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lycée michelet de vanves

  • CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES (Suite) : DES REPONSES ET DES ATTAQUES SUR FONDS DE CAMPAGNE ELECTORALE

    Le débat sur les orientations budgétaires a duré 1H45 Mercredi soir au Conseil Municipal qui s’est terminé juste pour permettre aux élus d’assister à la deuxiéme mi-temps de France-Brésil où les Bleus ont marqué leur unique but. Après avoir présenté les propositions de la Majorité pour le budget 2011 et les critiques de l’opposition, le Blog Vanves Au Quotidien revient sur le débat qui a suivi.

     

    Le premier à engager le fer avec l’oppositon a été Laurent Lacomére sur la sécurité, à peine retenu par Bernard Gauducheau qui l’a invité à attendre la question orale prévu à la fin de la réunion pour répondre. Ce qui ne l’a pas empêché d’expliquer « qu’à Vanves, le problème, ce n’est pas la sécurité, mais la tranquillité publique. L’objectuif est surtout d’éviter que les halls d’immeubles soient occupés, les caves visitées ou les places envahis par des bandes de jeunes qui traînent et font du bruit….Et on y est arrivé !». Marie Françoise Goulobtzoff (NC) a considérée qu’elle avait déjà répondue sur la jeunesse : « Faire mieux avec ce l’on a. Nous n’avons jamais eu autant d’activités pour les jeunes. Nous n’avons jamais été aussi présent dans les colléges. Nous n’avons jamais eu autant d’adhérent dans le club 11-17 ans ». Du coup Jean Cyril Le Goff (PS) a fait remarquer que « les jeunes vont jusqu’à l’âge de 25 ans » et que « c’est le désert entre 17 et 25 ans ».  Bernard Gauducheau a répliqué : « 99% ont de quoi s’occuper, si on intégre le sport, la culture, les asssociations, en citant le Stade de Vanves, le conservatoire, le théâtre… ! »

    Il en a profité pour revenir sur les critiques concernant la propreté  « où un effort financier sans commune mesure avec ce que faisait Vanves, a été effectué. Mais nous venons à peine de sortir d’une phase d’intempérie… qui ont retardé de surcroît certains chantiers ». Ainsi que sur les taux des taxes d’habitation et foncière, élevées à Vanves, « car les habitants veulent des services d’aussi bonne qualité que chez les voisins, et cela coûte cher. Et nous n’avons pas de réserves foncières pour créer des activités ». Occasion de préciser à propos des terrains de la rue Aristide Briand (ex-DDE et ex-Sécurité Sociale) que « les projets ne sont pas arrêtés. La ville a fait un effort considérable pour Cabourg, et ses terrains devraient permettre de réduire le coût de la dette et de nos investissements ». Enfin, il a répondu à Lucile Schmid (EELV) que « Notre stratégie s’inscrit dans un mandat. Mais nous avons réailsé un sacré programme lorsqu’on fait le bilan depuis 2001. Il y aura le Conservatoire dont le chantier devrait démarrer dans quelques mois. Après nous ferons des inverstissements moins lourds pour enttretenir et renouveler notre patrimoine dans une démarche d’entrretien et de qualité de nos bâtiments. Nous sommes dans une logique d’une bonne gestion de nos bâtiments ».

    Le débat avait l’air de prendre fin, le maire demandant si un élu (de la majorité) voulait encore réponse, lorsque Gérard Laubier (NC) s’en est pris à Guy Janvier dans une intervention assez « brute de béton » en lui disant carrément que « ce n’est pas vous qui trouvait les subventions au Conseil Général ! On sait très bien à qui s’adresser. On a les gens pour instruire les dossiers ! ». Du coup, Lucile Schmid (EELV) a réagit en prenant l’exemple de la Région qui a versée des subventions à Vanves en citant le lycée Michelet et le commissariat de police : « Il ne faut pas réduire les choses à des enjeux partisans ! ». Mais Bernard Gauducheau l’attendait au tournant : « Depuis que Michelet est géré par la Région, on n’arrive à rien ! La Région n’investit plus rien alors que ce lycée a été rénové, considérant qu’il se trouve dans une commune riche, mettant en péril tous les investissements réalisés dans sa rénovation. Et je ne parle pas du LEP DArdenne où ses éléves sont dehors à midi car rien n’a été fait à l’heure du déjeuner (self service)  pour eux ! ». C’est finalement David Mahé, dont le fils était présent pour faire un compte rendu de ce conseil à sa classe -  qui a eu les mots  - très consensuels - de conclusions : « Nous retrouvons dans ces orientations budgétaires les marqueurs forts d’une bonne gestion de notre commune »