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rentrée scolaire - Page 13

  • LA RENTREE 2015 A VANVES : 2 – DANS LE PRIMAIRE, LA RESTAURATION SCOLAIRE AU CENTRE DES PREOCCUPATIONS

    Les écoles de Vanves accueilleront 2 197 élèves pour 2015-2016 : 845 dans les 6 écoles maternelles et  32 classes  au tota soit  26,41 élèves en moyenne par classe, 1352 dans les 6 écoles élémentaires et 53 classes avec une 1 Ulis (Unité localisée pour l'inclusion scolaire) soit  25,04 élèves en moyenne par classe.Une classe a été fermée à la maternelle Fourestier et une classe a été ouverte à l’élémentaire Cabourg. Et une nouvelle directrice,Corinne Malherbe a remplacé à l’école primaire du Parc, Laurence Périche partie à la retraite.

    Si les nouveaux rythmes scolaires ont fait débat tout au long de l’année scolaire 2014/15 avec 3  comités de pilotage, un  sondage des parents d’élèves, d’autres sujets ont préoccupés les parents d’élèves : Tout d’abord la qualité de la restauration scolaire qui a été au centre des discussions de la dernière commission « restauration » (en  Juin ) qui a été très tendue parait il. Les trois associations, API, les Indépendants et la FCPE  ont reproché à la société Elior d’avoir baissé la qualité de ses produits. Si la situation s’était améliorée environ 6-12 mois avant le renouvellement du contrat de 6 ans à la mi-2014, elle s’était fortement dégradée depuis Janvier 2015. Observations partagées par les agents de restauration, les animateurs et les services techniques de la ville qui ont soulevés des problèmes récurrents : Non-respect des grammages, problème de maturité des fruits, changement de menus de dernière minute sans fiche technique fournie ou avec des données non exploitables, remplacement par de la moindre qualité ( Poulet par de la viande saumurée,  saucisses de Toulouse immangeable trop grasse), des gâteaux maison mal cuits…

    la ville  a demandé à la société Elior d’apporter des correctifs à tous ces défauts pour la Rentrée : Mettre en place une Information anticipée et complète sur les changements de menu, augmenter des portions là où cela est nécessaire. Des avenants au contrat vont être établis pour tenir compte de la perte de grammage à la cuisson, améliorer la qualité des produits servis, respecter les spécifications techniques (conditionnement, tranchage, réajustement indication coupe, cuisson) et améliorer les suivis techniques et les outil de communications (traçabilité, maintenance, matériel, hygiène). Les parents d’élèves ont demandé une mise en ligne des menus, comme le fait déjà Elior avec le département des Hauts de Seine pour les collèges, un respect des fruits et légume de saisons avec des suggestions prés  précises : Moins d’olives noires dans les pizzas, moins de crème dans les gâteaux à la crème citron, remplacer les nombreuses viandes en sauté peu appréciée par les enfants par des repas végétarien… Un bilan sera effectué en Octobre prochain.

    Ensuite, le déménagement du CMP (Centre Médico Psychologique) qui est un équipement rattaché à l’établissement public de Santé ERASME. Il constitue l’un des 12 CMP implantés dans les Hauts-de-Seine pour accueille les patients de 0 à 16 ans accompagnés de leurs parents pour toutes difficultés psychologiques, scolaires, comportementales et pour les troubles de l’apprentissage et du développement. Il ne pouvait plus rester dans les locaux du Conseil Départemental rue Aristide Briand, à cause du projet immobilier « NIWA » et la mairie comme les parents d’élèves souhaitaient une relocalisation dans la ville même, car ce service est indispensable sur le plan social et nécessaire à l’intégration d’enfants en situation difficile. « Vous comprendrez que ce sujet est un vrai sujet d’inquiétude pour de nombreux parents dont les ressources ne permettent pas l’accès à un psychologue clinicien ou pédopsychiatre du secteur privé, faute de moyens financiers. Les difficultés que traversent les familles, les parents et par voie de conséquence leurs enfants, la disparition progressive des Rased, des médecins scolaires et des assistantes sociales pour raisons financières, nous préoccupent vraiment et motivent notre démarche d’aujourd’hui » écrivait alors, en Février dernier les responsables de l’une des associations de parents d’éléves à la municipalité.

