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grand paris express - Page 49

  • ISABELLE DEBRE, SENATEUR DE VANVES A SIGNEE L’APPEL POUR SAUVER LE GRAND PARIS

    Isabelle Debré fait partie des 50 parlementaires UMP franciliens qui,   à l’initiative de Valérie Pécresse, présidente du groupe UMP au Conseil Régional d’Ile de France, ont écrit une lettre à Jean-Marc Ayrault, premier ministre,  pour défendre le projet et le calendrier initial de Grand Paris Express, puisqu’il doit rendre public ses arbitrages le 6 Mars prochain. .

     

    « Nous voulons que le projet soit réalisé dans son intégralité et dans les délais prévus, c’est-à-dire terminé en 2025 » écrivent ils alors que 16 gares sur 72 seraient menacées, ainsi que 70 km de tracé sur 200 km, soit 40% du projet selon Valérie Pécresse. Ce courrier fait état de nouvelles propositions pour financer les 10 Milliards d’euros manquant : allonger la « durée d’amortissement » des prêts souscrits,  emprunter auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) au meilleur coût,  faire appel à l’épargne réglementée, c’est-à-dire aux fonds du Livret A. « Ces options nous apparaissent totalement justifiés. La nature de l’infrastructure qui, comme le métro parisien, profitera à de nombreuses générations, justifie pleinement l’étalement du financement dans le temps »

     

    Ses élus suggèrent « d’envisager la cession d’une partie des participations détenues par l’État » (dans de grandes entreprises côtées) qui s’élevait, au cours de clôture du 31 Janvier 2013, à prés de 55 milliards d’euros. « Il apparait possible de céder une partie de ces actifs dés lors que leur caractère stratégique pour l’indépendance de la France ou la préservation de l’emploi n’est pas avéré ». Ils  proposent que « l’Etat attribue au financement du Grand Paris, un montant équivalent à celui perçu au titre de la hausse de la TVA sur les transports en IDF que vous avez décidé de faire passer de 7 à 10% le 1er Janvier 2013 ». Enfin, ils demandent que la région « donne 100 millions d’euros par an pour le Grand Paris » grâce à une réaffectation de taxes existantes aux investissements transport, à des économies réalisées sur les organismes associés et à un déménagement du siège de la région du 7éme arrondissement vers une « zone périphérique »

     

    Ce courrier comme tant d’autres, montre bien que tous les responsables politiques franciliens s’agitent dans les coulisses car Cécile Duflot, ministre en charge du Grand Paris, et Jean-Paul Huchon doivent remettre, s’ils ne l’ont pas déjà fait,  à Matignon leur scénario précis et financé du Grand Paris des transports. Des éléments qui permettront au Premier Ministre Ayrault d’arbitrer le 6 Mars Mars comme il l’a annoncé au dévut de la semaine dernière, car « il ne peut pas y avoir d'annonce officielle avant le 28 février,  date à laquelle le Conseil d'Etat doit rendre son avis sur les possibilités de modifier la loi du Grand Paris » explique t-on dans l'entourage de Cécile Duflot. Une loi qui détaille précisément le tracé de GPE (Grand Paris Express, sa capacité, les délais de construction, le financement, la durée de l’emprunt. Or la raréfaction des financements et un certain principe de réalité poussent le gouvernement à revoir le dimensionnement de certaines portions du futur métro automatique.

     

    En terme de calendrier, le gouvernement semble s'acheminer vers 2030 comme « horizon crédible » de fin des travaux, qui ne se feraient pas de manière séquencée mais dans une « programmation continue, voire parallélisée » pour entamer certains tronçons en même temps. C’est pourquoi, JP Huchon plaide tout d’abord pour le mener en même temps et muscler le plan de mobilisation des Transports (7 Milliards d’euros) dont certains projets ont commencé à voir le jour (en matière de trams, de RER…), afin de faire accepter par les élus et les populations ce nouveau délai de réalisation. Ensuite pour une mise en cohérence de la gouvernance des transports en Ile de France,  avec la mise à niveau de la SGP (Société du Grand Paris) comme RFF, SNCF et RATP. Selon son cabinet, il considére qu’une annonce globale impliquerait un  nouvel accord Etat-Région comme en 2011 plutôt qu’un avenant. Affaire à suivre bien sûr   

  • VANVES ET GRAND PARIS EXPRESS : Lorsque l’UDI titille un Jean Paul Huchon qui a du « répondant » !

