Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

région ile de france - Page 88

  • LE MONDIAL DE L’AUTO AUX PORTES DE VANVES

     

    De nombreux vanvéens iront visiter le Mondial de l’automobile 2010 qui a ouvert ses portes hier. Ils découvriront que la prise en compte du respect de l’environnement est au cœur de la stratégie de toute l’industrie automobile, avec un secteur « Nouvelles Energie » sur plus de 13 000 m2 avec la présence de tous les acteurs de la « filière verte », des centres d’essais de véhicules électriques et d’éco-conduites. Deux événements ont marqué ce début de salon. Tout d’abord une réunion sur le plan filière automobile Ile de France et la visite du président de la Région Ile de France au Salon hier en fin d’après midi.


    Occasion de rappeler que l’Ile de France est la première grande région de l’automobile de France et son berceau. Rappelons quelques chiffres : 52 440 emplois dans cette industrie, plus de 100 000 si l’on compte les équipementiers et les sous traitants (11% des effectifs industriels de la Région). 348 établissements, 7 usines des constructeurs implantés en Ile de France qui produisent prés de 900 000 véhicules/an, soit 29% de la production française, des centres de recherches où se trouvent 58% des effectifs nationaux dans ce domaine, soit 18 400 personnes, des siéges nationaux dont deux des dix plus grands constructeurs et de deux des 10 premiers équipementiers qui de notre Région le premier centre de décision européen et le quatriéme mondial.

    Mais voilà, la filière automobile francilienne  a été durement frapée par la crise économique et sociale en 2008/09, et elle souffre toujours de ses conséquences, en particulier les PME/PMI qui n’ont pas retrouvée un niveau de commandes comparables à celui d’avant la crise. C’est pourquoi, la Région Capitale a adopté en Juin 2009, une stratégie concertée pour permettre à son territoire de se positionner comme leader européen dans la conception, le développement, la production et l’usage des « véhicules du futur » afin d’accompagner la transition vers « la nouvelle automobile ». Elle a ainsi aidée des entreprises comme Lumeneo qui présente au mondial ses voitures électriques Smera et Neoma.

    En matière de recherche et innovation, elle finance 3 projets collaboratifs de recherche sur les voitures électriques ou hybrides labellisés par le pôle de compétitivité Mov’éo, 11 projets R&D des pôles de compétitivité Mov-eo et Systemic (sécurité routière, optimisation des moteurs thermiques, gestion des intermodalités et nouvelles mobilités, véhicules intellogent, simulation et conception numérique…), et soutien la plateforme vd’innnovation MoveoDege qui doit regrouper à Satory des moyens d’essais unique en France pour les chaînes de traction hybrides et électriques

     

     

  • LE MAIRE DE VANVES PORTE PAROLE DU NC SUR LE CONTRE-GRENELLE DE L’ENVIRONNEMENT DE LA REGION

    Le conseil régional d'Ile-de-France a lancé jeudi des « Etats généraux de la conversion écologique et sociale » (EGCES) qui doivent commencer en janvier 2011 et durer deux ans. Les groupes PS, Europe écologie, Front de gauche, MRC et PRG-MUP ont voté pour, tandis que les groupes UMP, NC et Front de gauche-alternatifs se sont abstenus. « Nous avons eu l’occasion de participer aux travaux de grandes institutions internationales dont le « R20 » qui luttent contre le réchauffement climatique. Nous en avons retiré que l’échelon régional est pertinent pour mener cette lutte dans la mesure où les Régions sont les « chefs de file » du développement économique, qu’elles sont capables de fédérer autour d’elles d’autres collectivités locales, et qu’une économie à taille humaine est souhaitable. Ce sont les Régions qui financent les 2/3 des dépenses dans ce domaine. Fort de ce constat, nous nous sommes donnés des objectifs ambitieux, notamment avec le SDRIF qui comporte un objectif très fort : réduire de 70% l’effet de serre d’ici 2025 » a expliqué Jean Paul Huchon, président socialiste,  en lancant les débats et en expliquant que « face aux urgences qui frappent notre territoire, nous voulons participer à la définition d'un nouveau modèle de société »… « La région Ile-de-France est prête à participer à ce changement de cap. Nous serons au rendez-vous du progrès économique et de la croissance durable, sociale et environnementale ». Il faut rappeler que JP  Huchon avait défendu pendant sa campagne un programme de « transition écologique » de la croissance, permettant de développer de nouveaux métiers et donc de nouveaux emplois. Les Verts militaient eux pour une « conversion écologique et sociale ».