    « Une alternative sérieuse est actuellement étudiée par la commune et par le Conseil  Général. Sachez que nos deux collectivités sont déterminées à réaliser cet  investissement qui bénéficiera aux enfants suivis par le CMP » indiquait Isabelle Debré, alors1ére Adjointe au Maire et maintenant conseillère départementale/VicePrésident. Du coup, la ville de Vanves a trouvé une solution en proposant de déménager ce centre au 34/36 rue Jean Bleuzen -  au nouveau pôle de service qui accueillera l’antenne de la Croix Rouge, le Point Informations Jeunesse avec des deux salles polyvalents - « afin de ne pas pénaliser les familles des 320 enfants et adolescents qui font l’objet d’un suivi au CMP de Vanves » indiquait peu après Bernard Gauducheau en prévenant que « ces locaux nécessitent d’importants travaux d’aménagement et l’opération qui sera menée sous maîtrise d’ouvrage de la Commune fait l’objet de la présente demande d’inscription au titre d’un avenant au contrat départemental actuellement en cours entre la ville de Vanves et le Conseil Départemental des Hauts-de-Seine ». Tout en rappelant le coût de l’opération d’aménagement « qui  est estimé à 615 000 € H.T. dont 81 %, soit 498 150 € seront consacrés spécifiquement au CMP, avec une subvention du Conseil Départemental de 398 520 €. ». Il devrait ré-ouvrir dans ses nouveaux locaux réaménagés dans le courant Octobre.

  • RESTAURATION SCOLAIRE A VANVES : II - DSP RENOUVELEE POUR ELRES 20 APRES LE LANCEMENT DE LA LIAISON FROIDE

    A Vanves, la délégation de service public (DSP) relative à la restauration municipale a été renouvelée pour six ans par le Conseil Municipal du 25 Juin et ré-attribué à la société Elres (groupe Elior)  qui était en  concurrence avec Sodexo. A quelques semaines prés, voilà 20 ans que la liaison froide avait été choisie par la municipalité de  Vanves dans un souci de sécurité, car le nombre de repas servis ou livrés augmentait considérablement. Avenance avait été choisi par l’équipe municipale dirigée par Didier Morin (UMP). Le contrat avait été énormément critiqué par l’opposition socialiste conduite par Guy Janvier et François Bordes qui n’avaient pu rien y changer lorsqu’ils dirigérent la ville entre 1995 et 2001. Dés son arrivée aux affaires, Bernard Gauducheau avec son adjoint aux écoles, Philippe Nicolas, créa un groupe de travail qui a permis, au bout de 2 ans, d’améliorer ce contrat en intensifiant le contrôle du prestataire, en assurant un contrôle de qualité des prestations et des services grâce à un contrôleur de restauration…. « L’objectif essentiel est de garantir au maximum la sécurité alimentaire des enfants » expliquait alors le maire.  

    Le nombre de repas consommés a été évaluée, pour cette nouvelle concession,  à 339 000 équivalents repas/an (350 993 en 2013 selon le rapport d’activités 2013)  se répartissant en  plus de 320 000 repas ou piques-niques  pour le temps scolaire et accueils loisirs (118 697 en maternelle, 169 734 en élémentaire, 43 083 repas adultes scolaires, 58 150 Goûters périscolaires en élémentaire en 2013),   5000 repas et 5000 goûters pour les structures petite enfance, 12 000 repas et 1000 goûters pour les personnes âgées, 300 repas pour la piscine municipale. Le principal enjeu des négociations menées par la ville concernaient la qualité des denrées et des approvisionnements, celle-ci  ayant insisté sur plusieurs points :  Produits bruts, frais (notamment crudités et poissons) et bios ; Respect de la saisonnalité ; Structure et variété des menus ; Respect des spécificités des prestations proposées aux crèches, aux communaux, aux personnes âgées ; Mode de confection des prestations (dites « maisons » notamment les pâtisseries et les potages) ; Programme des animations scolaires ; Suivi de la satisfaction des convives ; Communication auprès des familles ; Justification du choix de l’outil de production des repas au regard du projet de restauration proposé  la ville. Mise à disposition d’une assistance technique auprès du personnel municipal dans les offices et leur accompagnement dans la mise en œuvre des prestations livrées ; Actions en matière de développement durable mise en œuvre de manière concréte et visible sur les restaurants (modes de livraisons, gestion des déchets, lutte contre le gaspillage…) ; Maintien en bon état du patrimoine communal sur les offices (maintenance et renouvellement des équipements de restauration par le délégataire) ; Recouvrement du prix des repas auprès des familles et la prise en charge des impayés

