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grand paris express - Page 39

  • VANVES ET LE GRAND PARIS EXPRESS : UN AVIS POSITIF SUR LE TRACE SUR FONDS D’INQUIETUDES SUR SON FINANCEMENT

    Le Conseil municipal de Vanves a eu l’occasion de donner son avis, le 25 Juin dernier,  sur la compatibilité du PLU (plan Local d’Urbanisme) rendu nécessaire pour la réalisation du réseau de transport public du Grand Paris Express (GPE). Il intervenait à un moment où quelques inquiétudes  sont apparues sur le financement de ce projet qui ont été démenties : « Elles ne concernent pas le tracé, et les conditions financières sont confirmées. Mais les problèmes pourraient se poser au niveau de la réalisation technique » n’a pas caché Jean Yves Le Bouillonnec qui préside le Comité Stratégique de la SGP avec comme chargé de Mission, Jeremy Coste, maire adjoint de Vanves, auquel a rendu hommage, lors d’une de ses assemblées, l’un de ses éminents membres, Jean Pierre Fourcade qui anime le groupe de travail sur l’environnement des gares.  

    Le Préfet des Hauts de Seine a eu l’occasion de faire le point sur ce projet  lors de son audition par le Conseil Général Vendredi dernier : « Avec la création de 4 lignes du GPE, les 3 premières lignes étant placées sous la maîtrise de la SGP, le département est concerné par la lignes 15 Sud, 15 Ouest et 18 (qui reliera l’aéroport d’Orly à Nanterre via Versailles Chantier) et Orange dont la mise en service est prévue au-delà de 2030. Nous sommes associés avec les élus et la SGP pour définir les projets de gares sur l’ensemble des territoires qui sont également un enjeu d’aménagement et d‘enrichissement de la capacité de ces territoires à vivre avec l’ensemble de leurs contraintes et de leurs ambitions. Ce sont plus de 25 Milliards d’euros de dépenses sur l’ensemble du programme, 22 milliards pour les lignes 15 et 18. Il est assuré par des recettes fiscales qui sont affectés, une dotation de l’Etat de 1 milliard d’euros, des contributions des collectivités locales (225 M€) dans le cadre d’un protocole signé en Janvier 2011, le solde étant couvert  par l’emprunt qui sera lui-même, couvert par les recettes  d’exploitation de ces lignes » a t-il indiqué en insistant sur « ce projet majeur qui ne peut se faire sans concertation extrêmement forte et la SGP a tenu, et on l’apprécie, à faire sorte d’aller bien au-delà des concertations prévues par les textes, en engageant des concertations en amont avec l’ensemble des collectivités partenaires concernées par ce projet, à la fois sur le tracé et sur l’implantation des gares. La protection des nuisances est un enjeu qui est intégré dans ce projet, la SGP a établit un cahier des charges extrêmement stricte en direction de ses maîtres d’oeuvres. On essaiera également dans le schéma directeur d’évacuation des déblais et des déchets, d’utiliser au maximum les voies d’eau (Voie fluviale et ferrée) pour limiter au maximum la circulation des poids lourds ». Enfin, il a insisté sur l’enjeu pour l’emploi : « Ce projet produira 15 à 20 000 emploi directs en phase chantier avec des clauses d’insertion dans les marchés publics, et à terme, par le surcroît de richesse qu’importera ce projet, c’est la cible, d’obtenir la création de 115 000 emplois supplémentaires sur l’ensemble de la Région, qui sera la conséquence de la mise en oeuvre de ce grand projet ».