    La séance plénière du Conseil Régional à laquelle participait Bernard Gauducheau hier, a donné l’occasion à Jean Paul Huchon, président PS de la Région Ile de France,  de faire le point sur le projet de Grand Paris Express que le maire de Vanves suit de très prés. Grâce d’ailleurs à une question du groupe UDI dont il fait parti, posée par Laurent Lafon, son collégue de Vincennes, président du groupe. Preuve qu’ils ne laissent rien passer concernant le Grand Paris et l’aménagement de la Région Ile de France dont le maire de Vanves est le porte parole du groupe

     

    « Au-delà d’un meilleur maillage du réseau de transports, GPE offre une réelle attractivité économique, et il apporte une réponse aux besoins immédiats de la population francilienne : construction de logements, création d’emplois, développement économique ou encore aménagement urbain des territoires. Alors que l'Etat et la Région étaient parvenus, après trois ans de conflit ouvert, à un accord global sur les projets de rénovation des lignes de transports existantes et de réalisation du Grand Paris Express, le gouvernement semble vouloir remettre en cause ce projet. Après l’épisode du milliard, nous avons eu droit à la séquence du désossement du projet avec le dépôt du « rapport Auzannet remettant en cause le financement et le calendrier du projet » a constaté Laurent Lafon, président du groupe UDI, hier au Conseil Régional. « Un peu partout dans les territoires,  les élus se sont élevés avec force pour dénoncer le rapport Auzannet et exprimer leur attachement à ce que l’ensemble du projet soit réalisé sans découpage et sans phasage. Dans ce concert unanime des élus et des collectivités pour défendre l’accord passé avec l’Etat, une seule collectivité est restée étonnement silencieuse : le conseil régional » s’est il étonné tout en rappelant les propos du président Huchon lors de la cérémonie des vœux au Muséum d’Histoire Naturelle en souhaitant que le projet soit réalisé dans son intégralité.« Nous ne voudrions pas, que ce projet finisse au milieu des dinosaures »

     

    Bien évidemment, Jean Paul Huchon s’est étonné de ce reproche – « je m’étonne que vous me reprochiez mon silence, c’est assez rare dans cette assemblée » -  alors qu’il s’est largement exprimé en public ces derniers jours sur ce sujet, et pas plus tard que lundi soir lors du lancement de la concertation sur le ligne Orange, sans parler des nombreuses questions des journalistes et une tribune pour préciser sa vision du Grand Paris. « J’ai même exprimé ma volonté de tenir ensemble avec Maurice Leroy (ex-ministre UDI du Grand Paris)  une réunion de presse » a-t-il révélé. « Avec le précédent gouvernement, nous avons construit un accord, car nous voulions à la fois peser sur les choix du projet de GPE, et que soient dégagés les moyens financier pour lancer en même temps le plan de Mobilisation des Transports, car la réussite du GPE passe par l’amélioration des RER. J’avais indiqué que nous avions franchi une première étape,  mais que le plus diffficile était devant nous, quand il faudrait passer à la réalisation. Nous y sommes aujourd’hui » a-t-il expliqué  en précisant « qu’on m’a laissé longtemps dans une indifférence glacée », et  en insistant sur le fait qu’il faille « traiter de concert la modernisation de l’existant, notammment le réseau RER »  - et on l’a encore vu cette semaine avec l’affaire du RER A dons les trains saitent des gares lorsqu’ils prennent du retard, qui a défrayé la chronique,  les 2H30 de retard sur le RER D Mardi soir, et l’incident de caténaire provoqué par un TGV sur la ligne du RER D qui a été coupé pendant une bonne partie de la journée d’hier  -  « et la réalisation de GPE. C’est celui que j’ai tenu devant la commission d’enquête parlementaire sur les RER, et que j’ai développé au lendemain du 6 Mai devant les ministres que j’ai rencontré maintes fois. J’ai bon espoir que nous parvenions à convaincre le goivernement que la plan de Mobilisation et GPE soiernt les deux faces d’un même projet »

     

    Il a indiqué qu’il ne partage pas les conclusons du rapport Auzannet, mais « il a le mérite de mettre les pieds dans le plat et sur les questions techniques et financières. Je pense au coût du projet et j’ai été le premier à dire que cela allait coûter plus cher (30 Milliards d’euros au lieu de 20), et on le savait, avec plus de gares, plus d’interconnexions, et tout ce qui entoure le systéme. Tout cela pose la question de nouvelles ressources fiscales ou non pour la SGP mais également le plan de mobilisation qui écessitera d’engager 7 Milliards d’euros dans les années qui viennent. Plusieurs pistes sont envisagées, évoquées dans le rapport Carrez, et l’Etat sera au rendez-vous.  Tout le monde devra faire des efforts et les entreprises auront leur rôle à jouer. Le gouvernement consulte toutes les parties prenantes » pour arrêter cet accord qui « devra détailler les étapes de la réalisation de des grands projets de transports en s’adossant sur une optimisation des ressources nécessaires » a-t-il indiqué. « Voilà des preuves concrétes de notre engagement. On mettra un peu de temps pour le faire. Il se réalisera dans sa totalité, des modifications techniques, des adaptations car les élus et les populations seront consultés. Je considére que l’aboutissement de ce projet est l’action de notre vie à tous ».   