    Le choix des élus vanvéens n’a pas été simple, car les deux candidats avaient présenté une politique d’approvisionnement très satisfaisante, basée sur le volume d’achat des deux groupes auxquels ils appartiennent (Elior et Sodexo, leader dans le secteur de la restauration collective) et sur un choix de denrées qualitatives (origine et label). Les engagements portaient sur les modes de préparation, tant sur la cuisine centrale (optimisation de l’utilisation de produits bruts et du fait « maison ») que sur les offices (découpe et dressage) répondant aux exigences qualitatives de la ville. L’objectif de variétés des menus était atteint par l’intégration d’un nombre significatif de nouvelles recettes par cycles de menus, ceux-ci étant validés par la diététicienne de la ville avant sa mise en oeuvre. Ils ont présentés des modalités différentes de livraisons, à J et j-1…..

    Ils ont répondu favorablement aux demandes de la ville d’intégrer une composante bio par jour, et de proposer des actions de développement durable qui, quoique différents, répondent à un des objectifs de la ville de lutte contre le gaspillage alimentaire. Enfin, les deux candidats ont présentés des outils permettant une communication étendue et lisible autour de l’offre de restauration (notamment auprés de familles) et une possibilité de valorisation par la ville  du respect de leurs engagements qualitatifs respectifs. Sodexo avait proposée de réaliser des enquêtes de satisfaction des convives au plus prés du terrain (une fois par semaine via une tablette directement par le référent service client auprès des enfants).

    L’offre d’Elior a été apprécié et retenue pour deux raisons : le choix de deux cuisines centrales, une pour les scolaires, les accueils de loisirs et les personnes âgées, récemment restructurée et présentant les caractéristiques nécessaires à la mise en œuvre du projet qualitatif de restauration (légumes, pâtisserie) et une autre dédiée à la petite enfance (besoins spécifiques en lien avec l’âge des convives). Enfin, l’affectation d’un référent client à 80% pour les seuls  besoins de la ville, induisait de fait une présence soutenue sur le terrain et auprès des agents municipaux. 

  • LA RENTREE SCOLAIRE A VANVES : INTERVIEW DE CINDY LANDI PRINCIPALE DU COLLEGE SAINT EXUPERY : « Je n’ai pas l’impression que le collège souffre d’une très mauvaise image. Bien au contraire ! »

