cette problématique. Ce CESEL a étudié ce qui s’était fait en la matière en France et notamment dans les agglomérations d’Annecy et de Cherbourg et consulté des rapports du Sénat et de la Cour des Comptes, et en a conclu plusieurs choses : Une fusion est réussie si vous avez une volonté politique commune et des projets en commun. La finance n’est pas une condition de la réussite. Beaucoup de fusions se sont faîtes pour obtenir une carotte fiscale de l’Etat, obtenir une prime, mais voilà la réussite n’est pas au bout du chemin. C’est même  très aléatoire.  Par contre « lorsqu’il s’agit de faire quelque chose ensemble, que l’on n’aurait pas pu faire séparément, permet de réussir la fusion. Nous avons beaucoup insisté dans le rapport sur la nécessité de projets collectifs commun -  amélioration des services publics, de l’environnement etc…- pour que les populations adhérent » indique t-il en parlant d’aménagement des rives de seine incluant les îles d’Issy les Moulineaux et de Boulogne, et même d’un campus commun puisque Boulogne et Issy ont beaucoup d’étudiants.

    Le référendum ne sert à rien, car comme cela a été vérifié pour Cherbourg ou la fusion ds départements du Haut et du Bas Rhin, car les électeurs répondent à une autre question que celle qui est posée. Il n’est surtout pas apparu comme un élément qui contribue à réussir une fusion.  Par contre l’explication,  la concertation  sont des conditions de la réussite. « Et nous disons clairement que jusqu’ici la communication n’a pas été bien menée, qu’elle a plutôt introduit le trouble dans les esprits, qu’elle a un peu perturbée, et même beaucoup, les fonctionnaires des deux villes.  Et que la communication soit entièrement axée sur la notion de projet territorial commun sinon les habitants n’en verront pas l’utilité ! » explique Guy Sorman qui parle de « capitale alternative à Paris suffisamment attractive  où l’on trouve une qualité de services et d’offres commerciales, d’emplois, d’activités culturels qui fait qu’on n’est pas obligé d’aller à Paris  de plus en plus inaccessible,  en particulier en voiture, sans perspectives d’amélioration de dessertes en transports en commun immédiats »

    Enfin, ce CESEL ne s’est pas saisi de la question d’un élargissement de cette fusion à d’autres communes comme Vanves par exemple, isolée à la pointe est du territoire de GPSO. « Il est bien trop tôt pour parler de cela, il faut bien que nous commençions par avancer de notre côté » expliquait récemment PC Baguet maire de Boulogne dans les médias qui remarquaient d’aileurs que « faute d’informations techniques suffisamment précises, le maire de Vanves gardait, pour le moment, un silence prudent ». En tous les cas, une preuve est apportée que les CESEL peuvent être saisis de questions d’actualités brûlantes. Encore faut il le vouloir !   

  • VANVES ET LA FUSION ISSY–BOULOGNE : A 8, C’EST IMPOSSIBLE ! A 3, COMPLIQUEE ! ET A 2, RIEN N’EST SÛR

    Boulogne et Issy les Moulineaux ont entamé, cette semaine  la seconde étape de leur rapprochement avec les premières réunions publiques de quartier Après un petit film, PC Baguet à Boulogne, A.Santini à Issy, ont  expliqué pendant 30 à 45 mn le contexte qui a conduit ses deux villes à entamer un processus de rapprochement, et les mots ont leur importance, car il ne s’agit pas encore d’une fusion, avant  de répondre à de multiples questions.

    Quelques habitants des villes voisines et membres de GPSO sont venus assister à ces réunions : « Et nous, qu’est-ce qu’on devient ? » a même demandé un habitant d’une ville voisine. « On a eu cette discussion avec les maires de GPSO » a indiqué PC Baguet son président qui a confié que l’un de ses maires lui avait dit que lors des réunions publoques qu’il anime, beaucoup de ses administrés lui en parlent. En tous les cas, il  a expliqué pourquoi il avait engagé ce processus avec A.Santini à la suite des bouleversements financiers – gel des dotations de l’etat et péréquations -  et institutinnels avec la création de la MGP qui prend des compétencesaux maires et prive de ressources propres GPSO : «  On a recherché des solutions dont le rapprochement des communes puisqu’une loi le permet, l’Etat versant une prime aux communes qui fusionnement. On a commencé à le faire avec les 7 villes de GPSO. Mais on ne pouvait pas bénéficier d’avantages financiers  du fait de la dimension de cette ville nouvelle qu’elles auraient formée. Nous avons abandonné cette idée. Et nous avons pensé à cette fusion à deux. Et si à 8 elle est impossible, à 3 c’est complexe » a-t-il même indiqué