     

    Bernard Gauducheau a été le porte parole du Nouveau Centre durant ces débats, en présentant tout d’abord la position du NC lors du débat général pour qui « ces Etats généraux ilusoire », « un moyen de s’opposer au Grenelle de l’environnement »… « Vous n’avez qu’un objectif : vous établir en contre pouvoir »…. « Vous tentez l’exploit de nous faire croire à la cohésion dans votre majorité » alors « qu’on assiste au hold up d’un groupe de la majorité en reprenant à son compte l’Eco-Région » a-t-il déclaré en se demandant « quelle peut être l’efficacité d’une réflexion menée durant deux ansau minimum, sans calendrier précis, sans budget identifié, et ans lien clair avec la démarche Agenda 21 déjà engagée par la Région », et en constatant qu’en même temps « le budget environnement était en baisse » et « notamlment celui consacré aux Agendas 21 locaux « qui est passé de prés de 900 000€ en 2007 à moins de 600 000 € en 2010  . Du coup Jean Paul Huchon a répliqué « qu’il ne pensait pas être victime du syndrôme de Stockholm vis-à-vis de Cécile Duflot », en s’inquiétant « de l’idéologie d’extrême droite dans certains groupes (de l’opposition régionale) ».  Le maire de Vanves a ensuite défendu un amendement proposant de reprendre le Paquet Energie-Climat Européen : « La Région Ile de France doit marquer son attachement à la dimension européenne à l’occasion de ses EGCES » a-t-il expliqué. « Je ne suis pas indifférent à ce paquet Energie-Climat, mais le Conseil Régional a marqué sa volonté d’aller plus loin en proposant de placer la barre plus haut  (avec un facteur 4) » lui a répondu Jean Paul Huchon.

     

    Il est de nouveau intervenu le lendemain, vendredi matin, dans les explications de vote sur le Plan Energie Climat de la Région. Il s’agit tout d’abord de lancer un plan Climat qui verra la Région soumettre à concertation un livre blanc dans lequel sont inscrites plusieurs propositions : Création d’un opérateur publique pour intervenir sur le marché de l’énergie, création d’un mécanisme de prise en charge des travaux d’efficacité énergétique par cet opérateur public qui se rémunérera sur les économies réalisées, développement des énergies renouvelables en particulier pour les filières les moins rentables (petite hydraulique, bois-énergie, production de bois-gaz..), bonification de l’éco-prêt logement social pour ramener le taux de 1,9 à 0%, formation des professionnels du bâtiment, en particulier les PME/TPE. Ensuite, d’une refonte complète de ses politiques à l’aune de ces objectifs, notamment dans le domaine de l’énergie : Ainsi dans l’attribution de ces aides, elle tiendra compte de la rentabilité économique des projets et de leur caractère innovant pour les collectivités  locales. Elle privilégiera dorénavant, pour l’aide aux particuliers, les ménages modestes et à revenus moyens, tout en étant plus exigeantes sur la qualité des matériels utilisés, et en souhaitant rendre plus cohérent le rapport efficacité énérgétique/Développement des énergies renouvelables. Bernard Gauducheau qui est chargé de ce secteur au GPSO, comme Vice Président, a reconne « qu’on ne peut pas rejeter en bloc les dispositions prévues. Mais c’est la surprise par rapport aux anciens dispositifs, car vous proposez de crotériser lee soutien, avec le risque d’allonger les délais de décisiion et de versement de l’aide aux collectivités territoriales. C’est un alourdissement inutile. Vous dites globaliser l’environnement de la Régioon alors que vous le partialisez ».  

  • VANVES CONCERNE PAR LE DEBAT PUBLIC SUR ARC EXPRESS ET LE GRAND HUIT

    De nombreux événements ont marqué la journée d’hier au niveau régional et parlementaire, sur lesquels nous reviendrons bien sûr, où étaient acteurs nos principaux élus vanvéens. Bernard Gauducheau (NC) s’est très impliqué dans le débat sur le lancement des Etats Généraux de la Convention Ecologique et Sociale et sur le plan régional Energie-climat où il a été le porte parole du groupe NC en présentant les positions de son groupe et en defendant des amendements. Isabelle Debré posait une question hier après midi au Sénat lors de la séance des questions d’actualité au gouvernemen. Elle a interrogée le ministre des affaires sociales Woerth sur la retraite des femmes. Enfin, hier soir au Palais des Congrés de la Porte Maillot, était lancé officiellement le grand débat public sur les projets de transports publics « Réseau de transport public du Grand Paris » dit la Grande Boucle ou le « grand Huit » et Arc Express, auquel devraient participer les vanvéens

     