    Le Blog Vanves Au Quotidien a rencontré Cindy Landi,  principale du collège Saint Exupery depuis maintenant 3 ans, qui a abordé la Rentrée sous les meilleurs auspices, sereine et réussie avec des emplois du temps fonctionnels : « Nous avons abordé le lundi 1Er Septembre tout d’abord, avec 100% des professeurs nommés, ce qui est, pour une Rentrée, gage de sérénité pour l’équipe de direction, les enseignants et les parents : 33  dont 9 nouveaux après 3 départs à la retraite, sachant que l’on complète les services avec des titulaires de zones de remplacement (TZR) dont certains effectuent 12H ici et 12H dans un autre établissement, l’Académie de Versailles étant le berceau des professeurs stagiaires – le collège en accueille 2 cette année :une en musique, une en mathématiques. Nous avons d’ailleurs rencontré tous les enseignants entre le 23 Août et le 1er Septembre et nous avons organisé une réunion le 1er Septembre avec tous les personnels du collège.  Ensuite, les inscriptions d’élèves étaient totalement à jour, et nous avons absorbé une dizaine d’inscriptions entre le 2 Juillet et le 1Er Septembre, avec des jeunes venants de Marseille, Martinique, Peyssac, pour des raisons professionnelles ou des déménagements à l’intérieur des Hauts de Seine. Le collège accueille 454 éléves :  4 classes de 6éme avec une classe de 28 et les autres de 24, 4 classes de 5éme avec une moyenne de 27, 5 classes de 4éme avec 4 classes à 29 élèves et une classe à 21 élèves puisque nous avons le projet d’une classe « ambition, innovation, réussite ». Elle est constitué d’élèves, un peu en difficulté, avec un effectif un petit peu plus resserré pour leur redonner confiance, avec un projet pédagogique qui les motive de façon à ce qu’ils fassent une année de 3éme un petit peu plus sereine. Enfin,  4 classes de 3éme avec 28 élèves. Et un dispositif Ulis (Unité locale d’Inclusion Scolaire) avec des élèves qui ont des troubles des fonctions cognitives, mais qui sont intégrés dans les classes (1 éléve en 6éme, 2 en 5éme, 3 en 4éme 3 en 3éme), avec un maître spécialisé » indique t-elle. VAQ l’a surtout interviewé sur les nouveautés de cette Rentrée, et notamment ces tablettes numériques pour classes nomades qui a fait l’objet d’un reportage dans le dernier "HDSMAG" du conseil général des Hauts de seine,  et deux dossiers importants : la rénovation du collège et la désectorisation

    Vanves au Quotidien - Qu’est-ce que cela change pour vous le nouveau système de restauration mis en place par le Conseil général (CG92) avec paiement en ligne  ?

    Cindy Landi : « Nous avons bien anticipé le nouveau fonctionnement de cette restauration qui est passée en délégation de service public, ayant été associé et bien informé par les services du CG92. Les familles peuvent maintenant choisir combien de fois par semaine, une ou deux, trois ou quatre fois,  leurs enfants pourront déjeuner à la cantine selon leur emploi du temps, car auparavant, soit ils étaient inscrits pour les 4 jours, soit pas du tout.  Nous avons dû nous organiser en terme de sortie des élèves à midi, car auparavant c’était facile dans la mesure où ils déjeunaient ou pas du tout. Nous avons dû remettre à jour le cahier de correspondance. Nous avons décidé que jusqu’au 27 Septembre, tous les demi-pensionnaires déjeunaient les 4 Jours, et après nous donnerons un coupon par parents qui nous indiqueront leur choix de façon définitive pour le trimestre quand leur enfant déjeune à la cantine. Les services intendance et vie scolaire ont été très mobilisés ces jours-ci avec la société délégataire qui ont mobilisé 2 jeunes étudiants pour venir prêter main forte au début.

    VAQ - Comment vous êtes vous approprié cet outil ENC ( Environnement Numérique des collèges ) qui s’étoffe ?

    C.L. : « Le Collège St Ex fait parti des premiers établissements qui ont expérimenté l’ENC, depuis 5 ans. L’un des avantages est d’avoir été doté d’un ordinateur par classe et salle. Les établissements scolaires avaient des logiciels qui permettaient aux professeurs de rentrer leurs notes en ligne. L’ENC permet maintenant de fédérer les équipes autour d’un programme commun. C’est le seul outil de communication avec les professeurs et les familles pour la direction. Avec un site unique qui permet aux familles de voir au jour le jour, l’emploi du temps des enfants, les devoirs, les retards de leurs enfants, pouvant communiquer en direct avec les professeurs, voir les documents mis en ligne. Nous souhaitons que ce soit un outil de communication comme le cahier de correspondance, qui doit être consulté une fois ou deux dans la semaine. Car il  fait tomber des barrières, les parents nous envoyant des mails directement, certains l’ayant même mis dans leur « tablette ». Pour les professeurs, nous leur adressons les circulaires et les notes grâce à cet outil, sans les saturer, et ils l’utilisent pour faire l’appel qui redescend à la Vie scolaire pour lancer le système d’appel aux familles lorsque l’élève n’est pas en cours. Ils donnent aussi les retards, et à la fin du cours,  mettent les devoirs

    VAQ – Ne donne t-il pas assez à de nouveaux services pour enrichir les cours ?