    Mais à deux, rien n’est fait pour une raison bien clair : Ses deux maires demandent des garanties et un accompagnement de l’Etat. « Il faut qu’il fasse un geste. On a demandé un gel de tous les prélèvements pendant 5 ans en, cas de fusion. Un amendement devra être voté dans le cadre du PLFR 2016 – car  le dispositif législatif Ville Nouvelle n’est  pas prévu pour les grandes villes - et on verra si l’Etat veut nous accompagner» a t-il précisé. Donc pour l’instant, rien n’a changé. Un document simple a été réalisé pour que les habitants saisissent la situation. Lesmaires ont commencé, lors de ces réunions  à expliquer les  trois raisons  de ce projet : Peser face à Paris qui décide sans nous consulter (Roland Garros, Parc des Princes, berges de Seine). Lancer un nouveau projet de ville en se reposant sur nos 143 000 emplois dont 50% dans le numérique… avec l’idée en tête de créer une Silicon valley de la Seine.  Enfin faire des économies  en unifiant certains services comme le font les Yvelines et les Hauts de Seine avec les services archéologie, voirie et adoption,  en bénéficiant de ce qu’il y a de mieux dans chaque commune, réduire la masse salariale etc…

    Les questions sont diverses et variées :  «Quel est l’objectif ? Quelle est l’aubaine pour nos deux villes ? Est-ce qu’on aura plus de poids ?  Qu’est-ce que cela représente  pour le futur ? Ne va-t-on perdre notre identité ? Qu’est-ce que cela amènera comme contraintes, de moins positif ? A quelle échéance ?  Est-ce que cette nouvelle ville ne va pas se transformer en une petite « Défense » ? Est-ce que nous n’allons pas payer plus d’impôt ? Est-ce que l’on sera consulté ? Est-ce que l’on aura un seul maire ? »…Le référendum : « C’est prématuré ! On pourrait le faire, mais seulement après les élections présidentielles. Il faut laisser les habitants s’approprier ce sujet compliqué ». Le maire : «Ce sera le maire de Boulogne, mais chaque commune aura un maire délégué»

  • FUSION ISSY/BOULOGNE : EH OH LE MAIRE DE VANVES !

    «Eh oh le maire de Vanves, quand est-ce que vous vous réveillez ! » auraient pu demander des élus de l’opposition ou même de la majorité au maire de Vanves pour ne pas rater le coche !  Les réunions publiques de quartier dont la première s’est déroulée hier soir, pourrait donner l’occasion aux vanvéens de poser la question de la participation de Vanves à cette fusion. D’autant plus que les deux conseils municipaux d’Issy les Moulineaux et de Boulogne devraient délibérer et ratifier un accord en Juin prochain

    « J’ai souhaité -  en lien avec mon collègue Pierre Christophe Baguet – qu’une réflexion soit engagée sur le projet de création d’une commune nouvelle. Il s’agirait de fusionner Issy les Moulineaux et Boulogne, villes économiquement et sociologiquement très proches. Ce serait un atout considérable pour l’efficience de nos administrations et l’attractivité de notre territoire tout en garantissant la pérennité d’un cadre de vie privilégié et l’exigence de proximité de nos concitoyens » indique André Santini dans l’éditorial du dernier numéro de Point d’Appui, journal d’informations municipales isséennes, en ajoutant : « Pari sur l’avenir, cette commune nouvelle serait fondée autour d’une ambition et de perspectives de développement partagées, défiant tous les conservatismes pour ne servir que l’intérêt général. C’est une manière inédite pour les citoyens du XXIéme siécle désireux de construire une ville à leur image,  de se saisir d’une liberté essentielle : Dessiner les contours institutionnels qui leur conviennent pour continuer de répondre à leurs besoins et leurs attentes ».

    Occasion de rappeler qu’Issy et Boulogne ont déjà connu une fusion,  Issy avec le hameau des Moulineaux en 1791 et Boulogne avec Billancourt en 1859.  Cette fusion permettrait de constituer un territoire de 183 000 habitants avec 104 élus qui désigneraient alors un maire qui assumerait ses fonctions jusqu’en 2020. Deux communes délégués correspondant aux anciennes villes seraient créés et conserveraient des compétences de proximité (gestion et aménagement d’équipements publics de proximité, établissement des actes d’état civil, inscriptions scolaires,  sur les listes électorales,…).  Un accord pourrait être voté par les deux conseils municipaux  et ratifié en Juin  prochain.    Evidemment l’opposition est vent debout contre ce projet : le PS reproche à la majorité isséenne UDI/LR de n’avoir consulté personne : « Ce temps des élus omniscients et omnipotents est  révolu. Si les deux maires mettent en avant leur volonté de se faire aussi gros que la Défense, La  Silicon Valley et de peser dans la Métropole, nous affirmons que cette idée n’a d’intérêt que si elle fait sens pour nos deux territoires. Il faut un débat préalable, public, ouvert aux différents acteurs politiques de la ville » réagit Thomas Puijalon (PS) dans une tribune de l’opposition. « Une noce à mille lieux des habitants » constate Liliane Alezard (FG/PC) qui demande un référendum.