Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

gréve - Page 5

  • CHRONIQUES DE GREVES OU DE MUNICIPALES A VANVES : LE TERROIR N’EMPECHE PAS LA POLITIQUE

    L’effet de la gréve depuis maintenant plus d’une semaine se fait sentir à Vanves, à tel point qu’elle a occulté la pré-campagne des élections municipales. Au dernier conseil municipal – qu’il ne rate pas malgré sa fonction, et là les circonstances exceptionnelles dû à la gréve – Gabriel Attal  était arrivé en retard car il venait du plateau  LCI où il avait participé à un débat avec le leader cégétiste Philippe Martinez après les annonces du Premier Ministre sur le projet de loi sur les retraites, en le trouvant « droit dans ses bottes » pour reprendre une expression célébre concernant Juppé en 1995. D’ailleurs il s’était étonné peu de temps auparavant de ces gréves  contre un projet qui n’avait pas encore  été présenté comme en 1995, et alors que le gouvernement s’était engagé  dans un dialogue et une concertation avec les syndicats. Il n’empêche qu’il faisait état dans Le journal Le Monde, que sur le terrain, l’immense majorité des électeurs le pressait de ne pas lâcher : «Chez moi à Vanves, encore ce week-end, j’ai beaucoup entendu « tenez bon ! ». Chez ses adversaires politiques, c’était un tout autre discours, notamment chez certains élus LR qui se réjouissaient que cette gréve plombe les ambitions de la République en Marche pour les Municipales, un collègue du Maire de Vanves faisant état d’habitants refusant les tracts des marcheurs sur les marchés de sa commune

    D’ailleurs en ce week-end de terroir à Vanves, les candidats (déclarés) étaient tous de sortie, notamment vendredi soir, pour l’inauguration du 15e village des terroirs sous un temps, finalement clément mais frais : Bernard Gauducheau (UDI) qui inaugurait en temps que maire sortant, Séverine Edou (LREM) qui participait comme beaucoup de marcheurs à cet événement, et se sont retrouvés au bar à Vin «L'Antre de Vin» pour une soirée « Jura » après, Pierre Toulouse (EELV) qui tractait avec quelques militants aux entrées du Village pour annoncer sa candidature comme il l’a fait le lendemain, devant le marché, et des personnalités discrétes dans l’assistance, comme Isabelle Debré qui avait siégé au conseil Départemental des Hauts de Seine pour voter le budget 2020 ce jour. Mais le fait que la place de la République soit bloquée, toutes les rues avoisinantes, l’étaient aussi à cause de la gréve, comme ce fut le cas tous les soirs de cette semaine…et de ce week-end

  • GREVE : A VANVES COMME A PARIS UN AIR DE COMPENHAGUE !

    Comme beaucoup s’y attendait, vu le matraquage des médias sur ce 5 Décembre,  les grands parisiens dont font partie les vanvéens,  n’ont pas bougé pour la plupart, ou sinon, ils ont utilisé les moyens de transports alternatifs, dont le vélo, que ce soit Vélib’ ou Véligo, le service de location de la Région, donnant l’impression, dans plusieurs  sites  de la Métropole du Grand Paris d’être dans la capitale Danoise. D‘ailleurs, beaucoup ont remarqué que les places de stationnement libres étaient plus rares, les bus moins remplis qu’à l’habitude pour ceux qui circulaient durant la journée. Le dernier conseil métropolitain de la Métropole du Grand Paris, d’ici les élections municipales,  dans lequel siége Bernard Gauducheau comme ses 130 Collégues, avait  été avancé d’un jour, mercredi. Mais hier, il présidait les cérémonies du 5 Décembre square de Verdun à Vanves (sur la photo), rendant hommage aux soldats français morts pour la France dans le conflit algérien  et d’Afrique du Nord, et animait la réunion publique du quartier du centre ancien-Saint Remy à l’hôtel de Ville en fin de journée

    Les appels à la mobilisation, le 5 décembre, avaient l’air d’être particulièrement suivis, notamment en Ile de France, et dans les transports notamment sur la ligne 13 du métro qui dessert Vanves, que sur la ligne du Transilien Paris Montparnasse obligeant les vanvéens à se diriger vers les offres alternatives de transports mis en avant par la Région avec quelques avantages : Remboursement du   covoiturage  (jusqu’à 3 € pour les conducteurs pour un trajet), Valérie Pécresse appelant solennellement les Franciliens à ouvrir leurs portières et à s'inscrire sur les plateformes de covoiturage partenaires ( BlaBlaLines, Covoit'ici, Karos, Klaxit et OuiHop' ), offre d’un mois gratuit pour Véligo Location,  son service de location de vélos électriques longue durée, pendant tout le mois de décembre, prime à l’achat pouvant aller jjusqu’à 500 € pour les VAE achetés à compter du 1er Décembre, et mise en place des espaces connectés de micro-working dans prés de 200 gares pour permettre le télétravail. La RATP et la SNCF ont aussi noué beaucoup de partenariats là encore dans le covoiturage, avec des VTC, avec des taxis. Fort utile lorsqu’on prévoit que le mouvement de gréve pourrait se poursuivre après le week-end.  Ses solutions alternatives de transport devraient permettre d'assurer jusqu'à 15% de l'offre de transports en IDF selon les prévisions.