    C.L. : « L’ENC permet maintenant d’avoir accès à de nouveaux outils pédagogiques, comme des images inter-actives, des ressources à l’échelle départementale qui peuvent être utilisée dans les cours par les enseignants

    VAQ - Comment les élèves et les enseignants se sont appropriés cet outil ?

    C.L. : « L’utilisation s’est complètement démocratisé puisqu’un enseignant ne peut plus travailler  au collège sans utiliser l’ENC ou sinon, il est coupé de tout. L’ENC fait parti complètement du quotidien des enseignants, de la Vie scolaire, du personnel de direction.

    VAQ - Qu’est-ce qu’a donné l’expérimentation des tablettes numériques ?

    C.L. : « Nous avons eu la chance en 2013-14 avec 2 autres collèges (Nanterre et Levallois) d’avoir 30 tablettes qui ont vocation  à remplacer les classes nomades. Nous avons organisé 2 journées de stages pour tous les professeurs, début Juillet et bientôt en Septembre, de façon à ce qu’ils puissent complètement intégrer ce nouvel outil dans la pratique pédagogique. 3 professeurs les ont utilisés lors de l’année scolaire passée dans leur classe, et nous allons mettre en place un système de réservation, pour qu’elles soient utilise au maximum, dans des cours aussi varié que le français, la technologie etc…Nous sommes en train de développer quelque chose qui va complètement coller avec l’ambition du ministèrede développer un nouveau plan du numérique. Il faut ensuite que les professeurs puissent le prendre en main, ce qui exige un gros travail en amont de préparation des enseignants qui révolutionne un petit peu leur pratique pédagogique. L’idée est que la totalité des enseignants soit formé, de les inciter à utiliser cet outil, et s’entraider entre eux.

    VAQ - De quels dispositifs mis en place par le CG92 dans le cadre d’ERMES  (Ensemble pour la Réussite et la Mobilisation des Elèves dans leur Scolarité) profite le collège St Exupery ?

    C.L. : « Dans le cadre de ce projet, nous avons fait deux grandes demandes : La première concerne le dispositif SIEL où nous avons inscrit 4 projets : Un premier sur « Vanves ville de demain » animé par un professeur d’arts plastiques avec le professeur de technologies sur une projection de Vanves dans quelques années avec le concours d’un architecte. Le second « un conte au théâtre » pour les élèves de l’ULIS avec un professeur de Théâtre. Un troisième avec le professeur documentaliste, le professeur de français et une écrivaine sur « Je ne te raconte pas ce que j’ai vu » sur l’écriture pour une classe de 5éme. Enfin, nous avons et cela depuis des années, une mini entreprise dans le cadre de l’option « découverte professionnelle 3H » pour les 3éme. Nous avons aussi postulé aux « ateliers éducatifs pour tous » qui nous permettra d’organiser des études encadrées, de la formation aux secourisme pour les enfants de 4éme, un ou deux ateliers de théâtre, de jeux de rôle pour occuper la pause méridienne.

    VAQ - En quoi consiste ce conseil « Ecole-collège » que vous avez expérimenté  ?

