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gréve - Page 6

  • VANVES TOUCHEE PAR LA GREVE DE LA RATP : VENDREDI NOIR POUR LES GRANDS-PARISIENS

    A la veille de la première «Nuit Blanche» dans le métro samedi,puisque certains resteront ouvertes toute la nuit,  les vanvéens  vont vivre un vendredi noir car se déplacer dans Paris et sa banlieue s'annonce compliqué.  Le mouvement social de la RATP contre la réforme des régimes spéciaux de retraites, devrait être l'un des plus importants depuis 10 ans. IL s’annonce très suivi - par 100% des conducteurs de RER et à près de 90% pour les conducteurs de métro, selon le syndicat UNSA-RATP -  et promet de grosses perturbations dans les transports en commun parisiens avec dix lignes de métros fermées.

    A Vanves la ligne 13 et à Issy la ligne 12 fréquentées par les vanvéens seront fermées. Quant aux tramways, les lignes 3 a et 2 utilisées par les vanvéens ne verront circuler qu'un tramway sur trois «en heures de pointe». Quant aux bus, il n’est pas sûr qu’ils circulent sur les lignes 126, 89, 89, 58 et 59, ou très peu. Par contre les trains SNCF rouleront, notamment sur la ligne Paris-Montparnasse qui traverse Vanves.  Si les vanvéens ne prennent pas leur RTT, ou ne télétravaillent pas, cela va être galère. Cette gréve devrait se limiter à cette journée du 13 Septembre, mais les syndicats menacent de fixer une date de gréve illimitée, comme en 1995, si le texte n’est  pas retiré . Ainsi 7 syndicats de la RATP donnent le coup d'envoi de la fronde contre la mise en place du «système universel» voulu par Emmanuel Macron, un système qui devrait faire disparaître les régimes spéciaux de retraite prévus par le gouvernement.

    Mais le plus cocasse dans l’histoire est que cette gréve intervient la veille d’une expérimentation d’ouverture toute la nuit de six lignes de métro et trois lignes de tramway de Paris et sa banlieue. Cette expérimentation d’un semestre (les 14 septembre,  19 octobre,  9 novembre, 18 janvier, 15 février et 14 mars) portera sur une cinquantaine de stations.Malheureusement les lignes 12 et 13 n’ent font pas partie, alors que les tramways T2 et T3a verront tous leurs  arrêts seront desservis. Les bus ne sont pas concernés sauf  les Noctiliens qui  seront également renforcés pendant ces nuits. Au total, plus de 700 agents RATP seront mobilisés, recrutés sur la base du volontariat,  pour assurer le service à cette. «Cette expérimentation est mise en place en collaboration avec les acteurs du monde de la nuit et a pour objectif de redonner envie aux Franciliens de sortir et de renforcer l'attractivité de Paris et de la région»  a affirmé V.Pécresse présidente de la Région.  «La vie nocturne dans la capitale a besoin d’être redynamisée, notamment pendant la période hivernale qui correspond à un creux d’activité pour les théâtres et l’ensemble des établissements parisiens. Les nuits festives vont venir soutenir l’économie du monde de la nuit en permettant aux Franciliens de profiter pleinement de leur soirée, sans avoir les yeux rivés sur leur montre de peur de rater le dernier métro»  ajoutait-elle

  • GREVICULTURE : LE DEPUTE DE VANVES FAIT LE BUZZ ET TRAITE DE PETIT MARQUIS

    Interrogé sur le terme de «gréviculture» qu'il avait utilisé pour dénoncer «la culture de l'affrontement» de «certains syndicats», Gabriel Attal, député LREM a tenu à défendre le droit de grève, dont «il n'est évidemment pas question de revenir dessus». Le porte-parole de La République En Marche a affirmé « la nécessité de mener la réforme de la SNCF jusqu'au bout ». Il s'agit pour lui de « moderniser le service public du ferroviaire ». Il considère même que l'enjeu de la réforme actuelle est de « sauver la SNCF ».  IL n’empêche que ce terme peu apprécié par certains ministres, a fait le buzz

    Mais voilà du côté de la France Insoumise qui ne le porte pas dans son cœur depuis le débat sur l’université, le député LFI Alexis Corbière  l’a accusé, de reprendre  une expression du Front national en tweetant : « Ce terme «gréviculture» a été inventé et utilisé par les Le Pen père et fille. Dis moi tes références, je te dirai qui tu es... !». IL s’est même fait traiter de « petit marquis » par un éditorialiste de The Huffpost. Mais  Gabriel Attal a de la réplique en faisant savoir que l'expression a également été utilisée par un secrétaire général de la CFDT en 2014.  

    Mais, en réalité, on retrouve le terme dans la presse du début du XXe siècle : Selon les spécialistes,  «le mot est bien plus ancien», qui expliquent que « cette expression est apparue déjà dans l'ouvrage «La science sociale suivant la méthode de F. Le Play » rédigé en 1900. Un livre dirigé par Edmond Demolins, un sociologue royaliste et contre-révolutionnaire,qui  évoque «la lassitude qu'ont laissé percer les commis voyageurs en grève, les orateurs, députés ou autres, chargés d'entretenir le zèle des partisans du chômage (…) On a même trouvé un mot pittoresque pour désigner cette profession malheureusement trop répandue de nos jours. On compte désormais l'appeler la gréviculture». Il apparaît également la même année dans le quotidien catholique L'Univers pour qualifier «le métier consistant à parcourir la France pour exciter les ouvriers à se mettre en grève». Le journal radical-socialiste Le Radical y consacre même un article en 1905

  • L’IMAGE DU JOUR A VANVES : UN TAXI VANVEEN EN COLERE

    Cette photo d’un chauffeur de taxi en colère du côté de la porte Maillot, envoyé par son auteur,  a beaucoup circulé sur les réseaux sociaux depuis deux jours. Or il se trouve que c’est un élu de Vanves exerçant cette profession bien connu des parisiens qui apparaît sur la photo. Comme l’expliquait encore, mardi dernier Anne Hidalgo, maire de Paris,  les taxis font partis du service public des transports. Mais voilà, dés que l’on veut toucher à leur statut, à leur licence ou dés qu’ils sont concurrencés parde nouvelles formes de transports comme les TVC, ils font des mouvements et gréves corporatistes qui peuvent se révéler très violentes. C’est pourquoi les taxis n’ont jamais évolués parce que personne n’a osé les toucher et ceux qui l’ont fait l’ont payés cher : Impossible d’augmenter leur nombre, alors que beaucoup de parisiens se  plaignent d’une certaine pénurie. Impossible de changer leur statut puisqu’ils sont gérés par la préfecture de police alors qu’ils devraient l’être par le STIF, la haute autorité des transports en Ile de France, comme l’ont proposées différents organismes (CESER) ou commission (Balladur, Atteli…). Impossible même d’uniformiser leurs véhicules comme à Londres etc…La gréve des taxis actuelle est le reflet de ces corporatismes en France qui empêchent d’avancer et au Grand Paris d’être plus attractif alors que la concurrence internationale entre les métropoles est féroce.