    Sans parler des « cars macrons » mobilisés par l’Etat pour desservir l’axe nord-sud entre Saint Denis et Massy en passant par Paris intra muros, l’axe Est-Ouest étant desservi par les lignes de métro automatique. Auquel se serait opposé la maire de Paris interdisant leur accés à la Capitale pour des histoires de réglementation ( ?). Heureusement, contrairement à Anne Hidalgo, les chefs d’entreprises franciliens, selon le MEDEF Paris ont  rivalisé d'ingéniosité et de flexibilité pour leurs salariés : 87% d'entre eux, selon une consultation menée par cette organisation patronale, ont proposé une alternative à leurs salariés :  Mise en place du travail à distance (à domicile ou dans un tiers lieu – avec le matériel technique nécessaire), révision des plannings des salariés et horaires aménagés, changement des horaires d'ouvertures des magasins, mise à disposition des salariés de logements loués par l'entreprise à proximité de leur lieu de travail habituel, embauche d'intérimaires, incitation au covoiturage dont ont profité des vanvéens.

    Vanves a bien sur été touchée par la gréve, notamment dans les écoles. A cause de personnel en gréve, ou parce qu’ils pouvaient arrivés en retard, habitant loin,  la ville a ouvert seulement à la mi-journée le PMS A.Roche… De son côté le secrétaire d'Etat Gabriel Attal qui était mobilisé sur les plateaux radio/TV depuis le week-end  voyait une «vraie différence» avec 1995, lorsque la grève avait éclos sur «un sentiment de trahison» car le projet n'avait «pas été annoncé» pendant la campagne du président Chirac, alors que le système universel par points défendu aujourd'hui par l'exécutif figurait dans le programme du candidat Macron». Sans compter que les grévises  manifestent contre un projet dont le texte et les mesures n’ont pas été ne sont pas encore précisé

  • VANVES ET LES TRANSPORTS EN COMMUN : LA REGION REPARE DES INJUSTICES ET INCITE A UTILISER DES TITRES DE TRANSPORTS DEMATERIALISES

    Les vanvéens  qui prennent les transports en commun ont eu le droit à un cadeau pour certains d’entre eux, ce qui est rare en ces temps qui courent, avec le pass Seniors, mais une mauvaise surprise avec l’augmentation du carnet de tickets de métro en carton depuis le 1er Novembre. A un moment où il est beaucoup question de transports, avec les gréves surprises à la SNCF, et celle du 5 Décembre qui s’annonce très dure, comme le 13 Septembre dernier. Des sujets abordés  lors du Conseil d’Administration de Ile de France Mobilités, haute autorité des transports franciliens,  où siége Bernard Gauducheau, maire de Vanves et conseiller régional,  mercredi dernier, avec l’audition des PDG de la SNCF et de la RATP. Et où sa présidente, Valérie Pécresse,  a défendu le service minimum, l’indemnisation des voyageurs touchés par ses gréves intempestives, et surtout lorsque ce dernier n’est pas assuré, en prévenant les syndicats : «Un mouvement sans service minimum desservirait leurs causes ! »

    La région Île-de-France a mis en place  un Pass Senior  pour les franciliens de 62 ans et plus,  sans activité professionnelle ou travaillant moins d’un mi-temps, leur permettant de se déplacer sur le réseau des transports publics régionaux à moitié prix. Il fonctionne sur le même principe que le Navigo annuel utilisé par les salariés. Il est pris en charge à 50 %, non pas par une entreprise, mais par la région via Ile de France Mobilités (ex-Stif). Le Navigo Senior coûte 37,60 euros par mois, au lieu de 75,20 euros au plein tarif, soit un gain de pouvoir d’achat de 451,20 euros par an pour les utilisateurs. «Je répare une injustice tarifaire. Les Franciliens de plus de 62 ans payant des impôts étaient les grands oubliés de la politique des transports en commun franciliens. Ils n’avaient droit à rien, contrairement aux jeunes avec Imagine’R ou aux actifs avec le remboursement de leur employeur» explique V.Pécresse. Mais pour les titulaires de la carte améthyste, comme les anciens combattants, par exemple, ce n’est pas intéressant, car ils ne paient de 25 €, cmome le constatait l’un d’entre eux ces derniers jours dans le local de l’UNC Vanves.

    Mais comme d’habitude, les bonnes nouvelles sont accompagnées de mauvaises :  Ce 1er novembre, le carnet de 10 tickets de métro, de 14,90 à 16,90 euros, mais le ticket t+ individuel reste à de 1,9€. L’objectif de cette augmentation de plus de 13% a pour but d’accélérer la transition vers les titres de transport dématérialisés mais par la même occasion elle viendra mécaniquement décourager les usagers à utiliser ce type de support en carton entraînera mécaniquement un rejet des transports en commun pour les utilisateurs occasionnels ou ceux qui ne souhaitent pas passer au numérique, les personnes qui ont une difficulté, voire une incapacité à utiliser les appareils numériques. Pour certains élus, Le ticket t+ doit rester une alternative à la dématérialisation, permettant à n’importe quel usager de prendre les transports en commun sans être obligé de passer par l’achat ou le rechargement d’une carte, ou encore savoir si son téléphone portable est compatible et dispose de la bonne technologie pour pouvoir bénéficier de cette dématérialisation.