    Un débat public sans nul autre pareil

    Philippe Deslandes, président de la CNDP (Commission Nationale du Débat Public)  a rappelé quelques évidences et principes qui régiront ces débats qui vont durer 4 mois jusqu’au 30 Janvier 2011. Lorsque la CNDP décide d’un débat,   une Commission Particuliére du Débat Public (CPDP) est créee  : Elle a été confiée à Jean Luc Matthieu pour Arc Express avec 7 membres. Pour la Grande Boucle du Grand Paris, la loi a prévu un régime spécial : elle est présidée par François Leblond, ex-président du C2D (conseil du développement durable) du Conseil Général des Hauts de Seine avec 12 membres mixtes à part égale. A la fin du débat un compte rendu et un bilan sont établis dans un délai de 4 mois. Et le maître d’ouvrage doit dire comment il poursuit ou non ce projet.

     

    Evidement la question a été posée de savoir si au bout du compte, il y aura un seul tracé  « Je ne peux vous le dire, car il y aura deux débats, 2 bilans, 2 comptes rendus. Notre rôle est de faire parler et participer le public. Et c’est pour cela qu’on organise un débat public » a répondu Philippe Deslandes tout en laissant supposer que le public en s’exprimant pourra inciter élus et pouvoirs publics joindre les deux projets et à dessiner un seul tracé.  Jean Luc Matthieu qui a bien précisé les choses : « Nous ferons ce qu’il faut pour les élus ne prennent pas trop de place dans ces réunions où le public aura la parole ». D’ailleurs l’ordre du jour de ces réunions est très simple : 3 minutes d’intervention pour le représentant de la Région et du STIF qui défend Arc Express, 3 autres minutes pour le représentant de la SGP (Société du Grand Paris) qui défend le Grand Huit, 20 mn de présentation pour Arc Express puis 20 mn pour le Grand Huit, et parole au public. 

     

    Comme l’ont bien exprimé les deux présidents de CPDP, cet exercice de démocratie participative a failli ne pas se faire. Tout d’abord parce qu’une majorité de sénateurs étaient décidé à lui tordre le coup avec un amendement qui prévoyait que le projet Arc Express serait abandonné dés lors que la loi sur le Grand Paris était voté. Ensuite, le gouvernement voulait confier ce débat public au Préfet de Région. Mais là, la CNDP a protesté  et a obtenu que lui soit confié son organisation. Jamais une consultation publique n’a atteint cette ampleur, en s’adressant aux 11 millions de franciliens,  aux 1500 collectivités locales, 3600 acteurs économiques qui sont invités à donner un avis sans compter les associations et autres organisations qui pourront déposer ce que l’on appelle des « cahiers d’acteurs ». Les organisateurs s’attendent à plus de 10 000 contributions et avis que les maîtres d’ouvrages, STIF et SGP,  devront instruire, avec les CPDP et le Préfet de Région.

     

    51 réunions sont prévues pour le projet de la SGP dont 6 thématiques (Urbanisme et quartiers, intermodalités et réseaux de transports, « clusters » et potentialités de développement, coût et financement, environnement et qualité de vie, compétitivité et rayonnement européens), 7 générales et 36 de proximité. D’ailleurs les membres de la CPDP de la Grande Boucle se sont répartis l’IDF en 4 secteurs correspondants aux quatre points cardinaux pour que des réunions puissent avoir lieu en même à deux endroits opposés de la Région.  21 réunions seront organisées  pour le projet Arc Express. La CNDP organisera des réunions communes aux deux projets, dont le nombre a fait l'objet d'ardentes discussions avec le STIF,  porteur du projet Arc Express, qui ne souhaitait pas un trop grand nombre de réunions communes, pour éviter les « confusions ». Quatre sont prévues à Champigny, à Créteil, à Pleyel et à la Défense, la commission se réservant la possibilité d’organiser « si nécessaire » d’autres réunions.

     

    4,2 millions de foyers franciliens ont reçu un premier document d’information sur la Grande Boucle dont 2/3 des envois ont été fait en commun avec Arc Express. Pour donner une idée de la préparation que ce débat a nécessité, pour la Grande Boucle, 20 000 dossiers du M.O. (Maitre d’ouvrage), 2,7 millions de Synthèse, 4,1 millions de dépliants mode d’emplois et 5000 affiches génériques ont été imprimés. Son site Internet a déjà reçu la visite de 12 771 franciliens qui ont lus 98 147 pages. Philippe Deslandes a bien insité sur les 3 grands principes qui doivent régir cette consultation sans nul autre pareil : « Transparence, équivalence car chacun a le droit à la parole, et argumentation car un tel débat n’est qu’un échange d’arguments »