    Vanves est concerné par le tracé de la ligne 15 Sud, Pont de Sévres  où le premier tunnelier devrait être installé dés la fin de l’année et Noisy Champs, soit 35 km de long, 16 gares  dont celle du « Fort d’Issy-vanves-Clamart ». La ville est très peu concernée par le tracé de l’infrastructure du tunnel, sauf sur une quarantaine de mètres environ au bout du petit triangle formé par le Clos Montholon, et par les emprises souterraines de la gare. Ce qui n’a pas empêché l’Etat d’engager une procédure de mise en compatibilité des documents d’urbanisme dans l’ensemble des communes traversées, ne permettant pas la réalisation de ce premier tronçon. Les évolutions proposées concernent deux documents : le rapport de présentation dans lequel est ajouté dans le chapitre consacré aux transports collectifs, une description des principales caractéristiques du futur réseau GPE, et le réglement avec des modifications dans deux articles de la zone UD (2 et 12). Dans le premier (Art 2) qui  a vocation à préciser les occupations et utilisations du sol admises, il est proposé d’autoriser également les installations classées liées aux constructions et installations nécessaires à GPE. Dans le second (Art 12) qui concerne les normes de stationnement (une place pour 200 m2 de surface de plancher), la modification prévoit que « pour les constructions et installations nécessaires au réseau de transport public du Grand Paris, les capacités de stationnement seront appréciés en fonction des besoins estimés ». Ce qui a suscité une question de Lucile Schmid (EELV) : « Qu’est-ce que signifie « en fonction des besoins ? ». Pascal Vertanassian, maire adjoint UDI,  l’a rassuré en répondant que « la pointe du Clos Montholon est tout à fait inadapté à l’implantation de parking ».

  • REUNION PUBLIQUE DES HAUTS DE VANVES : QUESTIONS SUR DES CHANTIERS DANS UN QUARTIER EN MUTATION

    Pas facile d’animer avec maestria une réunion publique de quartier comme ce fut le cas pour les Hauts de Vanves, lundi soir dans le préau de l’école Larmeroux, et avoir réponse à tout. Pascal Vertanassian Maire Adjoint chargé de ce quartier et des Travaux/urbanisme/Environnement et Xavier Lemaire conseiller municipal à la Voirie ont pu le vérifier, en commençant cette réunion, sans le maire retenu à la remise des palmes académiques à l’intendant du collége Saint Exupéry.

    Xavier Lemaire a présenté le projet d’extension du stationnement réglementé dans le dernier secteur de Vanves, autour du PMS André Roche, rues Jean Baptiste Potin, Valentine Jacquet, Chevalier de la Barre, Docteur Arnaud, Gresset, Hoche et Mansart, avenues de la Päix et du Général de Gaulle….soit 341 places dont les 7 à l’entrée du Stade de Vanves, avec l’installation de 16 horodateurs. « La mise en place de ce stationnement réglementé se fera à partir de Septembre » a-t-il annoncé en répondant à quelques questions, notamment sur la possibilité de se garer sur son « bateau »… Pascal Vertanassian a fait le point sur quelques chantiers réalisés par la ville dont la réhabilitation et l’extension de la tribune du PMS André Roche – ce qui est assez croustillant pour les connaisseurs – avec remise à neuf des vestiaires et aménagement de locaux pour les sections Football et Athlétisme. Ainsi que sur des chantiers GPSO dont la réfection de l’éclairage place du Président Kennedy, rue Vieille Forge, Jean Baptiste Potin

    Au moment, où le maire est arrivée les échanges concernaient finalement les chantiers rue A.Briand. Une participante l’a intérrogée sur le chantier de la rue de l’Avenir, puis une autre sur l’efficacité de la sentinelle mise en place pour veiller à la bonne circulation et au bon stationnement des camions de chantier rue Aristide Briand : « On est revenu à un bruit normal après l’effroyable été 2013. Et a priori, cela recommencerait : Des camions se garent à l’emplacement des véhicules de police devant le commissariat » - « Pourtant c’est un  service qui fonctionne bien, cette sentinelle est présent que le matin pour éviter bouchons et bouclages des rues » selon les explications du responsable des services techniques. Une troisiéme a demandé où en était le projet immobilier du promoteur Sofiane à l’emplacement du garage Da Silva : « Il y a eu une promesse de vente avec ce promoteur qui n’a pas laissé un  bon souvenir avec la construction de la résidence étudiante rue Diderot. J’ai tout fait pour le dissuader de continuer à sévir à Vanves. On souhaiterait que monsieur Da Silva le fasse avec un promoteur sérieux, puisque Sofiane se serait désengagé » a indiqué le Maire. Une réunion publique avec les riverains pour faire le point sur les chantiers de la rue Aristide Briand est prévu le 2  Juillet à 18H30 à la Maison de Retraite Larmeroux.