    C.L. : « Nous avons mis en place, cette année,  le conseil « Ecole Collège » qui est obligatoire et dont l’objectif est la réussite des élèves : il s’agit d’un dispositif présidé par le principal et l’inspecteur du 1er degré, avec des grands temps de concertation entre les professeurs de CM2 et de 6éme pour que cette liaison se fasse mieux, grâce à un cycle CM1-CM2-6éme. Nous l’avons expérimenté depuis 2 ans, en travaillant sur des temps institutionnel avec nos collègues de CM2 et de 6éme en ciblant des questions extrêmements importantes pour faire en sorte que la première année de 6éme soit une réussite, et la liaison mieux instauré. Nous disposons ainsi de temps pour s’asseoir et se voir, où les professeurs de CM2 peuvent exprimer leurs problématiques, et ceux de 6éme peuvent leur indiquer où cela pêche en maths, par exemple,  où l’élève ne sait pas s’organiser. Nous arrivons à identifier leurs problématiques d’entrée au collège et du coup, en amont, être mieux préparé par nos collègues du 1er degré. On a réalisé des documents en commun que l’on peut travailler dés l’école et le collège. Nous organisons des classes avec eux, des CM2 viennent au collège assister au cours avec leur camarade de 6éme, et visiter le collège. Les nouveaux textes, à terme, devrait permettre à un professeur du 1er degré de venir assister à un cours de leurs collègues de maths et que nos professeurs de collèges puissent aller en CM2.

    VAQ - Où en est le dossier de la rénovation du collège ?

    C.L . : «  L’échéancier est à peu prés en ordre. J’ai été reçu avec le gestionnaire du collège par les services du CG92 à plusieurs reprises. Il s’agit d’un projet de plus de 10 M€ inscrit dans le PPI du CG92 qui doit être voté en fin d’année. Les procédures, consultations, cahier des charges, appels d’offres devraient occuper plus d’une année, ce qui impliquerait un début de chantier au plus tôt en 2018.  Le CG92 a déjà organisé le déroulement du chantier qui s’effectuera dans un collège en fonctionnement, avec des préfabriqués qui permettront de réaliser des opérations tiroirs comme c’est le cas actuellement au collège Paul Eluard de Châtillon, car il n’y a pas de terrain libre dans la ville pour nous accueillir pendant les 2 ans de travaux. Peu de choses changeraient, car ce collège est enclavé,donc il ne va pas s’étendre, ni monter en hauteur. L’ensemble des bâtiments au niveau de l’extérieur (façades, visseries, fenêtres, toits./..), seront rénovés. Nous en profiterons pour repenser la cours avec le bâtiment vie scolaire posé sur pilotis de façon à avoir une gestion optimisé des flux. L’idée est de garder le bâti en le rénovant et en le réhabilitant. 

    VAQ – Où en est on du dossier de la sectorisation  ?

    C.L. : « L’inspecteur d’Académie, le maire de Vanves, les services du CG92 qui sont compétents, les équipes de direction de Michelet et de Saint Exupery partagent le même esprit sur cette question. La problématique est simple : Au vu de la sectorisation, les rues qui alimentent soit Michelet, soit Saint Exupery, sont déséquilibrés, car Michelet a trop de collègiens, et Saint Exupery peut accueillir une classe de plus par niveau. Notre idée est que la sectorisation puisse être mis en œuvre dés la prochaine rentrée de Septembre 2015, selon les informations provenant de ma hiérarchie et de mes échanges avec MM Sorin puis Gary.

    VAQ - N’y a-t-il pas à faire franchir un mur psychologique dans l’imaginaire familial qui privilégie Michelet à Saint Exupery  ?

     

    C.L. : « Ce  n’est pas tout à fait vrai !  Michelet jouie d’une certaine réputation grâce à un site très beau, chargé d’histoire, avec une proximité du collège avec les classes prépas et un lycée aux excellents résultats. Mais il s’agit beaucoup de « on dit », de « rumeurs ». Un gros travail de communication a été engagé par ma prédécesseur. Et depuis que je suis là, je n’ai pas l’impression que le collège souffre d’une très mauvaise image. Bien au contraire, puisque je travaille beaucoup avec les fédérations de parents d’élèves qui me disent beaucoup que l’image du collège a  changé, que des problèmes existent dans tous les collèges, tant à St Ex qu’à Michelet comme à Paris et à Marseille, avec des jeunes qui passent de l’enfance à l’adolescence. Cela évolue, grâce à une bonne communication avec les familles, en rassurant certainement, avec  une implication de tous les acteurs concernés.