  • VANVES ET LE GRAND PARIS EXPRESS : Débat, pressions, lobbying avant les arbitrages

    « Le  Premier ministre rendra fin Février, ses arbitrages sur le réseau de métro du Grand Paris Express, car il souhaite continuer à rencontrer les acteurs francilien » a-t-on appris ses derniers jours par les médias ou les déclaration de certains élus ou spécialistes. Et Jean Marie Ayrault est très sollicité, c’est le moins que l’on puisse dire

     

    Notamment par les députés franciliens socialistes qui ont poussés, avec Alexis Bachelay, député d’Asnières et co-rapporteur de la mission de suivi de la loi sur le Grand Paris en chef de file,  leur président de groupe, Bruno Le Roux à signer un courrier à Matignon. Ils y présentent leur  plan pour Grand Paris Express (GPE) qui vise à « réaliser la globalité du schéma » et « l'ensemble des lignes à l'horizon 2030 »…. « Nous devons sortir des malentendus hérités du précédent gouvernement pour entrer réellement et concrètement dans l'étape de la mise en oeuvre et de la réalisation de ce projet »… « en s'appuyant sur des options techniques réalisables et sur une levée de contraintes législatives et financières ».. Ils lui demandent trois choses selon Alexis Bachelay :

     

    - « Nous sommes attachés à la cohérence des lignes, donc à la réalisation du projet dans sa globalité. C’est la raison pour laquelle nous ne sommes pas favorable au rapport Auzannet. Nous devons boucler la rocade avec les lignes Rouge sud et Orange qui permettra de désaturer le réseau existant et de désenclaver les territoires de l’Est.   Et réaliser dans le même temps le lien entre certains pôles de développement économique majeur avec Saclay (ligne verte), Roissy-Triangle de gonesse (Rouge), Orly (Bleue) ».

     

    - « Nous souhaitons que GPE   soient réalisées peut être dans une version plus légére  et moins chére, en optimisant les coûts, en revoyant certains choix techniques, afin de rendre réalisable ce GPE ». Ainsi les rames et les quais ne sont pas tenus de mesurer 120 m de long partout. Et ces lignes (dont la Verte au sud)  peuvent passer en surfaces plutôt qu’en souterrain,  en particulier dans celles où le trafic prévisible est moins élevé qu'en zone dense. « Il s'agit pour nous de sortir de la posture idéologique et de communication prônée par la précédente majorité » avec « l"idée d'un métro souterrain et à l'identique partout, sans rapport avec les besoins réels et les capacités de  financement  de notre économie francilienne ».

     

    - « En matière de financement,  nous souhaitons que les recettes de la SGP soient optimisés en lui octroyant la totalité de la taxe sur les bureaux qui serait réévaluée, la TSE (taxe Spéciale d’équipement, une partie de  la taxe régionale sur les nuitées d’hôtels qui serait majorée et du produit des amendes de stationnement, la future éco taxe sur les poids lourds » a-t-il indiqué après avoir reconnu que « nous avons trouvé un projet non abouti avec GPE. Ce projet était sous évalué, et son plan de financement en sous capacité…puisqu’on est passé de 20 à 30 milliards d’euros. Le rapport Auzanet était indispensable pour revoir les choses ». L’Association des Maires d’Ile de France qui constate que « ce projet de GPE arrive au plus mauvais moment avec cette crise » a proposée de faire comme  pour le métro en 1900 : lancer un grand emprunt  sur le réseau international.

     

    Il est intéressant de noter qu’en paralléle se développe un débat tout d’abord sur la nécessité de construire 70 000 logements par an  et notamment autour des futures gares de GPE : la SGP (société du Grand Paris) qui doit valoriser les emprises nécessaires au développement de GPE  a fait son, calcul :  4000 ha sont mobilisables, 7000 à 11 000 logements peuvent être construit,  dans un rayon de 800 m autour des gares. « Les élus ont pris la mesure de l’arrivée de GPE en matière de foncier, de logement, de PLU : 50% des PLU des 21 communes touchées par une gare de GPE sur la ligne rouge au sud  ont révisée leur PLU pour prendre en compte l’arrivée de GPE » a indiqué l’un de ses responsables.

     

    Ensuite sur la création d’une Autorité organisatrice du logement (AOL) en Ile de France qui est source de désaccord entre le président de la Région quii souhaite qu’elle soit compétente sur toute la Région, et le maire de Paris uniquement sur les 120 Communes du Grand Paris. Le président de l’AMIF ne cessse d’expliquer que « les maires  ne veulent pas d’une structure contraignante, car ils sont très attaché à leurs prérogatives (Délivrance des permis de construire, PLU…) »  et que « la construction de 70 000 logements/an, pendant 20 ans, c’est 1,4 million de logements supplémentaires mais aussi 1400 écoles (1 milliard d’euros d’investissement), sans compter la voirie, l’assainissement, les créches, des crédits pour les CCAS… »