    Un riverain de la voie ferrée l’a intérrogé sur la réalisation du mur anti-bruit dont le projet remonte à 2003. « Plusieurs partenaires sont concernées (Etat-Région-GPSO-RFF-Vanves-Malakoff), nous étions prêt à signer une convention, mais l’Etat nous a laché en rase campagne ! Merci au gouvernement de nous avoir laissé tomber. Et je le ferais savoir » a prévenu le maire qui ne cachait pas ses derniers jours vouloir mener une campagne de pétition. Une  autre a demandé pourquoi était inscrit à l’ordre du jour du conseil municipal un avis sur la mise en compatibilité du PLU pour permettre la réalisation du Grand Paris Express (GPE). Pascal Vertanassian a expliqué qu’il concernait quelques modifications de détails pour éviter toute installation sensible prés de la gare, l’instauration d’un droit de préemption urbain pour éviter toute spéculation foncière. « On se prépare à être plus ferme pour éviter toute dénaturation des zones pavillonnaires dans une banlieue qui est appelée à se densifier » n’a pas cacher le maire. Les travaux de percement du tunnel de cette ligne 15 Sud qui passe à Vanves devraient commencer cet automne au Pont de Sévres. Un point Informations spécifique sera bientôt installée l’emplacement de cette future gare

    D’autres questions plus générales ont été soulevés : « Envisagez-vous une extension des présences de la police municipale la nuit notamment ? » - « Non, on n’a pas à faire le boulot de l’Etat à sa place. On n’a pas les moyens d’assurer une présence de la police municipale 24H sur 24. Il faudrait tripler les effectifs » a répondu le Maire – « Mais on ne voit pas beaucoup la police nationale à Vanves et surtout la nuit ! » surenchérit une autre participante : « Les effectifs du commissariat sont insuffisants» ! ».  Une question est revenu sur ces pîstes cyclables à contre sens dans les rues à sens  unique qui se révélent très dangereuses à entendre les vanvéens qui l’ont soulevé lors de la première réunion de quartier consacré à la rue jacques Jézéquel et encore  l’un d’entre eux lundi soir ayant noté que « le maire peut interdire leur aménagement sur avis motivé ! » - « Ce qui devrait rendre plus vigilant tout le monde ! » a répondu le maire. « Un automobiliste a tout de même tort à l’arrêt si un cycliste le percute » a soulevé l’auteur de la question. D’autant plus que ces pistes cyclables, fait exprés, ont tout été aménagées, sur le coté de la rue à sens unique, où les véhicules en stationnement, ont le moins de visibilité lorsqu’elles déboitent, comme l’a fait remarqué un responsable d’une auto école. Sans être entendu bien sûr par tous ces ingénieurs plein de savoirs à une époque où il ne fait pas bon de critiquer les pistes cyclables. 

  • VANVES ET LE GRAND PARIS EXPRESS : PREMIER COUP DE PIOCHE A LA PORTE DE CLICHY DANS UN CLIMAT D’INCERTITUDES SUR LE FINANCEMENT

    Il s’en passe des choses sur cette ligne 13 qui dessert Vanves, notamment pour la désaturer. Même si la partie sud est moins concernée que le Nord, elle n’en subit pas moins les contrecoups des incidents qui peuvent subvenir et l’inconfort de rames archi-pleines aux heures de pointes. Il n’est pas rare que toutes places assises soient prises lorsque les rames arrivent à la station Plateau de Vanves-Malakoff le matin entre 8h et 9H. La plupart de nos élus concernés se sont retrouvés hier à la station Porte de Clichy autour du PDG de la RATP, des responsables de la Société du Grand Paris, du STIF (Syndicat des Transports), des présidents de la Région, des Conseils Généraux du 92 et du 93, de la maire de Paris et des communes concernés (Paris, Clichy, Saint Denis, Saint Ouen,)…pour le lancement du prolongement de la ligne 14 à la mairie de Saint Ouen qui préfigure cette grande ligne Nord-Sud du Grand Paris Express devant relier Saint Ouen à Pleyel  au Nord et Olympiades à Orly au sud, et alléger la ligne 13 en diminuant de 20% sa fréquentation (70 000 voyageurs/jours). Tous les médias se font l’écho depuis hier matin de ce premier coup de pioche du premier chantier du Grand Paris Express sur cette ligne Nord-Sud qui en sera l’épine dorsale

    Ce lancement d’un grand chantier intervient à un moment délicat, presque un an après la signature d’un protocole encadrant le financement des transports franciliens  entre la Région Ile de France qui  précisait les engagements budgétaires de l'Etat (un milliard d'euros sur les six prévus pour le « Plan de mobilisation »), et prévoyait « l'identification de 150 M€ par an de nouvelles ressources régionales », pour permettre à la région de payer sa part. Mais voilà, presqu’un an après,   « l'Etat n'a pas encore confirmé ses engagements financiers », et aucune taxe n'a été créée pour augmenter les ressources de la région, alors même que la hausse de la TVA intervenue au 1er janvier 2014 les ampute de 100 M€ par an.  Il y a urgence, car cette situation pourrait mettre en péril plusieurs opérations, et notamment le prolongement du RER E à l'Ouest (jusqu’à Mantes La Jolie) et de la ligne 11 du métro (des Lilas vers Rosny-sous-Bois). « Au-delà de l'urgence sur ces deux projets spécifiques, ce sont toutes les opérations du plan de mobilisation pour les transports du quotidien qui ont été écrites au conditionnel dans l'annexe transport du budget 2014 du Conseil régional, et qui sont donc susceptibles d'être menacées », s'alarmait la semaine dernière le STIF (syndicat des Transports Ile de France)  dans son voeu. « Il existe un risque que RFF et la SNCF démantèlent leur équipe projet pour le prolongement d'EOLE à l'ouest sans clarification rapide de la part de l'Etat au sujet de la convention de financement, représentant 3,3 milliards d'euros » prévient-il.

    6 sénateurs socialistes franciliens (Catherine Tasca,  Philippe Kaltenbach, Luc Carvounas, Vincent Eblé, Claude Dilain et Gilbert Roger) ont écrit au Premier Ministre la semaine dernière, afin qu’il leur garantisse que le financement du Grand Paris des transports sera bien bouclé. « La suspension de l’écotaxe, la hausse de la TVA dans les transports ou encore la baisse des dotations allouées aux collectivités sont autant d’éléments qui pourraient laisser à penser que le bouclage du financement du Grand Paris des transports sera plus difficile que prévu à réaliser. Or, à l’instar du logement, les attentes des habitants de notre région en matière de transports collectifs sont aussi grandes que pressantes » indiquent ils en ajoutant : «  Nous savons que le Premier Ministre aura à cœur de tenir les engagements pris par son prédécesseur le 6 mars 2013 lors de la présentation du Grand Paris des transports. Aussi, nous l’avons saisi afin qu’il nous garantisse que les financements nécessaires à la concrétisation de l’ensemble des projets visant à développer et à moderniser l’offre de transports collectifs en Ile de France seront bien mobilisé. » 

    Lors de ce lancement, les élus n’ont pas moins exprimé leurs inquiétudes : « Compte tenu des engagements, de la tâche qui nous attend, je souhaite rappeler qu’il ne put y avoir ni de délai, ni de rabais à ce projet »  a déclaré Stephane Trousel, président du conseil général 93. « Je ne vois pas pourquoi les accords passés avec Jean Marc Ayrault n’aboutiraient pas. C’est parti et personne ne pourra arrêter le Grand Paris Express » a ajouté Jean Paul Huchon, qui n’en pas moins,  été rassuré par un long entretien qu’il a eu le week-end de l’Ascension avec le premier Ministre. Il a défendu le protocole Ayrault signé en Juillet 2013 devant Manuel Valls qui  aurait convenu que c’est le point clé du développement des transports dans la Région Capitale et qu’il faudrait s’en tenir à ce qui a été décidé. Occasion de lever les inquiétudes émises par des élus et des acteurs économiques franciliens sur l’engagement à terme du gouvernement sur GPE et le plan de modernisation des transports, tant sur le plan financier que sur le plan du calendrier des chantiers, après la mobilisation des entreprises du BTP. Mais c’est sans compter sur la résistance de Bercy.  Le gouvernement serait prêt à autoriser la SGP à faire des emprunts pour réaliser en même temps les deux prolongements de la ligne 14 au nord (jusqu’à Pleyel) et au Sud (jusqu’à Orly), alors que jusqu’à présent ses chantiers étaient prévus en deux temps. Ce qui laisse extrêmement dubitatif André Santini, président du Conseil de Surveillance de la SGP : « Après nous avoir interdit de lancer des emprunts, il nous autoriserait à le faire ! ».